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Full text of "Richardiana"

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ORCHID  LIBRARY 


OF 

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HARVARD  UNIVERSITY 


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Volume  XII(l)  -  novembre  2011 


Richardiana®  est  une  revue  trimestrielle  francophone,  consacrée  aux 
Orchidées,  et  éditée  par 

Tropicalia®  -  Jardin  botanique  de  Lyon,  Parc  de  la  Tête  d'Or,  F-69006  LYON 
www.richardiana.com 

Directeur  de  la  publication  :  Dr.  Guy  R.  Chiron 
Edition  :  Roger  Bellone  et  Guy  Chiron 

Comité  scientifique 

Prof.  Georges  Barale,  Université  de  Lyon  (France) 

Prof.  Dr.  Guido  Braem,  California  Academy  of  Science  (USA) 

Phillip  Seaton,  président  de  l'OSG  «  Ex  situ  Conservation  »  (Grande  Bretagne) 


Bien  que  les  articles  soient  analysés  par  au  moins  un  critique,  les  opinions 
scientifiques  exprimées  par  les  auteurs  restent  de  leur  seule  responsabilité  et  ne 
sauraient  engager  la  société  éditrice. 


Copyright  Tropicalia  2011 

Tous  droits  de  reproduction,  par  quelque  moyen  que  ce  soit,  réservés. 
ISSN  :  1626-3596 

Commission  paritaire  :  0108G80496 
Dépôt  légal  novembre  2011 

Impression  :  Imprimerie  des  Ecureuils  -  38610  GIERES 
numéro  achevé  d'imprimer  le  28  novembre  2011 


Abonnement  2012 

Pour  la  France  et  les  pays  de  l'Union  européenne  :  36  €  pour  4  numéros. 

Pour  les  autres  destinations  :  rajouter  3  €  pour  les  frais  d'expédition. 

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MAR  1  9  2012 

Une  forme  albinos  de  Cattleya  guttata 

(Orchicaeae)3 


Renato  Ximenes  Bolsanello1 


Mots-clés/Keywords:  Brésil /Brazil,  Cattleya  guttata,  forme  albinos /albinos 
form,  Orchidaceae 

Résumé 

Une  forme  albinos  de  Cattleya  guttata,  originaire  de  l'Etat  d'Espfrito  Santo 
(Brésil)  et  jusqu'ici  inconnue,  est  décrite  et  illustrée. 

Abstract 

An  albinos  form  of  Cattleya  guttata  (Orchidaceae)  -  An  albinos  form  of 
Cattleya  guttata,  from  Espfrito  Santo  (Brazil),  hitherto  unknown  to  science, 
is  described  and  illustrated. 

Sumârio 

Uma  variedade  desconhecida  de  Cattleya  guttata  albina,  originaria  do 
Espfrito  Santo,  é  descrita. 


Parmi  les  plus  belles  plantes  de  la  flore  d'orchidées  brésilienne,  on 
trouve  Cattleya  guttata  Lindley,  un  Cattleya  bifolié  dont  la  description 
originale  a  été  publiée  en  1831  dans  Edwards' s  Botanical  Register  17: 1. 1406. 
Cattleya  guttata  est  une  espèce  à  fleurs  de  taille  moyenne,  d'un  diamètre 
moyen  de  8,5  cm  environ.  Des  plantes  en  bonne  santé  peuvent  porter 
6-18  fleurs  au  parfum  extrêmement  léger.  Dans  la  forme  typique,  les  sépales 
et  les  pétales  sont  vert  clair  tacheté  de  pourpre,  le  labelle  blanc  crème,  la 
colonne  blanche  avec  un  apex  teinté  de  crème  et  l'anthère  blanche. 
Récemment,  dans  l'Etat  d'Espfrito  Santo,  Mario  Ribeiro  Troitino  a 
découvert  des  plantes  à  fleurs  vert  clair  immaculées,  dépourvues  de  toute 


a  :  manuscrit  reçu  le  17  juin  2011,  accepté  le  25  août  2011. 


XII(l)  -  novembre  2011 


Richardiana 


1 


Ximenes  Bolsanello  -  Cattleya  guttata  albinos 


teinte  pourpre  :  pétales  et  sépales  sont  vert  clair  pur,  la  partie  apicale  du 
labelle  est  blanche  et  sa  partie  basale  blanc  pur  (voir  planche  page  9).  Ces 
plantes  albinos  formaient  une  grande  touffe  au  milieu  de  plantes  typiques. 
Cette  forme  est  officiellement  décrite  ci-dessous. 


Fig,  1  :  Cattleya  guttata  forma  albina 

dessin  Renato  X.  Bolsanello 


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Richardiana 


XII(l)  -  novembre  2011 


Ximenes  Bolsanello  -  Cattleya  guttata  albinos 


Cattleya  guttata  Lindley  forma  albina  Ximenes  Bolsanello,/.  nov. 

Flores  hujus  formae  novae  a  speciei  typicae  florum  colore  tantum  differunt.  Flos 
viridis  cum  labello  albo  puro. 

Holotype  :  Brésil,  Espfrito  Santo,  Linhares,  Pontal  do  Ipiranga,  cultivé  par 
Mario  Ribeiro  Troitino,  s.n.,  floraison  en  culture  juin  2006  (holotype  : 
MBML) 

Etymologie  :  l'épithète  infraspécifique  fait  référence  au  caractère  albinos  de 
la  plante  (absence  de  pigments  rouges). 

Habitat  :  épiphyte  dans  la  forêt  basse  côtière. 

Discussion  :  plusieurs  variations  de  couleur  ont  été  décrites  dans  l'espèce 
C.  guttata ,  notamment  une  variété  immaculata  par  Reichenbach  f.,  variété 
que  Braem  (1986)  a  transférée  dans  Cattleya  tigrina.  Cette  variété  a  des 
sépales  et  des  pétales  uniformément  mauve-brun  et  un  labelle  et  une 
colonne  blanc  pur.  Une  variété  albinos  de  Cattleya  leopoldii  a  par  ailleurs  été 
décrite  par  Fowlie,  puis  transférée  dans  Cattleya  tigrina  par  Braem  (1986). 
Ce  sont  les  deux  seules  formes  albinos  pouvant  être  rapprochées  de  notre 
taxon.  Toutefois,  il  est  clair  que  Cattleya  guttata  et  C.  tigrina  sont  deux 
espèces  différentes,  que  notre  forme  nouvelle  appartient  bien  à  la  première 
tandis  que  les  deux  formes  albinos  attribuées  à  C.  tigrina  par  Braem  font 
bien  partie  de  la  deuxième. 

Voir  fig.  1. 

Bibliographie 

Braem,  G.,  1986.  Cattleya.  Die  bifoliaten  Cattleyen  Brasiliens.  Kurt  Schmersow, 
Hildesheim. 


ph.  page  9  :  Renato  Ximenes  Bolsanello 


1  :  Rua  Dom  Jorge  de  Menezes  1084,  Centro  Vila  Velha,  ES  -  CEP  29100-250  (Brésil) 


XII(l)  -  novembre  2011 


Richardiana 


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Une  nouvelle  espèce  de  Pabstiella 
(Orchidaceae)  d'Espirito  Santo  (Brésil)3 

Guy  R.  Chiron1  &  Renato  Ximenes  Bolsanello2 


Mots-clés/Keywords  :  Brésil /Brazil,  forêt  atlantique/ Atlantic  Forest, 

Pabstiella 

Résumé 

Une  espèce  nouvelle  de  Pleurothallidinae  est  décrite  dans  le  genre  Pabstiella 
et  illustrée. 

Abstract 

A  new  species  of  Pabstiella  (Orchidaceae)  from  Espirito  Santo  (Brazil)  - 

A  new  orchid  species  is  proposed  in  the  genus  Pabstiella.  A  complété 
morphological  description,  illustrations  and  a  comparaison  with  the  closely 
relative  Pabstiella  tripterantha  are  provided. 

Resumo 

Uma  espécie  nova  é  descrita  no  gênero  Pabstiella  (Pleurothallidinae, 
Orchidaceae).  O  artigo  fornece  uma  descriçâo  compléta,  ilustraçôes  e 
comparaçào  com  Pabstiella  tripterantha,  a  espécie  mais  prôxima. 


Lf  exploration  botanique  continue  que  mènent  certains  orchidophiles 
dans  l'état  d'Espirito  Santo  (Brésil),  et  notamment  dans  les  restes  de 
la  forêt  atlantique,  conduit  à  la  découverte  de  nombreuses  espèces 
nouvelles  pour  la  science.  Ceci  est  particulièrement  vrai  pour  des  genres 
mal  connus,  tels  par  exemple  que  le  genre  Pabstiella  Brieger  &  Senghas 
récemment  remis  en  vigueur  (Luer,  2007  ;  Chiron  &  Ximenes  Bolsanello, 
2010).  Plusieurs  espèces  nouvelles  ont  été  décrites  récemment  dans  ce  genre 
(Fraga  &  Kollmann,  2010  ;  Kollmann,  2010  ;  Chiron  et  al,  2011)  et  c'est 
encore  une  nouveauté  appartenant  à  ce  genre  qui  est  proposée  ici. 


a  :  manuscrit  reçu  le  4  octobre  2011,  accepté  le  25  octobre  2011. 


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Richardiana 


XII(l)  -  novembre  2011 


Chiron  &  Ximenes  Bolsanello  -  Pabstiella  teschiana 


Pabstiella  teschiana  Chiron  &  Ximenes  Bolsanello,  sp.  nov. 

Pabstiella  tripterantha  (Reichenbach  f.)  F.Barros  similis  est  sedfoliis  angustioribus 
haud  petiolatis,  inflorescencia  longiore  pauciflora,  ovario  cylindrico  haud  alator 
sepalis  acutis  haud  acuminatis,  petalis  rhombicis,  labello  trilobato,  differt. 

Type  :  Brésil,  Espfrito  Santo,  Santa  Teresa,  sede,  Tesch  s.n.  ex  Chiron  11090 
(Holo  MBML). 

Etymologie  :  l'épithète  spécifique  est  un  hommage  à  Fabio  Jacob  Tesch, 
orchidophile  de  Santa  Maria  do  Maréchal  (Maréchal  Floriano,  ES)  et 
découvreur  de  cette  espèce. 

Description  :  plante  épiphyte  cespiteuse  à  rhizome  épais  ;  tiges  secondaires 
nettement  plus  courtes  que  les  feuilles,  cylindriques,  25-30  mm  de 
longueur,  environ  1,5  mm  de  diamètre,  à  deux  segments,  avec  une  gaine 
parcheminée  couvrant  chaque  segment  ;  feuille  étroitement  obovale,  100- 
110  x  16-17  mm,  non  rétrécie  en  pseudo-pétiole  à  la  base,  apex  rond 
légèrement  rétus  ;  inflorescence  issue  d'une  spathe  courte,  2,5  mm  de 
longueur,  pédoncule  filiforme  deux  fois  plus  long  que  la  feuille,  environ 
220  mm  de  longueur  et  1  mm  de  diamètre,  garni  de  2  bractées  stériles  ; 
rachis  fractiflexe  porteur  de  4-6  fleurs  très  espacées,  s'ouvrant 
successivement  mais  plusieurs  ouvertes  en  même  temps  ;  bractées  florales 
beaucoup  plus  courtes  que  le  pédicelle,  3-4  mm  de  longueur, 
infundibuliformes,  parcheminées  ;  pédicelle  plutôt  long,  14-15  x  0,5  mm  ; 
ovaire  cylindrique,  3-4  mm  de  longueur,  1,3  mm  de  diamètre  ;  fleur  glabre 
extérieurement  ;  sépales  et  pétales  uniformément  jaunes,  labelle  pourpre 
foncé  avec  une  marge  jaune  clair  tachetée  de  pourpre  foncé  ;  sépale  dorsal, 
naviculaire,  fortement  caréné  le  long  de  la  médiane,  pubescent  sur  la  moitié 
apicale  de  la  face  interne,  une  fois  étalé  étroitement  ovale,  11,0-11,6  x  3,3-3, 5  mm, 
aigu  ;  sépales  latéraux  entièrement  soudés  en  une  lame  naviculaire, 
fortement  bicarénée,  légèrement  carénée  le  long  de  la  médiane,  présentant 
un  menton  court  à  la  base,  une  fois  étalée  oblongue,  13-13,5  x  4,5-5,0  mm, 
aiguë  ;  carènes  des  sépales  lamelliformes  ;  apex  des  sépales  légèrement 
courbés  vers  l'extérieur  ;  pétales  rhombiques  onguiculés,  sub-aigus, 
5,5-6,0  x  2,2  mm  ;  labelle  légèrement  sigmoïde,  trilobé,  lobe  médian  ovale- 
sub-circulaire,  court,  environ  1  x  1,3  mm,  lobes  latéraux  triangulaires, 
larges,  arrondis,  disque  globalement  triangulaire,  labelle  étalé  en  tout 
4x2  mm,  ne  présentant  pas  de  callosité  distincte,  surface  interne 
granuleuse  ;  colonne  à  peine  arquée,  3,0-3,2  x  0,8  mm  à  la  base,  un  peu 


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Richardiana 


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Chiron  &  Ximenes  Bolsanello  -  Pabstiella  teschiana 


élargie  en  moitié  apicale,  dépourvue  d'aile,  marge  du  clinandre  très 
découpée,  avec  une  dent  longue  et  étroite  au  sommet  ;  pied  de  colonne 
robuste,  allongé  ;  anthère  trilobée,  0,7  x  0,7  mm  ;  pollinies  2  ;  cavité 
stigmatique  sub-rectangulaire. 

Voir  fig.  1  et  planche  page  9. 

Discussion 

Pabstiella  teschiana  présente,  sur  le  plan  morphologique,  quelque  parenté 
avec  P.  tripterantha  (Reichenbach  f.)  F.Barros,  même  si  une  récente  analyse 
moléculaire  (Chiron  et  al.,  résultats  non  publiés)  lui  montre  une  parenté 
plus  proche  avec  P.  alligator  if er  a  (Reichenbach  f.)  Luer.  Toutefois  la 
ressemblance  avec  P  tripterantha  n'est  que  superficielle.  Les  principales 
différences  morphologiques  (de  notre  espèce  par  rapport  à  cette  dernière  et 
à  l'ensemble  des  synonymes  générallement  acceptés  pour  celle-ci, 
Pleurothallis  tripterygia  Reichenbach  f.,  Pleurothallis  procumbens  Lindley, 
Lepanthes  tricarinata  Barbosa  Rodrigues,  Pleurothallis  medellinensis 
Schlechter,  Masdevallia  aperta  Kraenzlin,  Masdevallia  carpophora  Kraenzlin, 
Pleurothallis  hunteriana  Schlechter,  Pleurothallis  hamata  Rolfe  ex  Ames) 
concernent  les  feuilles,  deux  fois  plus  étroites  et  non  pétiolées  ; 
l'inflorescence,  plus  de  deux  fois  plus  longue  que  la  feuille  chez  P  teschiana 
alors  qu'elle  est  un  peu  plus  courte  à  un  peu  plus  longue  chez 
P  tripterantha ,  avec  des  fleurs  moins  nombreuses  et  trois  fois  plus  distantes  ; 
le  pédicelle,  deux  fois  plus  long  ;  l'ovaire,  dépourvu  d'ailes  ;  les  bractées 
florales,  plus  courtes  que  l'ovaire  versus  un  peu  plus  longues  ;  les  sépales, 
aigus  et  non  acuminés,  les  latéraux  étant  entièrement  soudés  ;  les  pétales  et 
le  labelle,  de  forme  différente  ;  la  colonne,  qui  présente  une  dent  effilée  au 
sommet  du  clinandre. 


Fig.  1  :  Pabstiella  teschiana  Chiron  &  Ximenes  Bolsanello 

page  ci-contre 

dessin  Guy  Chiron,  avril  2011,  d'après  type  (Brésil,  ES,  Chiron  11090 ) 
a  :  plante  -  b  :  fleur  -  c  :  sépale  dorsal  (1  :  étalé,  face  interne  -  2  :  position  naturelle)  - 
d  :  sépales  latéraux  (1  :  face  interne  -  2  :  face  externe)  -  e  :  pétales  -  f  :  labelle  (1  :  étalé  - 
2  :  en  position  naturelle  avec  la  colonne)  -  g  :  colonne 


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Richardiana 


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Chiron  &  Ximenes  Bolsanello  -  Pabstiella  teschiana 


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Chiron  &  Ximenes  Bolsanello  -  Pabstiella  teschiana 


Bibliographie 

Chiron,  G.  &  R.  Ximenes  Bolsanello,  2010.  Notes  sur  un  groupe  brésilien  de 
Pabstiella  (Pleurothallidinae,  Orchidaceae).  Richardiana  10(2):45-81. 

Chiron,  G. R.,  N.  Sanson  &  R.  Ximenes  Bolsanello,  2011.  Quatre  nouvelles 
espèces  d'Orchidaceae  du  Brésil.  Richardiana  11(3):129-149. 

Fraga,  C.N.  de  &  L.  Kollmann,  2010.  Three  new  species  of  Pabstiella 
(Pleurothallidinae,  Orchidaceae)  from  Brazilian  atlantic  forest.  Harvard 
Papers  in  Botany  15(1):171-178. 

Kollmann,  L.,  2010.  New  combinations  and  description  of  two  new  species 
in  Pabstiella  Brieger  &  Senghas  (Orchidaceae)  from  Brazil.  Candollea 
65(1):95-100. 

Luer,  C.,  2007.  Icônes  Pleurothallidinarum,  XXIX.  Monographs  in  Systematic 
Botany ,  Missouri  Botanical  Garden,  112:106-121. 


Um  orquidôfilo  de  Santa  Maria  do  Maréchal  (ES),  Fabio  Tesch, 
coletou  hâ  pouco  tempo  plantas  de  uma  espécie  que  se  revelou 
nova  pela  ciência  e  que  descrevemos  aqui,  com  o  nome  Pabstiella 
teschiana  Chiron  &  Ximenes  Bolsanello. 

Esta  espécie  tem  morfologia  prôxima  da  da  Pabstiella  tripterantha.  Porém 
observamos  muitas  diferenças:  folhas  duas  vezes  mais  estreitas,  sem 
pseudo-peciolo;  inflorescência  duas  vezes  mais  comprida;  flores  menos 
numerosas  e  mais  distantes;  pedicelo  duas  vezes  mais  comprido;  ovârio 
sem  asas;  brâcteas  florais  mais  curtas  de  que  o  ovârio;  sépalas  agudas  mas 
nâo  acuminadas,  as  laterais  integralmente  unidas;  pétalas  e  labelo  de  forma 
bem  diferente;  coluna  com  um  dente  afiado  no  âpice  do  clinandro. 


ph.  page  9  :  Guy  Chiron 


1  :  Herbiers,  Université  de  Lyon  1,  F-69622  Villeurbanne  Cedex  (France) 
g.r.chiron@wanadoo.fr 

2  :  Rua  Dom  Jorge  de  Menezes  1084,  Centro  Vila  Velha,  ES  -  CEP  29100-250  (Brésil) 


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Richardiana 


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ci-dessus 

Pabstiella  teschiana 
Chiron  &  Ximenes 
Bolsanello 

(page  4) 


ci-contre 

Cattleya  guttata 
Lindley  forma 
albina  Ximenes 
Bolsanello 

(page  1) 


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Présence  du  genre  Gastrorchis 
(Orchidaceae)  aux  Mascareignes1 

Patrice  Bernet3 


Mots  clés  :  Gastrorchis ,  Orchidaceae,  Phaius ,  La  Réunion. 


Résumé 

Le  genre  Gastrorchis  était  jusqu'ici  considéré  comme  endémique  de 
Madagascar  avec  huit  espèces  et  trois  variétés.  Avec  le  transfert  proposé 
dans  cet  article,  il  est  maintenant  représenté  à  l'île  de  La  Réunion  et  à  l'île 
Maurice  par  une  sous-espèce  de  Gastrorchis  lutea. 


Abstract 

The  genus  Gastrorchis  (Orchidaceae)  in  Reunion  and  Mauritius  -  Up  to 

now  the  genus  Gastrorchis  was  thought  to  be  endemic  to  Madagascar  with 
eight  species  and  three  varieties.  With  the  transfer  proposed  here,  it  is  now 
represented  in  Reunion  and  Mauritius  by  a  sub-species  of  Gastrorchis  lutea. 


Introduction 

La  sous-tribu  Bletiinae  Bentham  (Orchidaceae,  Arethusae)  ne  concerne 
actuellement  à  La  Réunion  que  les  genres  Calanthe  R.  Brown  et 
Phaius  Loureiro  ;  Calanthe  y  est  représenté  par  deux  espèces  Calanthe 
candida  Bosser  et  Calanthe  sylvatica  (Thouars)  Lindley  ;  les  seules  espèces  de 
Phaius  à  avoir  été  correctement  traitées  sur  l'île  de  la  Réunion  sont  Phaius 
tetragonus  (Thouars)  Reichenbach  f.  et  Phaius  pulchellus  Kraenzlin  -  bien 
que,  pour  ce  dernier,  une  étude  plus  profonde  reste  à  faire  concernant  son 
véritable  statut  par  rapport  aux  variétés  malgaches  existantes.  J.  Bosser 
signale  dans  Cadet  (1989,  planche  60)  que  «  la  plante  réunionnaise 


:  manuscrit  reçu  le  25  janvier  2011,  manuscrit  révisé  accepté  le  16  août  2011. 


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Richardiana 


XII(l)  -  novembre  2011 


Bernet  -  Gastrorchis  aux  Mascareignes 


représente  peut-être  une  forme  particulière  ».  Appartenant  aussi  à  cette 
même  sous-tribu,  le  genre  Gastrorchis  était  jusqu'ici  considéré  comme 
absent  de  l'île.  La  présente  étude  montre  qu'en  réalité  il  existe  à  La 
Réunion  et  à  l'île  Maurice. 

Gastrorchis  a  été  créé  par  Schlechter  (1925).  Il  se  différencie  de  Phaius 
principalement  par  l'absence  d'éperon  et  la  présence  d'un  labelle  aussi 
long  que  large  avec  un  court  cal  charnu  bilobé  à  la  base  ;  une 
caractéristique  singulière  des  espèces  du  genre  Gastrorchis  est  le 
bleuissement  des  tissus  affectés  dès  lors  qu'il  y  a  eu  blessure.  Ce  genre  est 
reconnu  par  Perrier  (1939)  mais  inclus  dans  le  genre  Phaius  par  Bosser 
(1971).  Senghas  (1984)  l'isole  à  nouveau  et  il  est  généralement  accepté 
aujourd'hui. 

Matériel  et  méthode 

Phaius  villosus  Blume  var  longibracteata  S.  Moore  est  le  nom  d'une  plante  de 
l'île  Maurice  pour  laquelle  aucun  élément  du  matériel  original,  sur  lequel 
est  basée  la  description,  n'est  disponible  (pas  de  dessin,  pas  de  matériel 
d'herbier,  seulement  trois  indications  de  provenance).  Sa  description  est 
des  plus  succinctes  :  "Bracts  2-5  in.  long".  Quelques  années  plus  tard,  dans 
son  étude  des  orchidées  réunionnaises,  Frappier  (1880)  signale  que  le 
taxon  de  S.  Moore  est  identique  à  celui  d'une  orchidée  locale  à  qui  il  donne 
le  nom  de  Phaius  longibracteatus  ;  De  Cordemoy  (1895)  reprend  cette  espèce 
et  en  fait  une  description  complète  à  partir  de  laquelle  il  est  relativement 
facile  de  remonter  à  l'orchidée  de  Charles  Frappier  et  de  l'étudier,  bien 
qu'elle  soit  très  rare.  J'ai  en  outre  étudié  le  matériel  suivant  : 

Gastrorchis  lutea  :  E.  Ursch  Type  n°  27,  Jardin  Botanique  de  Tananarive  ; 
Marais  d'Andranoditra  (région  de  Périnet)  Madagascar.  Nommé  Phaius 
luteus  en  janvier  1970  par  J.  Bosser. 

Phaius  luteus  :  J.  Bosser,  P  18370,  forêt  ombrophile  d'altitude  900  mètres, 
route  de  Lakato,  sud-est  de  Moramanga  -  Madagascar. 

Gastrorchis  lutea  ssp  longibracteata  :  "Néotype  et  Isonéotype  TAN.",  Patrice 
Bernet  N°  76,  11  Novembre  2007,  La  Réunion,  Sud-Est  de  l'île,  forêts 
humides,  altitude  :  500-900  mètres,  épiphyte. 

Bosser  (1971),  dans  l'étude  du  Phaius  luteus  de  Madagascar,  note  -  et  cette 
remarque  est  cruciale  -  «  Cette  espèce  se  distingue  bien  des  autres  espèces 
malgaches  par  sa  fleur  (coloration  et  forme  du  labelle)  et  la  longueur  des 
bractées  florales.  Ce  dernier  caractère  la  rapproche  de  Phaius  villosus 


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Bernet  -  Gastrorchis  aux  Mascareignes 


(Thouars)  Reichenbach.  f.  ex  S.  Moore,  var.  longibracteatus  S.  Moore,  des 
Mascareignes,  mais  les  fleurs  sont  différentes  (forme  et  ornementation  du 
labelle)  ».  Les  fleurs  de  Phaius  longibracteatus  sont  généralement  peu 
ouvertes  et  cleistogames  mais  leur  forme  globale  arrondie  n'est  pas  celle 
d'une  fleur  de  Phaius  mais  d'une  fleur  de  Gastrorchis  ;  de  plus.  De 
Cordemoy  (1895),  dans  sa  description,  précise  :  «  Elle  possède  aussi  la 
propriété  signalée  chez  sa  congénère  de  bleuir  promptement  au  contact  de 
l'air,  sur  tous  les  points  où  ses  tissus  sont  mis  à  nu  »  ;  il  est  alors  clair  que 
la  plante  réunionnaise  appartient  au  genre  Gastrorchis.  Un  examen 
minutieux  de  la  fleur  que  j'ai  pu  photographier  après  l'avoir  entrouverte 
montre  que  les  couleurs  générales  de  l'ensemble,  l'aspect  général  du 
labelle  et  les  grandes  bractées  rappellent  fortement  l'espèce  Gastrorchis 
lutea  (Ursch  &  Toilliez-Genoud  ex  Bosser)  Senghas.  Elle  présente  toutefois 
des  différences  florales  certes  insuffisantes  pour  qu'on  fasse  du  taxon  de 
S.  Moore  une  espèce  à  part  entière,  mais  adéquates  pour  un  statut  de  sous- 
espèce. 

Gastrorchis  lutea  (Ursch  &  Toilliez-Genoud  ex  Bosser) 
Senghas  ssp  longibracteata  (S.  Moore)  P.  Bernet,  comb .  et 
stat.  nov. 

Basionyme  :  Phaius  villosus  var  longibracteata  S.  Moore, 
in  J. G.  Backer,  Flore ,  Maurice  and  the  Seychelles,  p.  359,  1877 
Type  disparu  et  introuvable. 

Synonyme  : 

Phaius  longibracteatus  (S.  Moore)  Frappier  ex  Cordemoy,  in  Flore  de  l'île  de  la 
Réunion ,  Orchidées,  p.  226-227,  1895. 

On  trouve  également  dans  la  littérature  le  binôme  Bletia  bracteosa  Frappier 
ex  Boivin,  mais  ce  nom  n’a  jamais  été  publié  et  n'apparaît  que  dans  un 
manuscrit  de  Boivin  conservé  à  l'herbier  du  Muséum  de  la  Réunion,  1847. 
En  l'absence  de  type  des  taxons  ci-dessus,  et  de  tout  matériel  pouvant  être 
choisi  comme  lectotype,  il  est  nécessaire  de  désigner  un  néotype. 

Typus  :  La  Réunion,  Sud-Est  de  l'île,  forêts  humides,  altitude  :  500-900 
mètres,  épiphyte.  Patrice  Bernet  N°  76,  11  novembre  2007,  [néotype  & 
isonéotype,  TAN.] 


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Bernet  -  Gastrorchis  aux  Mascareignes 


Gastrorchis  luteae  (Bosser)  Senglias  affinis  est  sed  ab  ea  specie,  cochleare  Icibello, 
corio  similibus  gibbosisque  sepalis  et  petalis,  sterilibus  bracteis  multo  longioribus, 
floribus  semper  compressis,  praecipue  differt. 

Voir  fig.'l. 

Discussion 

Le  tableau  qui  suit  résume  les  caractères  distinctifs  des  deux  sous-espèces 
de  Gastrorchis  lutea.  En  outre  les  bractées  florales  stériles  du  pédoncule  de 
la  nouvelle  sous-espèce  peuvent  atteindre  15  cm  de  longueur. 


ssp  lutea 

ssp  longibracteata 

Pétales, 

sépales 

plutôt  souples,  bien  déployés 

assez  coriaces,  non 
déployés,  fortement  striés  et 
bosselés 

Labelle 

Bractées 

florales 

très  ouvert,  plus  ou  moins 
trilobé,  acuminé,  rouge  et 
rose  avec  une  excroissance 
poilue  bipartite  jaune 
verdâtre 

cochléaire  acuminé,  le  plus 
souvent  fermé,  d'un  rouge 
plus  sombre  sur  une  surface 
moindre  avec  une 
excroissance  poilue  bipartite 
d'un  jaune  virant  à  l'orange 

longues  de  5-7  cm  sur  toute  la 
longueur  du  rachis 

les  supérieures  longues  de 
5-7  cm  mais  celles  du  bas 
beaucoup  plus  longues, 
pouvant  atteindre  12  cm. 

Tableau  1  :  caractères  distinctifs  des  deux  sous-espèces  de 

Gastrorchis  lutea 


Cette  sous  espèce,  très  rare  sur  l'île  de  La  Réunion  (cinq  stations  connues  à 
ce  jour,  comptant  une  douzaine  d'individus  seulement  à  ma  connaissance) 
est  présente  dans  le  sud-sud-est,  aux  environs  de  500-900  mètres  d'altitude, 
en  forêts  humides.  Elle  est  classée  CR  (espèce  menacée,  en  danger  critique 
d'extinction)  dans  la  liste  rouge  de  l'UICN.  Une  illustration  est  publiée 
dans  Bernet  (2010). 


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Bibliographie 

Bernet,  P.,  2010.  Orchidées  de  la  Réunion.  Naturae  Amici  édition,  p  46-47. 

Bosser,  J.,  1971.  Contribution  à  l'étude  des  Orchidaceae  de  Madagascar. 
XVII.  Révision  du  genre  Phaius  Lour.  Adansonia,  ser,  2.  11  (3). 

Cadet,  J.,  1989.  Joyaux  de  nos  forêts  :  les  orchidées  de  la  Réunion.  St  Denis  de 
la  Réunion. 

Cordemoy,  E.  de,  1895.  Flore  de  l'île  de  la  Réunion ,  Orchidées,  librairie 
médicinale  &  scientifique  Jacques  Lechevalier  23,  rue  Racine  Paris,  pp. 
165-262. 

Frappier,  C.,  1880.  Orchidées  de  l'île  de  la  Réunion.  Catalogue  des  espèces 
indigènes  découvertes  jusqu  'à  ce  jour.  St  Denis  de  la  Réunion. 

Perrier  de  la  Bâthie,  H.,  1939.  49e  Famille.  Orchidées  (Orchidaceae)  in 
H.  Humbert,  Flore  de  Madagascar,  Tananarive. 

Senghas,  K.,  1984.  Die  Orchideen  ihre  Beschreibung,  Kultur  und 
Zuchtung,  Schlechter  Orchideen,  I  (15)-p.  887. 

Schlechter,  R.,  1925.  Orchidaceae  Perrierianae.  Repertorium  specierum 
novarum  regni  vegetabilis,  XXXIII  :  167. 


a  :  N°  7,  C.D.  26  bas  du  ruisseau,  97414  Entre-Deux  (île  de  la  Réunion) 
adresses  électroniques  :  patrice.bernet@yahoo.fr  et  contact@orchidee-reunion.com 
http  /  /  www.orchidee-reunion.com 


Fig.  1  :  Gastrorchis  lutea  et  Gastrorchis  lutea  ssp.  longibr  acte  ata 

(page  ci-contre) 

A  :  Gastrorchis  lutea  [ph.  J.-C.  Sertier]  -  B-K  :  G.  lutea  ssp.  longibracteata  -  C,  D,  E  :  colonne 
(vues  différentes)  -  F  :  sépale  médian  -  G  :  sépale  latéral  -  H  :  pétale  -  I  :  labelle  cochléaire  - 
J  :  épi  avec  fleurs  ouvertes  -  K  :  épi 


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A  Re-evaluation  of  the  Infrageneric 
Taxonomy  of  the  Genus 
Phragmipedium a 

Guido  J.  Braem* 


Keywords/mots-clés 

Infrageneric  Taxonomy /taxinomie  infragénérique,  Himantopetalum,  Longifolia, 
Micropetalum,  Neotropics/ Néotropiques,  Orchidaceae,  Phragmipedium, 
Platypetalum,  Schluckebieria,  Systematics  /  systématique,  Uropedium. 

Abstract 

In  order  to  obtain  an  uniform  taxonomy  within  the  slipper  orchids,  the 
major  groups  are  taxonomically  elevated  to  subgenera  as  has  been  done  in 
the  genus  Paphiopedilum  since  the  end  of  the  19th  century.  Furthermore, 
within  the  group  of  plants  hitherto  referred  to  as  "section  Lorifolia",  now 
subgenus  Longifolium ,  it  is  obvious  that  there  are  two  very  distinct 
complexes  deserving  to  be  separated  as  autonomous  entities  at  the 
sectional  level. 

Résumé 

Révision  de  la  taxinomie  infra-générique  du  genre  Phragmipedium  - 
Dans  le  but  d'uniformiser  la  taxinomie  à  l'intérieur  de  l'ensemble  des 
Sabots  de  Vénus,  les  principaux  groupes  de  Phragmipedium  sont  élevés  au 
rang  de  sous-genres  comme  cela  a  été  fait  pour  le  genre  Paphiopedilum  dès 
la  fin  de  19ème  siècle.  En  outre,  dans  le  groupe  de  plantes  jusqu'ici  connu 
comme  «  section  Lorifolia  »,  maintenant  sous-genre  Longifolium,  il  est 
évident  qu'il  y  a  deux  complexes  bien  distincts,  méritant  d'être  séparés  en 
entités  autonomes  au  rang  de  sections. 


a  :  manuscrit  reçu  le  13  septembre  2011,  accepté  le  30  septembre  2011. 


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Braem  -  Infrageneric  Taxonomy  of  Phragmipedium 


Biology  is  by  no  means  a  static  science.  New  knowledge  becomes 
available  and  old  errors  are  discovered,  resulting  in  the  need  for 
corrections  and  adjustments.  Botanical  taxonomy  is  no  exception. 
Généra  and  their  infrageneric  structures  hâve  been  described  at  a  given 
time  in  history.  Those  descriptions  and  divisions  may  hâve  seemed  correct 
at  that  time.  But  new  species  are  discovered  and  described,  and  our 
techniques  of  studying  plants  hâve  constantly  evolved. 

In  general,  ail  slipper  orchids  were  kept  together  in  the  genus  Cypripedium 
Linné  until  the  establishment  of  the  genus  Paphiopedilum  by  Ernst  Pfitzer 
in  1886,  although  as  early  as  1830  George  Don  suggested  dividing  the 
genus  in  differentiated  groups  in  Loudon'(s)  Hortus  Britannicus. 

In  his  new  genus,  Pfitzer  included  the  species  now  belonging  to  the  genus 
Phragmipedium ,  putting  them  into  his  entity  "Phragmopedilum"1  without 
giving  the  taxon  any  designated  rank.  Only  what  is  now  generally 
accepted  to  be  Phragmipedium  lindenii,  the  only  lady's  slipper  Orchid 
without  a  pouch,  was  originally  described  as  a  separate  genus  under  the 
name  Uropedium  by  John  Lindley  in  1846.  Furthermore,  in  1854,  the 
younger  Reichenbach  transferred  ail  Meso-  and  South-American 
conduplicate  lady's  slippers  (ail  except  those  we  now  regard  as  true 
cypripediums)  into  his  genus  Selenipedium ,  and  over  the  following  three 
décades,  added  several  new  species  to  that  genus.  However,  the  genus 
Selenipedium  did  not  find  too  much  acceptance  in  orchid  circles  of  that 
time. 

Rolfe  finally  established  the  genus  Phragmipedium  in  1896.  As  désignations 
only  hâve  priority  within  the  rank  in  which  they  hâve  been  described 
( International  Code  of  Botanical  Nomenclature  [ICBN]  Articles  11.2  and  35.3) 
and  since  Pfitzer  's" Phragmopedilum"  had  no  designated  rank  and  was 
most  certainly  not  intended  to  be  a  separate  genus,  Rolfe's  désignation 
must  be  followed.  Rolfe  also  dismissed  Lindley’s  Uropedium  and  correctly 
incorporated  Uropedium  lindenii  into  his  genus,  causing  a  priority  problem 
which  was  resolved  by  declaring  Phragmipedium  a  nomen  conservandum 
under  the  rules  of  the  International  Code  of  Botanical  Nomenclature 
(ICBN  -  Article  14.2). 


1  Pfitzer,  as  most  German  scientists,  was  very  versed  in  Latin,  and  considered 
" Phragmopedilum "  to  be  the  grammatically  correct  form. 


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Braem  -  Infrageneric  Taxonomy  of  Phragmipedium 


The  correct  taxonomy  at  the  genus  level  can  thus  be  regarded  as  clearly 
established: 

Phragmipedium  Rolfe,  nomen  conservandum 
The  Orchid  Review ,  4:  331-332  (1896) 

Synonyms: 

Phragmopedilum  Rolfe  emend.  Pfitzer 

Botanische  fahrbücher  für  Systematik,  Pflanzengeschichte  und 
P flanzengeo graphie,  25:  527  (1898) 

Phragmipedilum  Rolfe 

The  Orchid  Review,  9:  175  (1901) 

Uropedium  Lindley 
Orchidaceae  Lindenianae,  28  (1846) 

Type:  Cypripedium  caudatum  Lindley  (=  Phragmipedium  caudatum  [Lindley] 
Rolfe) 

Whereas  the  genus  Paphiopedilum  is  divided  into  seven  subgenera  (Braem 
&  Chiron,  2003;  Braem  &  Gruss,  2011);  three  of  these  subgenera  are 
divided  into  a  total  of  13  sections,  of  which  in  turn,  two  are  divided  into  a 
number  of  subsections  (Braem  &  Chiron,  2003),  the  genus  Phragmipedium 
has  hitherto  known  no  subgenera,  but  was  divided  in  a  total  of  six  sections 
(Braem  2004a,  b).  This  discrepancy  between  the  infrageneric  taxonomy  in 
Phragmipedium  and  Paphiopedilum  may  be  due  to  the  fact  that  the  number 
of  species  described  in  both  généra  differs  considerably.  Nonetheless,  this 
discrepancy  is  illogical  as  the  groups  considered  sections  in  Phragmipedium 
differ  as  much  from  each  other  as  do  the  groups  considered  subgenera  in 
Paphiopedilum.  Therefore,  these  sections  are  here  upgraded  to  subgenera, 
and  one  of  the  new  subgenera  is  divided  into  two  sections. 


This  article  is  purely  meant  to  stabilize  the  infrageneric  taxonomy  of  the 
genus  and  the  species  hitherto  described  under  each  subgeneric  taxon  are 
listed  without  any  discussion  about  their  validity  as  autonomous  species. 


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Braem  -  Infrageneric  Taxonomy  of  Phragmipedium 


I.  Phragmipedium  Subgenus  Phragmipedium2 

Synonvm 

Phragmipedium  section  Phragmipedium 
Cypripedium  caudatum  Lindley 

The  Généra  and  Species  of  Orchidaceous  Plants:  531  (1840) 

[=  Phragmipedium  caudatum  (Lindley)  Rolfe,  1896] 

Species 

Phragmipedium  caudatum 

Phragmipedium  exstaminodium  Castano,  Hagsater  &  Aguirre,  1984 
Phragmipedium  lindenii  (Lindley)  Dressler  &  N.  H.  Williams,  1975 
Phragmipedium  popowii  Braem,  Ohlund  &  Quéné,  2004 
Phragmipedium  warszewiczianum  (Reichenbach  fil.)  Garay,  1979 

II.  Phragmipedium  Subgenus  Micropetalum  (Hallier)  Braem, 

subgenus  et  comb.  nova 
Basionvm 

Paphiopedilum  section  Micropetalum  Hallier 

Annales  du  jardin  botanique  de  Buitenzorg,  14:  1852  [46]  (1897) 

Synonvm 

Phragmipedium  Section  Micropetalum  (Hallier)  Garay 
The  Orchid  Digest ,  43(4):  133  (1979) 

Type 

Selenipedium  schlimii  Linden  &  Reichenbach  fil. 

Bonplandia,  2:  277-278  (1854) 

[=  Phragmipedium  schlimii  (Linden  &  Reichenbach  fil.)  Rolfe,  1896] 

Species 

Phragmipedium  schlimii 

Phragmipedium  andreettae  Cribb  &  Populrn,  2006 
Phragmipedium  besseae  Dodson  &  J.  Kuhn,  1981 
Phragmipedium  dalessandroi  Dodson  &  Gruss,  1996 
Phragmipedium  fischeri  Braem  &  Mohr,  1996 
Phragmipedium  manzurii  Higgins  &Viveros,  2008 


2  Autonym 


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Braem  -  Infrageneric  Taxonomy  of  Phragmipedium 


III.  Phragmipedium  Subgenus  Schluckebierium  (Braem)  Braem, 

subgenus  et  comb.  nova 
Basionvm 

Phragmipedium  section  Schluckebieria  Braem 
Richardiana,  4(3):  89-102  (2004) 

Sîê 

Phragmipedium  kovachii  Atwood,  Dalstrôm  &  Fernandez 
Selbyana ,  23,  supplément  (2002) 

Species 

Phragmipedium  kovachii 

IV.  Phragmipedium  Subgenus  Platypetalum  (Pfitzer)  Braem, 

subgenus  et  comb.  nova 
Basionvm 

Phragmopedilum  section  Platypetalum  Pfitzer 
Das  Pflanzenreich ,  12:  43  (1903) 

Svnonvm 

Phragmipedium  section  Platypetalum  (Pfitzer)  Garay 
The  Orchid  Digest,  43(4):  133  (1979) 

3ÿpe 

Cypripedium  lindleyanum  R.H.  Schomburgk  ex  Lindley 
The  Généra  and  Species  of  Orchidaceous  Plants:  531  (1840) 

(=  Phragmipedium  lindleyanum  [R.H.  Schomburgk  ex  Lindley]  Rolfe,  1896) 

Species 

Phragmipedium  lindleyanum 

Phragmipedium  kaieteurum  (N.E.  Brown)  Garay,  1979 
Phragmipedium  sargentianum  (Rolfe)  Rolfe,  1900 

V.  Phragmipedium  Subgenus  Longifolium  Braem, 

subgenus  novum 
Discussion 

The  decision  to  give  this  subgenus  the  name  " Longifolium "  instead  of 
" Lorifolium "  resulted  out  of  the  necessity  to  eliminate  any  possible 
ambiguity.  If  I  would  hâve  simply  taken  " Lorifolium "  as  the  subgeneric 


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Braem  -  Infrageneric  Taxonomy  of  Phragmipediumem 


name,  there  would  hâve  been  an  autonymie  section  "Lorifolia"  resulting  in 
the  necessity  to  clarify  whether  one  means  section  Lorifolia  sensu  Braem  or 
section  Lorifolia  sensu  (Kraenzlin)  Garay  each  and  every  time  reference  to 
such  section  needed  to  be  made.  Furthermore,  my  decision  to  choose  a 
different  name  for  this  subgenus  is  sanctioned  by  article  11.2  of  the  ICBN: 
"In  no  case  does  a  name  hâve  priority  outside  the  rank  in  which  it  is 
published." 

Replaced  Synonvm3 

Cypripedium  section  Lorifolia  Kraenzlin 

Orchidacearum  Généra  et  Species,  1:  37  (1897) 

Svnonvm 

Phragmipedium  section  Lorifolia  (Kraenzlin)  Garay 
The  Orchid  Digest,  43(4):  141  (1979) 

Type 

Cypripedium  longifolium  Warszewicz  &  Reichenbach  fil. 

Botanische  Zeitung,  10(40):  690  (1852) 

(=  Phragmipedium  longifolium  Warszewicz  &  Reichenbach  fil. 

Rolfe,  1896) 

Phragmipedium  subgenus  Longifolium  section  Longifolia4 

Type 

Cypripedium  longifolium  Warszewicz  &  Reichenbach  fil. 

Botanische  Zeitung ,  10(40):  690  (1852) 

Species 

Phragmipedium  longifolium 

Phragmipedium  brasiliense  Campacci  &  Takase,  2000 
Phragmipedium  christiansenianum  Gruss  &  Roeth,  2001 
Phragmipedium  dariense  (Reichenbach  fil.)  Garay,  1979 
Phragmipedium  hartivegii  (Reichenbach  fil.  )  O.  Williams,  1939 
Phragmipedium  hirtzii  Dodson,  1988 

Phragmipedium  hincksianum  (Reichenbach  fil.)  Garay,  1979 
Phragmipedium  roezlii  (Reichenbach  fil.  ex  Regel)  Garay,  1979 
Phragmipedium  vittatum  (Velloso)  Rolfe,  1896 


3  ICBN,  Tokyo  Code  31.2 

4  Autonym 


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Braem  -  Infrageneric  Taxonomy  of  Phragfnipediumem 


Phragmipedium  subgenus  Longifolium  section  Viridiflora  Braem, 
sectio  nova 

Diagnosis  : 

Omnibus  Phragmipediis  similis  est  sed  sepalis  valde  undulatis  bene  reticulatis, 
petalis  medium  usque  undulatis ,  labelli  corniculis  lateralibus  conicis ,  anthera 
sterili  rhombea,  differt.  Flores  viridis. 

Type 

Selenipedium  boissierianum  Reichenbach  fil. 

Xenia  Orchidaceae,  1:  3,  176  (1854) 

(=  Phragmipedium  boissierianum  [Reichenbach  fil.]  Rolfe) 

Species 

Phragmipedium  boissierianum 

Phragmipedium  czenviakoivianum  (Reichenbach  fil.)  Rolfe,  1896 
Phragmipedium  reticulatum  (Reichenbach  fil.)  Garay,  1979 

VI.  Phragmipedium  Subgenus  Himantopetalum  (Hallier)  Braem, 

subgenus  et  comb.  nova 
Basionvm 

Paphiopedilum  section  Himantopetalum  Hallier 

Annales  du  jardin  botanique  de  Buitenzorg ,  14:  1852  [46]  (1897) 

Synonvm 

Phragmipedium  section  Himantopetalum  (Hallier)  Garay 
The  Orchid  Digest ,  43(4):  140  (1979) 

Type 

Cypripedium  caricinum  Lindley  &  Paxton 
Paxton's  Flower  Garden ,  1:  39  (1850) 

(=  Phragmipedium  caricinum  [Lindley  &  Paxton]  Rolfe),  1896 
Species 

Phragmipedium  caricinum 

Phragmipedium  klotzschianum  (Reichenbach  fil.)  Rolfe,  1896 
Phragmipedium  pearcei  (Reichenbach  fil.)  Rauh  &  Senghas,  1975 
Phragmipedium  richteri  Roeth  &  Gruss,  1994 
Phragmipedium  tetzlaffianum  Gruss,  2000 


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Richardiana 


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Braem  -  Infrageneric  Taxonomy  of  Phragmipediumem 


Bibliography 

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Rolfe,  R. A.,  1896a.  The  Cypripedium  Group.  (Part  1)  The  Orchid  Review,  4(47):  327- 
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Rolfe,  R.A.,  1896b.  The  Cypripedium  Group.  (Part  2)  The  Orchid  Review,  4(48):  363- 
367. 


La  biologie  n'est  pas  une  science  statique.  Des  connaissances  nouvelles 
apparaissent,  des  erreurs  anciennes  sont  découvertes,  qui  rendent 
nécessaires  corrections  et  ajustements.  La  taxinomie  botanique  ne  fait  pas 
exception.  Les  genres  et  leur  organisation  infragénérique  sont  décrits  à  un  certain 
moment  de  l'histoire.  Ils  peuvent  sembler  corrects  à  ce  moment-là  mais  de 
nouvelles  espèces  sont  découvertes  et  nos  techniques  d'étude  évoluent. 

Tous  les  sabots  de  Vénus  ont  été  placés  ensemble  dans  le  genre  Cypripedium  Linné 
jusqu'à  la  création  du  genre  Paphiopedilum  par  Ernst  Pfister  en  1886,  même  si 
George  Don  avait  suggéré  dès  1830  la  division  du  genre  en  groupes  distincts  dans 
le  Hortus  Britannicus  de  Houdon.  Dans  son  nouveau  genre,  Pfister  incluait  les 
espèces  qui  appartiennent  aujourd'hui  au  genre  Phragmipedium,  les  plaçant  dans 
son  entité  Phragmopedilum  sans  donner  à  ce  dernier  taxon  un  rang  précis.  Seul  ce 


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qui  est  aujourd'hui  connu  sous  le  nom  de  Phragmipedium  lindenii,  le  seul  sabot  de 
Vénus  sans  sabot,  fut  décrit  dans  un  genre  distinct,  Uropedium,  par  Lindley  en  1846. 
En  1854,  Reichenbach  fils  transféra  tous  les  sabots  de  Vénus  Méso  et  Sud- 
américains  à  feuille  condupliquée  (à  l'exception  de  ceux  que  nous  considérons 
aujourd'hui  comme  de  vrais  Cypripedium )  dans  son  genre  Selenipedium.  Au  cours 
des  trois  décennies  suivantes  il  ajouta  plusieurs  nouvelles  espèces  à  son  genre. 
Toutefois  le  genre  Selenipedium  ne  rencontra  pas  beaucoup  d'écho  dans  les  cercles 
orchidophiles  de  l'époque. 

Rolfe  établit  le  genre  Phragmipedium  en  1896.  Comme  les  noms  n’ont  de  priorité 
qu'au  rang  dans  lequel  ils  ont  été  décrits  (Code  international  de  nomenclature 
botanique,  CINB,  art.  11.2  et  35.3),  et  puisque  Pfister  n’avait  indiqué  aucun  rang 
pour  Phragmopedilum  et  qu'il  n'avait  sans  doute  pas  l'intention  d'en  faire  un  genre 
à  part,  le  nom  proposé  par  Rolfe  doit  être  accepté.  Rolfe  a  également  rejeté  le  nom 
Uropedium  de  Lindley  et  incorporé,  à  raison,  Uropedium  lindenii  dans  son  genre,  ce 
qui  a  créé  un  problème  de  priorité  qui  fut  résolu  par  la  décision  de  conserver  le 
nom  Phragmipedium,  en  accord  avec  l'article  14.2  du  CINB. 

Alors  que  le  genre  Paphiopedilum  est  divisé  en  sept  sous-genres,  dont  trois  divisés 
en  treize  sections  au  total,  avec  un  certain  nombre  de  sous-sections,  le  genre 
Phragmipedium  ne  possède  à  ce  jour  aucun  sous-genre,  étant  organisé  en  six 
sections.  Cette  divergence  entre  les  taxinomies  infragénériques  de  Phragmipedium 
et  de  Paphiopedilum  peut  être  due  au  fait  que  le  nombre  d'espèces  décrites  diffère 
beaucoup  d’un  genre  à  l’autre.  Néanmoins  cette  divergence  est  illogique  car  les 
groupes  traités  comme  des  sections  dans  Phragmipedium  diffèrent  l'un  de  l'autre 
autant  que  les  groupes  considérés  comme  des  sous-genres  chez  Paphiopedilum.  En 
conséquence  ces  sections  sont  ici  élevées  au  rang  de  sous-genres,  et  l'un  des  sous- 
genres  divisé  en  deux  sections.  Cet  article  est  uniquement  destiné  à  stabiliser  la 
taxinomie  infragénérique  du  genre  et  les  espèces  décrites  à  ce  jour  dans  chaque 
taxon  infragénérique  sont  énumérées  sans  aucune  discussion  relative  à  leur 
validité  en  tant  qu'espèce  autonome. 

Note  :  la  décision  de  donner  à  l'un  des  sous-genres  le  nom  de  Longifolium  plutôt 
que  Lorifolium  (du  nom  de  la  section  qu'il  remplace)  résulte  de  la  nécessité 
d'éliminer  toute  ambiguïté.  L'adoption  de  Lorifolium  comme  nom  sub-générique 
aurait  abouti  à  l'existence  d'une  section  Lorifolia  qui  aurait  exigé  que  soit  précisé, 
chaque  fois  qu'on  l'aurait  évoquée,  si  l'on  parle  de  la  section  Lorifolia  sensu  Braem 
ou  sensu  (Kraenzlin)  Garay.  Ce  changement  de  nom  est  conforme  à  l'article  11.2  du 
CINB. 


Professor  of  Biology,  University  of  Maryland  University  College,  Europe  -  Research 
Associate,  California  Academy  of  Sciences  -  Fellow  of  the  Linnean  Society  of  London 


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Assisted  pollination  and  seed  formation 
for  conservation  of  Eulophia  flava 
(Orchidaceae):  a  case  study  from 
Himalayan  Foothills,  India3 

Pankaj  Kumar1'2'3'  Rachna  Tewaril  &  Gopal  Singh  Rawat1'4 


Key  Words/mots  clés  :  artificial  pollination /pollinisation  artificielle, 
conservation,  Eulophia  flava ,  seed  viability  test /test  de  viabilité  de  graines, 
Shivalik  range,  taxonomy/ taxinomie,  TTC  test. 

Abstract 

A  small,  wild  population  of  Eulophia  flava  (Lindley)  Hooker  f.  was  found 
on  August  2002  in  the  Shivalik  Ranges  among  Chandrabani  forests  that 
lies  in  the  northern  fringe  of  Rajaji  National  Park  (Uttarakhand  State).  This 
was  an  authentic  record  of  the  occurrence  of  this  species  from  the  Shivaliks 
after  a  gap  of  around  fifty  years.  Plants  were  healthy  but  they  didn't 
flower  until  2008,  after  making  slight  modifications  in  their  habitat  by 
providing  an  open  canopy  to  the  dormant  underground  corms  in  the  early 
summer  season.  Flowering  was  induced  successfully  but,  due  to  lack  of 
pollinators,  artificial  pollination  experiments  were  conducted  and  fruits 
were  borne  on  the  plant  successfully.  Seed  viability  testing  was 
undertaken  using  TTC  solution.  The  manuscript  deals  with  the  in  situ 
conservation  efforts  for  this  species  along  with  its  updated  taxonomy, 
description,  flowering  phenology,  successful  flowering  induction,  artificial 
pollination,  successful  fruit  set  and  seed  viability  test  for  the  species. 

Résumé 

Pollinisation  assistée  et  formation  de  graines  pour  la  conservation  de 
Eulophia  flava  (Orchidaceae)  :  une  étude  de  cas  dans  les  contreforts 
himalayens,  Inde  -  Une  petite  population  sauvage  de  Eulophia  flava 
(Lindley)  Flooker  f.  a  été  découverte  en  août  2002  dans  les  Chaînes 
Shivalik,  dans  les  forêts  de  Chanbrabani  qui  s'étendent  sur  la  frange  nord 


a  :  manuscrit  reçu  le  11  juillet  2011,  manuscrit  révisé  accepté  le  12  octobre  2011. 


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du  Parc  National  Rajaji  (Etat  d'Uttarakhand).  C'est  un  authentique 
enregistrement  de  l'occurence  de  cette  espèce  dans  les  Shivaliks,  après  un 
intervale  d'environ  cinquante  ans.  Les  plantes  étaient  en  bonne  santé  mais 
n'ont  fleuri  qu'en  2008,  après  qu'on  eut  apporté  de  légères  modifications 
dans  leur  habitat  qui  ont  permis  de  fournir  aux  bulbes  dormants 
souterrains  une  canopée  ouverte  au  début  de  la  saison  d'été.  La  floraison 
fut  effectivement  induite  mais,  du  fait  de  l'absence  de  pollinisateurs,  des 
expériences  de  pollinisation  artificielle  furent  menées  et  des  fruits  furent 
ainsi  produits.  La  viabilité  des  graines  fut  testée  à  l'aide  d'une  solution 
TTC.  Le  présent  article  présente  les  efforts  de  conservation  in  situ  de  cette 
espèce,  ainsi  qu'une  mise  à  jour  de  sa  taxinomie,  sa  description 
morphologique,  la  phénologie  de  sa  floraison,  son  induction  florale,  sa 
pollinisation  artificielle  aboutissant  à  la  fructification  et  enfin  le  test  de 
viabilité  des  graines  ainsi  produites. 

Introduction 

Orchids  are  one  of  the  largest  and  most  advanced  group  of  the 
Angiosperms.  They  hâve  always  attracted  people  due  to  their  complex 
floral  morphology  and  beautiful  flowers.  Dressler  (2006)  has  reported  that 
there  may  be  around  27,135  species  of  orchids  in  the  world 
(www.theplantlist.org).  However,  earlier  estimâtes  of  species  in  the 
Orchidaceae  family  by  different  botanists  varied  considerably  from  12,000 
to  35,000  (Fiveash,  1974;  Sanford,  1974;  Hunt,  1984;  Heywood,  1985; 
Dressler,  1993). 

Orchids  are  highly  susceptible  to  changes  in  the  environment  and  their 
populations  are  dwindling  rapidly  due  to  habitat  dégradation  or 
disintegration.  This  calls  for  immédiate  in  situ  and  ex  situ  conservation 
measures.  One  of  the  important  habitat  requirements  in  the  case  of  orchids 
is  the  availability  of  suitable  pollinators  which  are  often  species  spécifie. 
Most  orchid  species  are  self-compatible  (Gill,  1989),  but  under  natural 
conditions  pollination  and  fruit  setting  greatly  dépends  on  pollinators. 
The  orchids  are  pollinated  by  a  variety  of  agents  including  bees,  wasps, 
flies  and  gnats,  butterflies,  moths,  birds  and  ants,  which  are  attracted  in 
different  ways.  Décliné  or  local  extinction  of  pollinators  can  thus  adversely 
affect  orchid  populations. 


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During  a  routine  survey  of  orchids  in  Doon  Valley,  Uttarakhand  (India), 
we  encountered  a  few  individuals  of  a  ground  Orchid.  It  had  two  large, 
plicate  leaves  with  chain  of  obconical  to  irregular,  slightly  inflated, 
underground  rhizomes.  Despite  repeated  visits  to  the  site,  subséquent  to 
its  first  discovery  (August  2002  until  2007)  during  different  seasons  we  did 
not  notice  any  sign  of  flowering.  The  plant  was  tentatively  identified  as 
species  of  Eulophia  which  are  known  to  prefer  canopy  gaps  and  flower 
during  the  summer.  However,  these  plants  were  found  under  a  dense 
canopy  of  shrubs.  In  order  to  allow  more  sunlight  to  the  plants  the  canopy 
was  slightly  cleared  in  early  March  2008,  so  as  to  allow  light  to  fall  on  the 
area  where  the  underground  rhizomes  were  présent,  expecting  the 
flowering  to  be  induced  on  the  availability  of  appropriate  amounts  of 
sunlight.  The  first  flowering  stalk  was  observed  on  the  plants  in  May  2008 
which  emerged  from  the  underground  rhizomes  resulting  in  full  bloom 
within  a  month.  On  anthesis,  the  species  was  identified  as  Eulophia  flava 
(Lindley)  Hooker  f.  Interestingly,  even  during  full  bloom  there  were  no 
signs  of  pollinators.  Hence  a  few  flowers  were  artificially  pollinated  that 
resulted  in  successful  production  of  fruits  and  seeds.  This  article  deals 
with  the  study  of  flowering  phenology,  assisted  pollination  and  seed 
formation  in  case  of  Eulophia  flava  in  Doon  Valley. 

Methodology 

Morphological  studies  were  made  on  the  live  plants  in  both  végétative  as 
well  as  floral  stage  and  identification  was  carried  out  with  the  help  of  the 
type  description  in  Hooker  (1890)  and  régional  Orchid  flora  (Deva  and 
Naithani,  1986)  and  also  with  the  help  of  the  type  specimen  from  K  (Royal 
Botanic  Gardens,  Kew). 

Flowering  studies  were  based  on  continuous  observations  made  on  the 
live  plants  in  the  wild. 

For  pollination  studies,  the  floral  spike  was  divided  into  three  groups  of 
flowers  (8+8+9).  The  primary  aim  was  to  study  the  first  eight  flowers  from 
the  bottom,  so  as  to  experiment  on  the  middle  eight  flowers  and  leave  the 
upper  most  nine  flowers  untouched  hoping  that  the  plant  would  be 
pollinated  by  the  natural  pollinators  if  présent.  The  blooming  period  and 
the  idéal  time  for  pollination  was  estimated  based  on  observations  of  the 


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floral  visits  by  the  insects.  For  this,  a  regular  vigil  of  the  first  eight  flowers 
was  carried  out.  The  time  period  at  which  maximum  number  of  bees 
visited  the  flower  was  considered  to  be  the  idéal  blooming  period.  This  is 
the  time  when  the  stigma  is  fully  mature;  the  flower  is  comparatively  in 
the  best  conditions  of  health  and  the  fragrance  at  its  maximum.  It  is  an 
idéal  time  for  transfer  of  pollinia. 

Artificial  pollination  was  attempted,  predicting  that  the  area  has  not 
natural  pollinators.  Pollination  was  performed  by  removing  the  pollinia 
from  the  rostellum  using  stérile  forceps  and  placing  the  pollinia  on  the 
stigma  of  different  flower. 

Seed  viability  testing  was  done  by  subjecting  seeds  to  positive  red  staining 
test  of  viable  embryos  with  Triphenyl  Tertrazolium  Chloride  solution 
(TTC)  (Van  Waes  &  Deberg,  1986).  This  technique  is  internationally 
recognised  for  testing  the  seed  viability  and  has  been  successfully  used  for 
Orchids  by  Vujanovic  et  al.  (2000). 

Study  area 

The  Shivalik  Range,  also  known  as  the  lower  or  sub-Himalayas,  is  the 
southernmost  and  geologically  youngest  east-west  mountain  chain  of  the 
Himalayan  System.  The  range  extends  to  around  2,000  km  from  the  Teesta 
River  in  Sikkim,  westward  through  Népal  and  Uttarakhand,  Himachal 
Pradesh,  Haryana,  continuing  into  Kashmir  and  Northern  Pakistan.  There 
are  vast  networks  of  small  rills  and  channels  that  form  streams  which  are 
ephemeral  (transient)  in  nature.  The  Shivalik  ridges  consist  basically  of  the 
material  eroded  from  the  Himalayas  and  deposited  at  its  base.  This 
unconsolidated  deposits  of  sandstone  and  conglomérâtes  has  recently  (2- 
12  million  years  ago)  been  uplifted  to  an  altitude  of  1,200  masl  (meters 
above  sea  level)  in  varying  degrees  from  Pakistan  (Sait  ranges)  to  West 
Bengal.  The  élévation  ranges  from  900  to  1,200  m  and  at  places  width  can 
be  as  low  as  16  m.  There  are  significant  différences  in  the  geological  and 
vegetational  characteristics  of  the  middle  and  upper  Siwaliks  and  the 
north  and  south  facing  slopes.  The  upper  Shivalik  are  largely  composed  of 
conglomérâtes  with  alternate  layers  of  sandstone  and  grits  whereas  the 
middle  Shivalik  are  composed  primarily  of  sandstone  with  alternate  layers 
of  gravels  and  clays.  The  soils  of  the  région  are  usually  acidic  with  pH 


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between  5.2  and  6.5.  Températures  vary  from  a  maximum  of  45°C  in  May 
(with  a  monthly  average  of  39°C)  to  a  minimum  of  3°C  in  winter.  The 
overall  texture  of  the  soil  is  coarse,  sandy  with  higher  internai  drainage 
and  with  moisture  deficiency.  On  the  higher  slopes  the  soil  has  a  thinner 
profile  lying  over  a  strong  bouldery  sub-soil.  The  more  stable  sites  of  the 
deeper  and  gentle  slopes  hâve  deeper  and  better  formed  soils  with 
satisfactory  drainage  and  water  holding  capacity. 

The  study  area,  Chandrabani  forests,  lies  in  the  Northern  fringe  of  Rajaji 
National  Park  and  extends  inside  the  WII  campus.  It  is  a  small  patch  of 
natural  forests,  fragmented  from  the  Shivaliks  and  is  dominated  by  sal 
( Shorea  robusta).  The  présent  study  was  conducted  in  one  such  forest  in  the 
Doon  valley  at  an  élévation  of  around  530  masl. 


Results  and  observations 

Description 

Eulophia  R.Brown  ex  Lindley,  Botanical  Register  7:  t.  573  (1821),  nom.  cons. 

Terrestrial  or  ground  orchids,  rarely  lithophytes.  Leaves  and  flowers 
simultaneous  or  succeeding  each  other.  Inflorescence  latéral,  terminal  on 
root  stock,  erect,  racemose  or  sometimes  paniculate,  of  many  large, 
variously  coloured  flowers.  Sepals  connate  with  foot  of  column.  Lip 
saccate  or  spurred  at  the  base,  tri-lobed,  rarely  subentire;  dise  variously 
crested  or  lamellate,  rarely  naked.  Column  often  provided  with  a  foot, 
with  or  without  latéral  wings.  Anther  terminal,  2-loculed,  sometimes  with 
two  apical  processes.  Pollinia  two,  globose,  with  simple  stipes;  viscidium 
oblong,  elliptic  or  lunate. 

This  genus  is  comprised  of  217  species  including  10  varieties,  2  subspecies 
and  2  hybrids  (Govaerts  et  al.,  2011).  In  India  the  genus  is  represented  by 
24  species  (Misra,  2007).  The  name  " Eulophia "  was  derived  from  the  Greek 
words  "eu"  and  "lophos",  referring  to  the  crested  ridges  of  the  labellum, 
présent  in  most  of  the  species. 


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Eulophia  flava  (Lindley)  Hooker  f.,  Flora  ofBritish  India  6:  7  (1890). 

Cyrtopera  flava  Lindley,  Généra  and  Species  of  Orchidaceous  Plants:  189  (1833). 
Cyrtopodium  flavum  (Lindley)  Bentham,  Journal  of  the  Linnean  Society , 
Botanics  18:  320  (1881),  nom.  illeg. 

Graphorkis  flava  (Lindley)  Kuntze,  Revisio  Generum  Plantarum  2:  662  (1891). 
Lissochilus  flavus  (Lindley)  Schlechter,  Repertorium  Specierum  Novarum 
Regni  Vegetabilis ,  Beihefte  4:  260  (1919). 

Cyrtopera  cullenii  Wight,  Icônes  Plantarum  lndiae  Orientalis  5:  t.  1754  (1851). 
Eulophia  cullenii  (Wight)  Blume,  Collection  des  Orchidées  le  plus  remarquables 
de  l'Archipel  Indien  et  du  Japon :  182  (1859). 

Type:  Wallich  Cat.  7364,  Morang  Hills  (K-  holo  !*) 

Plant  tall,  30-140  cm,  robust,  terrestrial  orchid  with  underground  corms. 
Corms  dirty  white  coloured,  rough,  obconical,  3-6  x  4.5-8  cm,  in  chain,  may 
or  may  not  be  branched,  with  vertical  striations  and  horizontal  nodes, 
roots  vermiform,  white.  Leaves  2,  large,  alternate,  distichous,  oblong- 
lanceolate,  acuminate,  10  x  20  cm  to  40  x  80  cm,  plicate,  many  veined, 
sheathing  at  the  base,  sheaths  long  and  tubular.  Inflorescence  arises  from 
the  base  of  the  last  year's  corm,  80-100  cm  long,  1.5  cm  thick;  peduncle 
terete  with  few  wide,  oblong  bracts,  acute  sheaths;  raceme  with  up  to  25 
flowers  laxly  clustered  on  the  upper  half.  Bracts  pale  green  with  greenish- 
white  base,  linear-lanceolate,  acuminate,  1.7  x  0.35  cm.  Flowers  bright 
yellow,  pedicellate,  sweetly  odorous,  ca  7.5  x  4  cm,  floral  bracts  thick. 
Sepals  yellow,  spreading,  unequal;  dorsal  sepal  3.8  x  1.4  cm,  oblong- 
lanceolate,  broader  towards  the  upper  half,  acute;  latéral  sepals 
4.2  x  1.6  cm,  base  and  apex  oblique,  apiculate.  Petals  yellow,  3.1  x  2  cm, 
obovate,  obtuse,  base  slightly  oblique  and  thickened,  apex  apiculate. 
Labellum  yellow,  3.3  x  3.5  cm,  trilobed,  with  red  spots  on  the  inner  surface 
near  the  spur,  3  crenate  lamellae  on  the  inner  2/3  of  the  length,  running 
parallel  towards  the  tip,  base  tending  to  be  connivent  making  the  base 
saccate;  midlobe  orbicular,  obovate  with  constricting  base,  margin  slightly 
crenate,  apex  rounded;  side  lobes  broad  with  rounded  apex,  entire.  Spur 
broad,  saccate.  Column  clavate,  2.2  x  0.5  cm,  greenish-white;  clinandrium 
apiculate  at  the  back;  foot  0.4  cm  long.  Stigma  obovate;  stigmatic  cavity 
reniform.  Anthers  yellow,  subglobose,  ca  0.35  x  0.32  cm,  deeply  cleft  at  the 
base;  pollinia  waxy,  trapezoid,  0.17  x  0.18  cm;  stipe  short,  triangular,  0.2cm, 
hyaline;  viscidium  short,  0.4  x  0.04  cm,  tips  filiform.  Capsules  drooping, 
spindle  shaped,  strongly  3-ribbed,  6  x  1.5  cm.  (Fig.  1  and  colour  plate  on 
page  37) 


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Kumar  et  al.  -  Eulophia  flava 


Flowering:  May-June;  Fruiting:  June-October. 

Specimens  examined:  WII:  Pankaj  Kumar  081001 ,  Chandrabani  forests, 
Dehradun,  élévation:  530  masl.  K:  Wallich  Cat.  7364  (Type),  Morang  Hills; 
Strachey  and  Winterbottom  20 ,  India;  Inayat  24142,  Upper  Gangetic  Plain, 
India;  H.F.Mooney  113,  Jashpur,  Chhattisgarh,  10.06.1936  and  E.F.Hilton 
sine  no.;  Shivalik  Hills,  Dehradun;  BSD:  K.M.M.Dakshini  8050  &  5535, 
Mohtronwala,  Dehradun. 

Distribution:  China,  India  (Uttarakhand,  Madhya  Pradesh,  Maharastra 
and  Kérala),  Népal,  Laos,  Myanmar,  Thailand  and  Vietnam  (Govaerts  et 
al.,  2011;  Shrivastava,  2004). 

Note:  The  plant  is  very  rare  locally.  This  is  the  first  authentic  collection  of 
the  species  after  a  gap  of  fifty  years. 

Economie  Importance:  A  potential  garden  plant,  corms  consumed  by  pigs 
and  the  plant  is  used  against  spider  poison  (Shrivastava,  2004). 

Blooming  period 

First  noticeable  floral  spike  was  seen  on  05.05.2008.  First  flower  opened  on 
01.06.2008  and  after  five  days  of  a  regular  vigil  the  blooming  period  was 
found  to  be  11:30AM  to  12:00PM.  This  time  was  chosen  for  artificial 
pollination.  The  idéal  flower  for  pollination  was  chosen  by  an  assumed 
indicator  crab  spider  ( Thomisus  sp.)  which  resided  on  the  floral  parts  since 
the  opening  of  first  flower  and  tended  to  shift  to  the  next  flower.  The 
tendency  of  this  spider  to  shift  to  next  flower  was  assumed  to  be  based  on 
the  availability  of  maximum  prey  insects  visiting  the  flower. 
Unfortunately,  none  of  visiting  insects  were  the  natural  pollinators 
because  none  of  the  first  eight  flowers  were  pollinated,  and  secondly 
because  the  size  of  the  visiting  insects  as  well  as  the  spider  was 
comparatively  smaller  than  the  pollinia  as  well  as  the  operculum  of  this 
particular  flower.  Unpollinated  flowers  could  be  identified  by  the 
wrinkled  ovary  as  well  as  black  marking  at  the  place  of  attachment  of 
pedicel  with  the  floral  stalk.  These  flowers  shrivelled  and  fell  off  within  2- 
3  days,  whereas  pollinated  flowers  remained  for  more  duration,  with  more 
stout  and  wrinkle-free  ovary. 


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Fig.  1:  Eulophia  flava  (Lindley)  Hooker  f. 

I.  Habit;  2,  3.  Corms;  4.  Fruits;  5.  Inflorescence;  6.  Flower,  front  view;  7.  Flower, 
ventral  view;  8.  Dissected  floral  whorls;  9.  Labellum;  10.  Column,  dorsal  view; 

II.  Column,  latéral  view  of  V.L.S.;  12.  Column,  ventral  view;  13.  Operculum, 
ventral  view;  14.  Pollinia;  15.  Seed  [Illustrations  by  Dr.  Pankaj  Kumar] 


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Pollination 

When  the  spider  was  found  sitting  on  the  12*  flower,  the  artificial 
pollination  procedure  of  eight  flowers  was  carried  out  on  05.06.2008. 
Pollinia  were  removed  from  the  flowers  with  the  help  of  sterilized  forceps 
(12th-19th  flowers),  reshuffled  among  the  same  eight  flowers  and  placed  on 
the  stigmatic  cavity.  Care  was  taken  firstly  to  check  if  the  stigma  had  any 
pollinia  on  it  and  secondly,  not  to  place  the  pollinia  in  a  flower  from  which 
it  had  been  removed.  No  naturally  transferred  pollinia  were  seen  in  any  of 
the  flowers. 

It  was  found  that  out  of  25  flowers  borne  by  the  plant,  only  5  out  of  the 
eight  artificially  pollinated  flowers  developed  as  fruits.  The  rest  of  the 
flowers  fell  off  gradually.  Fully  mature  and  partly  dehisced  fruits  were 
collected  after  4  months  (159  days)  on  10.10.2008.  The  graphie 
représentation  of  the  procedure  is  presented  in  Fig.  2. 


Fig.  2:  Graphical  représentation  of  flowering  and  fruiting 

phenology  of  Eulophia  flava. 

Seed  Viability  Test 

TTC  solution  was  prepared  by  dissolving  lg  of  TTC  in  phosphate  buffer. 
The  solution  was  then  left  in  dark  by  covering  the  flask  with  aluminium 
foil,  and  left  for  48hr.  Seeds  were  first  kept  in  10%  NaOCl  for  2  hr.  This  is 


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thought  to  promote  dormancy  release  in  terrestrial  orchid  seeds  (Lauzer  et 
al. ,  1994).  Seeds  were  then  transferred  to  TTC  in  small  eppendorf  tubes, 
covered  with  aluminium  foil  and  left  for  5  hr.  Seeds  were  taken  out  after 
5  hr,  rinsed  with  distilled  water  and  transferred  to  the  Whatman-50  filter 
paper.  Observations  were  made  under  compound  and  dissecting 
microscopes.  Distinct  dark  reddish-pink  colouration  of  the  embryo  was 
observed  after  5  hr  as  mentioned  by  Vujanovic  et  al  (2000)  providing 
positive  test  for  seed  viability  (Fig.  3).  Around  18%  of  the  seeds  were  found 
to  be  viable.  Apart  from  viable  seeds,  some  non-viable  seeds  as  well  as 
embryoless  seeds  were  also  observed.  As  a  part  of  the  in  situ  conservation 
programme,  remaining  untouched  seeds  were  scattered  in  the 
Chandrabani  forests  at  known  localities.  These  could  take  at  least  one 
rainy  season  to  germinate  and  at  least  three  years  to  be  noticed  as  the 
young  plants  are  too  small  to  be  found. 


Fig.  3:  Seeds  of  Eulophia  flava 

1.  Viable  embryo  stained  in  dark  red  colour  by  TTC 
2.  Unstained  non-viable  embryo 
[combined  red  and  magenta  channels  of  a  colour  viewl 


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Discussion 

Orchids  are  important  part  of  our  ecosystem  and  they  need  to  be 
conserved.  An  attempt  was  made  for  the  in  situ  conservation  of  Eulophia 
flava  in  the  Chandrabani  forests,  doing  some  scientific  study 
simultaneously.  Orchids  hâve  spécifie  pollinators  and  they  may  or  may  not 
hâve  more  than  one  pollinator  and  it  is  assumed  that  orchids  and 
pollinators  hâve  co-evolved.  Unlike  many  orchids,  sexual  déception  or 
food  déception  (Ledford,  2007)  is  absent  in  Eulophia  flava,  and  hence  they 
attract  pollinators  by  other  means,  like  large  and  bright  coloured  flowers, 
strong  fragrance  and  pollinating  rewards  in  the  form  of  nectar.  Despite  of 
ail  these,  the  plant  could  not  be  pollinated  naturally.  The  main  reason  that 
could  be  attributed  to  this  fact  is  the  lack  of  suitable  natural  pollinators  in 
the  habitat.  This  is  one  of  the  reasons  because  of  which  most  of  the  orchids 
are  now  a  days  getting  extinct  from  wild.  To  counteract  with  the  lack  of 
pollinators,  the  plant  was  artificially  pollinated  and  fruits  were  born  with 
viable  seeds.  The  TTC  test  for  seed  viability  was  found  to  be  suitable  for 
this  species.  Seeds  were  later  dispersed  in  different  localities  of  the  same 
forests  for  in  situ  conservation. 

Acknowledgements 

Authors  are  grateful  to  Director  and  Dean,  Wildlife  Institute  of  India  for 
providing  necessary  facilities  and  their  encouragements;  to  Miss  Renata 
Borosava,  Royal  Botanic  Gardens,  Kew  for  providing  images  of  type  and 
other  vouchers  specimens  and  Dr.  Rahul  J.  Shrivastava,  Florida 
International  University,  Miami  for  providing  useful  reference.  Authors 
are  also  thankful  to  Dr.  Ranjana  Bhaskar  and  Prithvi  Raj,  WII,  for  their  help 
in  the  lab  work. 

References 

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Sunderland,  MA. 


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Kumar  et  al.  -  Eulophia  flava 


Govaerts,  R.,  J.  Pfahl,  M.A.  Campacci,  D.H.  Baptista,  H.Tigges,  J.  Shaw,  R  Cribb,  A. 
George,  K.  Kreuz  &  J.  Wood,  2011.  134  World  Checklist  of  Orchidaceae.  The  Board  of 
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http:  /  /  www.theplantlist.org 


Les  orchidées  sont  l'un  des  groupes  d'Angiospermes  les  plus  vastes  et  les  plus 
avancés.  Dressler  (2006)  évalue  leur  nombre  à  27  135,  mais  les  estimations 
antérieures  varient  de  12  000  à  35  000.  Elles  sont  très  sensibles  aux  modifications 
de  leur  environnement  et  leurs  populations  décroissent  rapidement  avec  la 
dégradation  de  leurs  habitats.  Ceci  appelle  des  actions  immédiates  de  conservation 
in  situ  et  ex  situ.  L'une  des  nécessités  est  la  présence  de  pollinisateurs,  qui  sont 
souvent  des  espèces  spécifiques.  L'extinction  locale  d'un  pollinisateur  peut  affecter 
une  population  d'orchidées.  Au  cours  d'une  observation  de  routine  des  orchidées 
dans  la  Vallée  Doon,  Uttarakhand,  Inde,  nous  avons  rencontré  quelques  individus 
d'une  orchidée  terrestre  qui,  au  cours  des  visites  répétées  que  nous  leur  avons 
faites  entre  2002  et  2007,  n'ont  jamais  montré  le  moindre  signe  de  floraison.  Cette 
orchidée  ressemblait  à  un  Eulophia,  genre  connu  pour  préférer  des  canopées 
ouvertes,  alors  que  là  elle  poussait  sous  une  canopée  dense.  Début  mars  2008,  pour 


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Kumar  et  al.  -  Eulophia  flava 


Eulophia  flava  (Lindley)  Hooker  f. 

1:  Habit  -  2:  Inflorescence  -  3:  Flower  (front  view)  -  4:  Flower  (ventral  view)  - 
5:  Dissected  floral  whorls  -  6:  Corms  -  7:  Fruits  -  8:  Operculum  (dorsal  view)  - 
9:  Operculum  (ventral  view)  -  10:  Pollinia  -  11:  Column  (dorsal  view)  - 
12:  Column  (latéral  view)  -  13:  Column  (ventral  view) 


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Kumar  et  al.  -  Eulophia  flava 


donner  plus  de  lumière  à  ces  plantes,  nous  avons  légèrement  éclairci  la  canopée.  La 
première  inflorescence  fut  observée  en  mai  de  la  même  année.  A  l'anthèse,  l'espèce 
fut  identifiée  comme  Eulophia  flava.  Il  est  intéressant  de  noter  que,  même  en  pleine 
floraison,  il  n'y  avait  aucun  signe  de  pollinisateurs.  Nous  avons  donc  pollinisé 
artificiellement  quelques  fleurs,  qui  ont  produit  des  fruits  et  des  graines. 

A  cet  effet,  nous  avons  divisé  l'inflorescence  en  trois  groupes  de  fleurs  (8+8+9).  Les 
8  premières  fleurs  (en  bas)  ont  été  régulièrement  observées  pour  déterminer  le 
moment  idéal  pour  la  pollinisation.  Nous  avons  pour  cela  noté  les  visites  d'insectes 
et  notamment  d'abeilles.  Ce  moment  idéal  s’est  révélé  être  de  llh30  à  12h00. 
Supposant  que  la  zone  ne  possédait  pas  de  pollinisateurs  naturels  (et  cela  est 
conforté  par  le  fait  qu'aucune  des  huit  premières  fleurs  n'a  été  fécondée  et 
corroboré  par  la  taille  des  insectes  visiteurs,  plus  petits  que  les  pollinies),  nous 
avons  procédé  à  une  pollinisation  artificielle  en  prélevant  les  pollinies  à  l'aide  d'un 
outil  stérile  et  en  les  déposant  sur  le  stigmate  d'une  autre  fleur.  Le  choix  de  la  fleur 
idéale  pour  cette  opération  est  basé  sur  l'observation  d'une  araignée,  araignée- 
crabe,  qui  s'installe  sur  la  première  fleur  à  fleurir  et  passe  d'une  fleur  à  l'autre  au 
cours  du  temps.  Nous  supposons  que  son  déplacement  est  lié  à  la  disponibilité 
d'un  maximum  d'insectes  visitant  les  fleurs,  qui  sont  des  proies  pour  elle.  Sur  les 
huit  fleurs  ainsi  pollinisées,  cinq  ont  développé  des  fruits.  Les  fleurs  du  troisième 
groupe  sont  peu  à  peu  tombées,  sans  avoir  été  fécondées.  Des  fruits  matures  et 
partiellement  déhiscents  ont  été  collectés  quatre  mois  plus  tard. 

La  viabilité  des  graines  obtenues  a  été  testée  en  soumettant  les  graines  à  une 
teinture  rouge  de  Triphenyl-Tertrazolium-Chloride  (TTC)  qui  ne  teinte  que  les 
embryons  viables.  Environ  18%  des  graines  collectées  se  sont  révélées  viables. 

Les  graines  viables  non  utilisées  pour  l'étude  ont  été  dispersées  dans  certains 
endroits  de  la  forêt.  Dans  quelques  années  (le  temps  de  la  germination  et  de  la 
croissance  des  plantules  jusqu'à  une  taille  observable),  des  plantes  d' Eulophia  flava 
devraient  être  observées. 


^Department  of  Habitat  Ecology,  Wildlife  Institute  of  India,  Post  Box  #  18,  Chandrabani, 
Dehradun  -  248001,  Uttarakhand,  India. 

2Now  at:  Kadoorie  Farm  and  Botanic  Garden  Corporation,  Lam  Kam  Road,  Tai  Po,  New 
Territories,  Hong  Kong. 

^Now  at:  International  Centre  for  Integrated  Mountain  Development,  GPO  Box  3226, 
Kathmandu,  Népal 

^Corresponding  author's  email  id:  pankajsahani@rediffmail.com 


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On  the  occurrence  of  the  jewel  orchid 
Hetaeria  oblongifolia  Blume  in  Western 

Ghats  of  India3 

R.V.  Gurav1,  Mayur  Nandikar1  &  B. T.  Dangat1 


Keywords/mots-clés  :  Hetaeria ,  India /Inde,  Karnataka,  Western  Ghats. 

Summary 

Hetaeria  oblongifolia  Blume,  a  jewel  orchid  hitherto  known  to  occur  in  India 
from  the  Andaman  and  Nicobar  Islands,  as  well  as  from  Tamil  Nadu  and 
Kérala  States,  was  now  also  found  growing  in  a  forest  border  in  Kodagu 
District  of  Karnataka  State.  The  présent  collection  represents  an  addition 
to  the  flora  of  Karnataka.  A  detailed  description,  with  discussion  on  the 
nomenclature  of  the  species,  as  well  as  illustrations  are  provided. 

Résumé 

Observation  de  Hetaeria  oblongifolia  Blume  dans  le  Ghats  occidental, 

Inde  -  Hetaeria  oblongifolia ,  orchidée-bijou  connue  pour  être  présente  en 
Inde  sur  les  îles  d'Andaman  et  Nicobar,  ainsi  que  dans  les  Etats  de  Tamil 
Nadu  et  Kérala,  a  été  observé  en  lisière  de  forêt  dans  le  district  de  Kodagu, 
Etat  de  Karnataka.  Cette  collecte  représente  l'addition  d'une  espèce  à  la 
flore  du  Karnataka.  Une  description  détaillée,  des  illustrations  et  des  notes 
importantes  sur  la  nomenclature  de  l'espèce  sont  fournies. 


Introduction 

Hetaeria  Blume  is  a  genus  of  terrestrial  orchids  (Orchidoideae, 
Cranichideae,  Goodyerinae).  It  comprises  about  33  species  (Govaerts  et  al., 
2003-2006),  distributed  in  tropical  Africa,  Southeast  Asia  to  New  Guinea, 
Australia,  New  Caledonia  and  Fiji  (Pridgeon  et  al,  2003).  The  genus  is 


a  :  manuscrit  reçu  le  24  août  2011,  manuscrit  révisé  accepté  le  13  octobre  2011. 


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Gurav  et  al.  -  Hetaeria  oblongifolia 


characterized  by  non-resupinate  flowers,  one  to  many  papillae  or  glands 
on  each  side  of  the  labellum,  a  saccate  hypochile  and  a  bifid  rostellum 
(Seidenfaden,  1978). 


Fig-l  :  Hetaeria  oblongifolia  Blume 

A.  Inflorescence.  B.  Latéral  view  of  entire  flower.  C.  Latéral  view  of  column. 
D.  Labellum.  E.  Pollinarium  (from  RVG  01,  SUK). 
ph.:  Mayur  Nandikar 


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Gurav  et  al.  -  Hetaeria  oblongifolia 


Hetaeria  is  represented  in  India  by  four  species  (modified  after 
Karthikeyan  et  al,  1989).  Hetaeria  anomala  is  distributed  in  northeast  India; 
H.  rubens  in  the  Eastern  Himalayas;  and  H.  obliqua  and  H.  oblongifolia  are 
known  only  from  the  Andaman  and  Nicobar  Islands.  During  a  botanical 
excursion  to  Southern  peninsular  India,  a  population  of  an  interesting 
Orchid  species  was  found  growing  on  a  sheltered  slope,  along  the  border 
of  a  forest.  The  locality  was  established  by  GPS  as  being  N  12°22',  E  75°36', 
elev.  3167m,  along  the  road  between  Madikeri  and  Tal-Kavery  in  Kodagu 
District  of  Karnataka  State.  Upon  critical  examination  and  reference  to 
relevant  literature  (Hooker,  1890;  Smith,  1907-1909;  Karthikeyan  et  al, 
1989;  Smith,  1991;  Ormerod,  2004),  the  species  was  identified  as  Hetaeria 
oblongifolia  Blume.  The  occurrence  of  this  species  in  the  Karnataka  State 
with  a  good  size  population  (around  150  individuals)  shows  that  it  is 
widely  spread  throughout  the  Southern  Western  Ghats  of  peninsular  India. 

Taxonomy 

Hetaeria  oblongifolia  Blume,  Bijdragen  tôt  de  Flora  van  Nederlandsch  Indie 

410,  t.  14  (1825). 

Type:  Java,  Tjangor,  C.  Blume  s.n.  (holo  L!). 

Goodyera  ovalifolia  Wight,  Icônes  5:t.  1730  (1852);  Rhamphicarpa  ovalifolia 
(Wight)  Lindley,  journal  of  the  Linnean  Society ,  Botany  1:181  (1857);  Hetaeria 
ovalifolia  (Wight)  Bentham  &  Hooker  f.,  The  Flora  of  British  India  6:  115 
(1890);  C.  E.  C.  Fischer  in  Gamble,  Flora  of  the  Presidency  of  Madras,  1457 
(1928);  Abraham  &  Vatsala  in  Introduction  to  Orchids,  199  (1981); 
Karthikeyan  et.  al  in  Florae  Indicae  Enumeratio:  Monocotyledonae  146  (1989); 

N.  Sasidharan  in  Flowering  Plants  6:  461  (2004).  Type:  India-  Malabar, 
Courtallum,  Wight  s.n.  (holo  K!). 

Hetaeria  helferi  Hooker  f.,  The  Flora  of  British  India  6: 115  (1890).  Type:  Island 
in  the  Andaman  Sea,  Helfer  464  (holo  K!). 

Fig.  1  &  2. 

Description  —  Plants  30-50  cm  tall,  stem  fleshy,  4-6  leaved.  Leaves  cauline, 
petiolate,  the  pétioles  1.5-4  cm  long,  with  conspicuously  inflated,  tubular, 

O. 5-1. 2  cm  long  sheathing  bases;  blades  oblong,  obliquely  elliptic,  8- 
10  x  2.5-4  cm,  base  obliquely  obtuse  or  rounded,  apex  abruptly  acuminate 
to  acute.  Inflorescence  slender,  10-30  cm  long,  pubescent;  rachis  many 
flowered. 


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Richardiana 


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Gurav  et  al.  -  Hetaeria  oblongifolia 


Fig.2:  Hetaeria  oblongifolia  Blume 


A.  Habit.  B.  Flower.  C.  Schematic  représentation  of  perianth.  D.  Latéral  view  of 
column.  E.  Labellum.  F.  Dissected  labellum.  G  &  H.  Dorsal  and  ventral  columnar 
view.  I  &  J.  Rostellum  dorsal  &  ventral  view.  K.  Pollinarium. 

Illustration  by  Mayur  Nandikar  (from  RVG01,  SUK) 


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Gurav  et  al.  -  Hetaeria  oblongifolia 


Floral  bracts  lanceolate,  7-9  mm  long,  subequal  in  length  or  shorter  than 
ovary,  puberulent,  margins  ciliate  below  middle,  apex  acuminate.  Flowers 
small,  white-olive-green  to  cream  coloured,  shortly  pedicelled,  pedicel 
held  close  to  rachis;  perianth  members  extrose.  Sepals  white,  tinged  light 
yellowish  green  at  base,  outer  surface  densely  pubescent;  dorsal  sepal 
broadly  ovate,  apex  subacute-obtuse,  ca.  3-4  x  1.5  mm;  latéral  sepals 
obliquely  oblong-ovate,  subacute,  ca.  3-4  x  1.2  mm.  Petals  white,  linear- 
oblanceolate,  falcate,  ca.  3-4  x  1.3  mm,  apex  incurved,  subacute;  labellum 
3-3.5  mm  long,  entire,  ovate  in  outline,  cream-colored,  2-partite,  fleshy 
towards  apex;  hypochile  saccate,  ca.  3  mm  long,  containing  3-4  pairs  of 
papillous  calli,  distal  portion  gradually  narrowed;  epichile  ligulate, 
attenuate,  ca.  0.5  mm  long.  Column  very  short,  stout,  ca.  2-2.5  x  2-2.5  mm; 
anther  small,  broadly  ovate,  ca.  0.7-1  mm  long;  pollinia  2,  globose,  1x5 
mm;  caudicles  0.2-0. 5  mm  long;  viscidium  elliptic,  0.3  mm  across; 
rostellum  short,  ovate,  bilobed,  ca.  0.2-0. 5  mm  long  with  medium  wings; 
rostellum  arms  small,  linear,  ca.  0.5  mm  long;  ovary  pubescent,  elliptic; 
stigma  comparatively  larger,  oblong-pulvinate;  capsule  erect. 

Flowering  and  Fruiting:  December  to  March. 

Flabitat:  Common  on  the  edges  of  forest,  on  sheltered  slopes. 

Specimens  examined:  INDIA:  Andaman  and  Nicobar  Islands,  Helfer  464, 
20.02.1839  holotype;  Tamil  Nadu,  Wight  s.n.  -  1730,  1852,  Courtallum, 
holotype  (K);  Karnataka  R.  V.  Gurav  RVG01,  17.02.2010,  Madikeri  (SUK). 
Distribution:  India  (Andaman  and  Nicobar  Islands,  Kérala,  Tamil  Nadu 
and  Karnataka),  Sri  Lanka,  Indonesia,  Malaysia,  Myanmar,  New 
Caledonia,  New  Guinea,  Fiji,  Philippines,  Thailand,  Vietnam,  Australia 
and  the  SW  Pacific  islands  (Gupta  et  al,  2004;  Fernando  &  Ormerod,  2008; 
Smith,  1991;  Govaerts  et  al,  2003-2006;  Chen  et  al,  2009). 

Note:  According  to  Seidenfaden  (1978)  and  Ormerod  (2004),  Hetaeria 
oblongifolia  is  a  variable  species  in  respect  to  the  morphology  and  size  of 
floral  parts  such  as  petals,  labellum,  appendages  and  column  wings, 
throughout  its  range  of  distribution.  Upon  critical  examination  of  living  as 
well  as  dried  specimens  of  H.  oblongifolia  and  H.  ovalifolia,  Ormerod  (2004) 
reported  that  ail  the  populations  of  H.  ovalifolia  belong  to  Blume's 
H.  oblongifolia. 


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Gurav  et  al.  -  Hetaeria  oblongifolia 


Ail  the  earlier  Indian  floristic  works  on  Hetaeria ,  however,  consider 
H.  oblongifolia  and  H.  ovalifolia  as  two  distinct  species,  distributed  in  the 
Andaman  and  Nicobar  Island  and  in  States  of  Tamil  Nadu  and  Kérala 
respectively. 

The  présent  report  on  occurrence  of  Hetaeria  oblongifolia  represents  the  first 
record  for  Karnataka  State  and  the  addition  of  the  species  to  the  flora  of 
this  State.  It  also  shows  that  the  distribution  of  the  species  covers  the 
Western  Ghats  (Kérala,  Tamil  Nadu,  and  Karnataka)  and  the  Andaman 
and  Nicobar  Islands. 

Acknowledgement 

Authors  are  thankful  to  Dr.  Avishek  Bhattacharjee,  Central  National 
Herbarium,  Botanical  Survey  of  India,  Howrah,  India,  for  providing  useful 
literature  and  for  his  help  in  identification. 

References 

Chen,  X.,  S.  W.  Gale,  P.  J.  Cribb  &  P.  Ormerod,  2009.  Hetaeria  in  Wu,  Z.  Y., 
P.  H.  Raven  &  D.  Y.  Hong  (eds.)  Orchidaceae:  Flora  of  China  25:  65-67. 
Science  Press,  Beijing  and  Missouri  Botanical  Garden  Press,  St.  Louis. 

Fernando,  S.  S.  &  P.  Ormerod,  2008.  An  Annotated  Checklist  of  the  Orchids 
of  Sri  Lanka.  Rheedea  18  (1):  1-28. 

Govaerts,  R.,  J.  Pfahl,  M.  A.  Campacci,  D.  H.  Baptista,  H.  Tigges,  J.  Shaw, 
P.  Cribb,  A.  George,  K.  Kreuz  &  J.  Wood,  2003-2006.  World  Checklist  of 
Orchidaceae.  The  Board  of  Trustées  of  the  Royal  Botanic  Gardens,  Kew. 
Published  on  the  Internet;  http://www.kew.org/wcsp/  accessed  28 
January  2011;  16:30  GMT. 

Gupta,  S.,  M.  C.  Porwal  &  P.  S.  Roy,  2004.  Orchid  diversity  of  Great 
Nicobar  Biosphère  Reserve.  Current  Science  86  (10):  1372-1374. 

Hooker,  J.  D.,  1890.  The  Flora  ofBritish  India.  6:115,  L.  Reeve  &  Co.,  London. 

Karthikeyan,  S.,  S.  K.  Jain,  M.  P.  Nayar  &  M.  Sanjappa,  1989.  Florae  Indicae 
Enumeratio:  Monocotyledonae :  146-147,  Botanical  Survey  of  India,  Calcutta 
(Kolkata),  India. 


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Richardiana 


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Gurav  et  al.  -  Hetaeria  oblongifolia 


Ormerod,  Pv  2004.  Notulae  Goodyerinae.  Oasis ,  Suppl.  3:  3-19. 

Pridgeon,  A.  M.,  P.  J.  Cribb,  M.  W.  Chase  &  F.  N.  Rasmussen,  2003.  Hetaeria 
In:  Généra  Orchidacearum  3,  Orchidoideae  2,  Vanilloideae,  Oxford 
University  Press,  Oxford. 

Seidenfaden,  G.,  1978.  Orchid  Généra  in  Thailand  VI.  Neottioideae  Lindl. 
Dansk  Botanisk  Arkiv  Udgivet  afDansk  Botanisk  Forening  32(2):  94-104. 

Smith,  A.  C.,  1991.  Flora  Vitiensis  Nova  V:  362—363,  National  Tropical 
Botanical  Garden,  Lawai. 

Smith,  J.  J.,1907-1909.  Orchideae  In:  Lorentz,  H.  A.  Nova  Guinea  VIIT  Fig 
VI,  Leide. 


Hetaeria  est  un  genre  d'orchidées  terrestres  qui  comprend  environ  33 
espèces.  Il  est  caractérisé  par  des  fleurs  non  résupinées,  une  ou  plusieurs 
glandes  ou  papilles  de  chaque  côté  du  labelle,  un  hypochile  en  sac  et  un 
rostellum  bifide.  Six  espèces  sont  enregistrées  en  Inde.  Hetaeria  anomala  et  H.  asraoa 
sont  distribuées  au  nord-est  de  l’Inde,  H.  rubens  dans  l'est  de  l’Himalaya, 
H.  ovalifolia  dans  les  régions  les  plus  méridionales  des  Western  Ghats  (états  de 
Tamil  Nadu  et  de  Kérala)  tandis  que  H.  obliqua  et  H.  oblongifolia  ne  sont  connues 
que  des  îles  Andaman  et  Nicobar.  Au  cours  d'une  exploration  botanique  dans  le 
sud  de  l'Inde  péninsulaire,  une  population  d’une  espèce  identifiée  comme 
H.  oblongifolia  a  été  découverte  sur  une  pente  protégée  en  lisière  de  forêt,  le  long  de 
la  route  Madikeri-Tal  Kavery  (état  de  Karnataka,  district  de  Kodagu). 
L  observation  de  cette  population  de  bonne  taille  nous  fait  penser  que  cette  espèce 
est  largement  distribuée  dans  toute  la  partie  sud  des  Western  Ghats. 


Plante  haute  de  30-50  cm,  tige  charnue  à  4-6  feuilles.  Feuilles  caulinaires,  pétiolées, 
pétioles  de  1,5-4  cm  de  longueur,  avec  des  bases  engainantes  longues  de  0, 5-1,2  cm, 
tubulaires,  nettement  enflées  ;  limbes  oblongs  à  obliquement  elliptiques,  8-10  x  2,5- 
4  cm,  obliquement  obtus  à  ronds  à  la  base,  brusquement  acuminés  ou  aigus  à 
1  apex.  Inflorescence  svelte,  longue  de  10-30  cm,  pubescente  ;  rachis  multiflore. 
Bractées  florales  lancéolées,  7-9  mm  de  longueur,  aussi  longues  ou  plus  courtes  que 


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Richardiana 


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Gurav  et  al.  -  Hetaeria  oblongifolia 


l'ovaire,  pubérulentes,  à  marge  ciliée  sous  le  milieu,  acuminées  à  l'apex.  Fleurs 
petites,  blanc  vert-olive  à  crème,  brièvement  pédicellées  ;  pédicelle  proche  du 
rachis  ;  segments  du  périanthe  ouverts.  Sépales  blancs,  légèrement  teintés  de  vert 
jaunâtre  à  la  base,  densément  pubescents  sur  leur  face  externe  ;  sépale  dorsal 
largement  ovale,  sub-aigu-obtus,  environ  3-4  x  1,5  mm  ;  sépales  latéraux 
obliquement  oblongs-ovales,  sub-aigus,  environ  3-4  x  1,2  mm.  Pétales  blancs, 
linéaires-oblancéolés,  falciformes,  environ  3-4  x  1,3  mm,  incurvés  à  l'apex,  sub¬ 
aigus.  Labelle  3-3,5  mm  de  longueur,  entier,  de  contour  ovale,  crème,  bipartite, 
charnu  vers  l'apex  ;  hypochile  en  sac,  long  d'environ  3  mm,  garni  de  3-4  paires  de 
cals  papilleux,  partie  distale  graduellement  rétrécie  ;  épichile  ligulé,  atténué,  long 
d'environ  0,5  mm.  Colonne  très  courte,  robuste,  environ  2-2,5  x  2-2,5  mm  ;  anthère 
petite,  largement  ovale,  longue  d'environ  0,7-1  mm  ;  pollinies  2,  globuleuses, 
1x5  mm  ;  caudicules  longues  de  0,2-0, 5  mm  ;  viscidium  elliptique,  0,3  mm  de 
diamètre  ;  rostellum  court,  ovale,  bilobé,  long  d'environ  0,2-0,5  mm,  ailé  ;  bras  du 
rostellum  petits,  linéaires,  longs  d'environ  0,5  mm.  Ovaire  pubescent,  elliptique  ; 
stigmate  relativement  grand,  oblong-pilviné  ;  capsule  dressée.  (Fig.  1  &  2). 

Floraison  et  fructification  de  décembre  à  mars. 

Flabitat  :  commun  en  lisière  de  forêt  sur  pentes  protégées. 

Note  :  Selon  Seidenfaden  (1978)  et  Ormerod  (2004),  Hetaeria  oblongifolia  est  une 
espèce  variable  dans  la  forme  et  la  taille  de  ses  segments  floraux,  pétales,  labelle, 
appendices  et  ailes  de  la  colonne,  sur  l'étendue  de  sa  distribution  géographique. 
Ormerod  pense  que  toutes  les  populations  de  H.  ovalifolia  appartiennent  en  réalité 
à  H.  oblongifolia,  mais  tous  les  travaux  antérieurs  distinguent  les  deux  espèces,  la 
première  étant  présente  dans  les  états  de  Tamil  Nadu  et  Kérala,  la  deuxième  sur  les 
îles  d'Andaman  et  de  Nicobar. 


1  :  Department  of  Botany,  Shivaji  University,  Kolhapur  (MS),  India-  416004 
botanyraj@yahoo.com;  mnandikar@gmail.com;  schndangat@gmail.com 


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Richardiana 


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A  lire 


The  Orchids  of  Mount  Kinabalu.  J.  J.  Wood,  T.  F.  Beaman, 
A.  Lamb,  C.  L.  Chan  &  J.  H.  Beaman 

2011.  Natural  History  Publications.  1183  pages  avec  de  nombreuses 
illustrations  (près  de  450  planches  de  dessins  au  trait  et  de  50  aquarelles), 
en  deux  volumes  sous  couverture  rigide.  ISBN  :  978-983-812-132-3  &  978- 
983-812-133-0.  Anglais. 

Cet  ouvrage  propose,  en  deux  volumes, 
une  flore  des  orchidées  du  Mont 
Kinabalu  (Malaisie).  Le  Mont  Kinabalu 
culmine  à  4  095  m  et  couvre  un  peu 
moins  de  1  500  km2.  C'est  un  centre 
d'évolution  botanique  reconnu  et  abrite 
notamment  une  imposante  diversité 
d'orchidées  :  les  auteurs  traitent  ainsi 
dans  leur  travail  134  genres  et  866  taxons 
...  même  si  cette  montagne,  souvent 
difficile  d'accès,  est  loin  d'avoir  été 
entièrement  explorée.  Il  est  probable  que 
de  nombreuses  espèces  restent  à 
découvrir. 

Un  jeu  de  clés  est  proposé  pour  aider  à 
l'identification  de  la  totalité  des  espèces 
traitées.  Celles-ci  sont  par  ailleurs  décrites  en  termes  de  caractères 
morphologiques  distinctifs  et,  pour  beaucoup,  illustrées.  Des  données 
approfondies  sont  fournies  sur  leur  distribution  géographique,  leur 
diversité,  leur  écologie. 

Sur  le  plan  taxinomique,  les  auteurs  présentent  les  résultats  des  dernières 
études  de  phylogénie  moléculaire  en  termes  de  délimitation  des  genres. 
Trente  quatre  combinaisons  nouvelles  sont  ainsi  validées.  En  outre  treize 
nouveaux  taxons  sont  proposés. 


The  Orchids  of 
Mount  Kinabalu 

i  WtiüS  ïwttM*  t  énamto  AAthaity  L*m», 
Et»**  CtMv*  tuf»  tmc»  Jûtto  H  BsamtH  ■ 


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Richardiana 


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Orchidaceae  of  Tahiti,  French  Polynesia.  H. B.  Margônska  & 
D.L.  Szlachetko 

2010.  Gdansk  University  Press,  Gdansk.  139  pages  dont  33  de  planches 
couleurs,  26  figures  botaniques,  sous  couverture  souple.  ISBN  978-83-7326- 
795-4.  Anglais. 


Après  quelques  mots  d'introduction  qui 
permettent  une  présentation  sommaire  de 
l'île,  de  son  environnement  et  de  sa 
végétation,  ce  livre  propose  une  description 
des  différents  niveaux  taxinomiques  (sous- 
familles,  tribus,  sous-tribus,  genres  et 
espèces)  qui  composent  la  flore  d'orchidées 
tahitienne.  La  description  de  chaque  genre 
est  illustrée  d'une  planche  botanique  au  trait 
représentant  le  gynostème  de  l'une  des 
espèces  du  genre  présentes  à  Tahiti.  La  flore 
d'orchidées  de  Tahiti  contient  28  espèces 
indigènes,  réparties  en  21  genres,  sans 
compter  les  espèces  étrangères  naturalisées. 
Pour  les  espèces,  outre  la  description 
morphologique,  les  auteurs  indiquent  leur 
distribution  géographique  générale  et  leur  statut  de  conservation  et 
fournissent  des  données  écologiques  ainsi  que  la  liste  des  spécimens 
représentatifs  étudiés. 

Une  clé  des  sous-familles,  tribus  et  sous-tribus  et  une  autre  des  genres  sont 
proposées.  Pour  les  rares  genres  représentés  par  plus  d'une  espèce,  une  clé 
des  espèces  est  également  prévue.  Cet  ensemble  permet,  sur  le  terrain,  la 
détermination  rapide  d'un  spécimen. 

Trente  sept  planches  photographiques  en  couleurs  illustrent  les  paysages 
et  chacune  des  espèces  tahitiennes. 


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Richardiana 


XII(l)  -  novembre  2011 


Instructions  aux  auteurs 


Sont  pris  en  considération  pour  une  publication  dans  Richardiana  les  articles  relatifs  à  la 
connaissance  scientifique  et  à  la  conservation  des  Orchidées  et  traitant  de  systématique, 
d  histoire,  de  géobotanique,  de  techniques  de  conservation,  ainsi  que  les  notes  biographiques, 
les  critiques  d'ouvrages,  et  les  actualités. 

Les  manuscrits  doivent  être  adressés  à  : 

Richardiana 
2  rue  des  pervenches 
F-38340  VOREPPE  (France) 

soit  sous  forme  imprimée,  soit  sous  forme  d'un  fichier  informatique. 

Les  figures  pourront  être  réduites  ou  agrandies  en  fonction  des  contraintes  éditoriales  :  elles 
doivent  donc  contenir  leur(s)  propre(s)  échelle(s)  interne(s)  ;  les  légendes  doivent  être  fournies 
séparément.  Les  textes  imprimés  sont  destinés  à  être  scannés  et  doivent  donc  être  d'excellente 
qualité,  utiliser  une  police  de  caractères  standard  et  comporter  des  interlignes  simples.  Les 
noms  scientifiques  doivent  être  écrits  en  italiques.  Les  fichiers  informatiques  seront 
compatibles  PC  ou  Mac  et  transmis  soit  sur  CD-ROM,  soit  par  messagerie  électronique 
(adresse  :  redaction@richardiana.com). 

Tout  article  comprendra,  outre  le  titre  et  le(s)  nom(s)  d'auteur(s),  un  résumé  en  français  et  en 
anglais,  une  liste  de  mots  clés  et  la  ou  les  adresse(s)  du  ou  des  auteur(s).  Les  noms  d'auteurs  et 
les  titres  des  revues  ne  doivent  pas  être  abrégés  mais  écrits  in  extenso.  Les  références,  citées 
(conformément  au  Code  international  de  nomenclature  botanique)  uniquement  dans  les 
résumés  taxinomiques,  ne  seront  pas  reprises  en  bibliographie. 

Tout  manuscrit  sera  soumis  à  la  critique  d'un  membre  au  moins  du  Comité  scientifique  ou  d'un 
expert. 

Les  manuscrits  peuvent  être  soumis  en  allemand,  en  anglais,  en  espagnol,  en  français  ou  en 
portugais.  Toutefois  seuls  les  articles  en  langue  anglaise  ou  française  seront  reproduits  en 
l'état  :  les  articles  soumis  dans  l'une  des  trois  autres  langues  seront  traduits  en  français,  la 
traduction  étant  assurée  par  la  rédaction. 


Sommaire  du  numéro  XII  (1) 


Une  forme  albinos  de  Cattleya  guttata  (Orchicaeae) 

Renato  Ximenes  Bolsanello 


Une  nouvelle  espèce  de  Pabstiella  (Orchidaceae)  d'Espfrito  Santo 
(Brésil) 

Guy  R.  Chiron  &  Renato  Ximenes  Bolsanello 

Présence  du  genre  Gastrorchis  (Orchidaceae)  aux  Mascareignes 
Patrice  Bernet 


A  Re-evaluation  of  the  Infrageneric  Taxonomy  of  the  Genus 

Phragmipedium 

Guido  J.  Braem 


Assisted  pollination  and  seed  formation  for  conservation  of 
Eulophia  flava  (Orchidaceae):  a  case  study  from  Himalayan 
Foothills,  India 

Pankaj  Kumar,  Rachna  Tewari  &  Gopal  Singh  Rawat 


On  the  occurrence  of  the  jewel  orchid  Hetaeria  oblongifolia  Blume 
in  Western  Ghats  of  India 

R.V.  Gurav,  Mayur  Nandikar  &  B.T.  Dangat 


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A  lire 


Volume  XII(2)  -  février  2012 


MR  2  0  2012 

Richil| 


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Richardiana®  est  une  revue  trimestrielle  francophone,  consacrée  aux 
Orchidées,  et  éditée  par 

Tropicalia®  -  Jardin  botanique  de  Lyon,  Parc  de  la  Tête  d'Or,  F-69006  LYON 
www.richardiana.com 

Directeur  de  la  publication  :  Dr.  Guy  R.  Chiron 
Edition  :  Roger  Bellone  et  Guy  Chiron 

Comité  scientifique 

Prof.  Georges  Barale,  Université  de  Lyon  (France) 

Prof.  Dr.  Guido  Braem,  California  Academy  of  Science  (USA) 

Phillip  Seaton,  président  de  l'OSG  «  Ex  situ  Conservation  »  (Grande  Bretagne) 


Bien  que  les  articles  soient  analysés  par  au  moins  un  critique,  les  opinions 
scientifiques  exprimées  par  les  auteurs  restent  de  leur  seule  responsabilité  et  ne 
sauraient  engager  la  société  éditrice. 


Copyright  Tropicalia  2012 

Tous  droits  de  reproduction,  par  quelque  moyen  que  ce  soit,  réservés. 
ISSN  :  1626-3596 

Commission  paritaire  :  0108G80496 
Dépôt  légal  février  2012 

Impression  :  Imprimerie  des  Ecureuils  -  38610  GIERES 
numéro  achevé  d'imprimer  le  27  février  2012 


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(  MAR  2  0  2012 

Index  des^  nouveaux  taxons  publiés 
dans  Richardiana  Vol.  XI 


vi 


Genres  et  autres  taxons  de  rang  supérieur  à  l'espèce  nouveaux 

Maxillaria  section  Bolbidium  (Lindley)  Christenson,  comb.  nov.  11(2)  p.78 
Maxillaria  section  Strictae  Christenson,  sect.  nov.  11(2)  p.68 


Taxons  nouveaux 


Barkeria  archilarum  Chiron,  sp.  nov. 

Barkeria  delpinalii  Archila  &  Chiron,  sp.  nov. 

Camaridium  archilarum  Chiron,  sp.  nov. 

Centroglossa  aurantiaca  Chiron  &  N.  Sanson,  sp.  nov. 

Epidendrum  alejandroi  Archila  &  Chiron,  sp.  nov. 

Epidendrum  archilarum  Chiron,  sp.  nov. 

Jumellea  bernetiana  J-B  Castillon,  sp  nov. 

Maxillaria  erecta  Christenson,  sp.  nov. 

Maxillariella  paredesiorum  Archila  &  Chiron,  sp.  nov. 

Maxillaria  vallisnerioides  Christenson,  sp.  nov. 

Mormodes  arachnopsis  Archila  &  Chiron,  sp.  nov. 

Mormodes  rodrigoi  Archila  &  Chiron,  sp.  nov. 

Oncidium  rionegrense  Archila  &  Chiron,  sp.  nov. 

Ornithocephalus  alfredoi  Archila  &  Chiron,  sp.  nov. 
Ornithocephalus  archilarum  Chiron,  sp.  nov. 

Pabstiella  biriricensis  Chiron  &  Ximenes  Bolsanello,  sp.  nov. 
Pabstiella  dasilvae  Chiron  &  Ximenes  Bolsanello,  sp.  nov. 
Pabstiella  intraptila  Chiron  &  Ximenes  Bolsanello,  sp.  nov. 
Pabstiella  rhombilabia  Chiron  &  N.  Sanson,  sp.  nov. 

Pleurothallis  archilarum  Chiron,  sp.  nov. 

Pleurothallis  oscarii  Archila  &  Chiron,  sp.  nov. 

Physoceras  boryanum  (Richard)  Bosser  var  aristei  J.-B.  Castillon,  var  nov. 
Thysanoglossa  spiritu-sanctensis  N.  Sanson  &  Chiron,  sp.  nov. 
Trichopilia  archilarum  Chiron,  sp.  nov. 

Trichopilia  freulerae  Archila  &  Chiron,  sp.  nov. 


11(4)  p.180 
11(4)  p.182 
11(4)  p.183 
11(3)  p.130 
11(4)  p.185 
11(4)  p.187 
11(3)  p.151 
11(2)  p.69 
11(4)  p.189 
11(2)  p.70 
11(4)  p.191 
11(4)  p.191 
11(4)  p.194 
11(4)  p.197 
11(4)  p.197 
11(1)  p.29 
11(3)  p.141 
11(3)  p.136 
11(3)  p.134 
11(4)  p.200 
11(4)  p.201 
11(1)  p.14 

11(2)  p.62 

11(4)  p.203 
11(4)  p.204 


XII(2)  -  février  2012 


Richardiana 


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Combinaisons  et  noms  nouveaux 

Adeneleuterophora  corididactyla  (Ackerman)  Dudek  &  Szlachetko 
Adeneleuterophora  fractiflexa  (Schlechter)  Dudek  &  Szlachetko 
Adeneleuterophora  isochiloides  (Lojtnant)  Dudek  &  Szlachetko 
Adeneleuterophora  ligularis  (Dressler)  Dudek  &  Szlachetko 
Adeneleuterophora  linifolia  (C.Presl)  Dudek  &  Szlachetko 
Adeneleuterophora  poiformis  (Schlechter)  Dudek  &  Szlachetko 
Adeneleuterophora  stolonifer  (K.  Barringer)  Dudek  &  Szlachetko 
Adeneleuterophora  tillandsioides  (K.  Barringer)  Dudek  &  Szlachetko 
Euchile  karioinskii  (Martius)  Christenson,  comb.  nov. 

Evelyna  cephalotus  (Garay  &  Sweet)  Dudek  &  Szlachetko 
Evelyna  glomera  (Garay)  Dudek  &  Szlachetko 
Evelyna  killipii  (Garay)  Dudek  &  Szlachetko 
Evelyna  sodiroi  (Schlechter)  Dudek  &  Szlachetko 
Evelyna  sphaerocephala  (Schlechter)  Dudek  &  Szlachetko 
Evelyna  zamorensis  (Garay)  Dudek  &  Szlachetko 
Guarianthe  skinneri  f.  alba  (Reichenbach  f.)  Christenson,  comb.  nov. 
Eycaste  virginalis  forma  cobanensis  (Archila)  Archila  &  Chiron,  comb.  nov. 
Eycaste  virginalis  forma  superba  (Moore)  Archila  &  Chiron,  comb.  nov. 
Lycaste  virginalis  var.  armeniaca  (Rolfe)  Archila  &  Chiron,  comb.  nov. 
Maxillaria  culebrica  (Bogarfn  &  Pupulin)  Christenson,  comb.  nov. 
Maxillaria  donaldeedodii  (Ackerman  &Whitten)  Christenson,  comb.  nov 
Pabstiella  aurantiaca  (Barbosa  Rodrigues)  Chiron,  comb.  nov. 
Phalaenopsis  finleyi  Christenson,  nom.  nov. 


11(1)  p.4 
11(1)  p.4 
11(1)  P-4 
11(1)  p.4 
11(1)  p.5 
11(1)  p.5 
11(1) p.5 
11(1)  p.5 
11(2)  p.77 

11(1)  p.8 
11(1)  p.8 
11(1)  p.8 

11(1)  p.9 
11(1)  p.9 
11(1)  p.9 
11(2)  p.77 
11(3)  p.lll 
11(3)  p.lll 
11(3)  p.113 
11(2)  p.78 
11(2)  p.78 
11(3)  p.133 

11(2)  p.80 


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Richardiana 


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A  new  peloric  variant  of  Dactylorhiza 

majalis  (Orchidaceae)3 

Hanna  B.  Margonska1 


Key-words/mots-clés  :  Dactylorhiza  majalis ,  morphology/  morphologie, 
peloria/pélorie,  taxonomy /taxinomie. 

Abstract 

A  peloric  variant  of  Dactylorhiza  majalis  is  reported  and  proposed  as  an 
autonomous  taxonomie  entity  at  the  form  level. 

Résumé 

Une  nouvelle  forme  pélorique  de  Dactylorhiza  majalis  (Orchidaceae)  - 

Une  variante  pélorique  de  Dactylorhiza  majalis  est  rapportée  et  décrite 
comme  entité  taxinomique  au  rang  de  forme. 


Introduction 

The  family  Orchidaceae  (Orchidales)  is  characterized  by  zygomorphic 
(bilaterally  symmetrical)  flowers.  Sometimes,  however,  by  peloric 
modification,  flowers  can  revert  to  anactinomorphic  (radially  symmetrical) 
form.  In  some  cases  the  labellum  is  replaced  by  a  third  petal.  More  often, 
both  latéral  petals  are  replaced  by  a  labellum-like  structure,  and  more 
rarely,  both  latéral  sepals  are  replaced  by  a  labellum-like  structure.  It  is  this 
latter  deformation  that  is  reported  for  Dactylorhiza  majalis  in  this  paper. 
Wallbrunn  (1987)  has  shown  that  peloria  is  caused  by  a  complex  interaction 
of  environmental  factors  and  genetics. 

Chwaszczyno  is  a  rather  large  village  in  Pomerania  Province  (Poland) 
about  17  km  north-west  of  the  régional  capital  Gdansk  and  just  south-east 
of  the  city  of  Gdynia.  This  is  an  area  with  a  lot  of  agriculture  but  it  also 


a  :  manuscrit  reçu  le  6  décembre  2011,  manuscrit  révisé  accepté  le  19  janvier  2012. 


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Peloric  variant  of  Dactylorhiza  majalis  -  Margonska 


shows  numerous  human  inhabitations  that  range  from  single-family 
dwellings  to  larger  suburban  constructions.  Marshland  and  meadows  are 
found  in  the  dépréssions  and /or  along  the  various  water  courses.  Often 
these  areas  are  at  least  partly  rimmed  by  small,  mostly  pine  forests.  Despite 
the  proximity  and  degree  of  anthropogenous  settlement  and  landscaping, 
many  of  the  marshy  meadow  are  still  rich  in  orchids,  whereby  mainly 
Dactylorhiza  majalis  and  D.  incarnata  occur.  These  populations  are  being 
monitored  frequently  and  methodically. 

Commonly,  Dactylorhiza  majalis  has  a  spurred  labellum.  It  is  tri-lobbed, 
whereby  the  widely  spread  side  lobes  are  broader  than  the  middle  lobe  of 
which  the  central  portion  is  usually  adorned  by  intense  purple  or  violet 
streaks  and  spots.  The  shape  of  the  labellum  as  well  as  its  ornamentation 
are  rather  variable.  The  spur  is  obliquely  bent  downwards  and  slightly 
shorter  than  the  ovary. 

Results 

Amongst  the  populations  at  the  described  site,  Dr.  Potr  Tukallo  found  in 
2010  two  different  plants  that  showed  inflorescences  in  which  ail  the 
flowers  were  abnormal.  One  of  the  orchids  ( Margonska  2010-2406-B)  was 
growing  in  cluster  of  several  smaller  plants  which  were  not  flowering  at 
the  time,  whereas  the  second  one  was  a  single  isolated  plant  ( Margonska 
2010-2406- A).  Ail  flowers  in  both  flowering  plants  showed  the  same 
deformation  of  the  latéral  sepals  into  labellum-like  structures  that  are 
oblique,  oblong  ovate  when  spread,  longitudinally  and  arcuately  recurved. 
Their  margins  are  often  wavy  and  clearly  bent  backward.  The 
ornamentation  of  these  labellum-like  structures  is  distinct  and  actually 
shows  the  typical  dark  colour  of  the  normal  labellum.  At  the  base,  they 
show  a  well-developed  and  typical  spur.  The  morphology  of  ail  other 
flower  parts  is  typical  for  the  species  and  shows  no  variation  or 
deformation. 

The  presence  of  the  deformed  labelloid  latéral  sepals  occurring  on  a  single 
plant  could  be  considered  to  be  a  somatic  mutation  caused  by  stress  or 
mutation.  Many  authors,  such  as  Salomonson  (1996),  consider  such  somatic 
mutations  as  an  essential  source  of  genetic  variability.  However,  our 
observations  show  that  these  deformed  orchids  grow  in  two  well-separated 
places  several  meters  apart,  and  this  distance  is  too  large  to  allow  us  to 
postulate  végétative  reproduction.  Besides,  the  mutation  is  rare  enough  to 


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Richardiana 


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Peloric  variant  of  Dactylorhiza  majalis  -  Margonska 


reject  the  hypothesis  of  two  independent  mutations.  Thus  the  plants  hâve 
probably  arisen  from  a  seed  pod  and  then  the  mutation  is  not  somatic. 

It  is  interesting  to  note  that  it  is  the  latéral  sepals  (outer  segments  of  a 
whorl)  and  not  the  petals  (inner  segments  of  a  whorl  like  the  normal  lip) 
that  are  replaced  by  the  labelloid  spurred  structures. 

In  2011,  probably  because  of  an  excessively  dry  summer,  the  plants  did  not 
bloom.  Monitoring  of  the  plants  in  the  next  seasons  and  thus  observing  the 
next  générations  in  the  wild  as  well  as  observing  the  plants  obtained  in 
cultivation  from  seed  collected  from  the  holotype  might  show  whether  the 
features  described  are  permanent. 

On  the  basis  of  the  observations  hitherto  made,  I  propose  the  form  status 
for  these  unique  peloric  plants: 

Dactylorhiza  majalis  (Reichenbach  f.)  P.F.  Hunt  &  Summerhayes 
f.  chwaszczyniensis  Margonska  &  Tukallo  forma  nova 
Diagnose:  Plantae  habitus  in  specie  typicus.  Omnium  florum  sepala  lateralia 
similiter  effecta  sunt:  obliqua ,  oblongo-ovata  ubi  expansa,  longitudinaliter 
arcuatimque  recurva,  cum  marginibus  lateralibus  saepe  sinuatis,  coloribus  fuscatis 
labello  typicis  distincte  ornata,  et  basi  cum  calcare  aliquantum  magno  in  specie 
typico. 

Type:  Poland,  Pomorskie  Province,  SW  of  Gdynia,  Chwaszczyno,  ca.  N  54° 
27'  E  18°  25',  marshy  meadow,  near  a  small  cluster  of  willows,  ait.  ca.  140 
m,  05-09.2010.,  H.B.  Margonska  2010-2406-B  (holo-UGDA-dry  collection 
HBM,  iso-UGDA-  spirit  collection  HBM). 

Paratype:  Poland,  Pomorskie  Province,  SW  of  Gdynia,  Chwaszczyno,  N  54° 
27'  E  18°  25',  marshy  meadow,  ait.  ca.  140  m,  05-09.2010.,  H.B.  Margonska 
2010-2406-A  (UGDA-  spirit  collection  HBM). 

The  plants  are  30-40  cm  high  and  show  a  typical  habitat.  The  leaves  are 
oblong  ovate,  oblong  obovate  to  lanceolate,  apically  attenuate,  green  with 
more  or  less  visible  purple  or  violet-brown  dots.  The  inflorescences  carry  25 
to  40  flowers.  There  are  1  to  3  stérile  bracts  that  are  falcate,  erect,  and  much 
longer  than  the  floral  bracts.  The  floral  bracts  are  about  4  to  5  cm  long  and 
thus  longer  than  flowers.  They  are  erect,  lanceolate,  apically  attenuate, 
green,  often  tinted  purple.  The  ovary  with  pedicel  is  1.2  to  1.6  cm  long.  The 


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Peloric  variant  of  Dactylorhiza  majalis  -  Margonska 


flowers  ca.  1.5  cm  long  and  wide,  pale  violet  to  lavender,  or  slightly  more 
pink;  the  area  around  the  spur,  the  base  of  the  sepals,  petals  and  lip  and  the 
central  part  of  the  lip  being  distinctly  paler.  Ail  petals  and  sepals  show  an 
intense  purple  ornamentation.  The  morphology  of  dorsal  sepal  as  well  as  of 
the  latéral  petals  is  typical  for  the  species.  The  latéral  sepals  show  the  form 
which  is  atypical  for  latéral  sepals  but  typical  for  the  labellum.  They  are 
oblique,  oblong  ovate  when  spread,  lobed,  longitudinally  and  arcuately 
recurved,  their  latéral  margins  often  wavy  and  clearly  bent  backward.  They 
hâve  also  a  typical  for  the  lip  dark  colour  ornamentation  and  at  the  base 
well-developed  spur,  which  is  conical,  slightly  falcate,  and  somewhat 
shorter  that  the  spur  of  the  labellum.  The  spur  of  the  labellum  is  0.7  to  0.95 
cm  long,  thus  somewhat  shorter  than  ovary  with  its  pedicel,  conical,  and 
slightly  falcate.  The  gynostemium  is  about  0.4  cm  long,  and  is  typical  for 
the  species.  The  seed  capsules  are  2  to  2.5  cm  long,  cylindrical  to  cylindrical 
ovoid  (photographs  page  58). 

Etymology:  the  name  is  derived  from  the  place  of  origin  of  the  type 
specimens. 

Distribution:  known  so  far  from  the  type-localization  only. 

Ecology:  marshy  meadow  between  groups  of  Salix  and  less  numerous 
Pinus,  with  e.g.  Potentilla,  Ranunculus,  Caltha  palustris ,  Mentha  aquatic, 
Equisetum,  Ophioglossum  vulgatum. 

Notes:  the  plants  are  easily  distinguished  by  their  unique  form  of  their 
latéral  sepals. 

Acknowledgments 

I  am  grateful  to  the  Curators  of  G,  K,  BM,  GB,  and  keeper  of  its  scientific 
library,  for  making  comparative  materials  accessible  and /or  for  their 
hospitality  and  assistance  during  my  personal  visits.  I  am  indebted  to 
Dr.  Guy  R.  Chiron  who  translated  the  diagnosis  into  Latin.  This  article  was 
prepared  with  the  help  of  a  grant  from  to  Polish  Ministry  of  Science  and 
Higher  Education  (No.  N304  029  32/1584). 


- 


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Literature  Cited 

Salomonson,  A.,  1996.  Interactions  between  somatic  mutations  and  plant 
development.  Vegetatio  127(1):  71-75(5). 

Wallbrunn,  H.,  1987.  Peloria  in  orchids.  The  Orchid  Review.  95  (1129):  360- 
367. 


La  famille  Orchidaceae  est  caractérisée  par  des  fleurs  zygomorphes  mais, 
parfois,  par  modification  pélorique,  ces  fleurs  peuvent  retourner  à  un  état 
anactinomorphe.  Dans  certains  cas,  le  labelle  est  remplacé  par  un  troisième 
pétale.  Plus  souvent,  les  deux  pétales  sont  remplacés  par  des  structures  semblables 
à  un  labelle  et,  plus  rarement,  ce  sont  les  deux  sépales  latéraux  qui  le  sont.  C'est 
cette  dernière  déformation  qui  est  ici  rapportée  pour  Dactylorhiza  majalis. 
Chwaszczyno  est  un  assez  gros  village  de  Poméranie  (Pologne),  à  environ  17  km  au 
nord-ouest  de  la  capitale  régionale  Gdansk  et  juste  au  sud-est  de  la  ville  de  Gdynia. 
C'est  une  région  avec  beaucoup  d'agriculture  et  de  nombreuses  habitations  qui  vont 
de  la  simple  résidence  familiale  à  de  plus  grandes  constructions  sub-urbaines.  On 
trouve  dans  les  dépressions  et/ou  le  long  de  divers  cours  d'eau  des  marais  et  des 
prairies.  Souvent  ces  zones  sont  au  moins  partiellement  bordées  de  petites  forêts, 
principalement  de  pins.  Malgré  la  proximité  et  l'intensité  des  installations 
anthropiques  et  des  aménagements  paysagers,  de  nombreuses  prairies 
marécageuses  sont  encore  riches  en  orchidées,  parmi  lesquelles  dominent 
Dactylorhiza  majalis  et  D.  incarnata.  Ces  populations  sont  fréquemment  et 
méthodiquement  surveillées. 

Dactylorhiza  majalis  possède  généralement  un  labelle  avec  éperon.  Il  est  trilobé,  et  les 
lobes  latéraux  sont  bien  étalés  et  plus  larges  que  le  lobe  médian  dont  la  partie 
centrale  est  habituellement  décorée  de  filets  et  de  points  pourpre  ou  violet  intense. 
La  forme  du  labelle  et  sa  décoration  sont  plutôt  variables.  L'éperon  est  courbé  à 
l'oblique  vers  le  bas  et  légèrement  plus  court  que  l'ovaire. 

Parmi  les  populations  du  site  décrit  ci-dessus,  deux  plantes  différentes  ont  été 
trouvées,  qui  exhibaient  des  inflorescences  dans  lesquelles  toutes  les  fleurs  étaient 
anormales.  L'une  de  ces  plantes  faisait  partie  d'un  groupe  dans  lequel  se  trouvaient 
plusieurs  plantes  plus  petites  et  non  en  fleur  tandis  que  la  seconde  était  isolée. 


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Peloric  variant  of  Dactylorhiza  majalis  -  Margonska 


Toutes  les  fleurs  de  ces  deux  plantes  montraient  la  même  déformation  des  sépales 
latéraux  en  structures  labelliformes,  obliques,  oblongues-ovales  une  fois  étalées, 
longitudinalement  récurvées  en  arc,  avec  des  marges  souvent  ondulées  et  nettement 
courbées  vers  le  bas,  avec  une  décoration  typique  d'un  labelle  normal  et,  à  la  base, 
un  éperon  bien  développé  et  typique  de  l'espèce.  La  morphologie  des  toutes  les 
autres  parties  florales  sont  typiques  de  l'espèce,  sans  aucune  déformation. 

La  présence  d'une  telle  déformation  des  sépales  sur  une  plante  unique  aurait  pu 
s'interpréter  comme  une  mutation  somatique  causée  par  un  stress  ou  une  mutation. 
Mais  nos  observations  montrent  que  les  deux  plantes  concernées  poussent  en  deux 
endroits  bien  séparés,  à  plusieurs  mètres  l'une  de  l'autre,  une  telle  distance  étant 
trop  importante  pour  autoriser  l'hypothèse  d'une  reproduction  végétative.  Par 
ailleurs,  ce  type  de  mutation  est  assez  rare  pour  rejeter  l'hypothèse  de  deux 
mutations  indépendantes.  Les  plantes  sont  donc  probablement  issues  d'une  capsule 
de  graines.  La  mutation  n'est  donc  pas  somatique.  En  2011,  probablement  du  fait  de 
conditions  météorologiques  défavorables  (été  plus  sec),  aucune  floraison  ne  fut 
enregistrée.  La  surveillance  des  plantes  au  cours  des  prochaines  saisons  et  de  leur 
descendance,  tant  dans  la  nature  qu'en  culture,  pourra  sans  doute  apporter  des 
résultats  intéressants  quant  à  la  permanence  de  la  déformation.  Sur  la  base  des 
observations  faites  jusqu'ici,  je  propose  le  statut  de  forme  pour  ces  plantes 
péloriques. 

Les  plantes  ont  30-40  cm  de  hauteur  et  un  port  typique.  Feuilles  oblongues-ovales, 
oblongues-obovales  à  lancéolées,  atténuées  à  l'apex,  vertes  avec  des  points  pourpres 
ou  violet  brun  plus  ou  moins  visibles.  Inflorescences  de  25-40  fleurs.  1-3  bractées 
stériles  falciformes,  dressées,  beaucoup  plus  longues  que  les  bractées  florales. 
Bractées  florales  environ  4-5  cm  de  longueur  et  donc  plus  longues  que  les  fleurs, 
dressées,  lancéolées,  atténuées  à  l'apex,  vertes,  souvent  teintées  de  pourpre.  Ovaire 
et  pédicelle  1,2-1, 6  cm  de  longueur.  Fleurs  longues  et  larges  de  1,5  cm  environ, 
violet  pale  à  lavande  ou  légèrement  plus  rose,  la  zone  autour  de  l'éperon,  la  base  des 
sépales,  des  pétales  et  du  labelle  et  la  partie  centrale  du  labelle  nettement  plus  pales. 
Pétales  et  sépales  montrent  tous  une  décoration  pourpre  intense.  Morphologie  du 
sépale  dorsal  et  des  pétales  typique  de  l'espèce.  Sépales  latéraux  de  la  forme  typique 
du  labelle,  obliques,  oblongs-ovales  une  fois  étalés,  lobés,  récurvés 
longitudinalement  et  en  arc,  à  marges  souvent  ondulées  et  nettement  courbées  vers 
l'arrière,  à  ornementation  de  couleur  foncée  typique  du  labelle,  avec  un  éperon  bien 
développé  à  la  base,  éperon  conique,  légèrement  falciforme  et  un  peu  plus  court  que 
l'éperon  du  labelle.  Ce  dernier  0,7-0,95  cm  de  longueur,  donc  un  peu  plus  court  que 


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Peloric  variant  of  Dactylorhiza  majalis  -  Margonska 


l'ovaire  pédicellé,  conique,  légèrement  falciforme.  Gynostème  long  de  0,4  cm 
environ,  typique  de  l'espèce.  Capsule  de  graines  longue  de  2-2,5  cm,  cylindrique  à 
cylindrique-ovoïde. 

Etymologie  :  nommé  d'après  le  nom  de  la  localité  d'origine  des  spécimens-types. 

Distribution  géographique  et  écologie  :  forme  connue  jusqu'ici  de  la  localité-type 
seulement.  Prairie  marécageuse,  altitude  d'environ  140  m,  entre  des  groupes  de 
Salix  et  de  Pinus,  moins  nombreux,  en  compagnie  par  exemple  de  Potentilla, 
Ranunculus,  Caltha  palustris,  Mentha  aquatic,  Equisetum,  Ophioglossum  vulgatum. 

Note  :  les  plantes  sont  facilement  distinguées  par  la  forme  unique  de  leurs  sépales 
latéraux. 


photographies  page  58  :  1  :  H. B.  Margonska  -  2  :  P.  Tukallo. 


1  :  Department  of  Plant  Taxonomy  and  Nature  Conservation,  Gdansk  University, 
Al.  Legionôw  9,  PL-80-441  Gdansk,  Poland 
e-mail:  dokhbm@univ.gda.pl 


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Richardiana 


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Peloric  variant  of  Dactylorhiza  majalis  -  Margonska 


Dactylorhiza  majalis 
f.  chwaszczyniensis 

Margonska  &  Tukallo 


S’ïïf-s 


Figure  1.  Habit. 


Figure  2.  Flowers  with  atypical  form 
of  latéral  sepals. 


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Richardiana 


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Révision  taxinomique  du  genre  Acianthera 
(Orchidaceae,  Pleurothallidinae)a 

Guy  R.  Chiron^  &  Cassio  van  den  Berg^ 


Mots-clés/Keywords  :  Acianthera ,  Brésil /Brazil,  organisation  infragéné- 
rique/infrageneric  organisation,  taxinomie /taxonomy. 

Résumé 

A  partir  des  résultats  d'une  analyse  phylogénétique  basée  sur  la  région  ITS 
de  l'ADN  ribosomique,  menée  sur  258  taxons  dont  63  Acianthera,  et  de  leur 
comparaison  avec  les  divisions  infragénériques  publiées  par  Luer  dans  le 
genre  Pleur othallis,  une  organisation  du  genre  Acianthera  Scheidweiler  en 
neuf  sections  est  proposée.  Une  première  tentative  de  répartition  des 
espèces  brésiliennes  dans  ces  sections  est  présentée. 

Abstract 

Taxonomie  révision  of  the  genus  Acianthera  (Orchidaceae, 

Pleurothallidinae)  -  The  results  of  a  phylogenetic  analysis  of  nuclear 
ribosomal  DNA  ITS  sequences  for  258  taxa  in  the  subtribe 
Pleurothallidinae,  of  which  63  Acianthera,  compared  to  Luer's  infrageneric 
divisions,  hâve  shown  that  an  infrageneric  organisation  of  the  genus  is 
possible,  with  nine  sections. 


Introduction 

Le  genre  Acianthera  a  été  créé  en  1842  par  Scheidweiler  pour  abriter  une 
espèce  nouvelle  qu'il  est  aujourd'hui  d'usage  de  considérer  comme 
probablement  originaire  du  Brésil,  A.  punctata.  Schweidweiler  n'a  pas 
précisé  l'origine  de  son  espèce  ni  indiqué  un  type,  ni  précisé  dans  quel 
herbier  il  l'aurait  déposé.  Toutefois,  sa  description  correspond  très  bien  à 
une  espèce  brésilienne  décrite  en  1841  par  Lindley,  Pleurothallis  recurva.  Le 
genre  Acianthera  a  été  néotypifié  par  cette  dernière  espèce.  Il  n'a  eu  aucun 
écho  à  cette  époque  et  le  nom  n'a  été  rescussité  qu'en  1986  par  Luer,  au 

a  :  manuscrit  reçu  le  12  novembre  2011,  accepté  le  22  décembre  2011. 


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Richardiana 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 

rang  de  sous-genre  dans  le  genre  Pleurothallis.  Dans  ce  travail,  Luer 
propose  une  organisation  infra-sub-générique  en  six  sections.  Pridgeon  et 
al.  (2001)  ont  publié  une  analyse  phylogénétique  moléculaire  de  la  sous- 
tribu  Pleurothallidinae,  dont  l'une  des  conséquences  fut  le  rétablissement 
du  genre  Acianthera  (Pridgeon  &  Chase,  2001).  Dans  leur  conception  de  ce 
genre,  les  auteurs  englobent  non  seulement  le  sous-genre  Acianthera  de 
Luer,  mais  également  ses  sous-genres  Arthrosia  et  Sarracenella  ainsi  qu'une 
partie  de  la  section  Muscosae  de  son  sous-genre  Specklinia  (tous  trois 
contenus  dans  le  genre  Pleurothallis  dans  la  conception  de  Luer  [1986]). 
Toutefois,  le  nombre  de  taxons  inclus  dans  cette  étude  moléculaire  pour  le 
genre  Acianthera  était  alors  trop  faible  (bien  inférieur  à  10%  du  nombre 
total  des  espèces  aujourd'hui  acceptées  dans  ce  genre)  pour  permettre  de 
proposer  une  organisation  sub-générique.  Luer  (2004a)  conserve  cette 
entité  au  rang  de  sous-genre,  en  plaçant  la  totalité  de  ses  sections  de  1986 
en  synonymie.  Plus  loin  (Luer,  2004b),  il  accepte  toutefois  le  genre  et 
publie  en  conséquence  quelques  combinaisons  nouvelles. 

Acianthera  comprend  environ  210  espèces  reconnues  dont  108  (WCSP,  2011, 
consulté  le  05/10/2011)  à  123  (Barros  et  al.,  2010)  pour  le  Brésil.  Luer 
(2004a)  dénombre  95  espèces  non  brésiliennes.  La  liste  personnelle  du 
premier  auteur  compte  pour  sa  part  120  espèces  présentes  au  Brésil.  Les 
écarts  dans  les  évaluations  de  ces  auteurs  sont  bien  entendu  liés  à  leurs 
conceptions  des  synonymies  et  des  limites  des  genres.  Notons  que,  à  ce 
jour,  dans  les  différents  volumes  de  ses  Icônes  Pleurothallidinarum,  Luer  n'a 
pas  traité  les  espèces  endémiques  du  Brésil.  Or  le  genre  Acianthera  au 
Brésil  présente  un  taux  d'endémisme  de  88%.  Ce  qui  signifie  que  la  moitié 
environ  des  espèces  de  ce  genre  sont  endémiques  du  Brésil. 

Une  étude  de  phylogénie  moléculaire,  basée  sur  la  région  ITS  [internai 
transcribed  spacers  ITS1  et  ITS2  et  gène  5.8S]  de  l'ADN  nucléaire 
ribosomique,  a  été  menée  pour  les  Pleurothallis  brésiliens,  sensu  lato 
( Acianthera ,  Anathallis ,  Pabstiella  et  Specklinia,  pour  l'essentiel),  sur  un 
ensemble  de  258  taxons  (Chiron  et  al.,  sous  presse).  L'échantillonage 
comprend  63  espèces  d 'Acianthera  et  la  quasi-totalité  des  taxons  infra- 
génériques  de  Luer  (1986)  entrant  dans  le  contour  du  genre  selon  Pridgeon 
&  Chase  (2001)  sont  représentés.  Aucun  membre  de  la  section  Tomentosae 
de  son  sous-genre  Acianthera,  toutefois,  n'a  pu  être  incorporé  dans  l'étude, 
comme  c'était  déjà  le  cas  dans  Pridgeon  et  al.  (2001).  Les  résultats  de  cette 


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Richardiana 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


analyse  ont  permis  (a)  de  vérifier  que  le  genre  Acianthera  dans  sa 
conception  actuelle  constituait  bien  un  groupe  monophylétique  et  (b)  d'en 
obtenir  une  organisation  en  groupes  eux-mêmes  monophylétiques  et 
correspondant  à  des  morphogroupes  de  Luer  (1986). 

C'est  cette  organisation  qui  est  présentée  ici.  Les  regroupements  d'espèces 
sont  en  général  bien  soutenus,  que  ce  soit  par  le  test  de  bootstrap  (BP 
modéré  à  fort)  ou  par  des  caractères  morphologiques  partagés  ...  mais 
uniques  au  sein  du  genre.  Nous  leur  donnons  donc  sans  hésiter  le  rang  de 
sections.  Par  contre  les  regroupements  d'ordre  supérieur  qui  se  dessinent 
sur  l'arbre  phylogénétique  ne  bénéficient  d'aucun  de  ces  deux  supports,  si 
bien  que  nous  ne  proposons  pas  ici  de  regroupement  sub-générique.  Sur  le 
plan  morphologique,  nous  nous  référons  principalement  à  nos  propres 
études  de  ce  groupe  d'orchidées,  avec  l'aide  de  Luer  (1986),  même  si  cet 
auteur  a  placé  toutes  ses  sections  du  sous-genre  Acianthera  en  synonymie 
(Luer,  2004a).  Parfois,  les  critères  morphologiques  proposés  par  Pabst  & 
Dungs  (1975)  peuvent  aussi  avoir  leur  utilité.  Par  contre  il  s'est  avéré 
impossible  de  tirer  parti  de  la  classification  de  Cogniaux  (1896). 

Résultats  de  l’analyse  moléculaire 

Dans  l'arbre  phylogénétique  construit  sur  le  seul  ITS,  le  genre  Acianthera 
n'est  soutenu  que  par  une  faible  valeur  de  bootstrap  dans  l'analyse  de 
parcimonie  (BP=67%).  Pridgeon  et  al  (2001)  ont  cependant  obtenu  un 
support  bien  plus  élevé  (BP=100%)  dans  leur  analyse  combinée 
matK/trnL/  ITS,  qui  ne  comprenait  que  quatre  espèces  d' Acianthera. 
Plusieurs  clades  se  distinguent. 

Le  clade  le  plus  basal,  clade  A  (Fig.  1),  est  soutenu  par  une  valeur  de 
bootstrap  de  68%.  Il  correspond  en  partie  à  la  section  Sicariae  proposée  par 
Luer  (1986,  p.20).  Cet  auteur  découpait  sa  section  en  deux  sous-sections  : 
sous-section  Sicariae  et  sous-section  Pectinatae.  Nous  retrouvons  ces  deux 
groupes  dans  notre  analyse,  respectivement  Al  (soutenu  par  un  bootstrap 
de  79%)  et  A2  (BP=98%).  Toutefois  une  différence  majeure  apparaît  dans  le 
clade  A  puisque,  outre  ces  deux  groupes,  il  contient  également  des  espèces 
morphologiquement  proches  du  groupe  A2  et  que  Pabst  &  Dungs  (1975, 
p. 157-158)  rassemblaient  sous  le  nom  d'alliances  «  Pleurothallis 
saundersiana  et  P.  miqueliana  ».  Luer  (1986)  place  ces  espèces  dans  sa  section 
Brachystachyae. 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


vers  Fig.  2 


15 

67 


e 


77 


C 


Ë 


Acianthera  enianthera 
Acianthera  johannensis 
Acianthera  adamantinensis 
Pleurothallis  platystachys  2060 
Pleurothallis  platystachys  09472 
Acianthera  teres  AF937 
Acianthera  teres  AF935 
Acianthera  fabiolmrrosii  AF 
Acianthera  fabiobarrosii  2080 
Acianthera  ochreata  2015 
Acianthera  glumacea 
Acianthera  ochreata  2118 
•Acianthera  tricarinata 


E 


68 


97 


98 


74 


“ Acianthera  leptotifolia 

3 

Acianthera  sonderiana  2098 
Acianthera  sonderiana  2144 
Acianthera  pectinata 
Acianthera  fornograndensis  2133 
Acianthera  fomograndensis  7266 
Acianthera  hamosa  2055 
Acianthera  hamosa  11079 


e 


87 


E 


2  3 


•Acianthera  limae  26759 
•Acianthera  limae  1152 
•Acianthera  proliféra 
Acianthera  capanemae 
Acianthera  sautidersiana 
Acianthera  ramosa 
Acianthera  nemorosa 
Acianthera  micrantha 
Acianthera  papillosa 
Acianthera  translncida 
Acianthera  glanduligera 
Acianthera  melachila 
Acianthera  macropoda 


E 


14 

6  I  3 

r4z 


79 


Acianthera  serpentula  09029 
Acianthera  serpentula  2135 

14 

Acianthera  sicaria 
Acianthera  aplitosa 
Acianthera  foetens 
•Acianthera  melanochthoda 


A2 


A3 


Al 


Fig.  1  :  première  partie  du  clade  Acianthera  dans  l'arbre  illustré 

dans  Chiron  et  al.  (sous  presse) 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Les  résultats  de  notre  analyse  phylogénétique  moléculaire  montrent  à 
plusieurs  occasions  que  ce  taxon,  dans  la  conception  de  Luer,  est 
polyphylétique.  La  proximité  phylogénétique  constatée  entre  ces  espèces 
et  le  groupe  A2  n'est  pas  étonnante  car  les  structures  végétatives  et  florales 
sont  assez  similaires.  L’ensemble  des  espèces  analysées  est  regroupé  au 
sein  d'un  clade  A3  présent  dans  le  consensus  strict  mais  non  soutenu  par 
un  bootstrap  >50%,  tandis  que  l'ensemble  A2-A3  est,  lui,  fortement 
soutenu  (BP=97%).  Des  deux  solutions  qui  se  présentent  -  incorporer  ces 
espèces  dans  la  sous-section  Pectinatae  ou  les  traiter  comme  une  troisième 
sous-section  -  nous  choisissons  la  seconde,  du  fait  du  fort  soutien 
bootstrap  de  A2.  Le  soutien  bootstrap  du  clade  A  est  faible  mais,  compte- 
tenu  que  ses  sub-divisions  bénéficient,  elles,  d'un  fort  soutien  et  qu'il 
correspond  très  bien  à  un  des  taxons  infra-génériques  de  Luer  (1986),  nous 
lui  accordons  le  rang  de  section. 

Le  clade  suivant  (B  -  BP=78%)  comprend  huit  espèces  (Fig.  1),  dont 
l'espèce  type  de  la  section  Tricarinatae  de  Luer  (1986,  p.  22).  Une  deuxième 
espèce,  Acianthera  glumacea  (Lindley)  Pridgeon  &  Chase,  est  aussi  citée  par 
Luer  dans  sa  section.  Par  contre  il  en  place  deux  autres  dans  la  section 
Brachystachyae  :  Acianthera  johannensis  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  & 
Chase  et  A.  ochreata  (Lindley)  Pridgeon  &  Chase,  et  ne  traite  pas  les  espèces 
restantes.  Plusieurs  de  ces  espèces  appartiennent  à  la  section  Pleurothallis 
sect.  Leptotefolia  Pabst  (Pabst  &  Dungs,  1975).  Toutes  ces  plantes  possèdent 
des  fleurs  aux  sépales  plus  ou  moins  carénés  si  bien  quelles  peuvent 
entrer  dans  la  section  Tricarinatae  de  Luer.  Compte  tenu  du  soutien  modéré 
du  clade  et  de  son  homogénéité  pour  le  critère  «  fleurs  carénées  »,  il  est 
naturel  de  lui  donner  le  rang  de  section,  en  conservant  le  nom  proposé  par 
Luer  (1986).  L'inclusion  de  Acianthera  leptotifolia  (Barbosa  Rodrigues) 
Pridgeon  &  Chase  dans  ce  groupe  n'est  que  faiblement  soutenu  (BP=64%). 
Toutefois  il  nous  semble  naturel  de  l'y  admettre,  puisqu'il  satisfait  lui-aussi 
le  critère  «  fleurs  carénées  »  et  qu'il  est  le  type  de  la  section  Leptotefolia.  Le 
cas  de  Acianthera  sonderiana  (Reichenbach  f.)  Pridgeon  &  Chase,  placé  lui- 
aussi  dans  la  section  Brachystachyae  par  Luer  (1986),  est  plus  délicat.  Il  est 
également  inclus  par  Pabst  dans  sa  section  Leptotefolia  et  possède  des 
sépales  carénés.  Nous  l'incluons  donc  dans  le  clade  B,  même  si  cette 
inclusion  est  très  faiblement  soutenue  par  le  test  de  bootstrap  (BP<50%). 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Par  contre,  Acianthera  enianthera  Chiron  &  Ximenes  Bolsanello  ne  peut, 
selon  nous,  appartenir  à  ce  clade  (pas  de  soutien  bootstrap,  pas  de 
cohérence  morphologique).  La  question  de  savoir  si  cette  espèce  constitue 
à  elle-seule  une  section  distincte  est  posée  et  les  résultats  de  la  présente 
analyse  ne  sauraient  y  répondre  seuls. 

Le  clade  C  (Fig.  2  -  BP=96%)  ne  comprend  dans  notre  étude  que  deux 
espèces.  Pleurothallis  hatschhachii  Schlechter  a  été  transféré  par  Hoehne 
(1936,  p. 27-28)  dans  le  genre  Pleurobotryum  Barbosa  Rodrigues.  Luer  (1986, 
p.  53)  a  réduit  ce  genre  (avec  les  mêmes  espèces  que  celles  citées  par 
Hoehne)  à  un  sous-genre  de  Pleurothallis ,  Pleurobotryum ,  dont  l'espèce  type 
est  Pleurobotryum  atropurpureum  Barbosa  Rodrigues.  Compte  tenu  de  la 
position  de  l'espèce  dans  notre  reconstruction  phylogénétique,  ce  sous- 
genre  doit  être  à  son  tour  réduit  au  rang  de  section.  Notons  que 
Pleurothallis  hatschhachii  n'a  pas,  à  ce  jour,  été  transféré  dans  le  genre 
Acianthera.  La  deuxième  espèce  de  notre  étude  est  Acianthera  gracilisepala 
(Brade)  Luer.  Toutefois  cette  espèce  ne  présente  pas  les  caractéristiques  des 
«  Pleurobotryum  »,  à  savoir  des  feuilles  cylindriques  ou  compressées,  et  un 
labelle  longuement  onguiculé.  La  pertinence  de  son  affectation  à  ce  groupe 
devra  donc  être  vérifiée  par  des  analyses  complémentaires. 

Le  clade  D  (BP=99%)  est  composé  d'espèces  appartenant  au  sous-genre 
Sarracenella  de  Luer  (1986,  p.73).  Son  fort  soutien  bootstrap  nous  incite  à 
lui  accorder  le  statut  de  section. 

Le  clade  E  n'est,  pour  sa  part,  que  très  faiblement  soutenu  par  le  test  de 
bootstrap  (BP<50%).  Toutefois  il  correspond  exactement  au  sous-genre 
Pleurothallis  subgen.  Arthrosia  de  Luer  (1986,  p.  34),  élevé  au  rang  de  genre 
par  Luer  (2006).  Nous  lui  reconnaissons  donc  un  statut  de  section. 

Le  clade  F,  faiblement  soutenu  (BP=70%),  est  pourtant  constitué  d’espèces 
bien  homogènes,  considérées  comme  des  Cryptophoranthus  Barbosa 
Rodrigues  par  Pabst  (Pabst  &  Dungs,  1975)  et  placées  par  Luer  (1986,  p.  16) 
dans  la  section  Cryptophoranthae  de  son  sous-genre  Acianthera.  Ce  clade 
constitue  donc  une  section  dont  la  caractéristique  morphologique  la  plus 


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Richardiana 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


de  Fig.  1 


Acianthera  saurocephala  AF 
Acianthera  saurocephala  09636 
Acianthera  pavimentata  09784 
Acianthera  pavimentata  10002 
Acianthera  pubescens  04848 
Acianthera  pubescens  03013 
Acianthera  panduripetala 
Acianthera  klotzschiana 
Acianthera  rodriguesii 
Pleurothallis  josephensis 
Acianthera  per-dusenii 
Acianthera  karlii 
Acianthera  recurva 
I  ^  Acianthera  strupifolia  AF 

*  11  Acianthera  strupifolia  11086 
Acianthera  binotii  08445 
Acianthera  binotii  11036 
Acianthera  maculiglossa  11048 
Acianthera  maculiglossa  09291 
Acianthera  luteola  AF 
Acianthera  heringeri 
Acianthera  luteola  10007 
Acianthera  crinita  11223 
Acianthera  crinita  11225 
Acianthera  hystrix 

I  1  Acianthera  spilantha  10005 

*  11  Acianthera  spilantha  10143 
Acianthera  minima 
Acianthera  cn/ptantha 
Acianthera  jordanensis 
Acianthera  fenestrata 
Acianthera  barbacenensis 
Acianthera  capillaris  11031 
Acianthera  capillaris  11248 
Acianthera  auriculata 
Acianthera  compressiflora 
Acianthera  montana  10187 
Acianthera  montana  09897 
Acianthera  aff.  freyi 
Acianthera  bragae  04414 
Acianthera  bragae  AF 
Acianthera  asaroides  11227 
Acianthera  asaroides  AF 
Acianthera  gracilisepala 
Acianthera  hatschbachii  10039 
Acianthera  hatschbachii  10074 


H 


D 


Fig.  2  :  deuxième  partie  du  clade  Acianthera  dans  l'arbre  illustré 

dans  Chiron  et  al.  (sous  presse) 


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Richardiana 


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Acicinthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


évidente  est  d'avoir  des  fleurs  aux  sépales  connés  à  l'apex  et  à  la  base,  mais 
séparés  au  milieu.  Il  ne  nous  semble  pas  judicieux  de  placer  Acianthera 
spilantha  (Barbosa  Rodrigues)  Luer  dans  cette  section,  car  il  ne  possède  pas 
cette  caractéristique  et  que  la  parenté  que  semble  montrer  la  figure  2  n'est 
peut-être  pas  réelle  :  abscence  de  soutien  par  le  test  de  bootstrap  et 
longueur  de  branche  élevée.  Des  analyses  complémentaires  sont 
nécessaires  pour  prendre  une  décision  sur  son  placement. 

Le  clade  G  (BP=98%)  comprend  deux  espèces  morphologiquement 
proches,  et  très  différentes  des  autres  espèces  d' Acianthera.  Nous  lui 
reconnaissons  donc  également  le  rang  de  section.  Le  même  raisonnement 
vaut  pour  le  clade  H  (BP=100%). 

Parmi  les  espèces  du  clade  I  (BP=77%),  celles  qui  ont  été  traitées  par  Luer 
l'ont  été  dans  sa  section  Brachystachyae  (Luer,  1986,  p.  13-14).  Pabst  & 
Dungs  (1975)  les  plaçaient  également  dans  la  section  du  même  nom.  Il  en 
est  de  même  pour  les  espèces  voisines  sur  la  figure  2  et  notamment  pour 
Acianthera  recurva  (Lindley)  Pridgeon  &  Chase,  espèce  type  du  genre.  Dans 
l'attente  d'une  meilleure  résolution  dans  cette  partie  du  genre,  nous 
plaçons  donc  toutes  ces  espèces  dans  la  section  type. 

Faute  de  matériel,  nous  n'avons  pas  inclus  dans  notre  étude  de 
représentants  de  la  section  essentiellement  brésilienne  Tomentosae  de  Luer 
(1986,  p.22,  sous-genre  Acianthera).  Cependant,  par  souci  de  complétude, 
nous  la  transférons  ici  dans  le  genre  Acianthera. 

En  conclusion,  nous  proposons  la  révision  taxinomique  ci-après  pour  le 
genre  Acianthera. 


Acianthera  Scheidweiler 

Allgemeine  Gartenzeitung  10:292  (1842) 

Type  :  Acianthera  punctata  Scheidweiler,  néotype  :  Pleurothallis  recurva 
Lindley,  Edwards' s  Botanical  Register  27  :  Mise.  1  (1841)  =  Acianthera  recurva 
(Lindley)  Pridgeon  &  Chase,  Lindley ana  16:246  (2001) 

Synonyme  :  Centranthera  Scheidweiler,  Allgemeine  Gartenzeitung  10:293 
(1842) 

Etymologie  :  du  grec  (XKi(XV0£po(,  anthère  pointue. 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Parties  végétatives  caractéristiques  des  Pleurothallidinae  mais  très 
variables.  Inflorescences  prenant  naissance  à  l'apex  des  tiges  secondaires, 
ou  en-dessous,  sans  annulus.  Sépales  le  plus  souvent  (mais  pas  toujours, 
voir  section  Arthrosia )  charnus  et  plus  ou  moins  pubescents 
extérieurement,  les  latéraux  soudés  en  partie  basale  jusqu'à  la  moitié  ou 
davantage,  pétales  courts,  labelle  épais,  colonne  courte  et  épaisse.  Cavité 
stigmatique  et  anthère  ventrales  (d'après  Luer,  1986). 

Acianthera  section  Acianthera 

Type  :  Acianthera  recurva  (Lindley)  Pridgeon  &  Chase 
Parties  végétatives  variables.  Sépales  latéraux  soudés,  labelle  orné  de  deux 
cals  longitudinaux,  onglet  court  et  étroit  généralement  encadré  par  deux 
petites  excroissances. 

Une  trentaine  d'espèces  au  Brésil,  50-60  hors  Brésil.  Il  est  possible  que  des 
analyses  complémentaires,  incorporant  aussi  bien  des  espèces  brésiliennes 
que  non  brésiliennes,  entraînent  l'exclusion  de  certaines  espèces  de  cette 
section. 

Acianthera  section  Arthrosiae  Chiron  &  van  den  Berg,  sect.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  sous-genre  Arthrosia  Luer,  Monographs  in 
Systematic  Botany  from  the  Missouri  Botanical  Garden,  20:34  (1986) 

Type  :  Pleurothallis  auriculata  Lindley,  Companion  of  the  Botanical  Magazine 
2:356  (1836)  =  Acianthera  auriculata  (Lindley)  Pridgeon  &  Chase,  Lindleyana 
16:242  (2001) 

Synonyme  :  Arthrosia  (Luer)  Luer,  Monographs  in  Systematic  Botany  from  the 
Missouri  Botanical  Garden ,  105:248  (2006) 

Etymologie  :  du  grec  apOpov,  jointure,  en  référence  à  l'articulation  du 
labelle  et  du  pied  de  la  colonne. 

Plantes  de  taille  moyenne,  cespiteuses  ou  brièvement  rampantes,  tiges 
secondaires  de  même  longueur  ou  plus  longues  que  les  feuilles,  feuilles 
elliptiques  généralement  étroites,  inflorescence  aussi  longue  ou  plus 
longue  que  la  feuille,  multiflore,  fleurs  parcheminées,  labelle  nettement 
trilobé  à  base  transversalement  épaissie. 

Groupe  d'environ  13  espèces,  presque  toutes  endémiques  du  Brésil  avec, 
pour  un  petit  nombre,  une  présence  dans  les  pays  limitrophes.  Une  espèce 
largement  distribuée  :  A.  capillaris  (Lindley)  Pridgeon  &  Chase. 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Acianthera  section  Crinitae  Chiron  &  van  den  Berg,  sect.  nov. 

Plantae  repentes  foliis  carnosis  alternis,  pedunculo  breve,  floribus  extus  pilosis. 
Type  :  Pleurothallis  crinita  Barbosa  Rodrigues,  Généra  et  Species  Orchidearum 
Novarum  1:16  (1877)  =  Acianthera  crinita  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  & 
Chase,  Lindleyana  16:243  (2001) 

Etymologie  :  du  latin  crinitus,  qui  a  beaucoup  de  cheveux,  en  référence  à 
la  pilosité  externe  des  fleurs. 

Section  caractérisée  par  des  plantes  rampantes  naines,  à  feuilles  charnues, 
alternes  et  plaquées  contre  le  substrat,  inflorescence  très  courte,  fleur 
extérieurement  pileuse. 

Deux  espèces  brésiliennes,  A.  crinita  se  rencontrant  aussi  en  Bolivie. 

Ces  deux  espèces  ont  été  placées  dans  des  groupes  très  différents  tant  par 
Pabst  &  Dungs  (1975)  que  par  Luer  (1986). 

Acianthera  section  Cryptophoranthae  (Luer)  Chiron  &  van  den  Berg, 
comb.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  section  Cryptophoranthae  Luer,  Monographs  in 
Systematic  Botany  from  the  Missouri  Botanical  Garden ,  20:16  (1986) 

Type  :  Cryptophoranthus  fenestratus  Barbosa  Rodrigues,  Généra  et  Species 
Orchidearum  Novarum  2:80  (1882)  =  Acianthera  fenestrata  (Barbosa 
Rodrigues)  Pridgeon  &  Chase,  Lindleyana  16:243  (2001) 

Synonyme  :  Cryptophoranthus  Barbosa  Rodrigues,  Généra  et  Species 
Orchidearum  Novarum  2:79  (1882) 

Etymologie  :  du  grec  KpunTOcpopcxvGoç,  qui  porte  des  fleurs  cachées,  en 
référence  aux  fleurs  cachées  par  les  feuilles. 

Plantes  de  taille  moyenne  (jusqu'à  une  dizaine  de  cm  de  hauteur),  à  tiges 
secondaires  très  courtes  et  feuilles  elliptiques-obovales,  à  inflorescences  à 
1-2  fleurs  et/ou  en  fascicule.  Le  principal  caractère  distinctif  de  cette 
section  est  la  forme  de  ses  fleurs,  avec  les  sépales  soudés  en  partie  basale 
et  à  l'apex,  libres  entre  les  deux  de  sorte  à  former  des  petites  fenêtres 
latérales. 

Six  espèces  endémiques  du  Brésil. 

Acianthera  section  Pleurobotryae  Chiron  &  van  den  Berg,  sect.  nov. 

Basionyme  :  Pleurobotryum  Barbosa  Rodrigues,  Généra  et  Species 
Orchidearum  Novarum  1:20  (1877) 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Type  :  Pleurobotryum  atropurpureum  Barbosa  Rodrigues,  Généra  et  Species 
Orchidearum  Novarum  1:20  (1877)  =  Acianthera  atropurpurea  (Barbosa 
Rodrigues)  Chiron  &  van  den  Berg,  hic 

Synonymes  :  Pleurothallis  section  Pleurobotryum  (Barbosa  Rodrigues) 
Cogniaux,  Flora  Brasiliensis  3(4):588  (1896)  -  Pleurothallis  subgen. 
Pleurobotryum  (Barbosa  Rodrigues)  Luer,  Monographs  in  Systematic  Botany 
frotn  the  Missouri  Botanical  Garden,  20:53  (1986) 

Etymologie  :  du  grec  TrX£upo(3oTpuç,  racème  de  côté,  en  référence  à  la 
disposition  des  fleurs. 

Plantes  plutôt  grandes  (10-20  cm  de  hauteur),  plus  ou  moins  rampantes,  et 
feuilles  cylindriques  ou  au  moins  compressées  plus  longues  que  les  tiges 
secondaires.  Inflorescence  pluriflore.  La  caractéristique  la  plus 
remarquable  de  cette  section  est  la  forme  spatulée  du  labelle. 

Sept  espèces  endémiques  du  Brésil.  Le  transfert  dans  le  genre  Acianthera 
des  espèces  de  cette  section  nécessite  la  validation  de  quelques 
combinaisons  nouvelles,  que  l'on  trouvera  plus  bas. 

Acianthera  section  Sarracenellae  Chiron  &  van  den  Berg,  sect.  nov. 

Basionyme  :  Sarracenella  Luer,  Selbyana  5:338  (1981) 

Type  :  Physosiphon  pubescens  Barbosa  Rodrigues,  Généra  et  Species 
Orchidearum  Novarum  1:27  (1877) 

Synonyme  :  Physosiphon  bragae  Ruschi,  Boletim  do  Museu  de  Biologia  Mello 
Leitào,  Botânica  27:  1  (1970)  =  Acianthera  bragae  (Ruschi)  F.Barros,  Hoehnea 
30:183  (2003)  -  non  Acianthera  pubescens  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.  Chase, 
Lindleyana  16:245  (2001) 

Etymologie  :  en  référence  à  la  ressemblance  des  fleurs  de  ce  groupe  avec 
celles  du  genre  Sarracenia  Linné  (Sarraceniaceae). 

Plantes  naines  (2-3  cm  de  hauteur)  à  tiges  secondaires  très  courtes, 
inflorescence  généralement  biflore,  fleur  tubulaire  avec  juste  les  apex  des 
sépales  libres. 

Deux  espèces  endémiques  du  Brésil. 

Acianthera  section  Sicariae  (Lindley)  Chiron  &  van  den  Berg,  comb.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  section  Sicariae  Lindley,  Folia  Orchidacea , 
Pleurothallis:  12  (1859) 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Type  :  Pleurothallis  sicaria  Lindley,  Edwards' s  Botanical  Register  27:Misc.  91 
(1841)  =  Acianthera  sicaria  (Lindley)  Pridgeon  &  Chase,  Lindleyana  16:246 
(2001) 

Etymologie  :  du  latin  sicarius,  sicaire,  en  référence  à  la  forme  de  la  tige 
secondaire. 

Plantes  de  taille  moyenne  à  grande,  à  tiges  secondaires  à  peu  près  de  la 
même  longueur  que  les  feuilles,  feuilles  larges,  rigides,  inflorescences 
courtes  à  très  courtes. 

Acianthera  section  Sicariae  sous-section  Sicariae 

Type  :  Acianthera  sicaria  (Lindley)  Pridgeon  &  Chase 

Tiges  secondaires  souvent  plus  longues  que  les  feuilles  et  triquètres, 
inflorescence  sub-sessile,  pauci-  pluriflore,  segments  floraux  très  épais. 

6  espèces  au  Brésil,  une  quarantaine  dans  les  autres  pays  néo-tropicaux. 

Acianthera  section  Sicariae  sous-section  Pectinatae  (Luer)  Chiron  &  van 
den  Berg,  comb.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  sous-section  Pectinatae  Luer,  Monographs  in 
Systematic  Botany  from  the  Missouri  Botanical  Garden,  20:20  (1986) 

Type  :  Pleurothallis  pectinata  Lindley,  Edwards' s  Botanical  Register  25:Misc.  1 
(1839)  =  Acianthera  pectinata  (Lindley)  Pridgeon  &  Chase,  Lindleyana  16:245 
(2001) 

Etymologie  :  du  latin  pectinatus,  en  peigne,  en  référence  aux  marges 
fimbriées  du  labelle. 

Tiges  secondaires  fortement  comprimées,  feuilles  coriaces,  rejetées  en 
arrière  et  formant  un  angle  important  avec  la  tige,  inflorescence  courte  et 
pauciflore,  labelle  plus  ou  moins  fimbrié. 

Sept  espèces  dont  une  seule,  A.  proliféra  (Herbert  ex  Lindley)  Pridgeon  & 
Chase,  n'est  pas  strictement  endémique  du  Brésil  (se  rencontre  en  Bolivie 
et  au  Venezuela). 

Acianthera  section  Sicariae  sous-section  Auritae  Chiron  &  van  den  Berg, 
subsect.  nov. 

Plantae  haec  subsectionis  Pectinatae  plantis  similes  sunt  sed  foliis  haud  reflexis 
differunt.  Inflorescencia  subsessilis,  flores  1-3  labello  auriculato. 


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Richardiana 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Type  :  Pleurothallis  glanduligera  Lindley,  Companion  ofthe  Botanical  Magazine 
2:355  (1837)  =  Acianthera  glanduligera  (Lindley)  Luer,  Monographs  in 
Systematic  Botany  from  the  Missouri  Botanical  Garden,  95:253  (2004) 
Etymologie  :  du  latin  auritus,  auriculé,  en  référence  aux  lobes  latéraux  en 
forme  de  petites  oreilles  du  labelle. 

Rhizome  allongé,  tiges  secondaires  peu  ou  pas  comprimées,  feuilles 
planes,  elliptiques-ovales,  coriaces,  non  réfléchies,  à  peu  près  de  même 
longueur,  inflorescence  à  1-3  fleurs,  sub-sessile,  labelle  auriculé  à  la  base. 
Vingt  trois  espèces  au  Brésil,  dont  six  sont  également  présentes  dans  les 
pays  voisins. 

Acianthera  section  Sulcatae  Chiron  &  van  den  Berg,  sect.  nov. 

Plantae  caespitosae.  Ramicaules  longi,  inferne  teretes,  superne  trigoni  et  profunde 
longeque  sulcati.  înflorescenciae  brèves. 

Type  :  Pleurothallis  luteola  Lindley,  Edwards' s  Botanical  Register  27(Misc):  1 
(1841)  =  Acianthera  luteola  (Lindley)  Pridgeon  &  Chase,  Lindleyana  16:244 
(2001) 

Etymologie  :  du  latin  sulcatus,  en  référence  aux  tiges  secondaires 
profondément  canaliculées  sur  toute  leur  partie  supérieure. 

Plantes  plutôt  grandes  (10-20  cm  de  hauteur),  à  rhizome  très  court,  à  tiges 
plus  longues  que  les  feuilles,  cylindriques  en  partie  inférieure, 
triangulaires  en  partie  supérieure  où  elles  sont  sulquées  sur  au  moins  un 
tiers  de  leur  longueur,  à  feuilles  planes  plutôt  larges  et  inflorescences 
courtes,  portant  1-2  à  8-12  fleurs  de  couleur  dominante  jaune. 

Cinq  espèces  au  Brésil,  dont  quatre  endémiques.  Plus  sans  doute  deux 
espèces  andines. 

Acianthera  section  Tomentosae  (Luer)  Chiron  &  van  den  Berg,  comh.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  section  Tomentosae  Luer,  Monographs  in  Systematic 
Botany  from  the  Missouri  Botanical  Garden ,  20:22  (1986) 

Type  :  Physosiphon  herzogii  Schlechter,  Repertorium  Specierum  Novarum 
Regni  Vegetabilis  12:485  (1913)  =  Acianthera  herzogii  (Schlechter)  Baumbach, 
Orchidée  (Hamburg)  58:  100  (2007) 

Etymologie  :  du  latin  tomentosus,  couvert  de  poils  courts,  en  référence  à 
l'état  de  surface  des  gaines  des  tiges. 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Tiges  secondaires  à  peu  près  de  la  même  longueur  que  les  feuilles, 
couvertes  de  gaines  hispides,  feuilles  coriaces,  elliptiques,  aiguës, 
inflorescence  à  peu  près  aussi  longue  que  la  feuille,  multiflore,  fleurs 
charnues  et  pubescentes  extérieurement. 

Sept  espèces  endémiques  du  Brésil  et  une  espèce  de  Bolivie  et  Argentine, 
dont  la  présence  au  sud-ouest  du  Brésil  ne  fait  pas  l'unanimité. 

Acianthera  section  Tricarinatae  (Luer)  Chiron  &  van  den  Berg,  comb. 
nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  section  Tricarinatae  Luer,  Monographs  in  Systematic 
Botany  from  the  Missouri  Botanical  Garden,  20:22  (1986) 

Type  :  Pleurothallis  tricarinata  Poeppig  &  Endlicher,  Nova  Généra  ac  Species 
Plantarum  1:49  (1836)  =  Acianthera  tricarinata  (Poeppig  &  Endlicher) 
Pridgeon  &  Chase,  Bindley ana  16:246  (2001) 

Etymologie  :  du  latin  tricarinatus,  à  trois  carènes,  en  référence  à  l'aspect 
externe  de  la  fleur. 

Luer  (1986)  n'a  pas  donné  de  diagnose  latine  de  sa  section.  Nous  en 
proposons  une  ici  : 

Pedunculus  et  florales  bractae  lateraliter  plus  minusve  compressi,  sepala  carinata. 
Partie  apicale  des  tiges  secondaires,  pédoncules  et  bractées  florales  le  plus 
souvent  comprimés,  sépales  nettement  carénés. 

Douze  espèces  au  Brésil  plus  une  en  Bolivie. 

Pleurothallis  platystachys  Regel  a  souvent  été  traité  comme  synonyme  de 
Acianthera  tricarinata ,  si  bien  que  le  transfert  dans  Acianthera  n'a  jamais  été 
fait.  La  nouvelle  combinaison  est  validée  plus  loin. 

Le  tableau  1  donne,  pour  chaque  espèce,  le  taxon  infragénérique  auquel 
elle  appartient. 


Nouvelles  combinaisons 

Acianthera  albopurpurea  (Kraenzlin)  Chiron  &  van  den  Berg,  comb.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  albopurpurea  Kraenzlin,  Arkiv  fôr  Botanik  16(8):11  (1921) 
Type  :  Brésil,  PR,  Serrinha,  Dusén  8516  (K584051  !) 

Acianthera  atropurpurea  (Barbosa  Rodrigues)  Chiron  &  van  den  Berg,  comb.  nov. 
Basionyme  :  Pleurobotryum  atropurpureum  Barbosa  Rodrigues,  Généra  et  Species 
Orchidearum  Novarum  1:20  (1877) 

Lectotype  :  Barbosa  Rodrigues,  Iconographie  des  Orchidées  du  Brésil,  3,  planche  154 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Acianthera  compressiflora  (Barbosa  Rodrigues)  Chiron  &  van  den  Berg,  comb.  nov. 
Basionyme  :  Pleurothallis  compressiflora  Barbosa  Rodrigues,  Généra  et  Species 
Orchidearum  Novarum  2:13  (1881) 

Lectotype  :  Barbosa  Rodrigues,  Iconographie  des  Orchidées  du  Brésil,  3,  planche  164 

Acianthera  crepiniana  (Cogniaux)  Chiron  &  van  den  Berg,  comb.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  crepiniana  Cogniaux,  Flora  Brasiliensis  3(4):542  (1896) 

Type  :  Brésil,  MG,  Caldas,  Ribeirào  dos  Buggris,  Lindberg  516  (BR6585013  !) 

Acianthera  foetens  (Lindley)  Chiron  &  van  den  Berg,  comb.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  foetens  Lindley,  Edwards' s  Botanical  Register  29(Misc):  5 
(1843) 

Type  :  Brésil,  Loddiges  sn  (K?) 

Acianthera  hatschbachii  (Schlechter)  Chiron  &  van  den  Berg,  comb.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  hatschbachii  Schlechter,  Repertorium  Specierum  Novarum 
Regni  Vegetabilis  23:38  (1926) 

Type  :  Brésil,  PR,  environs  de  Curitiba,  A.Hatschbach  5  (B,  détruit?) 

Acianthera  platystachys  (Regel)  Chiron  &  van  den  Berg,  comb.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  platystachys  Regel,  Gartenflora  37:  459  (1888) 

Type  :  Brésil,  RJ,  Glaziou  19886  (holotype?) 

Acianthera  rhabdosepala  (Schlechter)  Chiron  &  van  den  Berg,  comb.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  rhabdosepala  Schlechter,  N otizblatt  des  Botanischen  Gartens 
und  Muséums  zu  Berlin-Dahlem  7:276  (1918) 

Type  :  sud-Brésil,  s.l.p.,  Grossmann  sn  (B,  détruit) 

Acianthera  subulifolia  (Kraenzlin)  Chiron  &  van  den  Berg,  comb.  nov. 

Basionyme  :  Pleurothallis  subulifolia  Kraenzlin,  Orchis  2:91  (1908) 

Type  :  Brésil,  RJ,  Petropolis,  coll.  non  précisé  (B,  détruit) 

Remerciements 

Nous  remercions  toutes  les  personnes  qui  nous  ont  procuré  le  matériel 
nécessaire  à  l'étude  et  qui  nous  ont  servi  de  guides  pour  nos  travaux  de 
terrain,  et  notamment  Angelo  Ebani,  Fabio  Tesch,  Nelson  Sanson,  Paulo 
Uhl,  Renato  Barbosa  da  Silva,  Renato  Ximenes  Bolsanello. 


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Aciantherci  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Acianthera  acuminatipetala  (A.Sampaio)  Luer 

Acianthera  adamantinensis  (Brade)  F.Barros 

Acianthera  adirii  (Brade)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  agathophylla  (Reichenbach  f.)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  alborosea  (Kraenzlin)  Luer 

Acianthera  albopurpurea  (Kraenzlin)  Chiron  &  van  den  Berg 

Acianthera  antennata  (Garay)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  aphthosa  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  asaroides  (Kraenzlin)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  atropurpurea  (Barbosa  Rodrigues)  Chiron  &  van  den  Berg 

Acianthera  auriculata  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  aveniformis  (Hoehne)  C.N.Gonç.  &  Waechter 

Acianthera  barbacenensis  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.  Chase 

Acianthera  bicarinata  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  bicornuta  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  bidentata  (Lindley)  F.Barros  &  V.T.Rodrigues 

Acianthera  bidentula  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  binotii  (Regel)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  bohnkiana  Campacci  &  Baptista 

Acianthera  brachiloba  (Hoehne)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  bragae  (Ruschi)  F.Barros 

Acianthera  caldensis  (Hoehne  &  Schlechter)  F.Barros 

Acianthera  capanemae  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  caparaoensis  (Brade)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  capillaris  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  casapensis  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  ciliata  (Knowles  &  Westcott)  F.Barros  &  Guimarâes 

Acianthera  compressiflora  (Barbosa  Rodrigues)  Chiron  &  van  den  Berg 

Acianthera  crepiniana  (Cogniaux)  Chiron  &  van  den  Berg 

Acianthera  crinita  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  cristata  (Barbosa  Rodrigues)  Luer 

Acianthera  cryptantha  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  cryptophoranthoides  (Loefgren)  F.Barros 

Acianthera  duartei  (Hoehne)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  dutrae  (Pabst)  C.N.Gonçalves  &  Waechter 

Acianthera  exarticulata  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  exdrasii  (Luer  &  Toscano)  Luer 

Acianthera  fabiobarrosii  (Borba  &  Semir)  F.Barros  &  F.Pinheiro 

Acianthera  fenestrata  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  fockei  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  foetens  (Lindley)  Chiron  &  van  den  Berg 

Acianthera  fornograndensis  L.Kollmann  &  A.P.Fontana 

Acianthera  freyi  (Luer)  F.Barros  &  V.T.Rodrigues 

Acianthera  glanduligera  (Lindley)  Luer 

Acianthera  glumacea  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 


Acianthera  ? 
Tricarinatae 
Tomentosae 
Auritae 

Pleurobotryae 
Auritae  ? 

Sicariae 

Sarracenellae 

Pleurobotryae 

Arthrosiae 

Tricarinatae 

Arthrosiae 

Acianthera  ? 

Auritae 

Auritae 

Auritae 

Acianthera  ? 

Sulcatae 

Tomentosae 

Sarracenellae 

Arthrosiae 

Auritae 

Tomentosae 

Arthrosiae 

Sicariae 

Acianthera 

Arthrosiae 

Pleurobotryae 

Crinitae 

Acianthera 

Cryptophoranthae 

Acianthera 

Arthrosiae 

Tomentosae 

Sulcatae 

Acianthera  ? 

Tricarinatae 

Cryptophoranthae 

Acianthera  ? 

Sicariae  Sicariae 

Pectinatae 

Arthrosiae 

Auritae 

Tricarinatae 


74 


Richardiana 


XII(2)  -  février  2012 


Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Acianthera  gracilisepala  (Brade)  Luer 

Acianthera  hamosa  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  hatschbachii  (Schlechter)  Chiron  &  van  den  Berg 
Acianthera  heliconiscapa  (Hoehne)  F.Barros 
Acianthera  heringeri  (Hoehne)  F.Barros 
Acianthera  herzogii  (Schlechter)  Baumbach 
Acianthera  hoffmannseggiana  (Reichenbach  f.)  F.Barros 
Acianthera  hygrophila  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  hystrix  (Kraenzlin)  F.Barros 

Acianthera  johannensis  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  j or danensis  (Brade)  F.Barros 
Acianthera  karlii  (Pabst)  C.N.Gonçalves  &  Waechter 
Acianthera  klotzschiana  (Reichenbach  f.)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  langeana  (Kraenzlin)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  leptotifolia  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  limae  (Porto  &  Brade)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  luteola  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  macropoda  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  macuconensis  (Barbosa  Rodrigues)  F.Barros 
Acianthera  maculiglossa  Chiron  &  N.Sanson 
Acianthera  magalhanesii  (Pabst)  F.Barros 

Acianthera  malachantha  (Reichenbach  f.)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  marumbyana  (Garay)  Luer 

Acianthera  melachila  (Barbosa  Rodrigues)  Luer 

Acianthera  micrantha  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  minima  (Cogniaux)  F.Barros 

Acianthera  miqueliana  (H.Focke)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  modestissima  (Reichenbach  f.  &  Warming)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  montana  (Barbosa  Rodrigues)  F.Barros  &  Guimarâes 

Acianthera  murexoidea  (Pabst)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  muscicola  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  muscosa  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  myrticola  (Barbosa  Rodrigues)  F.Barros  &  Guimarâes 

Acianthera  nemorosa  (Barbosa  Rodrigues)  F.Barros 

Acianthera  ochreata  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  octophrys  (Reichenbach  f.)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  oligantha  (Barbosa  Rodrigues)  F.Barros 

Acianthera  ophiantha  (Cogniaux)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  panduripetala  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  papillosa  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  pardipes  (Reichenbach  f.)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  pavimentata  (Reichenbach  f.)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  pectinata  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  per-dusenii  (Hoehne)  F.Barros  &  Guimarâes 

Acianthera  pernambucensis  (Rolfe)  F.Barros 


Pleurobotryae  ? 

Pectinatae 

Pleurobotryae 

Arthrosiae 

Sulcatae 

Tomentosae 

Sicariae 

Arthrosiae 

Crinitae 

Tricarinatae 

Cryptophoranthae 

Acianthera 

Acianthera 

Cryptophoranthae 

Tricarinatae 

Pectinatae 

Sulcatae 

Acianthera 

Auritae 

Sulcatae  ? 

Sicariae  ? 

Arthrosiae 

Acianthera 

Auritae 

Auritae 

Cryptophoranthae 

Auritae 

Pectinatae 

Arthrosiae 

Tomentosae 

Tomentosae 

Arthrosiae 

Arthrosiae 

Auritae 

Tricarinatae 

Tomentosae 

Sicariae  ? 

Sicariae  ? 

Sicariae  ? 

Auritae 

Acianthera 

Acianthera 

Pectinatae 

Acianthera 

Crinitae 


XII(2)  -  février  2012 


Richardiana 


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Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 

Acianthera  platystachys  (Regel)  Chiron  &  van  den  Berg 

Acianthera  proliféra  (Herbert  ex  Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  pubescens  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  punctatiflora  (Luer)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  purpureoviolacea  (Cogniaux)  F.Barros 

Acianthera  rhabdosepala  (Schlechter)  Chiron  &  van  den  Berg 

Acianthera  ramosa  (Barbosa  Rodrigues)  F.Barros 

Acianthera  recurva  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  rodriguesii  (Cogniaux)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  rostellata  (Barbosa  Rodrigues)  Luer 

Acianthera  saundersiana  (Reichenbach  f.)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  saurocephala  (Loddiges)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  serpentula  (Barbosa  Rodrigues)  F.Barros 

Acianthera  serrulatipetala  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 

Acianthera  silvae  (Luer  &  Toscano)  Luer 

Acianthera  sonderiana  (Reichenbach  f.)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  spilantha  (Barbosa  Rodrigues)  Luer 
Acianthera  strupifolia  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  subrotundifolia  (Cogniaux)  F.Barros  &  V.T.Rodrigues 
Acianthera  subulifolia  (Kraenzlin)  Chiron  &  van  den  Berg 
Acianthera  sulcata  (Porsch)  F.Barros  &  V.T.Rodrigues 
Acianthera  teres  (Lindley)  Borba 
Acianthera  translucida  (Barbosa  Rodrigues)  Luer 
Acianthera  tricarinata  (Poeppig  &  Endlicher)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  tristis  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  variegata  (Barbosa  Rodrigues)  Campacci 
Acianthera  violaceomaculata  (Hoehne)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  wageneriana  (Klotzsch)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  wawraeana  (Barbosa  Rodrigues)  F.Barros  &  V.T.Rodrigues 
Acianthera  welsiae-windischiae  (Pabst)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
Acianthera  yauaperyensis  (Barbosa  Rodrigues)  Pridgeon  &  M.W.Chase 


Tricarinatae 

Pectinatae 

Acianthera 

Cryptophoranthae 

Arthrosiae 

Pleurobotryae 

Auritae 

Acianthera 

Acianthera 

Acianthera 

Auritae 

Acianthera 

Auritae 

Auritae  ? 

Acianthera  ? 

Tricarinatae  ? 

Acianthera  ? 

Acianthera  ? 

Pleurobotryae 

Sicariae 

Tricarinatae 

Auritae 

Tricarinatae 

Acianthera 

Auritae 

Tomentosae 

Sicariae  ? 

Arthrosiae 

Pectinatae 

Auritae 


Tableau  1  :  liste  des  espèces  brésiliennes  d' Acianthera,  et 
sections  auxquelles  elles  appartiennent. 

Le  signe  «  ?  »  suivant  le  nom  de  la  section  indique  que  l'espèce  concernée  est  placée  dans  cette 
sub-division  de  manière  provisoire,  par  référence  à  une  ou  plusieurs  autres  espèces 
habituellement  considérées  comme  ses  proches  parents. 


Bibliographie 

Barros,  F.  de,  Vinhos,  F.,  Rodrigues,  V.T.,  Barberena,  F.F.V.A.  &  Fraga,  C.N.  (2010) 
Orchidaceae  in  Lista  de  Espécies  da  Flora  do  Brasil ,  Jardim  Botânico  do  Rio  de  Janeiro 
[http: /  / floradobrasil.jbrj.gov.br/2010/FB000179]. 


76 


Richardiana 


XII(2)  -  février  2012 


Acianthera  :  révision  taxinomique  -  Chiron  &  van  den  Berg 


Chiron,  G.,  J.  Guiard  &  C.  van  den  Berg,  sous  presse.  Phylogenetic  relationships  in 
the  Brazilian  Pleurothallis  sensu  lato  (Pleurothallidinae,  Orchidaceae):  evidence 
from  nuclear  ITS  nDNA  sequences.  Phytotaxa. 

Cogniaux,  A.,  1896.  Orchidaceae  I,  in  Martius,  Flora  Brasiliensis,  3(4). 

Hoehne,  F.C.,  1936.  Orchidaceas  dos  Herbarios  de  Alexandre  Curt  Brade  e  do 
Museu  Nacional.  Boletim  do  Museu  Nacional,  Rio  de  Janeiro  12(2). 

Luer,  C.A.,  1986.  Icônes  Pleurothallidinarum  III.  Systematics  of  Pleurothallis 
(Orchidaceae).  Monographs  in  Systematic  Botany  from  the  Missouri  Botanical  Garden, 
20:1-109 

Luer,  C.A.,  2004a.  Icônes  Pleurothallidinarum  XXVI.  Pleurothallis  subgenus 
Acianthera  and  three  allied  subgenera.  Monographs  in  Systematic  Botany  from  the 
Missouri  Botanical  Garden,  95:1-75 

Luer,  C.A.,  2004b.  Icônes  Pleurothallidinarum  XXVI.  New  généra  and 
combinations.  Monographs  in  Systematic  Botany  from  the  Missouri  Botanical  Garden, 
95:253-265 

Luer,  C.A.,  2006.  Icônes  Pleurothallidinarum  XXVIII.  Miscellaneous  new  taxa  in  the 
Pleurothallidinae.  Monographs  in  Systematic  Botany  from  the  Missouri  Botanical 
Garden,  105:  245-247. 

Pabst,  G.F.J.  &  F.  Dungs,  1975.  Orchidaceae  Brasilie?ises  I.  B.-V.  Kurt  Schmersow, 
Hildesheim 

Pridgeon,  A.M.  &  M.W.  Chase,  2001.  A  Phylogenetic  Reclassification  of 
Pleurothallidinae  (Orchidaceae).  Lindleyana  16(4):235-271 

Pridgeon,  A.M.,  R.  Solano  &  M.W.  Chase,  2001.  Phylogenetic  relationships  in 
Pleurothallidinae  (Orchidaceae)  :  combined  evidence  from  nuclear  and  plastid 
DNA  sequences.  American  Journal  of  Botany  88:2286-2308 

Scheidweiler,  1842.  Beschreibung  einiger  neuen  Pflanzen.  Allgemeine  Gartenzeitung 
10:292-293  . 

WCSP,  2011.  World  Checklist  of  Selected  Plant  Families.  Facilitated  by  the  Royal 
Botanic  Gardens,  Kew.  Published  on  the  Internet;  http:/  /  apps.kew.org/  wcsp 


1  :  Herbiers,  Université  de  Lyon  I,  F-69622  Villeurbanne  Cedex  (France) 
g.r.chiron@wanadoo.fr 

2  :  Universidade  Estadual  de  Feira  de  Santana,  Dept.  Ciências  Biolôgicas,  44036-900  Feira  de 
Santana-BA  (Brazil) 


XII(2)  -  février  2012 


Richardiana 


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Un  nouveau  genre  brésilien  dans  la  sous- 
tribu  Pleurothallidinae  (Orchidaceae), 
avec  une  nouvelle  espèce3 

Guy  R.  Chiron1 


Mots-clés/Keywords 

Forêt  atlantique  brésilienne /Brazilian  atlantic  forest,  Physosiphon  bradei, 
Sansonia ,  taxinomie /taxonomy. 

Résumé 

Sur  la  base  de  caractéristiques  morphologiques  uniques  chez  les 
Pleurothallidinae  et  de  résultats  d'une  analyse  phylogénétique  moléculaire 
rapportée  par  ailleurs,  un  nouveau  genre,  Sansonia ,  est  proposé  pour 
classer  deux  espèces  :  l'espèce  décrite  initialement  sous  le  nom  de 
Physosiphon  bradei  et  une  autre,  décrite  ici. 

Abstract 

A  new  Brasilian  genus  and  a  new  species  within  the  subtribe 
Pleurothallidinae  (Orchidaceae)  -  Based  on  morphological  features,  which 
are  unique  within  Pleurothallidinae,  and  on  the  results  of  a  molecular 
phylogenetic  study  reported  in  another  paper,  a  new  genus,  Sansonia ,  is 
proposed  to  accommodate  two  species:  the  species  described  by  Schlechter 
as  Physosiphon  bradei ,  and  a  new  species,  described  in  this  paper. 


Introduction 

Lors  d'une  sortie  botanique  en  décembre  2009  au  lieu-dit  Morro  da  Torre 
(Brésil,  BA,  Mun.  de  Valença),  nous  avons  rencontré  une  petite  population 
d'une  orchidée  dont  les  caractères  végétatifs  évoquaient  l'espèce 
aujourd'hui  connue  sous  le  nom  Pleurothallis  neobradei  Luer  (WCSP,  2011, 
consulté  le  05/10/2011).  Placé  en  culture,  un  exemplaire  a  fleuri  en  octobre 


a  :  manuscrit  reçu  le  29  novembre  2011,  accepté  le  2  janvier  2012. 


78 


Richardiana 


XII(2)  -  février  2012 


Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


2010  :  sur  le  plan  floral  aussi,  la  proximité  avec  P.  neobradei  est  patente.  Une 
autre  sortie  dans  la  même  forêt,  effectuée  en  septembre  2011,  nous  a 
permis  de  trouver  une  autre  population  de  la  même  espèce,  à  faible 
distance  de  la  première.  Plusieurs  plantes  étaient  alors  en  fruits  et  leur 
observation  attentive  a  permis  de  préciser  certains  caractères 
morphologiques.  Dans  les  deux  cas,  du  matériel  végétal  a  été  prélevé  dans 
le  but  d'inclure  ce  taxon  dans  une  analyse  phylogénétique  moléculaire 
alors  en  cours. 

Ces  deux  espèces  sont  essentiellement  caractérisées,  par  rapport  aux 
genres  les  plus  proches  morphologiquement,  Acianthera  Scheidweiler  et 
Specklinia  Lindley,  par  des  plantes  rampantes  à  pousses  bien  espacées,  des 
tiges  secondaires  extrêmement  courtes,  des  feuilles  elliptiques,  des 
inflorescences  uniflores  sessiles  issues  de  la  partie  basse  de  la  tige,  des 
fleurs  de  couleur  pourpre,  sub-tubulaires.  Avant  d'aller  plus  loin  dans  leur 
positionnement  au  sein  des  Pleurothallidinae,  il  n'est  pas  inutile  de 
rappeler  l'histoire  taxinomique  de  Pleurothallis  neobradei. 

Physosiphon  bradei  a  été  décrit  en  1922  par  Schlechter  sur  la  base  d'une 
plante  de  l'état  de  Sâo  Paulo  (SP,  Brésil).  Il  indiquait  déjà  dans  ses 
commentaires  qu'il  était  peu  probable  que  cette  espèce  reste  dans  ce  genre. 
Le  genre  Physosiphon  avait  été  créé  par  Lindley  en  1835  pour  accomoder  le 
Stelis  tubata  de  Loddiges  (sous  le  nom  de  Physosiphon  loddigesii,  type  du 
genre),  ainsi  que  deux  autres  espèces,  Pleurothallis  emarginata  Lindley  et 
une  nouvelle  espèce  Physosiphon  spiralis  Lindley.  De  nombreux  auteurs 
ont,  à  sa  suite,  accepté  ce  genre  et  y  ont  décrit  ou  transféré  de  nombreuses 
espèces.  Luer  (1986a)  a  placé  ce  genre  en  synonymie  de  Pleurothallis 
R. Brown,  puis  (Luer,  1986b)  en  a  fait  un  sous-genre  de  ce  dernier.  Pridgeon 
et  al  (2001)  ont  mené  une  étude  de  phylogénie  moléculaire  de  l'ensemble 
de  la  sous-tribu,  dont  l'une  des  conséquences  fut  de  placer  Physosiphon 
dans  la  synonymie  de  Stelis  Swartz. 

Physosiphon  bradei  a  été  transféré  dans  le  genre  Phloeophila  par  Garay  en 
1974,  même  si  la  forme  de  ses  feuilles  ne  correspond  pas  à  celle  des  feuilles 
du  genre.  Phloeophila  a  été  créé  par  Hoehne  et  Schlechter  en  1926,  avec 
Phloeophila  paulensis  Hoehne  &  Schlechter  ( =Phloeophila  nummularia 
[Reichenbach  f.]  Garay)  comme  espèce  type.  Là  encore  Luer  (1986b)  a 
réduit  le  genre  à  un  taxon  infragénérique  de  Pleurothallis  [sous-genre 


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Richardiana 


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Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


Acianthera  section  Phloeophilae].  Et  y  a  transféré  Physosiphon  bradei,  sous  le 
nom  Pleurothallis  neobradei  Luer. 

Mais  la  pertinence  de  Phloeophila  en  tant  que  genre  a  été  confirmée  par 
Pridgeon  &  Chase  (2001)  [qui  firent  figurer  Phloeophila  bradei  dans  leur 
énumération  d'espèces].  Luer,  sans  doute  convaincu  que  son  Pleurothallis 
neobradei  ne  pouvait  appartenir  au  genre  Phloeophila ,  l'a  alors  transféré 
dans  le  genre  Specklinia  (Luer,  2004),  hélas  sans  donner  d'explication  à  ce 
changement  d'opinion. 

Les  résultats  de  notre  propre  étude  de  phylogénie  moléculaire  (Chiron  et 
al. ,  sous  presse)  confirment  que  ce  taxon  n'entre  pas  dans  Phloeophila,  mais 
indiquent  également  qu'il  ne  fait  pas  non  plus  partie  ni  de  Specklinia  ni  de 
Stelis  (Fig.  1).  Il  semble  plutôt  constituer  un  genre  à  part,  placé  à  la  base  de 
l'arbre  des  Pleurothallidinae  lorsque  l'on  choisit  Octomeria  R. Brown 
comme  groupe  externe.  Le  soutien  bootstrap  dans  l'analyse  de  parcimonie 
est  relativement  faible  (BP  =  71%)  mais  la  probabilité  postérieure  dans 
l'analyse  bayésienne  est  forte  (PP  =  0,99).  La  conjonction  de  critères 
morphologiques  distinctifs  précis  et  d'une  évidence  claire  basée  sur  la 
région  ITS  [internai  transcribed  spacers  ITS1  et  ITS2  et  gène  5.8S]  de  l'ADN 
nucléaire  ribosomique  autorise  à  proposer  un  genre  nouveau  pour 
accueillir  les  deux  espèces  concernées. 


Sansonia  Chiron,  gen.  nov. 

Pleurothallidinarum  genus  cujus  characteres  plantae  parvae  cum  rhizoma 
elongatum,  caules  brevissimi,  flores  solitarii  sub-tubulares  e  caulium  inféra  parte 
orti,  sunt.  Acianthera  sectio  Crinitae  Chiron  &  van  den  Berg  plantae  habitu 
similis  est  sed  foliis  coriaceis  haud  crassis  anguste  oblongis  et  floribus  glabris 
differt. 

Espèce  type  :  Physosiphon  bradei  Schlechter  [=  Sansonia  bradei  (Schlechter) 
Chiron]. 

Etymologie  :  nom  de  genre  dédié  à  Nelson  Sanson,  orchidophile  de 
Conceiçâo  do  Castelo  (Brésil,  ES),  qui  a  placé  sa  collection  d'orchidées  à 
notre  disposition  et  nous  a  fourni  notamment  le  matériel  de  Sansonia 
bradei. 


80 


Richardiana 


XII(2)  -  février  2012 


Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


16 


Brachionidium  valerioi 

Phloeophila 


Trichosalpinx2 

Zootrophion 

Anathallis 

Lepanthes 

Lepanthopsis 

Trichosalpinxl 

Dracula 

Masdevallia 

Porroglossum 

Trisetella 

Stelis 

Pleurothallis 

Pabstiella 

Andinia 

Dryadella 

Scaphosepalum 

Platystele 

Specklinia 

Acianthera 

Barbosella 

Restrepia 

Pleur  othallop  sis 

Restrepiella 

Dresslerella 

Echinosepala 

Myoxanthus 

Kraenzlinella 


Sansonia  bradei 
Sansonia  vandenbergii  09949 

Sansonia  vandenbergii  11286 


2 

Octomeria 


Fig.  1  :  un  des  arbres  les  plus  parcimonieux  obtenus 
dans  Chiron  et  al.  (sous  presse) 

Les  nombres  au-dessus  des  branches  sont  les  longueurs  de  Fitch,  les  nombres 
immédiatement  au-dessous  sont  les  valeurs  de  bootstrap  et  ceux  placés  encore 
au-dessous  sont  les  probabilités  postérieures  bayésiennes. 


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Richardiana 


81 


Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


Description  :  les  espèces  de  ce  genre  sont  des  plantes  de  taille  modeste, 
d'une  hauteur  de  2-5  cm,  à  rhizome  allongé,  deux  tiges  secondaires 
successives  étant  distantes  d'une  longueur  de  l'ordre  du  tiers  ou  de  la 
moitié  de  la  hauteur  de  la  plante,  à  tiges  secondaires  très  courtes,  de  sub- 
nulles  à  5  mm  de  longueur,  cachées  par  une  gaine,  à  feuilles  nettement 
couchées  sur  le  substrat,  plus  ou  moins  étroitement  elliptiques-lancéolées, 
sub-pétiolées  à  la  base,  aiguës  ou  apiculées  à  l'apex,  à  inflorescence  très 
courte,  uniflore,  issue  de  la  partie  basale  ou  médiane  de  la  tige,  à  bractée 
florale  très  courte,  à  fleur  campanulée,  les  sépales  étant  soudés  entre  eux 
dans  la  partie  inférieure.  Par  leur  port,  les  plantes  évoquent  celles  de 
Acianthera  section  Crinitae  Chiron  &  van  den  Berg,  mais  s'en  distinguent 
aisément  (notamment  mais  non  exclusivement)  par  leurs  feuilles  non 
charnues,  nettement  plus  étroites  et  beaucoup  plus  espacées,  ainsi  que  par 
leurs  fleurs  glabres,  campanulées. 

A  ce  jour,  ce  genre  comprend  deux  espèces  endémiques  de  la  forêt 
atlantique  brésilienne  : 

Sansonia  bradei  (Schlechter)  Chiron,  comb.  rtov. 

Basionyme  :  Physosiphon  bradei  Schlechter,  Anexos  das  Memôrias  do  Instituto 
de  Butantan ,  Seçâo  Botânica  1(4):39  (1922). 

Type  :  Brésil,  Sâo  Paulo,  Iguape,  Morro  das  Pedras,  A. C. Brade,  s.n ., 
01/02/1920  (Holo  B,  détruit  ;  Iso  SP41818  !). 

Synonymes  : 

Phloeophila  bradei  (Schlechter)  Garay,  Orquideologia  9:117  (1974) 

Pleurothallis  neobradei  Luer,  Monographs  in  Systematic  Botany  from  the 
Missouri  Botanical  Garden,  20:17  (1986),  non  Pleurothallis  bradei  Schlechter, 
Anexos  das  Memôrias  do  Instituto  de  Butantan,  1(4):  41  (1922). 

Specklinia  neobradei  (Luer)  Luer,  Monographs  in  Systematic  Botany  from  the 
Missouri  Botanical  Garden,  95:262  (2004). 

Description  :  plante  épiphyte,  rampante,  petite,  environ  2-2,5  cm  de 
hauteur,  à  rhizome  allongé  [constitué  de  segments  de  2,7-3,6  mm  de 
longueur],  filiforme  [environ  1  mm  de  diamètre],  flexueux  [glabre  avec  de 
très  courtes  gaines  à  chaque  noeud]  ;  racines  filiformes  [0,7-0,9  mm  de 


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diamètre],  flexueuses,  glabres  ;  tiges  secondaires  distantes  entre  elles  de 
10-13  mm  [en  général  3  segments  de  rhizome],  très  courtes  [2-3  mm  de 
longueur,  0,5-0,7  mm  de  diamètre],  cachées  par  une  gaine,  unifoliées  ; 
feuille  dressée  [ramicaules  et  feuilles  fortement  inclinés  vers  le  rhizome  et 
majoritairement  rouges],  oblancéolée-oblongue  [elliptique-ovale],  apiculée 
[au  centre  d'un  apex  bidenté],  rétrécie  à  sub-pétiolée  à  la  base,  glabre,  2-2,3 
cm  de  longueur,  presque  5-6  mm  de  large  au  milieu  ;  inflorescence  issue  de 
l'apex  de  la  tige  [prend  naissance  dans  la  partie  basale  de  la  tige 
secondaire,  sans  spathe  apparente],  assez  courte,  uniflore  ;  pédoncule  sub¬ 
nui  [environ  1-1,5  mm  sur  0,5  mm,  nu]  ;  bractée  florale  petite,  ovale 
[apiculée],  deux  fois  plus  courte  que  l'ovaire  ;  fleur  petite,  glabre,  pourpre 
foncé  ;  sépales  soudés  jusqu'au  milieu  en  un  tube  campanulé,  oblongs, 
aigus,  trinervés,  le  médian  long  de  6  mm  [4,5-6,5  mm  sur  1,5-2  mm]  et 
récurvé  à  l'apex,  les  latéraux  obliques,  soudés  jusqu'au  tiers  [au  quart] 
apical  [formant  à  la  base  un  menton  carré],  [aigus,  fortement  carénés  au 
dos  en  partie  apicale],  environ  7  mm  de  longueur  [5,5-7  mm  sur  2,1  mm]  ; 
pétales  obliquement  ovales-lancéolés,  aigus,  uninervés,  environ  5  mm  de 
longueur,  [fortement]  récurvés  à  l'apex  ;  labelle  concave,  brièvement 
onguiculé,  de  contour  ovale-oblong,  aigu,  trilobé  au-dessus  du  milieu, 
environ  3,25  mm  de  longueur,  presque  1  mm  de  largeur  au  milieu  [2,6-3,5 
sur  1,2-1, 5  mm],  lobes  latéraux  courts,  étroitement  semi-oblongs,  tronqués 
à  l'avant  [redressés  en  position  naturelle],  le  médian  ovale  [1,2  mm  de 
longueur,  sub-aigu],  à  marge  irrégulièrement  denticulée,  cal  court  (moitié 
basale  du  labelle)  et  large,  bifide  à  l'apex  ;  colonne  semi-cylindrique,  sub¬ 
ailée,  longue  de  2  mm  environ  [0,7  mm  de  largeur],  clinandre  ample 
[dépassant  l'anthère],  sub-crénelé,  pied  de  colonne  court  [à  relativement 
massif]  ;  anthère  semi-oblongue  cucullée,  glabre  ;  ovaire  et  pédicelle  très 
courts,  environ  2  mm  de  longueur  [0,7  mm  de  diamètre,  pédicelle  et  ovaire 
courbés  ensemble  de  90°].  (d'après  description  originale,  avec  nos  propres 
observations  entre  []).  Voir  figure  2  et  planche  A  (page  90). 

Cette  espèce  est  donnée  comme  endémique  de  l'état  de  SP  (Barros  et  al. , 
2010  ;  WCSP,  2011,  consulté  le  05/10/2011),  mais  existe  en  réalité  en  ES, 
comme  en  témoignent  le  matériel  mis  à  notre  disposition  ( N.Sanson  sn  ex 
Chironl0141,  Conceiçào  do  Castelo,  à  3-4  km  de  la  ville,  à  700-900  m 
d'altitude  -  Bolsanello  sn  ex  Chiron09015,  Domingos  Martins,  Biriricas,  vers 
600-700  m  d'altitude)  et  le  matériel  conservé  à  MBML  ( Kollmann2882  et 


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Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


Kollmann8857,  Santa  Teresa,  station  biologique  de  Santa  Lucia,  vers  700  m 
d'altitude).  Elle  pousse  dans  les  restes  de  la  Mata  Atlântica  et  fleurit  en 
janvier-février. 


Fig.  2  :  Sansonia  bradei 

dessin  Guy  Chiron,  09/2011  d'après  plante  vivante  et  matériel  en  alcool  (Brésil,  ES,  Satison 
sn  ex  Chironl0141 ) 

a  :  plante  -  b  :  pousse  -  c  :  pousse  en  fleur  -  d  :  sépale  dorsal  - 
e  :  synsépale  -  f  :  pétales  -  g  :  labelle  (1  :  aplati  -  2  en  position  naturelle)  - 
g  :  colonne 


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Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


Sansonia  vanderbergii  Chiron,  sp.  nov. 

Haec  species  Sansonia  bradei  similis  est  sed  plantis  duplo  majoribus,  rhizomatis 
segmentis  duplo  vel  triplo  longioribus  vaginis  pilosis  tectis ,  foliis  viridibus 
latioribus  apice  integris ,  pedunculo  longiore  gracilioreque  2  bracteis  sterilibus 
ornato,  petalis  distincte  angustioribus ,  labelo  indiviso  callo  dissimile  ornato, 
columna  pro  ratione  graciliore ,  clinandrii  margine  demissa  integraque,  differt. 

Type  :  Brésil,  BA,  Mun.  de  Valença,  Morro  da  Torre,  13°  18,57S  39°  19,88W, 
530  m,  Chiron09949  &  vandenBerg2096  (Holotype  HUEFS)  ;  Chironll286  & 
vandenBerg2102  (Paratype  HUEFS) 


Etymologie  :  cette  espèce  est  dédiée  à  Cassio  van  den  Berg,  professeur  de 
botanique  à  l'Universitade  Estadual  de  Feira  de  Santana  (BA,  Brésil)  et  co¬ 
découvreur  des  populations  de  cette  espèce. 

Description  :  plante  épiphyte  à  rhizome  cylindrique,  allongé,  en  segments 
d'environ  5-10  mm  de  longueur,  plutôt  fin,  2  mm  de  diamètre,  recouvert  de 
gaines  pileuses  longues  d'environ  9-12  mm  ;  racines  épaisses,  1-2  mm  de 
diamètre  environ  ;  tiges  secondaires  espacées  d'environ  2-3  cm,  très 
courtes,  cylindriques,  7-8  mm  de  longueur,  1,5  mm  de  diamètre,  couvertes 
d'une  gaine  pileuse  dans  sa  jeunesse,  vite  réduite  à  quelques  fibres, 
unifoliées  à  l'apex  ;  tiges  et  feuilles  plus  ou  moins  parallèles  au  substrat  ; 
feuille  verte  sur  les  deux  faces,  elliptique,  35-44  x  13-16  mm,  l'apex  entier, 
aigu  et  brièvement  condupliqué  en  une  pointe  très  courte,  la  base 
brièvement  condupliquée  en  un  pseudo-pétiole  canaliculé  d’environ  2- 
3  mm  de  longueur  ;  inflorescence  issue  de  la  partie  basale  du  ramicaule, 
sans  annulus,  sans  spathe  apparente,  uniflore,  pédoncule  court  et 
relativement  épais,  3,5  x  0,6-0,8  mm,  avec  2  bractées  stériles  très  courtes, 
0,3-0,5  mm,  pédicelle  sub-nul,  à  peine  1  mm  de  longueur,  bractée  florale 
un  peu  plus  longue,  couvrant  la  base  de  l'ovaire,  oblique,  aiguë,  ovaire 
cylindrique,  profondément  marqué  de  6  côtes,  3,5  x  1,5  mm  ;  fleur 
campanulée,  perpendiculaire  au  pédoncule,  glabre,  sépales,  pétales  et 
labelle  jaunes  à  la  base  puis  pourpre  clair  fortement  tacheté  de  pourpre 
foncé,  l'apex  des  pétales  et  du  labelle  jaune,  ovaire  pourpre  clair  lavé  de 
jaune  ;  surface  interne  du  périanthe  légèrement  granuleuse  ;  sépales 
soudés  sur  le  tiers  basal,  puis  divergents,  marqués  chacun  de  2  sillons  dans 
la  continuité  des  sillons  de  l'ovaire  ;  sépale  dorsal  légèrement  récurvé  à 


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Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


l'apex,  ovale,  aigu,  10  x  3,1  mm  ;  sépales  latéraux  falciformes,  sub¬ 
triangulaires,  8,6  x  2,8  mm,  fortement  carénés  le  long  de  la  médiane,  aigus 
à  l'apex,  soudés  presque  jusqu'à  l'apex,  formant  à  la  base,  à  hauteur  du 
pied  de  colonne,  un  petit  menton  hémisphérique  ;  pétales  oblongs  sur  les 
deux  tiers  basaux  avec  un  léger  rétrécissement  intermédiaire,  puis 
triangulaires  sur  le  tiers  apical,  6,6  x  1,4  mm,  légèrement  obliques, 
arrondis  à  l'apex  ;  labelle  ovale-rhombique,  les  arrondis  latéraux  redressés 
en  position  naturelle,  avec  à  la  base  2  petits  appendices  dirigés  vers  la 
base,  4,9-5,3  x  2,2  mm,  arrondi  à  l'apex,  orné  de  2  cals  linéaires  parallèles  ; 
colonne  légèrement  arquée,  cylindrique,  3,6  x  0,8  mm,  pied  de  colonne 
court,  marge  du  clinandre  basse  et  plutôt  régulière,  se  terminant  vers 
l'avant,  de  part  et  d'autre  de  la  cavité  stigmatique  rectangulaire,  en  2 
petites  ailes  triangulaires  ;  anthère  ventrale,  jaune  orange  avec  une  crête 
pourpre  foncé  ;  fruit  ellipsoïde,  à  6  côtes  profondes,  environ  12  x  7  mm. 
Voir  figures  3  et  4  et  planche  B  (page  91). 

Cette  espèce  n'a,  à  ce  jour,  été  trouvée  que  dans  les  restes  de  Mata  Atlântica 
de  Valença  (BA).  Elle  fleurit  dans  la  période  de  mars  à  juin. 

Elle  diffère  de  S.  bradei  par  la  taille  des  plantes,  deux  fois  plus  grande,  le 
rhizome  couvert  de  gaines  pileuses,  les  gaines  des  ramicaules  pileuses,  la 
couleur  des  feuilles  et  celle  des  fleurs,  des  feuilles  plus  larges  à  apex  entier, 
un  pédoncule  relativement  plus  fin  et  plus  long,  orné  de  2  bractées  stériles, 
des  pétales  nettement  plus  oblongs  et  plus  étroits,  un  labelle  entier  orné 
d'un  cal  très  différent,  une  colonne  relativement  plus  fine  avec  un 
clinandre  à  marge  basse  et  régulière. 

Bibliographie 

Barros,  F.  de,  Vinhos,  F.,  Rodrigues,  V.T.,  Barberena,  F.F.V.A.  &  Fraga,  C.N. 
(2010)  Orchidaceae  in  Lista  de  Espécies  da  Flora  do  Brasil ,  Jardim  Botânico  do 
Rio  de  Janeiro,  http:  /  / floradobrasil.jbrj.gov.br/2010/FB000179. 

Chiron,  G.,  J.  Guiard  &  C.  van  den  Berg,  sous  presse.  Phylogenetic 
relationships  in  the  Brazilian  Pleurothallis  sensu  lato  (Pleurothallidinae, 
Orchidaceae):  evidence  from  nuclear  ITS  nDNA  sequences.  Phytotaxa. 


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Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


Fig.  3  :  Sansonia  vandenbergii 

dessin  Guy  Chiron,  09/2011  d'après  type  (Brésil,  B  A,  Chiron09949 ) 
a  :  plante  -  b  :  une  pousse  -  c  :  inflorescence  -  d  :  fruit  -  e  :  sépale  dorsal 
-  f  :  sépales  latéraux  -  g  :  pétales  -  h  :  labelle  —  g  :  colonne 


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Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


Luer,  C.,  1986a.  Systematics  of  the  subtribe  Pleurothallidinae 

(Orchidaceae).  Monographs  in  Systematic  Botany  from  the  Missouri  Botanical 
Garden,  15:47. 

Luer,  C.,  1986b.  Systematics  of  the  genus  Pleurothallis  (Orchidaceae). 
Monographs  in  Systematic  Botany  from  the  Missouri  Botanical  Garden,  20:50. 
Luer,  C.,  2004.  New  généra  and  combinations  in  the  Pleurothallidinae. 
Monographs  in  Systematic  Botany  from  the  Missouri  Botanical  Garden  95:262. 

Pridgeon,  A.M.  &  M.W.  Chase,  2001.  A  Phylogenetic  Reclassification  of 
Pleurothallidinae  (Orchidaceae).  Lindleyana  16:  235-271. 

Pridgeon,  A.M.,  R.  Solano  &  M.W.  Chase,  2001.  Phylogenetic  relationships 
in  Pleurothallidinae  (Orchidaceae):  combined  evidence  from  nuclear  and 
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WCSP,  2011.  World  Checklist  of  Selected  Plant  Families.  Facilitated  by  the 
Royal  Botanic  Gardens,  Kew.  Published  on  the  Internet; 
http:/  /  apps.kew.org/wcsp 


Photographies  pages  90  &  91  :  Guy  Chiron 


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Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


vue  dorsale 


d'abscission 


rhizome 


ramicaule 


racine 


Fig.  4  :  Sansonia  vandenbergii 

Vue  du  rhizome  et  de  la  partie  inférieure  d'un  ramicaule,  avec  fruit  -  ph. 
Guy  Chiron,  Chironll286. 


1  :  Herbiers,  Université  de  Lyon  I,  F-69622  Villeurbanne  Cedex  (France) 
g.r.chiron@wanadoo.fr 


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Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


Planche  A  -  Sansonia  bradei  (Schlechter)  Chiron 

( Chiron09015 )  -  haut  :  plante,  bas  :  fleur  vue  de  profil 


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Un  nouveau  genre  de  Pleurothallidinae  -  Chiron 


Pabstiella  conceicionensis  Chiron  &  N.Sanson 

(Chir O7i09446)  -  fleur  vue  de  profil  et  de  face 
(article  page  92) 


Planche  B  -  Sansonia  vandenbergii  Chiron 

(Chiron09949)  -  fleur  vue  de  profil 
(article  page  78) 


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Une  nouvelle  espèce  de  Pabstiella 
(Orchidaceae,  Pleurothallidinae)  du  Brésil3 

Guy  R.  Chiron1  &  Nelson  Sanson2 


Mots-clés/Keywords:  Espfrito  Santo,  Mata  Atlântica ,  Pabstiella  uniflora, 
taxinomie /taxonomy. 

Résumé 

Un  nouveau  taxon  proche  de  Pabstiella  uniflora  est  décrit,  illustré  et  discuté. 

Abstract 

A  new  Pabstiella  species  (Orchidaceae,  Pleurothallidinae)  from  Brazil  - 

A  new  taxon  closely  related  to  Pabstiella  uniflora  is  described,  illustrated 
and  discussed. 

Sumârio 

Uma  espécie  nova  de  Pabstiella  (Orchidaceae,  Pleurothallidinae)  esta  aqui 
descrita,  illustrada  e  comparada  com  Pabstiella  uniflora ,  a  espécie  mais 
prôxima. 


Il  y  a  quelques  années,  l'un  d'entre  nous  (NS)  a  trouvé  dans  une  forêt  de 
la  Mata  Atlântica  d'Espfrito  Santo,  Mun.  de  Conceiçâo  do  Castelo,  une 
orchidée  proche  de  Pabstiella  uniflora  (Lindley)  Luer.  Un  examen 
méticuleux  des  fleurs  semblait  toutefois  indiquer  qu'elle  ne  correspondait 
pas  tout  à  fait  à  ce  dernier  taxon.  Plus  tard,  un  autre  exemplaire  permettait 
de  confirmer  cette  conclusion.  La  distance  phylogénétique  (somme  des 
longueurs  de  Fitch)  basée  sur  la  séquence  moléculaire  de  l'ITS  (nuclear 
ribosomal  DNA  internai  transcribed  spacers)  va  également  dans  ce  sens 
(Chiron  et  al.,  sous  presse).  Nous  proposons  donc  de  décrire  ces  plantes 
comme  nouvelle  espèce  sous  le  nom  de  Pabstiella  conceicionensis. 


a  :  manuscrit  reçu  le  24  septembre  2011,  accepté  le  3  novembre  2011. 


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Une  nouvelle  espèce  de  Pabstiella  -  Chiron  &  Sanson 


Pabstiella  conceicionensis  Chiron  &  N. Sanson,  sp.  nov. 

Pabstiella  uniflora  (Lindley)  huer  similis  est  sed  inflorescentia  breviore 
trifloraque,  bractea  florale  pedicello  aequilonga,  ovario  cum  pedicello  multo 
breviore ,  florum  colore  diverso,  sepalo  intermedio  latiore,  petalis  tricarinatis 
obtuse-rotundatis,  labello  breviore  margine  eroso ,  differt. 

Types 

Brésil,  ES,  Conceiçâo  do  Castelo,  à  une  quinzaine  de  kilomètres  de  la  ville, 
à  une  altitude  d'environ  1  100  mètres,  N. Sanson  sn  ex  Chiron09446 
(holotype  MBML)  ;  N. Sanson  ex  van  den  Berg  2128  &  Chironll043 
(paratype  :  HUEFS) 

Etymologie 

L  épithète  spécifique  est  relatif  à  l'origine  géographique  du  type 
(Conceiçâo  do  Castelo). 

Description 

Plante  épiphyte  cespiteuse  à  rhizome  court  et  racines  nombreuses,  fines, 
blanches  ;  tige  secondaire  cylindrique,  fine,  environ  15  mm  de  hauteur  et 
0,5  mm  de  diamètre,  uniarticulée,  entourée  de  2  gaines  parcheminées, 
caduques,  unifoliée  à  l'apex  ;  feuille  coriace,  longuement  atténuée  à  la  base 
en  un  pseudo-pétiole  d'environ  5  mm  de  longueur,  limbe  lancéolé,  aigu, 
imperceptiblement  bidenté  à  l'apex,  30-43  x  4-5,5  mm  ;  inflorescence  issue 
de  la  base  de  la  feuille  dans  une  spathe  minuscule,  nettement  plus  courte 
que  la  feuille  (au  maximum  la  moitié  de  la  longueur  de  celle-ci),  pédoncule 
filiforme,  nu,  9-15  mm  de  longueur,  0,2  mm  de  diamètre,  racème  en  zigzag 
peu  prononcé  pouvant  porter  jusqu'à  4  fleurs  fleurissant  l'une  après 
l'autre  en  commençant  par  la  base  du  racème  ;  pédicelle  court, 
1,5  x  0,2  mm,  ovaire  légèrement  conique,  1  mm  de  longueur,  bractée  florale 
légèrement  évasée,  oblique  à  l'ouverture,  brune,  atteignant  juste  la  base  de 
l'ovaire  ;  fleur  plutôt  petite,  peu  ouverte,  le  sépale  dorsal  et  le  synsépale 
formant  un  angle  aigu,  extérieur  des  sépales  verdâtre,  le  synsépale  très 
largement  recouvert  de  brun  pourpre  foncé,  le  dorsal  plus  modérément, 
l'intérieur  verdâtre  sur  les  marges,  brun  foncé  au  centre,  pétales  brun 
pourpre  foncé  lavé  de  verdâtre,  labelle  marron  clair  teinté  de  rouge, 
surtout  à  l'apex  et  à  la  base,  colonne  rouge  vin  foncé  ;  sépale  dorsal  oblong 
arrondi  à  l'apex  et  brièvement  mucroné,  avec  une  forte  carène  centrale  et 


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Richardiana 


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Une  nouvelle  espèce  de  Pabstiella  -  Chiron  &  Sanson 


deux  latérales  moins  marquées,  les  marges  de  la  partie  apicale  légèrement 
récurvées,  6,9  x  2,7  mm  ;  sépales  latéraux  soudés  en  un  synsépale 
brièvement  émarginé  à  l'apex,  les  deux  pointes  arrondies  et  mucronées, 
6,6  x  3,8  mm,  avec  deux  fortes  carènes  en  partie  centrale  et  deux  latérales 
moins  marquées,  le  synsépale  en  U  droit  en  position  naturelle  ;  pétales 
rhomboïdes  onguiculés,  arrondis  sur  les  côtés,  sub-aigus  à  l'apex, 
légèrement  obliques,  3,5  x  1,5  mm,  tricarénés  ;  labelle  linguiforme  en 
position  naturelle,  trilobé,  4,2  x  1,9  mm  étalé,  les  lobes  latéraux  courts, 
larges,  arrondis,  placés  presque  au  milieu  de  la  longueur  du  labelle,  repliés 
vers  le  haut  en  position  naturelle,  lobe  médian  linguiforme,  muriqué,  à 
marge  dentée,  avec  deux  cals  peu  marqués  en  partie  centrale  ;  colonne 
svelte,  légèrement  arquée,  2,6  mm  de  hauteur,  avec  deux  ailes  peu 
prononcées,  à  marge  érodées. 

Voir  figure  1  et  planche  page  91. 

Discussion 

Cette  plante  fait  partie  du  groupe  d'espèces  morphologiquement 
homogène  que  Pabst  &  Dungs  (1975)  nommaient  «  alliance  Pleurothallis 
uniflora  »  et  caractérisé  par  des  plantes  petites  (moins  de  10  cm  de 
hauteur),  avec  des  ramicaules  environ  deux  fois  plus  courts  que  la  feuille, 
des  feuilles  linéaires-lancéolées,  des  inflorescences  fractiflexes,  deux  fois 
plus  courtes  que  la  feuille  ou  sub-égales,  pauciflores,  et  des  fleurs  glabres. 
Parmi  ces  espèces,  seul  Pabstiella  uniflora  (Lindley)  Luer  s'approche  de 
notre  plante,  tant  par  l'aspect  végétatif  que  par  la  taille  des  fleurs. 
Toutefois  les  différences  florales  sont  significatives. 

La  première  visible  est  la  couleur  des  fleurs,  remarquablement  stable  dans 
chacune  des  deux  espèces  :  brun  pourpre  balayé  de  verdâtre  chez 
P.  conceicionensis,  jaune  orange  finement  ponctué  de  pourpre  foncé  chez 
P.  uniflora.  (y  compris  les  taxons  placés  dans  sa  synonymie,  Lepanthes 
umbrosa  Barbosa  Rodrigues,  Lepanthes  punctata  Barbosa  Rodrigues,  voire 
même  Pleurothallis  leontoglossa  Reichenbach  f.).  Chez  cette  dernière  espèce, 
l'inflorescence  est  uniflore  ou  biflore,  exceptionnellement  triflore  (alors 
qu'elle  porte  au  moins  trois  fleurs  chez  notre  espèce),  la  bractée  florale  est 
plus  courte  que  le  pédicelle,  l'ovaire  pédicellé  est  nettement  plus  long  que 
chez  P.  conceicionensis,  le  sépale  dorsal  plus  étroit  et  ovale,  les  pétales 
uninervurés,  le  labelle  plus  court  proportionnellement  au  sépale  dorsal,  de 


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Richardiana 


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Une  nouvelle  espèce  de  Pabstiella  -  Chiron  &  Sanson 


contour  général  plus  large,  à  marge  entière  ;  on  peut  aussi  ajouter  une 
inflorescence  plus  longue  (elle  peut  atteindre  la  moitié  de  la  longueur  de 
la  feuille  alors  quelle  ne  dépasse  le  tiers  chez  P.  conceicionensis),  des  pétales 
aigus  ( versus  obtus-arrondis)  et  des  sépales  latéraux  formant  à  leur  base  un 
menton  petit  mais  visible.  P.  uniflora  sensu  lato  est  une  plante  variable,  si 
1  on  en  juge  par  le  nombre  de  noms  placés  dans  sa  synonymie.  Tous  ces 
taxons  ont  été  décrits  sur  la  base  de  plantes  originaires  du  sud-est 
brésilien.  Les  différences  énoncées  ci-dessus  tiennent  compte  de 
l'ensemble  de  ces  taxons. 

En  outre,  dans  l'état  d'Espfrito  Santo,  P.  uniflora  fleurit  en  fin  de  printemps 
et  début  d  été  (d  octobre  à  janvier)  tandis  que  P.  conceicionensis  fleurit  en 
fin  d'automne. 

Des  photographies  de  cette  espèce  ont  été  publiées  dans  Baumbach  (2009) 
sous  le  nom  de  Specklinia  uniflora  (Lindley)  Pridgeon  &  M.W.Chase. 
Malheureusement,  l’article  ne  précise  pas  l’origine  géographique  du 
spécimen  concerné. 

Bibliographie 

Baumbach,  N.,  2009.  Specklinia  uniflora  (Lindl.)  Pridgeon  &  M.W.Chase 
2001.  Die  Orchidée  60(5/6):125-127. 

Chiron,  G.,  J.  Guiard  &  C.  van  den  Berg,  sous  presse.  Phylogenetic 
relationships  in  the  Brazilian  Pleurothallis  sensu  lato  (Pleurothallidinae, 
Orchidaceae):  evidence  from  nuclear  ITS  nDNA  sequences.  Phytotaxa. 
Pabst,  G.F.J.  &  F.  Dungs,  1975.  Orchidaceae  Brasilienses.  Vol.  1.  Brücke 
Verlag,  Hildesheim. 


Ha  poucos  anos  Nelson  Sanson  achou  na  Mata  Atlântica  no  Municipio  de 
Conceiçâo  do  Castelo  (ES)  uma  Pabstiella  proxima  à  P.  uniflora.  As  diferenças 
morfolôgicas  assim  como  as  sequências  moleculares  mostraram  que  se  trata  de 
uma  espécie  diferente,  agora,  descrita  como  Pabstiella  conceicionensis. 


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Une  nouvelle  espèce  de  Pabstiella  -  Chiron  &  Sanson 


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Une  nouvelle  espèce  de  Pabstiella  -  Chiron  &  Sanson 


A  planta  pertence  ao  grupo  da  Pabstiella  uniflora  caracterizado  pelas  plantas 
pequenas  (<  10  cm),  pelos  talos  duas  vezes  mais  curtos  do  que  as  folhas,  pelas 
folhas  lineares-lanceoladas,  pelas  inflorescências  em  zigzag,  duas  vezes  mais 
curtas  do  que  a  folha  ou  sub-iguais,  com  poucas  flores  glabras.  Dentre  estas 
espécies,  apenas  Pabstiella  uniflora  aproxima-se  da  nossa  planta,  pelo  aspecto 
vegetativo  assim  como  pelo  tamanho  das  flores.  Porem  tem  diferenças 
significativas.  A  primeira  esta  na  cor  das  flores,  bem  constante  em  cada  uma  das 
espécies:  castanho  purpüreo  um  pouco  esverdeado  na  P.  conceicionensis ,  amarelo 
até  a  cor  laranja  pontuada  com  pürpurea  escura  na  P.  uniflora.  Na  P.  uniflora,  a 
inflorescência  tem  1-2  flores,  excepcionalmente  3  (sempre  3  ou  4  na  P.  conceicionensis ), 
a  bractea  floral  é  mais  curta  do  que  o  pedicelo,  o  ovario  com  o  pedicelo  bem  mais 
comprido,  a  sépala  dorsal  mais  estreita,  as  pétalas  com  uma  nervura  sô,  o  labelo 
mais  curto  proporcionalmente  à  sépala  dorsal,  mais  largo,  com  margens  inteiras.  A 
inflorescência  é  mais  comprida  e  as  pétalas  agudas.  As  sépalas  laterais  formam  na 
base  um  pequeno  queixo. 

Além  disso,  no  Espfrito  Santo,  P.  uniflora  florece  no  fim  da  Primavera  e  no  infcio  do 
Verâo,  enquanto  que  P.  conceicionensis  florece  no  final  do  Outono. 

Fotografias  desta  espécie  foram  publicadas  em  Baumbach  (2009)  com  o  nome 
Specklinia  uniflora. 

Photographies  page  91  :  Guy  R.  Chiron 


1  :  Herbiers,  Université  de  Lyon  1,  F-69622  Villeurbanne  Cedex  (France) 
g.r.chiron@wanadoo.fr 

2  :  Rue  Moises  Belisario,  Estrada  Cachoeira  do  Vargas,  Conceiçào  do  Castello, 
ES  -  CEP  29370-000  (Brésil) 


page  ci-contre 

Fig.  1  :  Pabstiella  conceicionensis  Chiron  &  N.  Sanson 

dessin  Guy  Chiron,  mai  2009,  d'après  type  conservé  en  alcool  (Brésil,  ES,  Chiron09446 ) 
a  :  plante  -  b  :  fleur  -  c  :  sépale  dorsal  -  d  :  sépales  latéraux  -  e  :  pétales  - 
f  :  labelle  -  g  :  colonne 


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A  lire 


An  illustrated  field  guide  to  the  orchids  of  the  Yotoco  Forest 
Reserve  (Colombia)  -  Guia  ilustrada  de  las  orquideas  de  la 
Réserva  Forestal  de  Yotoco  (Colombia).  Marta  Kolanowska, 
Oscoa  A.  Pérez  Escobar,  Edicson  Para  Sanchez  &  Dariusz  L. 
Szlachetko 

2011.  Fundacja  Rozwoju  Uniwersytetu  Gdanskiego,  Sopot.  293  pages  plus 
appendice  de  86  pages  de  photographies  couleur,  format  16,5x24cm, 
couverture  souple.  ISBN  978-83-7531-250-8.  Bilingue  :  anglais  &  espagnol. 

La  zone  étudiée  est  une  petite 
réserve  forestière  d'un  peu 
plus  de  500  hectares  située  au 
sud-ouest  de  la  Colombie,  sur 
le  versant  oriental  de  la 
Cordillère  Occidentale.  Elle 
est,  en  introduction,  très 
brièvement  décrite.  Une  clé 
d'identification  des  90  espèces 
d'orchidées  de  la  réserve  est 
proposée,  sur  la  base  de 
caractères  macroscopiques,  ce 
qui  la  rend  d'un  usage  aisé. 
Puis  chacune  de  ces  espèces 
est  présentée  selon  un  modèle 
comprenant  une  partie  taxino¬ 
mique,  une  partie  descriptive 
et  une  partie  écologique 
(habitat,  distribution  géogra¬ 
phique,  matériel  examiné, 
période  de  floraison  dans  la 
réserve).  Le  tout  est  accom¬ 
pagné  de  planches  botaniques  au  trait,  ainsi  que,  le  plus  souvent,  de 
photographies  en  couleurs.  Quelques  pages  sont  consacrées  à  un  glossaire 
très  détaillé. 


An  illustrated  field  guide  to  the  orchids 
of  the  Yotoco  Forest  Reserve 

(Colombia) 


Guia  ilustrada  de  las  orquideas 
de  la  Réserva  Forestal  de  Yotoco 
(Colombia) 


Marta  Kolanowska 
Oscar  Alejandro  Pérez  Escobar 
Edicson  Parra  Sânchez 
Dariusz  L.  Szlachetko 


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L'ensemble  des  outils  proposés  (clé  dichotomique  -  illustrations  - 
descriptions)  constitue  assurément  une  précieuse  aide  à  l'identification 
d'orchidées  sur  le  terrain.  Les  espèces  observées  dans  la  réserve  de  Yotoco 
étant  pour  la  plupart  largement  distribuées,  ce  guide  s'avérera  également 
utile  hors  de  la  réserve. 


A  Monograph  of  the  Subtribe  Polystachyinae  Schltr. 
(Orchidaceae).  Joanna  Mytnik-Ejsmont 

2011.  Université  de  Gdansk,  Fundacja  Rozwoju  Uniwersytetu  Gdanskiego, 
Sopot.  400  pages  plus  appendice  de  96  photographies  en  couleurs,  format  A4, 
couverture  rigide  en  couleurs.  Anglais. 

La  plus  grande  partie  de  cette 
monographie  est  consacrée  à  la 
présentation  systématique  des 
différents  genres  et  espèces  de 
la  sous-tribu.  L'auteur  adopte 
une  conception  étroite  du 
genre  Polystachya  et  s'en 
explique  par  la  tentative  de 
concilier  approche  cladistique 
et  approche  taxinomique, 
chaque  genre  devant  à  la  fois 
constituer  un  groupe 
monophylétique  et  présenter 
une  bonne  homogénéité 
morphologique.  Il  en  résulte 
que  la  sous-tribu  comprend  dix 
genres,  dont  l'un,  Polystachya , 
est  organisé  en  treize  sections. 
Une  clé  dichotomique  permet 
de  différencier  ces  genres. 
Chaque  genre  est  discuté,  décrit  en  détail  et  accompagné  de  notes  sur  sa 
distribution  géographique.  Pour  chacun  d'eux,  une  clé  de  détermination  des 
espèces  est  proposée.  Pour  le  genre  Polystachya,  de  loin  le  plus  nombreux,  le 
traitement  est  divisé  en  trois  parties,  selon  le  continent  concerné  : 


A  MONOGRAPH  OF  THE  SUBTRIBE 
POLYSTACHYINAE  SCHLTR. 
(ORCHIDACEAE) 

JOANNA  MYTNIK-EJSMONT 


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Néotropiques,  Asie  et  Afrique-Madagascar.  Dans  cette  dernière  région,  les 
différentes  espèces  sont  organisées  en  sections  et  sous-sections  qui  font,  elles- 
aussi,  l'objet  de  clés  facilitant  leur  identification. 

Pour  chaque  espèce,  l'auteur  fournit  une  liste  de  références  bibliographiques, 
une  description  morphologique  détaillée,  une  liste  des  spécimens  d'herbier 
représentatifs  ainsi  que  des  notes  sur  la  distribution  géographique,  le  type 
d'habitat  et  des  informations  diverses.  Planches  botaniques  et  cartes  de 
répartition  complètent  le  texte.  Ce  sont  ainsi  231  espèces,  16  sous-espèces  et 
12  variétés  qui  sont  présentées.  Plusieurs  espèces  sont  également  illustrées 
par  des  photographies  en  couleurs  (et,  compte  tenu  de  la  qualité  de  ces 
documents,  on  regrette  que  toutes  ne  le  soient  pas). 

En  dehors  de  ce  traitement  taxinomique  proprement  dit,  l'auteur  aborde, 
brièvement,  plusieurs  sujets  connexes  :  histoire  de  la  classification  de  la  sous- 
tribu,  plutôt  problématique  -  matériel  et  méthodes  mis  en  œuvre  dans  le 
cadre  de  ce  travail  -  caractères  macromorphologiques  et 
micromorphologiques  pertinents  -  écologie  -  biologie  de  la  reproduction, 
hybridation  et  ploidie  -  conservation  -  schémas  de  distribution 
géographique,  avec,  notamment,  un  rappel  des  résultats  relatifs  à  l'origine 
géographique  de  la  sous-tribu  et  de  sa  dynamique  radiative.  Un  chapitre  est 
consacré  à  la  phylogénie  des  Polystachyinae,  basée  sur  l'analyse  moléculaire 
de  l’ADN  de  plastides  et  nucléaire. 

Au  total,  cet  ouvrage  constitue  un  outil  efficace  et  d’emploi  aisé  pour  l'étude 
des  Polystachya  sensu  lato  et  un  apport  important,  et  même  indispensable,  à  la 
connaissance  de  la  sous-tribu. 


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Richardiana 


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Instructions  aux  auteurs 


Sont  pris  en  considération  pour  une  publication  dans  Richardiana  les  articles  relatifs  à  la 
connaissance  scientifique  et  à  la  conservation  des  Orchidées  et  traitant  de  systématique, 
d'histoire,  de  géobotanique,  de  techniques  de  conservation,  ainsi  que  les  notes  biographiques, 
les  critiques  d'ouvrages,  et  les  actualités. 

Les  manuscrits  doivent  être  adressés  à  : 

Richardiana 
2  rue  des  pervenches 
F-38340  VOREPPE  (France) 

soit  sous  forme  imprimée,  soit  sous  forme  d'un  fichier  informatique. 

Les  figures  pourront  être  réduites  ou  agrandies  en  fonction  des  contraintes  éditoriales  :  elles 
doivent  donc  contenir  leur(s)  propre(s)  échelle(s)  interne(s)  ;  les  légendes  doivent  être  fournies 
séparément.  Les  textes  imprimés  sont  destinés  à  être  scannés  et  doivent  donc  être  d'excellente 
qualité,  utiliser  une  police  de  caractères  standard  et  comporter  des  interlignes  simples.  Les 
noms  scientifiques  doivent  être  écrits  en  italiques.  Les  fichiers  informatiques  seront 
compatibles  PC  ou  Mac  et  transmis  soit  sur  CD-ROM,  soit  par  messagerie  électronique 
(adresse  :  redaction@richardiana.com). 

Tout  article  comprendra,  outre  le  titre  et  le(s)  nom(s)  d'auteur(s),  un  résumé  en  français  et  en 
anglais,  une  liste  de  mots  clés  et  la  ou  les  adresse(s)  du  ou  des  auteur(s).  Les  noms  d'auteurs  et 
les  titres  des  revues  ne  doivent  pas  être  abrégés  mais  écrits  in  extenso.  Les  références,  citées 
(conformément  au  Code  international  de  nomenclature  botanique)  uniquement  dans  les 
résumés  taxinomiques,  ne  seront  pas  reprises  en  bibliographie. 

Tout  manuscrit  sera  soumis  à  la  critique  d'un  membre  au  moins  du  Comité  scientifique  ou  d'un 
expert. 

Les  manuscrits  peuvent  être  soumis  en  allemand,  en  anglais,  en  espagnol,  en  français  ou  en 
portugais.  Toutefois  seuls  les  articles  en  langue  anglaise  ou  française  seront  reproduits  en 
l'état  :  les  articles  soumis  dans  l'une  des  trois  autres  langues  seront  traduits  en  français,  la 
traduction  étant  assurée  par  la  rédaction. 


Sommaire  du  numéro  XII  (2) 


Index  des  nouveaux  taxons  publiés  dans  Richardiana  Vol.  XI 


A  new  peloric  variant  of  Dactylorhiza  majalis  (Orchidaceae) 

Hanna  B.  Margonska 


Révision  taxinomique  du  genre  Acianthera  (Orchidaceae, 
Pleurothallidinae) 

Guy  R.  Chiron  &  Cassio  van  den  Berg 


Un  nouveau  genre  brésilien  dans  la  sous-tribu  Pleurothallidinae 
(Orchidaceae),  avec  une  nouvelle  espèce 
Guy  R.  Chiron 


Une  nouvelle  espèce  de  Pabstiella  (Orchidaceae,  Pleurothallidinae) 
du  Brésil 

Guy  R.  Chiron  &  Nelson  Sanson 


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A  lire 


Rie 


iana 


Volume  XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana®  est  une  revue  trimestrielle  francophone,  consacrée  aux 
Orchidées,  et  éditée  par 

Tropicalia®  -  Jardin  botanique  de  Lyon,  Parc  de  la  Tête  d'Or,  F-69006  LYON 
www.richardiana.com 

Directeur  de  la  publication  :  Dr.  Guy  R.  Chiron 
Edition  :  Roger  Bellone  et  Guy  Chiron 

Comité  scientifique 

Prof.  Georges  Barale,  Université  de  Lyon  (France) 

Prof.  Dr.  Guido  Braem,  California  Academy  of  Science  (USA) 

Phillip  Seaton,  président  de  l'OSG  «  Ex  situ  Conservation  »  (Grande  Bretagne) 


Bien  que  les  articles  soient  analysés  par  au  moins  un  critique,  les  opinions 
scientifiques  exprimées  par  les  auteurs  restent  de  leur  seule  responsabilité  et  ne 
sauraient  engager  la  société  éditrice. 


Copyright  Tropicalia  2012 

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ISSN  :  1626-3596 

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Dépôt  légal  avril  2012 

Impression  :  Imprimerie  des  Ecureuils  -  38610  GIERES 
numéro  achevé  d'imprimer  le  25  avril  2012 


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Une  nouvelle  espèce  d 'Epidendrum 
(Orchidaceae)  d'Espirito  Santo  (Brésil)3 


Renato  Ximenes  Bolsanello1 


Mots-clés/Keywords  :  Epidendrum  groupe  Anceps,  Epidendrum  polyanthum, 
E.  schreineri,  Mata  Atlântica,  taxinomie  /  taxonomy. 

Résumé 

Un  Epidendrum  originaire  du  Brésil,  état  d'Espirito  Santo,  est  décrit  comme 
espèce  nouvelle,  illustrée  et  comparée  avec  ses  plus  proches  parents. 

Abstract 

A  new  species  of  Epidendrum  (Orchidaceae)  from  Espirito  Santo  (Brazil)  -  An 

Epidendrum  from  Brazil  is  described  as  a  new  species,  illustrated  and  compared 
with  its  most  closely  relatives,  Epidendrum  polyanthum  and  E.  schreineri. 

Sumârio 

Uma  nova  espécie  de  Epidendrum,  do  Estado  do  Espirito  Santo  (Brasil),  é 
aqui  descrita  e  comparada  com  Epidendrum  polyanthum  e  E.  schreineri. 

Introduction 

Un  Epidendrum  trouvé  dans  la  Mata  Atlântica  d'Espirito  Santo  a  attiré  mon 
attention.  Il  appartient  sans  nul  doute  au  groupe  Anceps,  sous-groupe 
Polyanthum  (Hagsater  &  Sanchez,  2008),  caractérisé  par  des  tiges  simples, 
allongées,  des  inflorescences  en  racème  allongé,  des  fleurs  charnues  aux 
pétales  filiformes  à  étroitement  spatulés.  Il  présente  quelque  ressemblance 
avec  Epidendrum  polyanthum  Lindley,  espèce  à  laquelle  est  attribuée  une 
large  distribution  géographique  :  du  Mexique  au  Panama  puis  au 
Venezuela  et  au  Brésil  du  sud  et  du  sud-est  (WCSP,  2012  -  consulté  le 
19/02/2012).  Toutefois,  malgré  cette  ressemblance,  une  analyse  minutieuse 
s'imposait,  malgré  les  difficultés  inhérentes  à  l'insuffisance  du  matériel 
vivant  indispensable  à  un  examen  adéquat  des  variations  morphologiques 
caractéristiques. 


a  :  manuscrit  reçu  le  31  janvier  2012,  manuscrit  révisé  accepté  le  28  février  2012. 


XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


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Epidendrum  artelirioi  -  R.X.  Bolsanello 


Barbosa  Rodrigues  (1882)  a  décrit  Epidendrum  schreineri,  malheureusement  à 
partir  de  matériel  sec,  avec  en  conséquence  la  perte  de  certains  caractères 
floraux.  En  outre  le  matériel  type  est  perdu  et  il  ne  subsiste  que  la  planche 
originale  (tab.  373).  Ce  taxon  a  été  placé  dans  la  synonymie  de  E.  polyanthum 
par  Pabst  &  Dungs  (1975).  Les  exemplaires  d'Amérique  Centrale  de  cette 
dernière  espèce  présentent  toutefois  d'importantes  différences  par  rapport  à 
la  planche  de  Barbosa  Rodrigues  :  feuilles  à  apex  aigu,  tige  cylindrique,  lobe 
médian  du  labelle  grand,  carène  abaxiale  triple  et  prononcée.  En  outre,  selon 
Hagsater  &  Sanchez  (2008),  E.  polyanthum  n'existe  pas  au  Brésil  mais  se 
rencontre  seulement  du  Mexique  au  Honduras.  WCSP  (2012)  énumère 
E.  schreineri  dans  la  liste  de  synonymes  de  E.  anceps  Jacquin,  mais  à  mon  sens 
il  s'agit  là  de  deux  espèces  très  différentes,  faciles  à  distinguer  l'une  de  l'autre. 
Je  considère  donc  que  E.  schreineri  constitue  une  bonne  espèce,  apparentée  à 
E.  polyanthum  ainsi  qu'à  Y  Epidendrum  étudié  ici.  Ce  dernier  est  bien  différent 
des  deux  espèces  citées  comme  on  le  précisera  plus  bas,  et  il  est  ici  décrit  sous 
le  nom  de  E.  artelirioi. 

Epidendrum  artelirioi  Ximenes  Bolsanello,  sp.  nov. 

Epidendrum  polyanthum  Lindley  similis  est  sed  caulibus  gracilibus,  foliis 
brevioribus,  racemo  distincte  breviore,  bracteis  floralibus  comparate  duplo-triplo 
longioribus,  floribus  minorïbus,  sepalis  obovatis  intermedio  acuto  lateralibus 
apiculatis ,  petalis  fere  duplo  latioribus,  differt.  Epidendrum  schreinerii  Barbosa 
Rodrigues  aeque  similis  est  sed  caulibus  multo  gracilioribus,  foliis  distincte 
angustiorïbus,  floribus  minorïbus  labelo  perfecte  diverso,  differt. 

Types  :  Brésil,  Espfrito  Santo,  Mun.  Domingos  Martins,  Biriricas,  Ximenes 
Bolsanello  s.n.,  floraison  en  culture  mars-juin  2008  (Holotype  :  MBML  41098) 
-  Brésil,  Espfrito  Santo,  Mun.  Sâo  Roque  do  Canaâ,  Pedra  do  Pionte  (Sâo 
Bento),  propriété  do  Pionte,  750  m  d'altitude,  A.P.Fontana  778  &  M.Fadini,  G. 
P.  Fadini,  R.  C.  de  Britto,  W.  Vago,  F.  M.  Gonçalo,  A.  Pedroni  (Paratype  : 
MBML  22790)  -  Brésil,  Espfrito  Santo,  Mun.  Santa  Teresa,  Sâo  Joâo  de 
Petrôpolis,  EAFST,  Valâo  do  Brâz,  A.P.Fontana  93  &  Marcos  de  Souza 
(Paratype  :  MBML  18890). 

Distribution  :  Brésil,  Espfrito  Santo.  Climat  humide.  Floraison  de  février  à  juin. 
Etymologie  :  cette  espèce  est  nommée  en  hommage  à  Artelfrio  Bolsanello, 
ancien  vice-président  de  l'Université  Fédérale  d'Espfrito  Santo,  qui  a 
contribué  à  la  mise  en  place  de  l'herbier  universitaire  et  au  développement 
de  l'écologie. 

Description  (Fig.  1  &  2)  :  Plante  épiphyte,  de  25-53  cm  de  hauteur  ;  racines  de 
3,0  mm  d'épaisseur  ;  tige  um  peu  comprimée  de  2,5-3  mm  de  diamètre  à  la 
base  ;  feuilles  distiques,  elliptiques,  aiguës  ou  obtuses,  base  engainante,  de  7,5- 
10  cm  de  longueur  pour  2-2,5  cm  de  largeur,  au  nombre  de  3-13,  vertes  sur  la 
face  supérieure  et  rougeâtres  en  face  inférieure,  de  texture  coriace,  avec  gaines 
persistantes  de  3  cm  de  longueur  ;  inflorescence  portant  jusqu'à  10  fleurs. 


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Epidendrum  artelirioi  -  R.X.  Bolsanello 


Fig.  1  :  Epidendrum  artelirioi  Ximenes  Bolsanello 

a  :  une  pousse  -  b  :  fleur  -  c,  d  :  sépales  -  e  :  pétale  -  f  :  labelle  -  g  :  colonne  -  h,  i  :  anthère  et 

pollinies. 

Dessin  R.X.Bolsanello  d'après  type 

3-36  cm  de  longueur,  émergeant  de  l'apex  du  pseudobulbe,  racème  nutant  de 
2-3  cm  de  longueur,  plutôt  dressé  ;  ovaire  lisse,  glabre  ;  fleur  résupinée  ; 
sépales  obovales,  de  5,3-6  mm  de  longueur  pour  2, 1-2,4  mm  de  largeur,  le 
dorsal  aigu  à  l'apex,  les  latéraux  apiculés  à  l'apex  ;  pétales  linéaires,  aigus  à 
l'apex,  de  5  mm  de  longueur  pour  0,3-0,35  mm  de  largeur  ;  labelle  trilobé  à 
base  cordée,  blanc,  lobes  latéraux  grands,  ovales,  1,5  mm  de  longueur  pour 
2,3  mm  de  largeur  ;  lobe  médian  rectangulaire,  échancré,  plus  long  que  large, 
2,5  mm  de  longueur  pour  1,7  mm  de  largeur  ;  2  carènes  un  peu  divergentes 
plus  une  médiane  petite  ;  au  total  le  labelle  est  long  de  4,3  mm  pour  4,6  mm 
de  largeur  ;  colonne  de  4  mm  de  longueur,  de  forme  un  peu  différente  de  celle 
de  E.  polyanthum  ;  pollinies  2,  blanches. 

Discussion  :  l'espèce  décrite  ici  est  une  plante  présentant  plusieurs  caractères 
différents  de  ceux  de  Epidendrum  polyanthum  et  E.  schreineri  (Tab.  1).  Par 
rapport  à  cette  dernière  espèce,  elle  possède  une  tige  aplatie,  plus  longue  et 
3  fois  plus  fine,  des  feuilles  plus  étroites,  des  fleurs  1,5  fois  plus  petites,  des 
sépales  obovales  et  non  largement  oblongs-spatulés,  des  lobes  latéraux 


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Epidendrum  artelirioi  -  R.X.  Bolsanello 


Tableau  1  :  caractères  comparés  des  3  espèces  d 'Epidendrum 


E.  schreineri 

E.  polyanthum 

E.  artelirioi 

tige  -  hauteur 

un  peu  longue 

30-60  (55)  cm 

25-53  cm 

tige  -  forme 

plutôt  cylindrique 

plutôt  cylindrique  à 
peu  comprimée 

un  peu  comprimée 

tige  -  diamètre 

8-9  mm 

5-8  mm 

2,5-3  mm 

feuilles  -  nombre 

plusieurs 

7-13 

3-13 

feuilles  -  disposition 

distiques 

distiques,  le  long  de 
la  tige 

distiques 

feuilles  -  dimensions 

8-11  x  3-4  cm 

10-20(14)  x  2-4,5  cm 

7,5-10  x  2-2,9  cm 

L/l  = 

2,6-2,8 

4,5-5 

3,8-4 

feuilles  -  forme 

elliptiques-oblongues 

ligulées  oblongues 

elliptiques,  aiguës 

apex  obtus/sub-rond 

apex  aigu 

ou  obtuses,  base 

base  engainante 

base  engainante 

engainante 

gaines  des  feuilles 

persistantes 

persistantes 

persistantes 

longueur 

2-2,5  cm 

2-4  cm 

3  cm 

feuilles  -  texture 

coriace 

coriace 

coriace 

spathe 

non 

non 

non 

inflorescence 

2  fois  la  feuille 

>  feuille 

»  ou  <  feuille 

un  peu  ramifiée 

ramifiée  (panicule) 

simple  ? 

dressée 

dressée,  racèmes 

nutants 

plutôt  dressée 
raceme  nutant 

inflo.  -  longueur 

~  20  cm 

15-30  cm 

3-36  cm 

racème 

5-8  cm  L,  15-40  fl 

2-3  cm,  jusqu'à  10  fl 

pédoncule 

cylindrique 

un  peu  comprimé 

avec  de  grandes 

couvert  de  bractées 

couvert  de  bractées 

gaines  à  la  base 

imbriquées 

imbriquées 

pédicelle 

5-7  mm 

4-6  mm 

7  mm 

ovaire 

6-7  mm 

3-4  mm 

bractée 

3-4  mm 

1-2  mm 

3-4  mm 

Lbr/Lp+o 

1/3,5 

1/ (5-7) 

1/2 

L(p+o)/Lsd 

l/2-l,4 

0,9-1 

1,2-1,3 

surface  ovaire 

glabre,  lisse 

glabre,  verruqueux 

glabre,  lisse 

fleur 

résupinée 

résupinée 

odeur 

désagréable  (herbe) 

néant 

sépales  -  forme 

largement  oblongs- 
sub-spatulés 

oblongs 

obovales 

sépales  -  apex 

aigu  à  très  aigu 

le  dorsal  obtus,  les 
latéraux  un  peu  aigus 

dorsal  aigu 
latéraux  apiculés 

sépales  -  dimensions 

9-10  x  4  mm 

8-10  x  3-4  mm  (5) 

5,3-6  x  2, 1-2,4 

L/l  = 

2,2-2,5 

2,7 

2,5 

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Epidendrum  artelirioi  -  R.X.  Bolsanello 


Fig.  2  :  Epidendrum  artelirioi 


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Epidendrum  artelirioi  -  R.X.  Bolsanello 


Tableau  1,  suite 


sépales  -  couleur 

brun  jaunissant  ou  or 
jaunissant,  extérieur 
un  peu  vert 
jaune  tirant  à  l'orange 

jaune  verdâtre 

pétales  -  forme 

linéaires  étroits 

filiformes 

linéaires 

pétales  -  apex 

aigu 

très  aigu 

aigu 

pétales  -  dimensions 

9-10  x  à  peine  1  mm 

8-10  mm  x  0, 2-0,4 

5  x  0,3-0,35 

L/l  = 

10 

25-40 

15 

labelle  -  forme 

ovale  cordé,  trilobé 

trilobé,  ovale  large, 
base  cordée 

trilobé,  base  cordée 

labelle  -  dimensions 

8  x  11  mm 

5-6,5  x  4-6,5  mm 

4,3  x  4,6  mm 

L/l  = 

0,7 

>1 

0,9 

labelle  -  couleur 

jaune  à  ocre,  cals 
blancs 
orange  pâle 

blanc 

lobes  latéraux 

ob-réniformes/ronds 

semi-ovales  rétus 

grands,  ovales 

lobe  médian  -  forme 

sub-rectangulaire 

ligulé  sub-carré 

rectangulaire 

5x4  mm 

échancré  plus  long 

3-3,5  x  2-3,7 

que  large 

apex 

émarginé 

bilobulé/émarginé 

2,5  x  1,7 

labelle  -  cal 

crête  médiane  jusqu'à 

3  carènes,  la  médiane 

2  carènes  un  peu 

l'apex  +  2  petits  cals  à 
la  base 

allant  jusqu'à  l'apex, 
les  2  basales 
divergentes 

divergentes  plus  une 
médiane  faible 

colonne  -  hauteur 

7-8  mm 

6  mm 

4  mm 

du  labelle  (Fig.  3B)  non  réniformes-ronds  mais  ovales,  un  lobe  médian  de 
forme  globalement  différente  et  un  cal  différemment  constitué  (2  carènes 
latérales  plus  une  plus  courte  versus  une  crête  médiane  allant  jusqu'à  l'apex 
du  labelle  et  flanquée  à  la  base  de  deux  petits  cals).  Par  rapport  à 
E.  polyanthum,  E.  artelirioi  a  une  tige  aplatie,  nettement  plus  courte,  2  fois  plus 
fine,  un  racème  2-4  fois  plus  court  et  nettement  moins  fleuri,  des  bractées 
florales  relativement  beaucoup  plus  longues,  des  fleurs  nettement  plus 
petites,  de  couleur  jaune  verdâtre  bien  différente  des  teintes  orange  de 
E.  polyanthum ,  des  sépales  obovales  et  non  oblongs,  aigus  ou  apiculés  à 
l'apex,  des  pétales  comparativement  au  moins  2  fois  plus  larges,  un  labelle 
(Fig.  3C)  aux  lobes  latéraux  non  semi-ovales,  arrondis  à  l'apex  et  non  rétus  et 
au  lobe  médian  nettement  plus  long  que  large  et  un  cal  différent,  avec  une 
carène  médiane  plus  courte  ( versus  plus  longue)  que  les  latérales. 


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Epidendrum  artelirioi  -  R.X.  Bolsanello 


A 


B 


C 


Fig.  3  :  labelles  de  Epidendrum  artelirioi  (A),  E.  schreineri  (B)  et 

E.  polyanthum  (C) 

A  :  photographie  R.Ximenes  Bolsanello  -  B  :  Barbosa  Rodrigues  (1882)  - 

C  :  Hagsater  &  Sanchez  (2008) 


Bibliographie 

Barbosa  Rodrigues,  J.,  1882.  Généra  et  Species  Orchidearum  novarum,  IL 
Sebastianopolis. 

Hagsater,  E.  &  L.  Sanchez  (éds.),  2008.  Icônes  Orchidacearum  XI.  The  Genus 
Epidendrum ,  part  7.  Herbario  AMO,  Mexico. 

Pabst,  G.F.J.  &  F.  Dungs,  1975.  Orchidaceae  Brasilienses,  I.  Brücke-Verlag  Kurt 
Schmersow,  Hildesheim. 

WCSP,  2012.  World  Checklist  of  Selected  Plant  Families.  Proposé  par  les 
Royal  Botanic  Gardens,  Kew.  Publié  sur  Internet  : 
http:  /  /  apps.kew.org/  wcsp. 


1  :  Rua  Dom  Jorge  de  Menezes  1084,  Centro  Vila  Velha,  ES  -  CEP  29100-250  (Brésil) 


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Pelatantheria  insectifera 

a.  &  b.  habit;  c.  leaf;  d.  flower  bud;  e.  flower  (front  view);  f.  flower  (side  view);  g.  sepals  and 
petals;  h.  lip  ( Pankaj  Kumar  0141108,  Gangaghat,  Ranchi,  Jharkhand) 


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On  the  occurrence  of  Pelatantheria 
insectifera  (Orchidaceae)  in  Jim  Corbett 

National  Park,  India3 

Jeewan  Singh  Jalal1,  Pankaj  Kumar2,5,  Amit  Kotia3  &  Gopal  Singh  Rawat4 


Key  words/mots-clés:  Pelatantheria  insectifera ,  rediscovery  /  redécouverte. 
Western  Himalaya  /  Himalaya  occidental. 

Abstract 

Pelatantheria  insectifera  (Reichenbach  f.)  Ridley  (Orchidaceae)  was  re- 
discovered  in  the  Jim  Corbett  National  Park  area  in  Western  Himalaya 
(India)  after  a  gap  of  more  than  100  years.  The  présent  paper  deals  with  its 
description,  distribution  and  ecology. 

Résumé 

De  la  présence  de  Pelatantheria  insectifera  (Orchidaceae)  dans  le  Parc 

national  Jim  Corbett,  Inde  -  Pelatantheria  insectifera  (Reichenbach  f.)  Ridley  a 
été  redécouvert  dans  le  Parc  national  Jim  Corbett  (Himalaya  occidental) 
après  un  siècle  de  non-observation.  Cet  article  s'intéresse  à  sa  description,  sa 
distribution  géographique  et  son  écologie. 


Introduction 

Pelatantheria  Ridley  is  an  Indo-Malesian  epiphytic  genus  of  family 
Orchidaceae,  with  monopodial  stems.  The  genus  comprises  about  eight 
species  distributed  from  India  to  Japan  and  west  Malaysia  (Govaerts  et  al , 
2012).  In  India  it  is  represented  by  a  single  species,  Pelathantheria  insectifera 
(Reichenbach  f.)  Ridley  (Misra,  2007).  Pelatantheria  insectifera  has  been  collected 
from  Western  Himalaya  by  Duthie's  collector  Inyat  Khan.  J.F.  Duthie  (1906)  has 


a  :  manuscrit  reçu  le  12  novembre  2011,  accepté  le  22  décembre  2011. 


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Pelatantheria  insectifera  in  Western  Himalaya  -  J.S.  Jalal  et  al. 

described  this  plant  in  his  Orchid  flora  of  North  Western  Himalaya  as 
Sarcanthus  insectifer  Reichenbach  f.  The  specimen  was  collected  from  outer 
the  Garhwal  hills  near  the  Ramaganga  valley  of  Pauri  district.  Henceforth, 
there  is  no  record  of  collection  of  this  species  from  the  Western  Himalaya 
until  recently  when  we  found  a  good  population  of  it  inside  Jim  Corbett 
National  Park.  The  plant  has  been  re-discovered  after  a  gap  of  100  years 
and  hence  a  need  was  felt  to  express  this  information  in  the  form  of  the 
présent  article. 

In  June  2010  the  authors  visited  the  world  famous  Jim  Corbett  National 
Park  (29°25'  to  29°39’N  latitude  and  78°44'  to  79°07’E  longitude)  for  a 
general  survey.  The  park  covers  an  area  of  about  1318  km2  and  includes  the 
Patli  Doon  valley  carved  by  the  Ram  Ganga  river.  The  park  is  a  well-known 
refuge  for  the  famous  Royal  Bengal  Tigers.  It  is  dominated  by  sal  trees 
(Shorea  robusta  Roxburgh  ex  C.F.  Gaertner)  representing  the  moist  deciduous 
forests  végétation  of  the  park.  On  the  way  to  the  Gairal  forest  rest  house 
from  the  Dhangarhi  gâte  (Fig.  1),  many  tall  sal  trees  were  noticed  to  be 
inhabited  by  big  bunches  of  interesting  epiphytes,  including  orchids  such 
as  Aerides  multiflora  Roxburgh,  Oberonia  falconeri  Hooker  f.,  Vanda  testacea 
Reichenbach  f.  and  Pelatantheria  insectifera  as  well  as  some  ferns  and  the 
Araceae  Pothos  scandens  D.Don.  Very  near  to  these  sites  the  terrestrial 
orchids  Eulophia  flava  Hooker  f.  and  Phaius  tankervilleae  (Banks)  Blume  were 
also  encountered.  After  thorough  scrutiny  of  the  literature  (Duthie,  1906; 
Deva  &  Naithani,  1986)  we  could  confirm  our  identification  of  Pelatantheria 
insectifera.  The  présent  paper  offers  a  brief  description  of  this  species  along 
with  photographs  to  facilitate  field  identification.  This  is  followed  by  some 
information  concerning  its  flowering,  its  habitat  characteristics  and 
distribution. 

Pelatantheria  insectifera  (Reichenbach  f.)  Ridley,  Journal  ofthe  Linnean  Society. 
Botany  London,  32:  376  (1896). 

Sarcanthus  insectifer  Reichenbach  f.,  Botanische  Zeitung  15:  159  (1857). 

Type:  Mayanmar,  Moulmein,  C.  Parish  267  (K). 


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Pelatantheria  insectifera  in  Western  Himalaya  -  J.S.  Jalal  et  al. 


Fig.  1:  Map  showing  the  location  of  Pelatantheria  insectifera 
within  Western  Himalaya  [Pankaj  Kumar,  J.S.falal  &  A.Kotia  101049,  Jim  Corbett  National 

Park,  Uttarakhand]  -  white  dots 


Description 

Epiphytic,  30-60  cm  tall.  Roots  thin,  vermiform,  scattered  on  complété 
length  of  the  internode.  Leaves  many,  alternate,  midrib  channelled, 
oblong,  unequally  bilobed  at  the  apex,  almost  perpendicular  to  the  main 
stem.  Inflorescence  a  subsessile  raceme,  shorter  than  the  leaves,  usually  3- 
5  flowered  and  appearing  near  the  base  of  the  leaves.  Flowers  small, 
attractive,  fully  spreading.  Bracts  minute,  scaly,  deciduous.  Sepals  almost 
equal,  oblong-ovate,  obtuse,  latéral  sepals  falcate  with  oblique  base.  Petals 
shorter,  narrow,  subfalcate,  oblong;  sepals  and  petals  3-nerved,  greenish- 
yellow  striped  with  red  running  throughout  the  length,  separated  by  a 
médian  yellow  line.  Lip  3-lobed,  prominent,  fleshy,  succulent,  adnate  to 
column,  mid-lobe  broad,  pink  coloured,  fleshy,  obtriangular-ovate  with 


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Pelatantheria  insectifera  in  Western  Himalaya  -  J.S.  Jalal  et  al. 


attenuated  fleshy  blunt  apex,  médian  ridge  raised  above.  Side  lobes  small, 
white,  pointing  upwards  towards  the  rostellum.  Spur  green,  thick,  conical, 
projected  downwards,  medianly  septate,  with  a  large  bifid  callus  just  below 
the  column,  apex  rounded.  Column  short  broad  and  stout.  Pollinia  two, 
lobes  inflated,  caudicle  broad,  trapezoidal  (Fig.  2  and  plate  p.108). 

Flowering:  September-October.  Plants  of  this  species  often  Power  more 
than  once  per  year. 

Habitat:  This  species  grows  in  a  subtropical  région  between  600  and  800  m 
altitude.  It  generally  prefers  moist  mixed  deciduous  sal  forest  and  mixed 
deciduous  forest.  The  plants  grow  epiphytically  on  branches  as  well  as  tree 
trunks  in  small  colonies,  mostly  on  Shorea  robusta. 

Distribution  in  Western  Himalaya:  Uttarakhand:  Pauri-  Outer  Garhwal 
Hills,  Jim  Corbett  National  Park  (Fig.  1). 

General  distribution:  The  populations  in  Uttarakhand  mark  the  western- 
most  limit  of  the  distribution  areas  of  the  species.  Pelatantheria  insectifera  is 
also  found  in  other  States  of  India  (Assam,  Meghalaya,  Nagaland,  Manipur, 
Mizoram,  Tripura,  West  Bengal,  Jharkhand,  Orissa,  Maharastra,  Madhya 
Pradesh,  Chattisgarh,  Kérala,  Karnataka,  Andaman  Islands).  Outside  of 
India  it  occurs  in  Bhutan,  Népal,  Bangladesh,  Myanmar,  Thailand, 
Vietnam. 

Note:  In  abidance  of  the  rules  of  Wildlife  Protection  Act  of  India,  no 
specimen  was  collected  from  inside  the  park.  The  specimens  illustrated  in 
the  manuscript  were  collected  at  Jharkhand. 

Other  specimens  examined:  CAL:  R.L.Heinig  562567,  Sunderbans,  Pundri 
Forest,  West  Bengal;  J.J.Wood  562656,  Chotanagpur,  Jharkhand;  Inayat 
23869,  Upper  Gangetic  Plain,  Népal  Frontier;  Inayat  25817,  Kunda  Mandai 
Range,  W.  Himalaya. 

Acknowledgements 

The  authors  are  indebted  to  the  Director  and  Dean  of  the  Wildlife  Institute 
of  India  for  providing  the  necessary  facilities  to  conduct  the  survey  and  to 
the  Director  of  the  Botanical  Survey  of  India. 


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Pelatantheria  insectifera  in  Western  Himalaya  -  J.S.  Jalal  et  al. 


Fig.  2:  Pelatantheria  insectifera 

1.  Plant;  2.  Plant  with  inflorescence;  3.  Leaves;  4.  Dorsal  sepal;  5.  Latéral  petal; 
6.  Latéral  sepal;  7.  Lip;  8.  Lip  with  column  and  spur  (Pankaj  Kumar  0141108, 
Gangaghat,  Ranchi,  Jharkhand,  India) 


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Pelatantheria  insectifera  in  Western  Himalaya  -  J.S.  Jalal  et  al. 


References 

De  va,  S.  &  H. B.  Naithani,  1986.  The  Orchid  Flora  of  North  West  Himalaya. 
Print  &  Media  Associate,  New  Delhi. 

Duthie,  J. F.,  1906.  The  Orchids  of  the  North- Western  Himalaya.  Armais  ofthe 
Royal  Botanic  Garden  (Calcutta)  9  (2):  81-211. 

Govaerts,  R.,  J.  Dransfield,  S. F.  Zona,  D.R.  Hodel  &  A.  Henderson,  2012. 
World  Checklist  of  Orchidaceae.  Facilitated  by  the  Royal  Botanic  Gardens, 
Kew.  Published  on  the  Internet:  http://apps.kew.org/wcsp/  Retrieved 
2011-12-10. 

Misra,  S.,  2007.  Orchids  of  India,  a  glimpse.  Bishen  Singh  Mahendra  Pal  Singh. 
Dehradun. 


Pelatantheria  est  un  genre  d'orchidées  épiphytes  indo-malais,  à  tiges 
monopodiales.  Il  comprend  huit  espèces  distribuées  de  l'Inde  au  Japon 
et  à  la  Malaisie  occidentale.  En  Inde  il  est  représenté  par  une  seule  espèce, 
P.  insectifera.  Un  spécimen  de  cette  espèce  a  été  collecté  en  Himalaya 
occidental  par  Inyat  Kham,  collecteur  de  Duthie,  à  l'extérieur  des  collines 
de  Garhwal,  près  de  la  vallée  de  Ramaganga,  district  de  Pauri.  Duthie  a 
décrit  la  plante  en  1906  comme  Sarcanthus  insectifer.  Il  n'existe  aucun 
enregistrement  de  cette  espèce  dans  l'Himalaya  occidental  depuis  cette 
époque  jusqu'à  une  date  récente  (juin  2010)  où  nous  en  avons  trouvé  une 
bonne  population  dans  le  Parc  national  Jim  Corbett  (29°25'-29°39'N,  78°44'- 
79°07'E),  après  un  intervalle  de  100  ans.  Le  parc  couvre  une  surface  de  1318 
km2  et  comprend  la  vallée  de  Patli  Doon,  creusée  par  la  rivière  Ram  Ganga. 
C'est  un  refuge  renommé  pour  le  fameux  tigre  royal  du  Bengale.  Il  est 
dominé  par  les  arbres  sal,  Shorea  rohusta,  qui  constituent  la  végétation  de 
forêts  humides  décidues  du  parc.  Sur  la  route  vers  le  refuge  forestier  de 
Gairal  à  partir  de  la  porte  Dhangarhi  (Fig.  1),  nous  avons  noté  que  plusieurs 
arbres  sal  étaient  habités  par  de  grosses  touffes  d'orchidées  telles  que 
Aerides  multiflora,  Oberonia  falconeri,  Vanda  testacea  et  Pelatantheria  insectifera, 
ainsi  que  par  des  fougères  et  Pothos  scandens  (Araceae).  Très  près  de  ces 
sites  nous  avons  également  rencontré  les  orchidées  terrestres  Eulophia  flava 
et  Phaius  tankervillae.  Les  déterminations  ont  été  confirmées  par  un  examen 
attentif  de  la  littérature.  Le  présent  article  propose  une  brève  description  de 
P.  insectifera  accompagnée  de  photographies  pour  faciliter  son  identification 
sur  le  terrain,  ainsi  que  des  informations  relatives  à  sa  floraison,  son  habitat 
et  sa  distribution  géographique. 


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Richardiana 


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Pelatantheria  insectifera  in  Western  Himalaya  -  J.S.  Jalal  et  al. 


Description  -  Epiphyte,  30-60  cm  de  hauteur  ;  racines  fines,  vermiformes, 
réparties  tout  le  long  de  l'entrenoeud  ;  feuilles  nombreuses,  alternées, 
canaliculées  sur  la  médiane,  oblongues,  inégalement  bilobées  à  l'apex, 
presque  perpendiculaires  à  la  tige  principale  ;  inflorescence  en  racème  sub- 
sessile,  plus  courte  que  les  feuilles,  généralement  à  3-5  fleurs,  apparaissant 
près  de  la  base  de  la  feuille  ;  fleur  petite,  attractive,  pleinement  étalée  ; 
bractées  minuscules,  écailleuses,  décidues  ;  sépales  sub-égaux,  oblongs- 
ovales,  obtus,  les  latéraux  falciformes  avec  une  base  oblique  ;  pétales  plus 
courts,  étroits,  sub-falciformes,  oblongs  ;  sépales  et  pétales  trinervés,  jaune 
verdâtre  rayé  de  rouge  sur  toute  la  longueur,  avec  une  ligne  médiane  jaune  ; 
labelle  trilobé,  saillant,  charnu,  succulent,  adné  à  la  colonne,  lobe  médian 
large,  rose,  charnu,  ob-triangulaire-ovale,  apex  atténué,  érodé,  charnu,  avec 
une  crête  médiane  élevée  ;  lobes  latéraux  petits,  blancs,  pointant  vers  le 
rostellum  ;  éperon  vert,  épais,  conique,  projeté  vers  le  bas,  divisé  au  milieu, 
avec  un  grand  cal  bifide  juste  au-dessous  de  la  colonne,  apex  arrondi  ; 
colonne  courte,  large,  robuste  ;  pollinies  2,  lobes  enflés,  caudicule  large, 
trapézoïdale. 

Floraison  en  septembre-octobre,  mais  souvent  plus  d'une  fois  par  an. 

Habitat  -  Cette  espèce  pousse  dans  une  région  sub-tropicale  entre  600  et 
800  m  d'altitude  et  préfère  généralement  les  forêts  mixtes  décidues  avec  sal. 
Les  plantes  poussent  en  épiphytes  sur  les  branches  et  les  troncs  en  petites 
colonies,  essentiellement  sur  Shorea  robusta. 

Distribution  dans  l'Himalaya  occidental  :  Uttarakhand:  Pauri-  Outer 
Garhwal  Hills,  Jim  Corbett  National  Park. 

Distribution  générale  -  Les  populations  dans  l'Uttarakhand  marquent  la 
limite  occidentale  de  l'aire  de  répartition  de  cette  espèce.  On  la  trouve 
également  dans  d'autres  états  de  l'Inde  (Assam,  Meghalaya,  Nagaland, 
Manipur,  Mizoram,  Tripura,  Bengale  occidental,  Jharkhand,  Orissa, 
Maharastra,  Madhya  Pradesh,  Chattisgarh,  Kérala,  Karnataka,  Iles 
Andaman).  Hors  Inde,  elle  existe  au  Bhoutan,  au  Népal,  au  Bangladesh,  en 
Birmanie,  en  Thaïlande  et  au  Vietnam. 

Note  -  En  accord  avec  les  règles  de  l'Acte  de  protection  de  la  nature  indien, 
aucun  spécimen  n'a  été  collecté  à  l'intérieur  du  parc.  Les  spécimens  illustrés 
ont  été  collectés  au  Jharkhand. 


1  Botanical  Survey  of  India,  Western  Régional  Centre,  7  Koregaon  Road,  Pune-  411  001, 
Maharastra,  India. 

2  Orchid  Conservation  Section,  Flora  Conservation  Department,  Kadoorie  Farm  and  Botanic 
Garden  Corporation,  Lam  Kam  Road,  Tai  Po,  New  Territories,  Hong  Kong 

3  Department  of  Habitat  Ecology,  Wildlife  Institute  of  India,  Chandrabani,  Dehradun  -  248001, 
Uttarakhand,  India 

4  International  Centre  for  Integrated  Mountain  Development,  GPO  Box  3226,  Kathmandu,  Népal 

5  Corresponding  author:  pankajsahani@rediffmail.com 


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Les  orchidées  du  Nord-Est  de  l'Inde  : 
inventaire  actualisé  et  conservation3 

R.C.  Srivastava1  &  Avishek  Bhattacharjee1 


Mots-clés/keywords  :  banques  de  graines  /  seed  banks,  diversité 
spécifique  /  species  diversity,  nouvelle  combinaison /new  combination, 
stratégies  de  préservation /conservation  strategies. 

Résumé 

L'article  propose  une  mise  à  jour  de  l'inventaire  des  orchidées  pour  la 
Région  Nord-Est  de  l'Inde.  Environ  839  espèces,  1  sous-espèce  et  12 
variétés,  appartenant  à  152  genres  ont  été  répertoriées.  Une  nouvelle 
combinaison  est  proposée.  Des  genres  monotypiques  tels  que  Acrochaene, 
Amitostigma,  Anthogonium,  Arundina,  Bulleyia,  Corymborkis,  Cryptostyis , 
Dickasonia,  Eriodes,  Herpysma,  India,  Jejosephia,  Katherinea,  Monomeria, 
Neogyne,  Ornithochilus,  Penkimia,  Renanthera,  Risleya,  Sterosandra,  Tylostylis 
et  Vandopsis  sont  confinés  à  cette  seule  région  du  pays.  On  y  trouve  aussi 
des  espèces  inscrites  à  l'Annexe  I  de  la  CITES  :  Paphiopedilum  charlesworthii, 
P.  fairrieanum,  P.  hirsutissimum,  P.  insigne ,  P.  spicerianum,  P.  venustum, 
P.  villosum,  P.  wardii  et  le  'Red  Vanda'  Renanthera  imschootiana.  L’état  actuel 
de  l'effort  de  conservation  et  les  stratégies  possibles  pour  le  futur  sont 
présentés. 

Abstract 

Orchids  of  North-East  India:  Présent  Status  of  Species  Diversity  and 
Conservation  -  This  article  provides  an  updated  status  of  species  diversity 
of  Orchids  in  N.E.  région  of  India.  About  839  species,  1  subspecies  and  12 
varieties  belonging  to  152  généra  hâve  been  recorded  and  one  new 
combination  has  been  proposed  in  the  présent  communication.  Monotypic 
généra  like  Acrochaene,  Amitostigma,  Anthogonium,  Arundina,  Bulleyia, 
Corymborkis,  Cryptostyis,  Dickasonia,  Eriodes,  Herpysma,  India,  Jejosephia, 


a  :  manuscrit  reçu  le  8  novembre  2011,  manuscrit  révisé  accepté  le  18  février  2012  ;  traduit  de 
l'anglais  par  la  rédaction 


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Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Katherinea,  Monomeria,  Neogyne,  Ornithochilus,  Penkimia,  Renanthera,  Risleya, 
Sterosandra,  Tylostylis  and  Vandopsis  are  confined  only  to  this  région  of  the 
country.  Paphiopedilum  charlesworthii,  P.  fairrieanum,  P.  hirsutissimum, 
P.  insigne ,  P.  spicerianum,  P.  venustum ,  P.  villosum,  P.  wardii  and  the  'Red 
Vanda'  Renanthera  imschootiana  found  in  this  région  are  included  in 
'Appendix  Y  of  CITES.  Conservation  strategies  are  discussed. 


Introduction 

La  famille  des  Orchidaceae  est  la  plus  évoluée  et  probablement  la  plus 
vaste  au  monde  parmi  les  plantes  à  fleurs.  Elle  est  représentée  par  environ 
800  genres  et  25  000-30  000  espèces  (Xinqi  et  al.,  2009),  distribuées  dans  le 
monde  entier  à  l’exception  de  l’Antartique,  avec  une  plus  forte 
concentration  dans  les  zones  humides  tropicales  et  sub-tropicales.  Environ 
186  genres,  1298  espèces,  3  sous-espèces  et  28  variétés  sont  enregistrés  pour 
l’Inde  (Misra,  2007)  avec  une  plus  dense  distribution  dans  l’Inde  du  Nord- 
Est  et  les  Ghats  occidentaux. 

Située  à  des  latitudes  comprises  entre  22  et  29°  N  et  des  longitudes 
comprises  entre  88  et  98°  E,  la  région  Nord-Est  de  l’Inde  couvre  environ 
262  260  km2  et  huit  états  de  l’Union  (Arunachal  Pradesh,  Assam,  Manipur, 
Meghalaya,  Mizoram,  Nagaland,  Sikkim  et  Tripura).  Elle  possède  un  climat 
à  dominance  sub-tropicale  humide  avec  des  étés  chauds  et  humides,  des 
moussons  sévères  et  des  hivers  doux.  Toutefois  les  états  d’Arunachal 
Pradesh  et  du  Sikkim  ont  un  climat  de  montagne  avec  des  hivers  froids  et 
neigeux  et  des  étés  doux.  La  végétation  du  Nord-Est  de  l’Inde  peut  être 
divisée  en  quatre  types  :  tropical  (jusqu'à  900  m  d’altitude),  sub-tropical  (de 
900  à  1800  m),  tempéré  (1800-3500  m)  et  sub-arctique  (3500-4200  m). 

Les  orchidées  indiennes  ont  été  portées  à  la  connaissance  du  monde  par 
Charak,  qui  décrivit  Vanadd  dans  son  livre  «  Charak  Samhita  »  en  125  après 
J.C.  (Kutumbian,  1962).  Le  premier  texte  scientifique  relatif  aux  orchidées 
indiennes  [Tonnampou  maravara'  =  Vanda  spatulata  (L.)  Sprengel]  est 
attribué  à  Von  Rheede,  alors  Gouverneur  hollandais  de  Malabar,  dans  son 
Hortus  Malabaricus,  vol.  12  (1703).  Roxburgh  (1832)  donnait  57  espèces.  La 
première  contribution  importante  fut  proposée  par  Lindley  (1840).  Lindley 
(1857)  donnait  un  total  de  126  espèces  pour  l'Inde.  Griffith  (1848  ;  1851) 
décrivait  147  espèces  dans  49  genres,  observées  principalement  dans  les 


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Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Khasi  Hills  et  leurs  environs.  Toutefois  la  contribution  la  plus  significative 
fut  faite  par  Hooker  (1888  ;  1890),  qui  décrivit  environ  1  600  espèces 
d'orchidées  de  l'ancienne  Inde  britannique.  Ce  fut  le  début  de  l'étude 
moderne  des  orchidées  indiennes.  Parmi  les  travaux  classiques,  les  plus 
significatifs  sont  ceux  de  Hooker  (1894  ;  1895)  et  de  King  &  Pantling  (1898). 
Après  l'Indépendance,  parurent  de  nombreuses  publications  traitant 
d'orchidées  (Pradhan,  1976  ;  Bose  &  Bhattacharjee,  1980  ;  Abraham  & 
Vatsala,  1981  ;  Rao,  1983  ;  1986  ;  Jain  &  Mehrotra,  1984  ;  Deva  &  Naithani, 
1986  ;  Kataki  &  Hynniewta,  1986  ;  Karthikeyan  et  al. ,  1989  ;  Sathish  Kumar 
&  Manilal,  1994  ;  Sarkar,  1995  ;  Bose  et  al. ,  1999  ;  Chowdhery,  2001  ;  2009  ; 
Chauhan,  2001  ;  Singh  et  al.,  2001  ;  Deb  et  al.,  2003  ;  Rao  &  Hegde,  2004  ; 
Pradhan,  2005  ;  2006  ;  Misra,  2007).  En  ce  qui  concerne  les  orchidées  de  la 
Région  Nord-Est,  les  principales  contributions  taxinomiques  sont  celles  de 
Hegde  (1984  :  Arunachal  Pradesh),  Kataki  (1986  :  Meghalaya),  Singh  et  al. 
(1990  :  Mizoram),  Deorani  &  Naithani  (1995  :  Nagaland),  Srivastava  (1996  : 
Sikkim),  Chowdhery  (1998  :  Arunachal  Pradesh),  Hynniewata  et  al.  (2000  : 
Nagaland),  Barua  (2001  :  district  Kamrup  de  l'Assam),  Chauhan  (2001  : 
Manipur),  Pearce  &  Cribb  (2002  :  Bhutan  y  compris  Sikkim),  Sathish 
Kumar  &  Suresh  Kumar  (2005  :  Manipur),  Rao  (2007  :  Inde  N.E.),  Lucksom 
(2007  :  Sikkim  et  Inde  N.E.).  En  outre  plusieurs  rapports  floristiques 
traitant  des  orchidées  de  cette  Région  ont  été  publiés,  pour  l'Himalaya 
oriental  (Tuyama,  1966  ;  1975),  Jowai  (Balakrishnan,  1983),  Tripura  (Deb, 
1983),  l'Himalaya  (Polunin  &  Stainton,  1984),  Namdapha  (Chauhan,  1996), 
le  Sikkim  (Srivastava,  1996),  le  Sanctuaire  de  la  Nature  Pabitora  (Bora  & 
Kumar,  2003). 

Richesse  en  orchidées  -  La  Région  Nord-Est  de  l'Inde  est  très  riche  en 
espèces  d'orchidées.  Rao  (2007)  énumérait  900  espèces,  dont  131 
endémiques.  Chowdhery  (2009)  en  donnait  860  (en  incluant  le  Nord 
Bengale).  Mais  plusieurs  taxons  cités  par  ces  auteurs  sont  aujourd'hui 
transférés  dans  d'autres  taxons  et  nombreux  sont  ceux  qui  ont  été  traités 
comme  des  synonymes  dans  des  travaux  récents  (  Xinqi  et  al.,  2009  ;  Soto 
Arenas  &  Cribb,  2010  ;  Cribb  &  Whistler,  2011  ;  Govaerts  et  al.,  2011).  Une 
mise  à  jour  de  l'inventaire  est  donc  nécessaire. 


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Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Conservation  -  Les  orchidées  sont  très  dépendantes  de  leur  habitat  et 
demandent  des  conditions  optimales  pour  se  développer  dans  un 
écosystème  donné.  La  présence  d'orchidées  dans  un  écosystème  est  un 
indicateur  d'un  fonctionnement  sain  de  ce  dernier.  La  conservation  des 
orchidées  est  une  question  brûlante  dans  le  monde  entier.  Toute  la  famille 
a  été  inscrite  à  l'Annexe  II  de  la  CITES  hormis  les  espèces  placées  en  Annexe 
I.  Il  est  donc  impératif  de  conserver  chaque  espèce  par  des  méthodes  ex  situ 
et  in  situ.  L'habitat  naturel  de  nombreuses  orchidées  s'est  dégradé  à  une 
vitesse  toujours  croissante  au  cours  du  dernier  siècle.  En  Inde  du  Nord-Est, 
une  partie  significative  des  forêts  naturelles  sont  sous  haute  menace  à  cause 
des  calamités  naturelles,  du  changement  climatique  (humidité, 
température,  ...),  du  «  Jhum  Kheti  »  (culture  mouvante)  et  de  l'agriculture  en 
zones  forestières,  de  la  déforestation,  du  logement,  de  projets 
hydroélectriques  en  croissance,  de  la  construction  ou  de  l'élargissement  de 
routes  et  d'autres  actions  anthropiques.  Des  arbres  supportant  plusieurs 
orchidées  épiphytes  sont  coupés  et  brûlés  régulièrement.  La  collecte  et  la 
vente  d'orchidées  sauvages  sont  également  des  phénomènes  communs.  Au 
cours  du  19eme  siècle  J.D.  Hooker  et  King  &  Panting  ont  décrit  de 
nombreuses  espèces  d'orchidées  de  la  Vallée  de  Tista  au  Sikkim  (et  au  Nord 
Bengale)  mais  les  localités  types  d'un  grand  nombre  d'entre  elles  ont  été 
détruites.  La  conservation  in  situ  et  la  préservation  des  habitats  sont  la 
première  ligne  de  défense  dans  la  sauvegarde  des  orchidées  pour  le  futur. 
Il  est  donc  essentiel  de  localiser  les  aires  forestières  riches  en  orchidées  et 
de  les  protéger  par  la  loi.  Le  «  Sanctuaire  d'orchidées  de  Sessa  »,  dans  le 
district  du  Kameng  occidental,  Arunachal  Pradesh,  est  un  exemple  de  ce 
type  de  conservation. 

Certaines  institutions  comme  le  «  Botanical  Survey  »  d'Inde  (le  Centre 
régional  de  l'Est,  Shillong,  Meghalaya,  le  Centre  régional  himalayen  du 
Sikkim,  Gangtok,  Sikkim,  l'Orchidarium  national  du  Centre  régional  du 
Sud,  Yercaud,  Tamilnadu),  l'Institut  de  recherche  forestière  d'Etat  (Itanagar 
et  Tipi)  du  Gouvernement  de  l'Arunachal  Pradesh,  le  Centre  national  de 
recherche  sur  les  orchidées,  de  l'ICAR,  Pakyong,  l'Institut  de  recherche  du 
jardin  botanique  tropical,  Palode,  Kérala,  sont  engagées  dans  la  conservation 
de  plusieurs  espèces  d'orchidées  dans  leurs  jardins  expérimentaux. 
Zeuxine  pulchra  King  &  Panting,  par  exemple  -  une  orchidée  terrestre  rare 


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Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


considérée  comme  «  en  danger  ou  peut-être  éteinte  »  (Nayar  &  Sastry,  1987) 
et  comme  «  éteinte  /en  danger  »  (Walter  &  Gillett,  1998)  -  est  actuellement 
conservé  dans  le  Sanctuaire  d'orchidées  de  Sessa.  Toutefois  un  effort  de  ré¬ 
introduction  des  espèces  rares  d'orchidées  dans  la  nature  devrait  être 
entrepris.  Mr.  U.C.  Pradhan  a  établi  un  laboratoire  de  culture  de  tissus  à 
Kalimpong,  Bengale  occidental,  pour  conserver  des  orchidées  rares, 
notamment  celles  de  l'Himalaya  du  Sikkim. 

L'objectif  de  la  présente  étude  est  de  proposer  un  inventaire  actualisé  des 
différents  taxons  enregistrés  jusqu'ici  dans  la  Région  Nord-Est  de  l'Inde  et 
l'état  de  l'art  des  essais  entrepris  à  ce  jour  pour  la  conservation  de  ces 
précieux  éléments  de  la  flore.  Ce  rapport  s'efforce  également  de  mettre  en 
lumière  les  stratégies  futures,  qui  pourront  être  adoptées  le  moment  venu 
pour  une  meilleure  conservation  des  orchidées  du  pays. 


Résultats 

Sur  la  base  des  spécimens  déposés  dans  différents  herbiers  (CAL,  ASSAM, 
BLATT,  BSA,  BSD,  DD,  BSI,  E,  K,  MH),  de  nos  enquêtes  de  terrain  et  de 
l'examen  de  la  littérature,  nous  avons  trouvé  que  839  espèces,  1  sous-espèce 
et  12  variétés,  appartenant  à  152  genres  d'orchidées,  ont  été  enregistrées  à 
ce  jour  dans  différentes  localités  de  la  Région  concernée.  La  liste  de  ces 
taxons  et  leur  distribution  géographique  sont  précisées  dans  le  tableau  1. 
Quelques  espèces  sont  illustrées  sur  les  planches  I  et  II.  Au  cours  de 
l'établissement  de  cette  liste,  il  est  apparu  nécessaire  de  proposer  une 
nouvelle  combinaison  : 

Tainia  megalantha  (Tang  &  F.T.  Wang)  R.C.  Srivastava  &  Av.  Bhattacharjee, 
comb.  nov., 

basionyme  :  Mischobulbum  megalanthum  Tang  &  F.T.Wang  in  Acta 
Phytotaxonomica  Sinica  1:  76.  1951. 

Plusieurs  genres  monotypiques  tels  que  Acrochaene  Lindley,  Amitostigma 
Schlechter,  Anthogonium  Wallich  ex  Lindley,  Arundina  Blume,  Bulleyia 
Schlechter,  Corymborkis  Thouars,  Cryptostyis  R. Brown,  Dickasonia 
L. O. Williams,  Eriodes  Rolfe,  Herpysma  Lindley,  India  A.N.Rao,  Jejosephia 
A.N.Rao  &  Mani,  Katherinea  Hawkes,  Monomeria  (Lindley)  Blume,  Neogyne 


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Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Reichenbach  f.,  Ornithochilus  (Lindley)  Wallich  ex  Bentham,  Penkimia 
Phukan  &  Odyuo,  Renanthera  Loureiro,  Risleya  King  &  Pantling, 
Sterosandra  Blume,  Tylostylis  Blume  et  Vandopsis  Pfitzer  sont  confinés  à 
cette  seule  région  du  pays.  On  dénombre  552  espèces  dans  l'Arunachal 
Pradesh  -  le  nombre  le  plus  élevé  pour  l'ensemble  des  états  indiens  -  et  541 
pour  le  Sikkim.  Les  genres  dominants  sont  Bulbophyllum  Thouars  (88 
espèces,  1  sous-espèce,  3  variétés).  Dendrobium  Swartz  (83  espèces), 
Coelogyne  Lindley  (27  espèces,  1  variété),  Calanthe  R. Brown  (27  espèces)  et 
Cymbidium  Swartz  (25  espèces,  1  variété).  En  Inde,  des  genres  comme 
Chamaegastrodia  Makino  &  Maekawa,  Dickasonia  L. O. Williams,  Sarcoglyphis 
Garay,  Stereosandra  Blume,  n'ont  été  observés  que  dans  le  Nord-Est. 
Quarante  et  une  espèces  de  cette  région  sont  citées  parmi  les  plantes 
menacées  d'Inde.  Sept  espèces  de  Paphiopedilum  —  P.  charleszvorthii  (Rolfe) 
Pfitzer,  P.  fairrieanum  (Lindley)  Stein,  P.  hirsutissimum  (Lindley  ex  Hooker) 
Stein,  P.  insigne  (Wallich  ex  Lindley)  Pfitzer,  P.  spicerianum  (Reichenbach  f. 
ex  Masters  &  Moore)  Pfitzer,  P.  venustum  (Wallich)  Pfitzer,  P.  villosum 
(Lindley)  Stein,  P.  wardii  Summerhayes  -  ainsi  que  Renanthera  imschootiana 
Rolfe,  sont  inscrites  en  Annexe  I  de  la  CITES. 

En  ce  qui  concerne  les  stratégies  de  préservation  futures,  nos  suggestions 
sont  les  suivantes.  La  conservation  ex  situ  par  la  multiplication  à  partir  de 
parties  végétatives  ou  de  graines  et  la  distribution  des  plantes  aux 
cultivateurs  peut  constituer  un  effort  appréciable.  Obtenir  un  premier 
échantillon  d'une  nouvelle  orchidée  en  vue  de  la  multiplier  peut  être  très 
positif.  Les  orchidées  peuvent  être  multipliées  à  partir  de  leurs  rhizomes, 
leurs  tubercules  ou  leurs  graines,  à  l'aide  de  techniques  de  micro¬ 
propagation  et  l'on  peut  alors  tenter  de  les  ré-introduire  dans  la  nature.  Le 
Centre  national  de  recherche  sur  les  orchidées,  Pakyong,  Sikkim,  peut  jouer 
là  un  rôle  clé.  Les  orchidées  peuvent  être  conservées  en  rassemblant  leurs 
graines  dans  des  banques  de  graines.  De  telles  banques  sont  actuellement 
opérationnelles  aux  Etats  Unis,  en  Amérique  du  Sud  (Bolivie),  en  Australie 
et  en  Nouvelle-Zélande.  l'OSSSU  ( Orchid  Seed  Stores  for  Sustainable  Use)  est 
un  réseau  global  pour  la  conservation  ex  situ  et  la  biotechnologie  de  graines 
d'orchidées  d'espèces  originaires  de  divers  habitats  (Seaton  &  Pritchard, 


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Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


2008).  Il  y  a  un  besoin  urgent  d'établir  ce  type  de  banque,  notamment  dans 
la  région  Nord-Est  de  notre  pays,  du  fait  de  sa  grande  diversité  en 
orchidées.  Conserver  l'ADN  d'orchidées  dans  des  banques  de  gènes  est 
également  une  approche  moderne  pour  la  conservation.  Le  Bureau 
national  de  ressources  génétiques  végétales  (NBPGR),  New  Dehli,  a  déjà 
pris  une  initiative  dans  cette  voie  mais  un  accent  particulier  reste  à  donner 
en  matière  d'orchidées. 

Dans  les  pays  européens,  américains  et  du  Sud-Est  asiatique,  il  y  a 
plusieurs  organismes  -  tels  que  YOrchid  Conservation  International 
(Royaume  Uni),  Native  Orchid  Conservation  Inc.  (Canada),  the  Orchid  Ark 
(Thaïlande),  Orchid  Conservation  Alliance  (OCA)  -  consacrés  à  la 
sauvegarde  des  orchidées  indigènes.  OCA  est  un  organisme  non 
commercial  dédié  à  la  conservation  des  orchidées  dans  leurs  habitats 
naturels.  Cet  organisme  soutient  de  nombreux  projets  de  protection  des 
orchidées  dans  le  monde.  Avec  l'aide  d'individus,  de  sociétés 
orchidophiles,  de  scientifiques  éminents  et  de  commerçants  en  orchidées, 
il  met  l'accent  sur  la  sauvegarde  des  habitats  en  forêts  de  pluie  naturelles. 
Les  stratégies  des  organisations  soutenues  par  OCA  comprennent 
l'établissement  de  réserves  de  forêts  de  pluie,  le  travail  avec  les 
communautés  locales  en  vue  d'une  gestion  durable  du  territoire,  le  soutien 
financier  à  la  recherche  scientifique.  OCA  organise  également  des  voyages 
sur  des  réservoirs  de  biodiversité  tels  que  le  Brésil  et  l'Equateur.  Voir  les 
orchidées  dans  leurs  habitats  naturels  renforce  l'évidence  de  la  nécessité 
de  leur  protection  in  situ.  OCA  offre  plusieurs  façons  de  contribuer,  y 
compris  l'adhésion  et  la  donation  (voir  wwzv.orchidconservationalliance.org/). 
Ce  type  d'effort  organisationnel  est  également  nécessaire  en  Inde,  d'une 
manière  générale,  et  dans  la  Région  Nord-Est  en  particulier.  Un  tel 
programme  demande  un  effort  concerté  à  travers  des  projets  collaboratifs 
entre  différents  organismes  tels  que  l'Institut  de  recherche  du  jardin 
botanique  tropical  et  ses  différents  Centres  ou  le  NRCO,  en  impliquant 
aussi  les  amateurs  d'orchidées. 

Remerciements 

Les  auteurs  remercient  le  Directeur  du  Botanical  Survey  d'Inde  qui  leur  a 
procuré  les  moyens  de  cette  étude. 


122 


Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  espèces  enregistrées  dans  la  Région  Nord-Est  de  l’Inde 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

1 

Acampe  ochracea  (Lindl.)  Hochr. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

2 

A.  praemorsa  (Roxb.)  Blatt.  &  McCann 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

3 

A.  rigida  (Buch.-Ham.  ex  Sm.)  P. F.  Hunt 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

4 

Acanthephippium  striatum  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

5 

A.  sylhetense  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

6 

Acriopsis  indica  Wight 

- 

- 

+ 

7 

A.  liliifolia  (Koenig)  Seidenf. 

+ 

- 

8 

Acrochaene  punctata  Lindl. 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

9 

Aerides  crassifolia  C.S.P.  Parish  ex  Burb. 

+ 

- 

- 

10 

A.  falcata  Lindl.  &  Paxton 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

11 

A.  multiflora  Roxb. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

12 

A.  odorata  Lour. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

13 

A.  rosea  Lodd.  ex  Lindl.  &  Paxton 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

14 

Agrostophyllum  brevipes  King  &  Pantl. 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

15 

A.  callosum  Rchb.f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

16 

A.flavidum  Phukan 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

17 

A.  myrianthum  King  &  Pantl. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

18 

A.  planicaule  (Wall,  ex  Lindl.)  Rchb.f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

19 

Androcorys  angustilabis  (King  &  Pantl.)  Agraw.  &  Chowdh. 

+ 

- 

20 

A.  gracilis  (King  &  Pantl.)  Schltr. 

+ 

- 

21 

A.  josephi  (Rchb.f.)  Agrawala  &  H.J.  Chowdhery 

+ 

+ 

- 

22 

A.  monophylla  (D.  Don)  Agrawala  &  H .J.  Chowdhery 

+ 

- 

23 

A.  pugioniformis  (Lindl.  ex  Hook.f.)  K.Y.  Lang 

+ 

- 

24 

A.  penangiana  (Hook.f.)  Summerh. 

+ 

+ 

- 

25 

Anoectochilus  brevilabris  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

26 

A.  roxburghii  (Wall.)  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

27 

Anthogonium  gracile  Wall,  ex  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

28 

Aphyllorchis  alpina  King  &  Pantl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

29 

A.  montana  Rchb.f. 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

30 

Apostasia  nuda  R.  Br. 

+ 

+ 

31 

A.  odorata  Blume 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

32 

A.  wallichii  R.  Br. 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

33 

Appendicula  cornuta  Blume 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

34 

Arachnis  labrosa  (Lindl.  &  Paxton)  Rchb.f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

35 

Armodorum  senapatianum  Phukan  &  A.A.  Mao 

- 

- 

+ 

36 

Arundina  graminifolia  (D.  Don)  Hochr. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

37 

Ascocentrum  ampullaceum  (Roxb.)  Schltr. 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

- 

38 

A.  curvifolium  (Lindl.)  Schltr. 

+ 

XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


123 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

39 

A.  himalaicum  (Deb,  Sengupta  &  Mallick)  Christenson 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

40 

A.  miniatum  (Lindl.)  Schltr. 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

41 

A.  semiteretifolium  Seidenf. 

+ 

42 

Bhutanthera  albomarginata  (King  &  Pantl.)  Renz 

+ 

- 

43 

B.  alpina  (Hand.-Mazz.)  Renz 

+ 

- 

44 

Biermannia  arunachalensis  A.N.  Rao 

+ 

45 

B.  bimaculata  (King  &  Pantl.)  King  &  Pantl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

46 

B.  jainiana  S.N.  Hegde  &  A.N.  Rao 

+ 

47 

B.  quincjuecallosa  King  &  Pantl. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

48 

Brachycorythis  acuta  (Rchb.f.)  Summerh. 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

49 

B.  galeandra  (Rchb.f.)  Summerh. 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

50 

B.  helferi  (Rchb.f.)  Summerh. 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

- 

51 

B.  iantha  (Wight)  Summerh. 

+ 

52 

B.  obcordata  (Lindl.)  Summerh. 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

53 

Bryobium  pudicum  (Ridl.)  Y.P.  Ng  &  P.J.  Cribb 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

54 

Bulbophyllum  acutiflorum  A.  Rich. 

+ 

+ 

55 

B.  affine  Wall,  ex  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

56 

B.  ambrosia  (Hance)  Schltr.  ssp.  nepalensis  J.J.  Wood 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

57 

B.  amplifolium  (Rolfe)  N.P.  Balakr.  &  Sud.  Chowdhury 

+ 

58 

B.  andersonii  (Hook.f.)  J.J.  Sm. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

59 

B.  apodum  Hook.f. 

+ 

60 

B.  bisetum  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

61 

B.  blepharistes  Rchb.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

62 

B.  brienianum  (Rolfe)  Merr. 

+ 

63 

B.  capillipes  E.C.  Parish  &  Rchb.f. 

+ 

+ 

64 

B.  careyanum  (Hook.)  Spreng. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

65 

B.  cariniflorum  Rchb.f. 

+ 

+ 

66 

B.  cauliflorum  Hook.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

67 

B.  collettii  King  &  Pantl. 

+ 

+ 

68 

B.  cornu-cervi  King 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

69 

B.  crassipes  Hook.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

70 

B.  cupreum  Lindl. 

+ 

71 

B.  cylindraceum  Wall,  ex  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

72 

B.  delitescens  Hance 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

73 

B.  depressum  King  &  Pantl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

74 

B.  elatum  (Hook.f.)  J.J.  Sm. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

75 

B.  ellasonotum  Summerh. 

- 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

76 

B.  emarginatum  (Finet)  J.J.  Sm. 

+ 

77 

B.  eublepharum  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

124 


Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

78 

B.  falax  Rolfe 

- 

+ 

79 

B.  fischeri  Seidenf. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

80 

B.  flabellum-veneris  (J.Konig)  Aver. 

+ 

- 

81 

B.forrestii  Seidenf. 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

82 

B.  gamblei  Hook.f. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

83 

B.  gracilipes  King  &  Pantl. 

+ 

- 

84 

B.  grijfithii  (Lindl.)  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

85 

B.  guttulatum  (Hook.f.)  N. P.  Balakr. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

86 

B.  gymnopus  Hook.f. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

87 

B.  gyrochilum  Seidenf. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

88 

B.  helenae  (Kuntze)  J.J.  Sm. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

89 

B.  hirtum  (Sm.)  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

90 

B.  hymenanthum  Hook.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

91 

B.  iners  Rchb.f. 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

92 

B.  khasyanum  Griff. 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

93 

B.  leopardinum  (Wall.)  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

94 

B.  leptanthum  Hook.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

95 

B.  lobbii  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

96 

B.  loherianum  (Kraenzl.)  Ames 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

97 

B.  longiflorum  Thouars 

+ 

- 

98 

B.  macraei  (Lindl.)  Rchb.f. 

+ 

- 

99 

B.  manipurense  Sath.  Kumar  &  P.C.S.  Kumar 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

100 

B.  moniliforme  E.C.  Parish  &  Rchb.f. 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

- 

101 

B.  muscicola  Rchb.f. 

+ 

+ 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

102 

B.  obrienianum  Rolfe 

+ 

+ 

103 

B.  odoratissimum  (Sm.)  Lindl.  var  odoratissimum 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

104 

B.  odoratissimum  var.  racemosum  N. P.  Balakr. 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

105 

B.  ornatissimum  (Rchb.f.)  J.J.  Sm. 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

106 

B.  parryae  Summerh.  ex  Parry 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

107 

B.  parviflorum  E.C.  Parish  &  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

108 

B.  pectinatum  Finet 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

109 

B.  pénicillium  E.C.  Parish  &  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

110 

B.  picturatum  (Lodd.)  Rchb.f. 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

111 

B.  piluliferum  King  &  Pantl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

112 

B.  polyrrhizum  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

113 

B.  propinquum  Kranzlin 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

114 

B.  protractum  Hook.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

115 

B.  psychoon  Rchb.f. 

- 

+ 

116 

B.  pteroglossum  Schltr. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


125 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

117 

B.  reichenbachianum  Kraenzl. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

118 

B.  repens  Griff. 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

119 

B.  reptans  (Lindl.)  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

120 

B.  retusiusculum  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

121 

B.  rigidum  King  &  Pantl. 

+ 

- 

122 

B.  rolfei  (Kuntze)  Seidenf. 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

123 

B.  rothschildianum  (O'Brian)  J.J.  Sm. 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

124 

B.  roxburghii  (Lindl.)  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

125 

B.  rufinum  Rchb.f. 

+ 

+ 

126 

B.  sarcophylloides  Garay 

+ 

127 

B.  sarcophyllum  (King  &  Pantl.)  J.J.  Sm.  var.  sarcophyllum 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

128 

B.  sarcophyllum  var.  minor  (King  &  Pantl.)  S.N.  Hegde  &  A.N.  Rao 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

129 

B.  scabratum  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

130 

B.  secundum  Hook.f. 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

131 

B.  spathulatum  (Rolfe  ex  E.W.  Cooper)  Seidenf. 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

132 

B.  stenobulbon  E.C.  Parish  &  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

133 

B.  stérile  (Lam.)  Suresh 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

134 

B.  striatum  (Griff.)  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

135 

B.  tortuosum  (Blume)  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

136 

B.  tricorne  Seidenf.  &  Smitinand 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

137 

B.  tridentatum  Kraenzl. 

+ 

138 

B.  triste  Rchb.f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

139 

B.  umbellatum  Lindl.  var.  umbellatum 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

140 

B.  umbellatum  Lindl.  var.  fuscescens  P.K.  Sarkar 

+ 

- 

141 

B.  viridiflorum  (Hook.f.)  Schltr. 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

142 

B.  wallichii  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

143 

B.  xylophyllum  E.C.  Praish  &  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

144 

B.  yoksunense  J.J.  Sm. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

145 

Bulleyia  yunnanensis  Schltr. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

146 

Calanthe  alismifolia  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

147 

C.  alpina  Hook.f.  ex  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

148 

C.  biloba  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

149 

C.  brevicornu  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

150 

C.  chloroleuca  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

151 

C.  ceciliae  Rchb.f. 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

152 

C.  clavata  Lindl. 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

- 

153 

C.  densiflora  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

154 

C.  davidii  Franch. 

+ 

155 

C.  fulgens  Lindl. 

+ 

- 

126 


Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

156 

C.  grijfithii  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

157 

C.  herbacea  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

158 

C.  keshabii  Lucksom 

+ 

- 

159 

C.  lyroglossa  Rchb.f. 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

160 

C.  mannii  Hook.f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

161 

C.  odora  Griff. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

162 

C.  plantaginea  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

163 

C.  puberula  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

164 

C.  sylvatica  (Thouars)  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

165 

C.  tricarinata  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

166 

C.  triplicata  (Willemet)  Ames 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

167 

C.  trulliformis  King  &  Pantl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

168 

C.  uncata  Lindl. 

+ 

- 

169 

C.  vaginata  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

170 

C.  vestita  Wall,  ex  Lindl. 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

171 

C.  whiteana  King  &  Pantl. 

+ 

- 

172 

C.  yuksomnensis  Lucksom 

+ 

- 

173 

Callostylis  bambusifolia  (Lindl.)  S.C.  Chen  &  J.J.Wood 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

174 

C.  rigida  Blume 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

175 

Cephalanthera  longifolia  (L.)  Fritsch 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

- 

176 

C.  damasonium  (Mill.)  Druce 

+ 

177 

Cephalantheropsis  longipes  (Hook.f.)  Ormerod 

- 

- 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

178 

C.  obcordata  (Lindl.)  Ormerod 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

179 

Ceratostylis  himalaica  Hook.f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

180 

C.  subulata  Blume 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

181 

Chamaegastrodia  asraoa  (J.  Joseph  &  Abber.)  Seidenf. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

182 

C.  shikokiana  Makino  &  F.  Maek. 

+ 

183 

C.  vaginata  (Hook.f.)  Seidenf. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

184 

Cheirostylis  chinensis  Rolfe  var.  glabra  M.Bhaumik  &  M.K.Pathak 

+ 

185 

C.  grijfithii  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

186 

C.  gunnarii  A.N.  Rao 

+ 

187 

C.  malleifera  C.S.P.Parish  &  Rchb.f. 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

188 

C.  moniliformis  (Griff.)  Seidenf. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

189 

C.  munnacampensis  A.N.  Rao 

+ 

190 

C.  pusilla  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

191 

C.  sessanica  A.N.  Rao 

+ 

- 

192 

C.  tippica  A.N.  Rao 

+ 

- 

193 

C.  yunnanensis  Rolfe 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

194 

Chiloschista  parishii  Seidenf. 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


127 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

195 

C.  usneoides  (D.  Don)  Lindl. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

196 

Chrysoglossum  assamicum  Hook.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

197 

C.  ornatum  Blume 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

198 

Cleisocentron  pallens  (Cathcart  ex  Lindl.)  N.  Pearce  &  P.J.  Cribb 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

199 

Cleisostoma  appendiculatum  (Lindl.)  Benth.  &  Hook.f.  ex  B.D.  Jacks. 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

200 

C.  arietinum  (Rchb.f.)  Garay 

- 

+ 

201 

C.  aspersum  (Rchb.f.)  Garay 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

202 

C.  discolor  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

203 

C.  duplicilobum  (J.J.  Sm.)  Garay 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

204 

C.  filiforme  (Lindl.)  Garay 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

205 

C.  linearilobatum  (Seidenf.  &  Smit.)  Garay 

+ 

206 

C.  paniculatum  (Ker  Gawl.)  Garay 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

207 

C.  racemiferum  (Lindl.)  Garay 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

208 

C.  rolfeanum  (King  &  Pantl.)  Garay 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

209 

C.  simondii  (Gagnep.)  Seidenf. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

210 

C.  striatum  (Rchb.f.)  N.E.  Br. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

211 

C.  subulatum  Blume 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

212 

C.  williamsonii  (Rchb.f.)  Garay 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

213 

Coelogyne  assamica  Linden  &  Rchb.f  . 

- 

+ 

214 

C.  barbata  Lindl.  ex  Griff. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

215 

C.  corymbosa  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

216 

C.  cristata  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

217 

C.  fimbriata  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

218 

C.  flaccida  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

219 

C.  fuscescens  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

220 

C.  ghatakii  T.K.  Paul,  S.K.  Basu  &  M.C.  Biswas 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

221 

C.  grijfithii  Hook.f. 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

222 

C.  hitendrae  S.  Das  &  S.K.  Jain 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

223 

C.  holochila  P.F.  Hunt  &  Summerh. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

- 

224 

C.  longipe s  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

225 

C.  micrantha  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

226 

C.  nitida  (Wall,  ex  D.  Don)  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

227 

C.  occultata  Hook.f.  var.  occultata 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

228 

C.  ovalis  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

229 

C.  proliféra  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

230 

C.  punctulata  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

231 

C.  pulverula  Teijsm.  &  Binn. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

232 

C.  radicosa  Ridl. 

+ 

233 

C.  raizadae  S.K.  Jain  &  S.  Das 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

128 


Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

234 

C.  rigida  E.C.  Parish  &  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

235 

C.  schultesii  S.K.  Jain  &  S.  Das 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

236 

C.  stricta  (D.  Don)  Schltr. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

237 

C.  suaveolens  (Lindl.)  Hook.  f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

238 

C.  trinervis  Lindl. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

239 

C.  viscosa  Rcnb.f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

240 

Collabium  chinense  (Rolfe)  Tang  &  Wang 

+ 

- 

- 

241 

Conchidium  muscicola  (Lindl.)  Rauschert 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

242 

C.  pusillum  Griff. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

243 

Corallorhiza  trifida  Chatel. 

- 

+ 

- 

244 

Corybas  himalaicus  (King  &  Pantl.)  Schitr. 

+ 

- 

245 

Corymborkis  veratrifolia  (Reinw.)  Blume 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

- 

246 

Cremastra  appendiculata  (D.  Don)  Makino 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

247 

Crepidium  acuminatum  (D.  Don)  Szlach. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

248 

C.  aphyllum  (King  &  Pantl.)  A.N.  Rao 

+ 

+ 

- 

249 

C.  biauritum  (Lindl.)  Szlach. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

250 

C.  calophyllum  (Rchb.f.)  Szlach. 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

251 

C.  josephianum  (Rchb.f.)  Marg. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

252 

C.  khasianum  (Hook.f.)  Szlach. 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

253 

C.  maximowiczianum  (King  &  Pantl.)  Szlach. 

+ 

- 

254 

C.  saprophytum  (King  &  Pantl.)  A.N.  Rao 

+ 

- 

255 

Cryptochilus  luteus  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

256 

C.  sanguineus  Wall. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

257 

Cryptostylis  arachnites  (Blume)  Hassk. 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

258 

Cymbidium  aloifolium  (L.)  Sw. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

259 

C.  cochleare  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

260 

C.  cyperifolium  Wall,  ex  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

261 

C.  dayanum  Rchb.f. 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

262 

C.  devonianum  Lindl.  ex  Paxton 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

263 

C.  eburneum  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

264 

C.  elegans  Lindl.  var.  elegans 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

265 

C.  ensifolium  (L.)  Sw. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

- 

266 

C.  erythraeum  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

267 

C.  gammieanum  King  &  Pantl. 

+ 

+ 

- 

268 

C.  hookerianum  Rchb.f. 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

r 

+ 

- 

269 

C.  goeringii  (Rchb.f.)  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

270 

C.  insigne  Rolfe 

- 

- 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

271 

C.  iridioides  D.  Don 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

272 

C.  lancifolium  Hook. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


129 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

273 

C.  lowianum  (Rchb.f.)  Rchb.f. 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

274 

C.  macrorhizon  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

275 

C.  mannii  Rchb.f 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

276 

C.  mastersii  Griff.  ex  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

277 

C.  munroanum  King  &  Pantl. 

- 

- 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

278 

C.  parishii  Rchb.f. 

+ 

279 

C.  sinense  (Jacks.  ex  Andrews)  Willd. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

280 

C.  tigrinum  C.S.P.  Parish  ex  Hook. 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

281 

C.  tracyanum  L.  Castle 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

282 

C.  whiteae  King  &  Pantl. 

+ 

- 

283 

Cypripedium  cordigerum  D.  Don 

+ 

- 

284 

C.  elegans  Rchb.f. 

+ 

- 

285 

C.  guttatum  Sw. 

+ 

- 

286 

C.  himalaicum  Rolfe 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

287 

C.  tïbeticum  King  ex  Rolfe 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

288 

Cyrtosia  javanica  Blume 

+ 

289 

Dactylorhiza  hatagirea  (D.  Don)  Soo 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

290 

Dendrobium  acinaciforme  Roxb. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

291 

D.  aduncum  Wall,  ex  Lindl. 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

292 

D.  amoenum  Wall,  ex  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

293 

D.  amplum  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

294 

D.  anceps  Sw. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

295 

D.  angulatum  Lindl. 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

296 

D.  aphyllum  (Roxb.)  C.E.C.  Fisch. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

297 

D.  bancanum  J.J.  Sm. 

+ 

298 

D.  bellatulum  Rolfe 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

299 

D.  bensoniae  Rchb.f. 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

300 

D.  bicameratum  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

301 

D.  brymerianum  Rchb.f. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

302 

D.  capillipes  Rchb.f. 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

303 

D.  cariniferum  Rchb.f. 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

304 

D.  chrysanthum  Wall,  ex  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

305 

D.  chryseum  Rolfe 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

306 

D.  chrysotoxum  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

307 

D.  crepidatum  Lindl.  &  Paxton 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

308 

D.  crystallinum  Rchb.f. 

+ 

- 

309 

D.  cumulatum  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

310 

D.  densiflorum  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

311 

D.  denudans  D.  Don 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

130 


Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l’Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

312 

D.  devonianum  Paxton 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

313 

D.  dickasonii  L.O.  Williams 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

314 

D.  draconis  Rchb.f. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

315 

D.  eriiflorum  Griff. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

316 

D.falconeri  Hook. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

317 

D.  fargesii  Finet 

+ 

- 

318 

D.farmeri  Paxton 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

319 

D.fimbriatum  Hook. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

320 

D.formosum  Roxb.  ex  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

321 

D.  fugax  Rchb.f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

322 

D.fuscescens  Griff. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

323 

D.  gratiosissimum  Rchb.f. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

324 

D.  herbaceum  Lindl. 

+ 

- 

325 

D.  heterocarpum  Wall,  ex  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

326 

D.  hookerianum  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

327 

D.  gibsonii  Paxton 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

328 

D.  griffithianum  Lindl. 

- 

+ 

329 

D.  infundïbulum  Lindl. 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

-• 

- 

330 

D.  jaintianum  Sabap. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

331 

D.  jenkinsii  Wall,  ex  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

332 

D.  kentrophyllum  Hook.f. 

+ 

+ 

333 

D.  khasianum  Deori 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

334 

D.  lindleyi  Steud. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

335 

D.  linguella  Rchb.f. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

336 

D.  lituiflorum  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

337 

D.  longicornu  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

338 

D.  macrostachyum  Lindl. 

+ 

- 

339 

D.  mannii  Ridl. 

+ 

+ 

340 

D.  miserum  Rchb.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

341 

D.  moniliforme  (L.)  Sw. 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

342 

D.  monticola  P.F.  Hunt  &  Summerh. 

+ 

+ 

- 

343 

D.  moschatum  (Buch.-Ham.)  Sw. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

344 

D.  nareshbahadurii  H. B.  Naithani 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

345 

D.  nathanielis  Rchb.f. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

346 

D.  nobile  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

347 

D.  numaldeorii  C.  Deori,  Hynn.  &  Phukan 

+ 

348 

D.  ochreatum  Lindl. 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

349 

D.  palpebrae  Lindl. 

+ 

350 

D.  parciflorum  Rchb.f. 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


131 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N°  Espèces  ABCDE  FGH 

351  D.  parcum  Rchb.f.  +----- 

352  D.  parishii  Rchb.f.  +  -  +  -  +  +  -- 

353  D.  peguanum  Lindl.  + 

354  D.  pendulum  Roxb.  +  -  +  -  +  - 

355  D.  polyanthum  Wall,  ex  Lindl.  +  +  +  -  +  --  - 

356  D.  porphyrochilum  Lindl.  +  -  +  +  -  .  +  . 

357  D.  praecinctum  Rchb.f.  + . +  - 

358  D.  pulchellum  Roxb.  ex  Lindl.  +-+  +  +  --  - 

359  D.  rhodocentrum  Rchb.f. 

360  D.  ritaeana  King  &  Pantl.  + . 

361  D.  rotundatum  (Lindl.)  Hook.f.  + . +  - 

362  D.  ruckeri  Lindl.  +  +  -  +  - 

363  D.  salaccense  (Blume)  Lindl.  +---  +  -+  + 

364  D.  spatella  Rchb.f.  . +  - 

365  D.  stuposum  Lindl.  +  -  +  +  -  -  +  - 

366  D.  sulcatum  Lindl.  +  -+  +  +  -  +  - 

367  D.  terminale  E.C.  Parish  &  Rchb.f.  +  +  -  +  +  -  +  - 

368  D.  thyrsiflorum  Rchb.  ex  André 

369  D.  transparens  Wall,  ex  Lindl.  +  +  +  +  +  +  +  + 

370  D.  wardianum  R.  Warner 

371  D.  wattii  (Hook.f.)  Rchb.f.  . 

372  D.  wïlliamsoni  Day  &  Rchb.f.  -+  +  +  --  -- 

373  Dickasonia  vernicosa  L.O.  Williams 

374  Didymoplexis  himalaica  Schltr.  -  + . 

375  D.  pollens  Griff.  +  +  .  +  .  .  +  . 

376  Dienia  cylindrostachya  Lindl.  + . +  - 

377  D.  ophrydis  (J.  Koenig)  Seidenf.  -  +  +  +  +  +  +  + 

378  Diglyphosa  latifolia  Blume 

379  Diplomeris  hirsuta  (Lindl.)  Lindl.  + . 

380  D.  josephii  A.N.  Rao  &  Swamin.  +- . 

381  D.  pulchella  D.  Don 

382  Diploprora  championii  (Lindl.)  Hook.f.  - 

383  D.  truncata  Rolfe  ex  Downie  + . 

384  Epigeneium  chapaense  Gagnep.  + . 

385  E.  t reutleri  (Hook.f.)  Ormerod  + 

386  Epipactis  gigantea  Douglas  ex  Hook.  +  - 

387  E.  helleborine  (L.)  Crantz.  - 

388  E.  mairei  Schltr.  +  - 

389  E.  royleana  Lindl.  +  - 


132  Richardiana  XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

390 

£.  veratrifolia  Boiss.  &  Hohen. 

+ 

- 

391 

Epipogium  aphyllum  Sw. 

+ 

- 

392 

E.  roseum  (D.  Don)  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

393 

Eria  apertiflora  Summerh. 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

394 

£.  biflora  Griff. 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

395 

£.  carinata  Gibson  ex  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

396 

£.  clausa  King  &  Pantl. 

+ 

- 

397 

£.  clavicaulis  Wall,  ex  Lindl. 

+ 

+ 

398 

E.  connata  J.  Joseph,  S.N.  Hegde  &  Abbar. 

+ 

399 

£.  coronaria  (Lindl.)  Rchb.f. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

400 

£.  crassicaulis  Hook.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

401 

£.  cristata  Rolfe 

+ 

- 

402 

£.  ferruginea  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

403 

E.  globulifera  Seidenf. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

404 

£.  glandulifera  Deori  &  Phukan 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

405 

£.  javanica  (Sw.)  Blume 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

406 

£.  jengingensis  S.N.  Hegde 

+ 

407 

£.  lacei  Summerh. 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

-  ' 

- 

408 

£.  laniceps  Rchb.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

409 

£.  lasiopetala  (Willd.)  Ormerod 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

410 

£.  scabrilinguis  Lindl. 

+ 

- 

411 

£.  sharmae  H.  J.  Chowdhery,  G.S.  Giri  &  G.D.  Pal 

+ 

412 

£.  tomentosa  (J.  Koenig)  Hook.f. 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

413 

£.  vittata  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

414 

Eriodes  barbata  (Lindl.)  Rolfe 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

- 

- 

415 

Erythrodes  blumei  (Lindl.)  Schltr. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

416 

£.  hirsuta  (Griff.)  Ormerod 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

417 

Erythrorchis  altissima  (Blume)  Blume 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

418 

Esmeralda  cathcartii  (Lindl.)  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

419 

£.  clarkei  Rchb.f. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

420 

Eulophia  bicallosa  (D.  Don)  P.F.  Hunt  &  Summerh. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

421 

£.  bracteosa  Lindl. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

422 

£.  dabia  (D.  Don)  Hochr. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

423 

£.  densiflora  Lindl. 

+ 

- 

424 

£.  graminea  Lindl. 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

425 

£.  herbacea  Lindl. 

+ 

- 

426 

£.  macrobulbon  (E.C.  Parish  &  Rchb.f.)  Hook.f. 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

427 

£.  mannii  (Rchb.f.)  Hook.f. 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

428 

£.  santapaui  Panigr.  &  Kataki 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


133 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

429 

E.  spectabilis  (Dennst.)  Suresh 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

430 

E.  z ollingeri  (Rchb.f.)  J.J.  Sm. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

431 

Galearis  roborovskyi  (Maxim.)  S.C.Chen,  P.J.Cribb  &  S.W.Gale 

+ 

432 

G.  spathulata  (Lindl.)  P.F.  Hunt 

+ 

- 

433 

Galeola  cathcartii  Hook.f. 

+ 

- 

434 

G.falconeri  Hook.f. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

435 

G.  lindleyana  (Hook.f.  &  Thomson)  Rchb.f. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

436 

G.  nudifolia  Lour. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

437 

Gastrochilus  acutifolius  (Lindl.)  Kuntze 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

438 

G.  affinis  (King  &  Pantl.)  Schltr. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

439 

G.  arunachalensis  A. N.  Rao 

+ 

440 

G.  bellinus  (Rchb.f.)  Kuntze 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

441 

G.  calceolaris  (Buch.-Ham.  ex  Sm.)  D.  Don 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

442 

G.  dasypogon  (Sm.)  Kuntze 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

443 

G.  distichus  (Lindl.)  Kuntze 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

444 

G.  inconspicuus  (Hook.f.)  Kuntze 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

445 

G.  intermedius  (Griff.  ex  Lindl.)  Kuntze 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

446 

G.  linearifolius  Z.H.  Tsi  &  Garay 

+ 

- 

447 

G.  obliquus  (Lindl.)  Kuntze 

- 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

448 

G.  pseudodistichus  (King  &  Pantl.)  Schltr. 

- 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

449 

Gastrodia  dyeriana  King  &  Pantl. 

+ 

- 

450 

G.  data  Blume 

+ 

- 

451 

G.  exilis  Hook.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

452 

G.  mishmensis  A.N.  Rao,  Harid.  &  S.N.  Hegde 

+ 

453 

Geodorum  appendiculatum  Griff. 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

454 

G.  densiflorum  (Lam.)  Schltr. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

455 

G.  recurvum  (Roxb.)  Alston 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

456 

Goodyera  biflora  (Lindl.)  Hook.f. 

+ 

457 

G.  dongchenii  Lucksom 

+ 

- 

458 

G.foliosa  (Lindl.)  Benth.  ex  C.B.  Clarke 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

459 

G.fumata  Thwaites 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

460 

G.fusca  (Lindl.)  Hook.f. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

461 

G.  hemsleyana  King  &  Pantl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

462 

G.  hispida  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

463 

G.  procera  (Ker-Gawl.)  Hook. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

464 

G.  recurva  Lindl.  . 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

465 

G.  repens  (L.)  R.  Br. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

466 

G.  rubicunda  (Blume)  Lindl. 

+ 

+ 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

467 

G.  schlechtendaliana  Rchb.f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

134 


Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

468 

G.  viridiflora  (Blume)  Blume 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

469 

G.  vittata  (Lindl.)  Benth.  ex  Hook.f. 

+ 

+ 

- 

470 

Gymnadenia  orchidis  Lindl. 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

471 

Habenaria  acuifera  Wall,  ex  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

472 

H.  aitchisonii  Rchb.f. 

+ 

- 

473 

H.  arietina  Hook.f. 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

474 

H.  commelinifolia  (Roxb.)  Wall,  ex  Lindl. 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

475 

H.  concinna  Hook.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

476 

H.  dentata  (Sw.)  Schltr. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

477 

H.  digitata  Lindl. 

+ 

+ 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

478 

H.  diphylla  (Nimmo)  Dalzell 

+ 

- 

479 

H.  furcifera  Lindl. 

- 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

480 

H.  intermedia  D.  Don 

+ 

- 

481 

H.  khasiana  Hook.f. 

- 

- 

- 

+ 

+ 

* 

- 

- 

482 

H.  malintana  (Blanco)  Merr. 

+ 

+ 

- 

483 

H.  malleifera  Hook.f. 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

484 

H.  mandersii  Collett  &  Hemsl. 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

485 

H.  marginata  Coleb. 

-r 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

486 

H.  pantlingiana  Kraenzl. 

+ 

+ 

- 

487 

H.  pectinata  D.  Don 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

488 

H.  pelorioides  E.C.  Parish  &  Rchb.f. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

489 

H.  polytricha  Rolfe 

+ 

- 

490 

H.  pubescens  Lindl. 

+ 

- 

491 

H.  reniformis  (D.  Don)  Hook.f. 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

492 

H.  stenopetala  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

493 

H.  trichosantha  Lindl 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

494 

H.  trifurcata  Hook.f. 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

495 

H.  haridasanii  A.N.  Rao 

+ 

- 

496 

H.  jaffreyanum  King  &  Pantl. 

+ 

+ 

- 

497 

H.  lanceum  (Thunb.  ex  Sw.)  Vuijk 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

498 

H.  longilobatum  S.N.  Hedge  &  A.N.Rao 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

499 

H.  mackinonii  Duthie 

+ 

- 

500 

H.  macrophyllum  (D.  Don)  Dandy 

+ 

- 

501 

H.  monorchis  (L.)  R.  Br. 

+ 

- 

502 

H.  quinquelobum  King  &  Pantl. 

+ 

- 

503 

Herpysma  longicaulis  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

504 

Hetaeria  affinis  (Griff.)  Seidenf.  &  Ormerod 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

505 

H.  anomala  (Lindl.)  Rchb.f. 

- 

+ 

- 

506 

Holcoglossum  amesianum  (Rchb.f.)  Christenson 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


135 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

507 

Hygrochilus  parishii  (Veitch  &  Rchb.f.)  Pfitzer 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

508 

lone  arunachalen.se  A. N.  Rao 

+ 

509 

India  arunachalense  A.N.  Rao 

+ 

510 

Lecanorchis  sikkimensis  N.  Pearce  &  P.J.  Cribb 

+ 

- 

511 

Liparis  acuminata  Hook.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

512 

L.  assamica  King  &  Pantl. 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

513 

L.  barbata  Lindl. 

+ 

514 

L.  bistriata  E.C.  Parish  &  Rchb.f. 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

515 

L.  bootanensis  Griff. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

516 

L.  cespitosa  (Lam.)  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

517 

L.  cathcartii  Hook.f. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

518 

L.  cordifolia  Hook.f. 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

519 

L.  deflexa  Hook.f. 

+ 

- 

520 

L.  delicatula  Hook.f. 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

521 

L.  distans  C.B.  Clarke 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

522 

L.  elliptica  Wight 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

523 

L.  gamblei  Hook.f. 

+ 

- 

524 

L.  glossula  Rchb.f. 

+ 

- 

525 

L.  luteola  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

526 

L.  lydiae  Lucksom 

+ 

- 

527 

L.  mannii  Rchb.f. 

+ 

+ 

528 

L.  nervosa  (Thunb.)  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

529 

L.  nervosa  var.  khasiana  (Hook.f.)  P.K.  Sarkar 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

530 

L.  odorata  (Willd.)  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

531 

L.  perpusilla  Hook.f. 

+ 

- 

532 

L.  petiolata  (D.  Don)  P.F.  Hunt  &  Summerh. 

- 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

533 

L.  plantaginea  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

534 

L.  platyrachis  Hook.f. 

+ 

- 

535 

L.  pygmaea  King  &  Pantl. 

+ 

- 

536 

L.  resupinata  Ridl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

537 

L.  rupestris  Griff. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

538 

L.  somae  Hayata 

+ 

- 

539 

L.  stricklandiana  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

540 

L.  tigerhillensis  A.P.  Das  &  Chandra 

541 

L.  torta  Hook.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

542 

L.  vestita  Rchb.f. 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

543 

L.  viridiflora  (Blume)  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

544 

Luisia  antennifera  Blume 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

545 

L.  brachystachys  (Lindl.)  Blume 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

136 


Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N°  Espèces _ _ _ _ _ ABCDE  F  G  H 

546  L.  filiformis  Hook.f.  +._  +  +  _  +  _ 

547  L.  jonesii  J.J.  Sm.  _.  + . 

548  L.  macrotis  Rchb.f.  .  + . 

549  L.  microptera  Rchb.f.  .  + . 

550  L.  psyché  Rchb.f.  +  +  I  +  _  +  _  7 

551  L.  trichorrhiza  (Hook.)  Blume  +  +  _  +  __  +  _ 

552  L.  tristis  (G.  Frost.)  Hook.f.  +  +  I  I  ~  ~  +  7 

553  Malaxis  muscifera  (Lindl.)  Kuntze  + . +  . 

554  M.  porphyrea  (Ridl.)  Kuntze  . +  . 

555  Micropera  mannii  (Hook.f.)  Tang  &  F.T.  Wang  ++.  +  ..  +  . 

556  M.  obtusa  (Lindl.)  Tang  &  F.T.  Wang  +  +  .  +  _+  +. 

557  M.  rostrata  (Roxb.)  N. P.  Balakr.  +  +  I  +  +  I  I  7 

558  M.  pallida  (Roxb.)  Lindl.  ~  I  +  I  +  I  +  I 

559  Monomeria  barbata  Lindl.  . 

560  Mycaranthes  floribunda  (D.  Don)  S.C.  Chen  &  J.J.  Wood  +  +  .  +  +  +  +_ 

561  M.  pannea  (Lindl.)  S.C.  Chen  &  J.J.  Wood  +  +  I  +  +  4!  +  ~ 

562  Myrmechis  bakhimensis  D.  Maity,  N.  Pradhan  &  Maiti  . +  . 

563  M.  pumila  (Hook.f.)  Tang  &  F.T.  Wang  +  _  +  .  .  +  . 

564  Neogyna  gardneriana  (Lindl.)  Rchb.f.  +  +  +  +  +  _  +  _ 

565  Neottia  alternifolia  (King  &  Pantl.)  Szlach.  + . +  . 

566  N.  acuminata  Schltr.  . 

567  N.  brevicaulis  (King  &  Pantl.)  Szlach.  . +  . 

568  N.  dentata  (King  &  Pantl.)  Szlach.  . +  . 

569  N.  divaricata  (Panigrahi  &  P.  Taylor)  Szlach.  + . 

570  N.  karoana  Szlach.  . + 

571  N.  listeroides  Lindl.  _ 

572  N.  longicaulis  (King  &  Pantl.)  Szlach.  I  I  I  I  I  I  +  7 

573  N.  mucronata  (Panigrahi  &  J.J.  Wood)  Szlach. 

574  N.  ovata  (L.)  Bluff  &  Fingerh.  _ 

575  N.  pantlingii  (W.W.  Smith)  Tang  &  F.T.  Wang  :  -  I  I  I  I  I  +  7 

576  N.  pinetorum  (Lindl.)  Szlach.  . +  . 

577  N.  tenuis  (Lindl.)  Szlach.  . 

578  Neottianthe  cuculata  (L.)  Schltr.  var.  calcicola  (W.W.  Sm.)  Soo  _ 

579  N.  secundiflora  (Kraenzl.)  Schltr.  . 

580  Nephelaphyllum  cordifolium  (Lindl.)  Blume  -  +  -  +  -+  +. 

581  N.  nudum  Hook.f  ......  +  . 

582  N.  pulchrum  Blume  var.  sikkimensis  Hook.f.  . 

583  Nervilia  concolor  (Blume)  Schltr.  +  +  +  .  .  .  +  . 

584  N.  crociformis  (Zoll.  &  Moritzi)  Seidenf.  . 


XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


137 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

585 

N.falcata  (King  &  Pantl.)  Schltr. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

586 

N.  gammieana  (Hook.f.)  Pfitzer 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

587 

N.  hookeriana  (King  &  Pantl.)  Schltr. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

588 

N.  infundibulifolia  Blatt.  &  McCann 

+ 

589 

N.  juliana  (Roxb.)  Schltr. 

+ 

+ 

590 

N.  khasiana  (King  &  Pantl.)  Schltr. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

591 

N.  macroglossa  (Hook.f.)  Schltr. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

592 

N.  plicata  (Andrews)  Schltr. 

- 

+ 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

593 

N.  punctata  (Blume)  Makino 

+ 

- 

594 

Oberonia  acaulis  Griff. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

595 

O.  angustifolia  Lindl. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

596 

O.  anthropophora  Lindl. 

+ 

597 

O.  bicornis  Lindl. 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

598 

O.  brachystachys  Lindl. 

+ 

- 

599 

O.  caulescens  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

600 

O.  clarkei  Hook.f. 

- 

- 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

601 

O.  emarginata  King  &  Pantl. 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

602 

O.  ensiformis  (Sm.)  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

603 

O.falcata  King  &  Pantl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

604 

O.falconeri  Hook.f. 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

605 

O.  jenkinsiana  Griff.  ex  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

606 

O.  katakiana  A.N.  Rao 

+ 

607 

O.  lobulata  King  &  Pantl. 

+ 

- 

608 

O.  longïbracteata  Lindl. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

609 

O.  mannii  Hook.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

610 

O.  maxima  C.S.P.  Parish  ex  Hook.f. 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

611 

O.  mucronata  (D.  Don)  Ormerod  &  Seidenf. 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

612 

O.  obcordata  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

613 

O.  pachyphylla  King  &  Pantl. 

+ 

- 

614 

O.  pachyrachis  Rchb.f.  ex  Hook.f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

615 

O.  prainiana  King  &  Pantl. 

616 

O.  pyrulifera  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

617 

O.  recurva  Lindl. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

618 

O.  ritaii  King  &  Pantl. 

+ 

- 

619 

O.  rufilabris  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

620 

Odontochilus  clarkei  Hook.f. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

621 

O.  crispus  (Lindl.)  Hook.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

622 

O.  elwesii  C.B.  Clarke  ex  Hook.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

623 

O.  grandiflorus  (Lindl.)  Benth  &  Hook.f.  ex  B.D.  Jacks. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

138 


Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

624 

0.  lanceolatus  (Lindl.)  Blume 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

625 

0.  tetrapterus  (Hook.f.)  Av.Bhattacharjee  &  H.J.Chowdhery 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

626 

0.  tortus  King  &  Pantl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

627 

Oreorchis  foliosa  (Lindl)  Lindl. 

+ 

- 

628 

O.foliosa  var.  indica  (Lindl.)  N.  Pearce  &  P.J.  Cribb 

+ 

- 

629 

O.  micrantha  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

630 

Ornithochilus  difformis  (Wall,  ex  Lindl.)  Schltr. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

631 

Otochilus  albus  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

632 

O.fuscus  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

633 

O.  lancilabius  Seidenf. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

634 

O.  porrectus  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

635 

Pachystoma  pubescens  Blume 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

636 

Panisea  apiculata  Lindl. 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

637 

P.  demissa  (D.  Don)  Pfitzer 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

638 

P.  tricallosa  Rolfe 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

639 

P.  uniflora  (Lindl.)  Lindl. 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

640 

Paphiopedilum  charlesivorthii  (Rolfe)  Pfitzer 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

641 

P.fairrieanum  (Lindl.)  Stein 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

642 

P.  hirsutissimum  (Lindl.  ex  Hook.)  Stein 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

643 

P.  insigne  (Wall,  ex  Lindl.)  Pfitzer 

- 

- 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

644 

P.  spicerianum  (Rchb.f.)  Pfitzer 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

645 

P.  venustum  (Wall,  ex  Sims)  Pfitzer 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

646 

P.  villosum  (Lindl.)  Stein 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

647 

P.  wardii  Summerh. 

+ 

- 

648 

Papilionanthe  bisioasiana  (Ghose  &  Mukherjee)  Garay 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

649 

P.  teres  (Roxb.)  Schltr. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

650 

P.  uniflora  (Lindl.)  Garay 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

651 

P.  subulata  (Willd.)  Garay 

+ 

- 

652 

P.  vandarum  (Rchb.f.)  Garay 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

653 

Pecteilis  susannae  (L.)  Raf. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

654 

P.  henryi  Schltr. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

655 

Pelatantheria  insectifera  (Rchb.f.)  Ridl. 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

656 

Pennilabium  proboscidcum  A. S.  Rao  &  J.  Joseph 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

657 

Peristylus  ajfinis  (D.  Don)  Seidenf. 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

658 

P.  constrictus  (Lindl.)  Lindl. 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

659 

P.  cubitalis  (L.)  Kraenzl. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

660 

P.  densus  (Lindl.)  Santapau  &  Kapadia 

- 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

661 

P.  elisabethae  (Duthie)  R.K.  Gupta 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

662 

P.  fallax  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


139 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

663 

P.  goodyeroides  (D.  Don)  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

664 

P.  gracilis  Blume 

+ 

- 

665 

P.  hamütonianus  (Lindl.)  Lindl. 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

666 

P.  lacertifer  (Lindl.)  J.J.  Sm. 

- 

- 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

667 

P.  mannii  (Rchb.f.)  Mukherjee 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

668 

P.  nematocaulon  (Hook.f.)  Banerji  &  P.  Pradhan 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

669 

P.  orbicularis  (Hook.f.)  Agrawala,  H.J.  Chowdhery  &  S.  Choudhury 

+ 

- 

670 

P.  parishii  Rchb.f. 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

671 

P.  prainii  (Hook.f.)  Kraenzl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

672 

P.  pseudophrys  (King  &  Pantl.)  Kraenzl. 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

673 

P.  richardianus  Wight 

+ 

674 

P.  superanthus  J.J.  Wood 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

675 

P.  tipuliferus  (E.C.  Parish  &  Rchb.f.)  Mukerjee 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

676 

Phaiusflavus  (Blume)  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

677 

P.  mishmensis  (Lindl.  &  Paxton)  Rchb.f. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

678 

P.  nanus  Hook.f. 

- 

- 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

679 

P.  tankervilleae  (Banks)  Blume 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

680 

Phalaenopsis  cornu-cervi  (Breda)  Blume  &  Rchb.f. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

681 

P.  deliciosa  Rchb.f. 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

682 

P.  deliciosa  var.  hookeriana  (O.  Gruss  &  Roellke)  Christenson 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

683 

P.  fasciata  Rchb.f. 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

684 

P.  mannii  Rchb.f. 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

685 

P.  parishii  Rchb.f. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

686 

P.  pulcherrima  (Lindl.)  J.J.Sm. 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

687 

P.  taenialis  (Lindl.)  Christenson  &  Pradhan 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

688 

Pholidota  articulata  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

689 

P.  convallariae  (E.C.  Parish  &  Rchb.f.)  Hook.f. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

690 

P.  imbricata  Lindl. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

691 

P.  pallida  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

692 

P.  protracta  Hook.f. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

693 

P.  pygmaea  H.J.  Chowdhery  &  G.D.  Pal 

+ 

694 

P.  recurva  Lindl. 

+ 

- 

695 

P.  rubra  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

696 

P.  wattii  King  &  Pantl. 

+ 

697 

Phreatia  elegans  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

698 

P.  matthewsii  Rchb.f. 

- 

- 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

699 

Pinalia  acervata  (Lindl.)  Kuntze 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

700 

P.  leucantha  Kuntze 

+ 

- 

701 

P.  arnica  (Rchb.f.)  Kuntze 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

140 


Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

702 

P.  bipunctata  (Lindl.)  Kuntze 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

703 

P.  bractescens  (Lindl.)  Kuntze 

+ 

+ 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

704 

P.  excavata  (Lindl.)  Kuntze 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

705 

P.  graminifolia  (Lindl.)  Kuntze 

+ 

+ 

- 

706 

P.  obesa  (Lindl.)  Kuntze 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

707 

P.  pumila  (Lindl.)  Kuntze 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

708 

P.  spicata  (D.  Don)  S.C.  Chen  &  J.J.  Wood 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

709 

P.  stricta  (Lindl.)  Kuntze 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

710 

Platanthera  bakeriana  (King  &  Pantl.)  Kraenzl. 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

711 

P.  bhutanica  K.  Inoue 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

712 

P.  biermanniana  (Kind  &  Pantl.)  Kraenzl. 

+ 

- 

713 

P.  clavigera  Lindl. 

+ 

+ 

- 

714 

P.  cumminsiana  (King  &  Pantl.)  Renz 

+ 

- 

715 

P.  dyeriana  (King  &  Pantl.)  Kraenzl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

716 

P.  edgeworthii  (Hook.f.  ex  Collett)  R.K.  Gupta 

+ 

- 

717 

P.  exelliana  Soo 

+ 

- 

718 

P.  latilabris  Lindl. 

+ 

+ 

- 

719 

P.  leptocaulon  (Hook.f.)  Soo 

+ 

+ 

- 

720 

P.  pachycaulon  (Hook.f.)  Soo 

+ 

- 

721 

P.  sikkimensis  (Hook.f.)  Kraenzl. 

+ 

- 

722 

P.  stenantha  (Hook.f.)  Soo 

+ 

+ 

- 

723 

P.  urceolata  (Hook.f.)  R.M.Bateman 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

724 

Pleione  hookeriana  (Lindl.)  Rollisson 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

725 

P.  humilis  (Sm.)  D.  Don 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

726 

P.  maculata  (Lindl.)  Lindl. 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

727 

P.  praecox  (Sm.)  D.  Don 

+ 

- 

+ 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

728 

Podochilus  cultratus  Lindl. 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

729 

P.  khasianus  Hook.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

730 

Polystachya  concreta  (Jacq.)  Garay  &  H.R.  Sweet 

+ 

- 

+ 

731 

Pomatocalpa  armigerum  (King  &  Pantl.)  Tang  &  Wong 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

732 

P.  bambusarum  (King  &  Pantl.)  Garay 

+ 

- 

733 

P.  spicatum  Breda 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

734 

P.  undulatum  (Lindl.)  J.J.  Sm. 

+ 

- 

- 

735 

Ponerorchis  chusua  (D.Don)  Soo 

+ 

- 

736 

P.  puberula  (King  &  Pantl.)  Verm. 

+ 

- 

737 

Porpax  elwesii  (Rchb.f.)  Rolfe 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

738 

P.  fibuliformis  (King  &  Pantl.)  King  &  Pantl. 

- 

- 

- 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

739 

P.  gigantea  Deori 

- 

- 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

740 

P.  meirax  (E.C.  Parish  &  Rchb.f.)  King  &  Pantl. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


141 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

741 

Pteroceras  teres  (Blume)  Holttum 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

742 

Renanthera  imschootiana  Rolfe 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

743 

Rhinerrhiza  divitiflora  (F.  Muell.  ex  Benth.)  Rupp 

- 

+ 

744 

Rhomboda  abbreviata  (Lindl.)  Ormerod 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

745 

R.  arunachalensis  A. N.  Rao 

+ 

746 

R.  lanceolata  (Lindl.)  Ormerod 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

747 

R.  longifolia  Lindl. 

+ 

- 

748 

Rhynchostylis  gigantea  (Lindl.)  Ridl. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

749 

R.  retusa  (L.)  Blume 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

750 

Risleya  atropurpurea  King  &  Pantl. 

+ 

- 

751 

Robiquetia  spathulata  (Blume)  J.J.  Sm. 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

+ 

- 

752 

R.  succisa  (Lindl.)  Seidenf.  &  Garay 

+ 

+ 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

753 

Saccolabiopsis  pusilla  (Lindl.)  Seidenf.  &  Garay 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

754 

Sarcoglyphis  arunachalensis  A.N.  Rao 

+ 

755 

Satyrium  nepalense  D.  Don 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

756 

Schoenorchis  fragrans  (E.C.  Parish  &  Rchb.f.)  Seidenf.  &  Smitinand 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

757 

S.  gemmata  (Lindl.)  J.J.  Sm. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

758 

Seidenfadeniella  rosea  (Wight)  C.S.  Kumar 

+ 

759 

Smitinandia  micrantha  (Lindl.)  Holttum 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

760 

Spathoglottis  ixioides  (D.  Don)  Lindl. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

761 

S.  plicata  Blume 

+ 

+ 

762 

S.  pubescens  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

763 

Spiranthes  sinensis  (Pers.)  Ames 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

764 

Staurochilus  ramosus  (Lindl.)  Seidenf. 

+ 

- 

765 

Stereochilus  hirtus  Lindl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

766 

S.  ringens  (Rchb.f.)  Garay 

- 

+ 

767 

Stereosandra  javanica  Blume 

+ 

768 

Stigmatodactylus  paradoxus  (Prain)  Schltr. 

+ 

- 

769 

S.  serratus  (Deori)  A.N.  Rao 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

770 

Sunipia  andersonii  (King  &  Pantl.)  P.F.  Hunt 

+ 

771 

S.  bicolor  Lindl. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

+ 

- 

772 

S.  candida  (Lindl.)  P.F.  Hunt 

+ 

773 

S.  cirrhata  (Lindl.)  P.F.  Hunt 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

774 

S.  intermedia  (King  &  Pantl.)  Hunt. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

775 

S.  jainii  Hynn.  &  Malhotra 

+ 

776 

S.  scariosa  Lindl. 

+ 

- 

777 

Taeniophyllum  arunachalense  A.N.  Rao  &  J.  Lal 

+ 

778 

T.  crepidiforme  (King  &  Pantl.)  King  &  Pantl. 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

+ 

- 

779 

T.  glandulosum  Blume 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

142 


Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A  B 

C  D 

E  F  G  H 

780 

T.  retrospiculatum  (King  &  Pantl.)  King  &  Pantl. 

781 

Tainia  latifolia  (Lindl.)  Rchb.f. 

+  + 

+  + 

+  +  +  - 

782 

Tainia  megalantha  (Tang  &  F.T.  Wang)  R.C.  Srivast.  &  Av.  Bhattacharjee 

783 

T.  minor  Hook.f. 

+  - 

-  - 

-  +  - 

784 

T.  viridifusca  (Hook.)  Benth.  ex  Hook.f. 

-  + 

+  + 

-  +  +  - 

785 

T.  vorayana  (Hook.f.)  J.J.  Sm. 

+  - 

- 

-  +  - 

786 

Thelasis  bifolia  Hook.f. 

- 

-  + 

- 

787 

T.  khasiana  Hook.f. 

-  - 

-  + 

-  -  - 

788 

T.  longifolia  Hook.f. 

+  - 

-  + 

-  +  - 

789 

T.  pygmaea  (Griff.)  Lindl. 

+  - 

+  + 

-  +  - 

790 

Thrixspermum  centipeda  Lour. 

+  + 

+  + 

- 

791 

T.  crassilabre  (King  &  Pantl.)  Ormerod 

+  - 

-  + 

- 

792 

T.  musciflorum  AS.  Rao  &  J.  Joseph 

+  - 

-  + 

- 

793 

T.  pygmaeum  (King  &  Pantl.)  Holttum 

+  - 

- 

-  +  - 

794 

T.  trichoglottis  (Hook.f.)  Kuntze 

-  + 

-  + 

- 

795 

Thunia  alba  (Lindl.)  Rchb.f. 

+  + 

+  + 

+  -  +  + 

796 

T.  alba  var.  bracteata  (Roxb.)  N.  Pearce  &  P.J.  Cribb 

797 

T.  bensoniae  Hook.f. 

-  - 

-  + 

-  -  -  - 

798 

Tipularia  cunninghamii  (King  &  Prain)  S.C.Chen,  S.W.Gale  &  P.J.Cribb 

799 

T.  josephi  Rchb.f.  ex  Lindl. 

800 

Trias  disciflora  (Rolfe)  Rolfe 

+  - 

-  - 

- 

801 

T.  nasuta  (Rchb.f.)  Stapf. 

+  - 

802 

T.  oblonga  Lindl. 

-  - 

-  + 

- 

803 

T.  stocksii  Benth.  ex  Hook.f. 

+  - 

804 

Trichotosia  dasyphylla  (E.C.  Parish  &  Rchb.f.)  Kraenzl. 

-  + 

-  - 

+  +  -  - 

805 

T.  pulvinata  (Lindl.)  Kraenzl. 

+  + 

-  + 

-  +  - 

806 

T.  velutina  (Lodd.  ex  Lindl.)  Kraenzl. 

+  - 

-  - 

- 

807 

Tropidia  angulosa  (Lindl.)  Blume 

+  - 

-  + 

-  -  +  - 

808 

T.  curculigoides  Lindl. 

+  + 

+  + 

-  +  - 

809 

T.  pedunculata  Blume 

+  - 

-  - 

- 

810 

Tuberolabium  coarctatum  (King  &  Pantl.)  J.J.  Wood 

811 

Uncifera  acuminata  Lindl. 

+  + 

+  + 

+  -  +  - 

812 

U.  lancifolia  (King  &  Pantl.)  Schltr. 

813 

U.  obtusifolia  Lindl. 

+  + 

-  + 

-  +  +  - 

814 

Vanda  alpina  (Lindl.)  Lindl. 

+  - 

+  + 

-  -  +  - 

815 

V.  bicolor  Griff. 

+  + 

- 

-  +  +  - 

816 

V.  coerulea  Griff.  ex  Lindl. 

+  + 

+  - 

+  +  -  - 

817 

V.  coerulescens  Griff. 

+  - 

+  - 

-  -  - 

818 

V.  cristata  Wall,  ex  Lindl. 

+  + 

+  + 

+  +  +  - 

XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


143 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Tableau  1  :  suite 


N° 

Espèces 

A 

B 

C 

D 

E 

F 

G 

H 

819 

V.  grifithii  Lindl. 

+ 

- 

820 

V.  jainii  A.S.  Chauhan 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

821 

V.  liouvillei  Finet 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

822 

V.  pumila  Hook.f. 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

823 

V.  stangeana  Rchb.f. 

+ 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

824 

V.  tessellata  (Roxb.)  Hook.  ex  G.  Don 

- 

+ 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

825 

V.  testacea  (Lindl.)  Rchb.f. 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

826 

Vandopsis  undulata  (Lindl.)  J.J.  Sm. 

+ 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

- 

827 

Vanilla  aphylla  Blume 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

- 

828 

V.  borneensis  Rolfe 

- 

+ 

829 

Vrydagzynea  albida  (Blume)  Blume 

- 

+ 

830 

Yoania  japonica  Maxim. 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

831 

Y.  prainii  King  &  Pantl. 

+ 

+ 

- 

832 

Zeuxine  affinis  (Lindl.)  Benth.  ex  Hook.f. 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

833 

Z.  bidupensis  Aver. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

834 

Z.  clandestina  Blume 

+ 

+ 

835 

Z.flava  (Wall,  ex  Lindl.)  Trimen 

+ 

- 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

836 

Z.  glandulosa  King  &  Pantl. 

+ 

- 

837 

Z.  goodyeroides  Lindl. 

+ 

+ 

- 

+ 

- 

+ 

+ 

- 

838 

Z.  gracilis  Blume 

+ 

- 

- 

+ 

- 

- 

- 

- 

839 

Z.  grandis  Seidenf. 

+ 

- 

840 

Z.  lindleyana  A.N.  Rao 

+ 

841 

Z.  longilabris  (Lindl.)  Trimen 

+ 

+ 

842 

Z.  membranacea  Lindl. 

- 

+ 

843 

Z.  nervosa  (Wall,  ex  Lindl.)  Benth.  ex  Trimen 

+ 

+ 

+ 

- 

- 

+ 

+ 

- 

844 

Z.  pulchra  King  &  Pantl. 

- 

- 

- 

+ 

- 

- 

+ 

- 

845 

Z.  reflexa  King  &  Pantl. 

+ 

- 

846 

Z.  strateumatica  (L.)  Schltr. 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 

A  =  Arunachal  Pradesh,  B  =  Assam,  C  =  Manipur,  D  =  Meghalaya,  E  =  Mizoram, 
F  =  Nagaland,  G  =  Sikkim,  H  =  Tripura 


ci-contre  -  Planche  I 

A  :  Anthogonium  gracile  -  B  :  Cymbidium  aloifolium  -  C  :  Dactylorhiza 
hatagirea  -  D  :  Dendrobium  nobile  -  E  :  Goodyera  hemsleyana  -  F  :  G.  procera 

Photographies  :  Av.  Bhattacharjee 


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Richardiana 


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Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Planche  I 


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Richardiana 


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Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


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Richardiana 


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Richardiana 


147 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


Planche  II 


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Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


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ci-contre 

Planche  II 

A  :  Ponerorchis  chusua  -  B  :  Vanda  coerulea  -  C  -  Vanda  tessellata  -  D  :  Zeuxine 
affinis  -  E  -  Zeuxine  flava  -  F  :  Zeuxine  strateumatica. 

Photographies  :  Av.  Bhattacharjee 


XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


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Les  orchidées  du  NE  de  l'Inde  :  Srivastava  &  Bhattacharjee 


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1  Botanical  Survey  of  India,  Kolkata  -  700  064  (Inde)  -  adresse  mèl  :  rcs_bsi@yahoo.co.in 


150 


Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


A  lire 


Orchid  of  Brazil.  Oncidiinae  -  Part  1.  Dalton  H.  Baptista, 
Patricia  A.  Harding  &  Americo  Docha  Neto 

2011.  Publié  par  les  auteurs  et  l'association  orchidophile  de  Piracicaba. 
ISBN  978-0-9836747-0-2.  224  pages,  nombreuses  photographies  en 
couleurs,  format  A4,  couverture  rigide.  Anglais  et  portugais. 


Orchids  of  Brazil 

Orquideas  do  Brasil 

£  . 

.  - 

W  },*  Dalton  Holland  Baptista 

Patricia  A.  Harding 
Americo  Docha  Neto 


1  4. 


*  ▼  .  *  ht 


V* 


L'objectif  déclaré  des  auteurs  est 
de  publier  une  série  de  livres  qui 
couvrira  toutes  les  espèces 
d'orchidées  qui  poussent 
naturellement  au  Brésil,  soit 
environ,  d'après  eux,  2000  à  2400 
taxons.  Le  présent  ouvrage  est  le 
premier  de  la  série  et  il  traite 
d'une  partie  de  la  sous-tribu  des 
Oncidiinae,  à  savoir  le  groupe  de 
genres  apparentés  à  Trichopilia  et 
une  partie  des  genres  apparentés 
à  Gomesa.  Le  premier  groupe 
comprend,  dans  cette 
présentation,  quatre  genres  : 
Trichopilia ,  Leucohile,  Psychopsis  et 
Psychopsiella.  Une  clé 
d'identification  des  espèces  de 
chaque  genre  est  proposée  puis  chaque  espèce  est  brièvement  décrite  et  sa 
distribution  géographique  précisée.  L’illustration  est  le  plus  souvent  basée 
sur  des  photographies  en  couleurs,  parfois  remplacées  par  des  dessins  au 
trait. 

C'est  un  livre  clairement  destiné  aux  amateurs,  à  qui  il  donnera  à  coup  sûr 
une  idée  déjà  précise  de  la  flore  d'orchidées  brésilienne.  Il  n'a  toutefois  pas 
d  ambition  taxinomique,  ni  dans  la  forme  (absence  de  références  sur  la 
littérature  pertinente)  ni  sur  le  fond.  Dans  le  groupe  Gomesa,  par  exemple, 
les  genres  retenus  dans  cette  présentation  ne  correspondent  pas  à  ceux 
récemment  définis  par  F.  de  Barros  et  ses  co-auteurs.  Et  d'un  autre  côté,  les 


-  Vjf.ç  •: 

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Rodrtgtxsdop-Sis 
Trichopilia 


Associaçào  Orquidôfila  Piracicabana 


XII(3)  -  avril  2012 


Richardiana 


151 


synonymies  adoptées  au  niveau  spécifique  paraissent  assez  souvent 
fantaisistes,  de  nombreuses  espèces  clairement  admises  comme 
autonomes  par  la  communauté  scientifique  se  retrouvant  ici  traitées  dans 
la  même  entité.  De  ce  fait,  l'illustration,  qui  se  veut  abondante,  est  très 
lacunaire  :  elles  ne  concernent,  dans  certains  genres,  qu'à  peine  la  moitié 
des  espèces  reconnues. 

En  conclusion,  nous  recommanderions  ce  livre  aux  néophites,  qui  y 
trouveront  une  première  approche  très  abordable  des  orchidées 
brésiliennes. 


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Richardiana 


XII(3)  -  avril  2012 


Instructions  aux  auteurs 


Sont  pris  en  considération  pour  une  publication  dans  Richardiana  les  articles  relatifs  à  la 
connaissance  scientifique  et  à  la  conservation  des  Orchidées  et  traitant  de  systématique, 
d'histoire,  de  géobotanique,  de  techniques  de  conservation,  ainsi  que  les  notes  biographiques, 
les  critiques  d'ouvrages,  et  les  actualités. 

Les  manuscrits  doivent  être  adressés  à  : 

Richardiana 
2  rue  des  pervenches 
F-38340  VOREPPE  (France) 

soit  sous  forme  imprimée,  soit  sous  forme  d'un  fichier  informatique. 

Les  figures  pourront  être  réduites  ou  agrandies  en  fonction  des  contraintes  éditoriales  :  elles 
doivent  donc  contenir  leur(s)  propre(s)  échelle(s)  interne(s)  ;  les  légendes  doivent  être  fournies 
séparément.  Les  textes  imprimés  sont  destinés  à  être  scannés  et  doivent  donc  être  d'excellente 
qualité,  utiliser  une  police  de  caractères  standard  et  comporter  des  interlignes  simples.  Les 
noms  scientifiques  doivent  être  écrits  en  italiques.  Les  fichiers  informatiques  seront 
compatibles  PC  ou  Mac  et  transmis  soit  sur  CD-ROM,  soit  par  messagerie  électronique 
(adresse  :  redaction@richardiana.com). 

Tout  article  comprendra,  outre  le  titre  et  le(s)  nom(s)  d'auteur(s),  un  résumé  en  français  et  en 
anglais,  une  liste  de  mots  clés  et  la  ou  les  adresse(s)  du  ou  des  auteur(s).  Les  noms  d'auteurs  et 
les  titres  des  revues  ne  doivent  pas  être  abrégés  mais  écrits  in  extenso.  Les  références,  citées 
(conformément  au  Code  international  de  nomenclature  botanique)  uniquement  dans  les 
résumés  taxinomiques,  ne  seront  pas  reprises  en  bibliographie. 

Tout  manuscrit  sera  soumis  à  la  critique  d'un  membre  au  moins  du  Comité  scientifique  ou  d'un 
expert. 

Les  manuscrits  peuvent  être  soumis  en  allemand,  en  anglais,  en  espagnol,  en  français  ou  en 
portugais.  Toutefois  seuls  les  articles  en  langue  anglaise  ou  française  seront  reproduits  en 
l'état  :  les  articles  soumis  dans  l'une  des  trois  autres  langues  seront  traduits  en  français,  la 
traduction  étant  assurée  par  la  rédaction. 


Sommaire  du  numéro  XII  (3) 


Une  nouvelle  espèce  d 'Epidendrum  (Orchidaceae)  d’Espirito  Santo 
(Brésil) 

Renato  Ximenes  Bolsanello 


On  the  occurrence  of  Pelatantheria  insectifera  (Orchidaceae)  in  Jim 
Corbett  National  Park,  India 

Jeewan  Singh  Jalal,  Pankaj  Kumar,  Amit  Kotia  &  Gopal  Singh  Rawat 


H5  Les  orchidées  du  Nord-Est  de  l'Inde  :  inventaire  actualisé  et 
conservation 

R.C.  Srivastava  &  Avishek  Bhattacharjee 


A  lire 


OAKES  AMES  ORCHID 
UBRARY 


2  5  2012  UBRARY 

raiana 


Volume  XII(4)  -  juin  2012 


Richardiana®  est  une  revue  trimestrielle  francophone,  consacrée  aux 
Orchidées,  et  éditée  par 

Tropicalia®  -  Jardin  botanique  de  Lyon,  Parc  de  la  Tête  d'Or,  F-69006  LYON 
www.richardiana.com 

Directeur  de  la  publication  :  Dr.  Guy  R.  Chiron 
Edition  :  Roger  Bellone  et  Guy  Chiron 

Comité  scientifique 

Prof.  Georges  Barale,  Université  de  Lyon  (France) 

Prof.  Dr.  Guido  Braem,  California  Academy  of  Science  (USA) 

Phillip  Seaton,  président  de  TOSG  «  Ex  situ  Conservation  »  (Grande  Bretagne) 


Bien  que  les  articles  soient  analysés  par  au  moins  un  critique,  les  opinions 
scientifiques  exprimées  par  les  auteurs  restent  de  leur  seule  responsabilité  et  ne 
sauraient  engager  la  société  éditrice. 


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Tous  droits  de  reproduction,  par  quelque  moyen  que  ce  soit,  réservés. 
ISSN  :  1626-3596 

Commission  paritaire  :  0108G80496 
Dépôt  légal  juin  2012 

Impression  :  Imprimerie  des  Ecureuils  -  38610  GIERES 
numéro  achevé  d'imprimer  le  20  juin  2012 


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OAKES  AMES  ORCHl 

)Ü  JUN  2  5  2012  UBRARY 

Catasetuni  apolloi  Benelli  &  Grade 

(Orchidaceae)  :  correction  taxinomique3 

Adarilda  Petini-Benelli1  &  Apolônia  Grade2 


Mots-clés/Keywords/Palavras-chave  :  correction  taxinomique /taxonomie 
correction /correçâo  taxonômica,  hybride  naturel /natural  hybrid/hfbrido 
natural. 

Résumé 

La  correction  taxinomique  de  Catasetum  apolloi  Benelli  &  Grade  est 
devenue  nécessaire  à  la  suite  d'essais  démontrant  son  caractère  d'hybride 
naturel  entre  C.  schmidtianum  F.E.L.  Miranda  &  K.G.  Lacerda  et  C.  longifolium 
Lindley.  La  description  originale,  dans  laquelle  l'hypothèse  d'une  telle 
hybridation  était  soulevée  mais  non  retenue,  est  donc  corrigée. 

Abstract 

Taxonomie  correction  for  Catasetum  apolloi  Benelli  &  Grade 
(Orchidaceae)  -  The  taxonomie  correction  for  Catasetum  apolloi  Benelli  & 
Grade  is  necessary  after  an  experiment  proving  its  condition  of  natural 
hybrid  between  C.  schmidtianum  F.E.L.  Miranda  &  K.G.  Lacerda  and 
C.  longifolium  Lindley.  This  work  aims  to  amend  the  initial  description 
where  the  natural  hybridization  was  hypothesized. 

Resumo 

Nota  de  correçâo  taxonômica  de  Catasetum  apolloi  Benelli  &  Grade 
(Orchidaceae)  -  A  correçâo  taxonômica  de  Catasetum  apolloi  Benelli  & 
Grade  se  faz  necessâria  depois  de  experimento  comprovando  a  sua 
condiçâo  de  hibrido  natural  entre  C.  schmidtianum  F.E.L.  Miranda  &  K.G. 
Lacerda  e  C.  longifolium  Lindley.  Dessa  forma,  corrige-se  a  descriçâo 
inicial,  onde  a  hipôtese  de  hibridaçâo  natural  foi  levantada,  sem  a 
conclusâo  adequada. 


a  :  manuscrit  reçu  le  15  avril  2012,  accepté  le  27  avril  2012,  traduit  du  portugais  par  la 
rédaction. 


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Richardiana 


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Correction  taxinomique  -  Benelli  &  Grade 


Introduction 

Catasetum  apolloi  est  une  herbe  épiphyte  à  pseudobulbes  robustes, 
fusiformes  et  cylindriques,  à  feuilles  longues,  linéaires-lancéolées, 
acuminées  et,  vers  la  base,  atténuées  en  un  pseudopétiole  canaliculé, 
rigides,  érigées-étalées,  récurvées,  avec  des  nervures  accentuées  et  à 
hampe  florale  pouvant  atteindre  55  cm  de  longueur,  portant  plus  d'une 
dizaine  de  fleurs  sur  ses  deux  tiers  apicaux.  Fleur  à  pédicelle  étalé,  droit 
ou  légèrement  arqué,  long  de  30  mm,  avec,  à  la  base,  une  bractée  apprimée 
à  réfléchie,  concave.  Sépales  charnus,  marron  jaunâtre,  les  latéraux  un  peu 
obliques  et  davantage  réfléchis.  Pétales  ovales,  obtus  ou  aigus,  également 
marron  jaunâtre.  Labelle  épais  charnu  et  rigide,  sacciforme,  avec  la  partie 
dorsale  de  la  protubérance  arrondie  et  les  lobes  latéraux  fimbriés.  Colonne 
épaisse,  sans  rostre,  les  marges  du  clinandre  denticulées,  sous  le 
pseudostigmate  saillant  en  angle,  le  dos  arrondi,  le  devant  un  peu  concave 
(Petini-Benelli  &  Grade,  2008). 

Décrit  en  2008  comme  espèce  nouvelle  de  la  région  nord  du  Mato  Grosso 
(Brésil),  Catasetum  apolloi  est,  de  manière  démontrée,  un  hybride  naturel 
entre  C.  schmidtianum  F.E.L.  Miranda  &  K.G.  Lacerda  et  C.  longifolium 
Lindley.  Toutefois,  les  observations  initiales  ne  furent  pas  conclusives,  ce 
qui  a  entraîné  des  expériences  d'hybridation  visant  à  obtenir  des  résultats 
qui  puissent  confirmer  l'hypothèse  "hybride  naturel". 

Matériel  et  méthodes 

Le  11  octobre  2008  fut  réalisée  avec  succès  une  pollinisation  de  Catasetum 
schmidtianum  en  utilisant  une  pollinie  viable  de  C.  longifolium.  La  capsule 
qui  en  est  résultée  fut  semée  le  6  mai  2009.  Sur  les  26  plantules  obtenues, 
huit  ont  atteint  le  stade  adulte  et  commencèrent  à  fleurir  en  janvier  2012. 
Sur  les  spécimens  qui  ont  fleuri,  des  fleurs  ont  été  détachées  et  analysées 
d'un  point  de  vue  morphologique,  en  les  comparant  avec  les  fleurs  du 
spécimen  type  de  C.  apolloi,  en  culture  chez  l'un  des  auteurs  (AG). 

Résultats  et  discussion 

La  comparaison  de  la  morphologie  florale  des  huit  plantes  issues  de 
l'hybridation  manuelle  a  démontré  la  similitude  de  celles-ci  avec  Catasetum 
apolloi.  Des  petites  variations  dans  la  morphologie  du  labelle  (Fig.  1)  ont  été 


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Richardiana 


XII(4)  -  juin  2012 


Correction  taxinomique  -  Benelli  &  Grade 


enregistrées,  mais  sans  quelles  soient  suffisamment  significatives  pour 
écarter  l'hypothèse  de  l'origine  hybride  naturelle  de  C.  apolloi. 

Sur  la  base  de  ces  résultats,  et  en  accord  avec  l’article  50  du  Code 
International  de  Nomenclature  Botanique  (2006),  nous  proposons  la 
correction  taxinomique  :  Catasetum  x  apolloi  Benelli  &  Grade. 

Bibliographie 

International  Code  of  Botanical  Nomenclature ,  2006.  consultable  sur 
http://ibot.sav.sk/icbn/main.htm.  International  Association  for  Plant 
Taxonomy.  Consulté  le  9  avril  2012. 

Petini-Benelli,  A.  &  A.  Grade,  2008.  Anew  species  of  Catasetum  for  the  State 
of  Mato  Grosso,  Brazil.  Edinburgh  Journal  ofBotany  65  (1):  1-8. 


ph.  Adarilda  Petini-Benelli  et  Apolônia  Grade 


O  Catasetum  apolloi  é  uma  erva  epffita  com  pseudobulbos  robustos, 
fusiformes  e  cilmdricos,  folhas  longas,  linear-lanceoladas,  acuminadas 
e  para  a  base  atenuadas  em  pseudopecfolo  canaliculado,  rijas, 
eretopatentes  recurvadas,  com  nervuras  destacadas  e  haste  floral  com  até  55  cm, 
sustentando  mais  de  uma  dezena  de  flores  nos  2/3  finais.  Flor  com  pedicelo 
patente,  reto  ou  levemente  arqueado,  de  30  mm  de  comprimento  e,  na  base,  com 
brâctea  apressa  até  reflexa,  côncava.  Sépalas  carnosas,  castanho-avermelhadas, 
sendo  as  laterais  um  pouco  obliquas  e  mais  reflexas.  Pétalas  ovaladas,  obtusas  ou 
aguçadas,  igualmente  castanho-avermelhadas.  O  labelo,  espessamente  carnoso  e 
rijo,  é  saqüiforme  com  a  parte  dorsal  da  protuberância  arredondada  e  os  lobos 
laterais  fimbriados.  A  coluna  espessa  erostrada,  margens  do  clinândrio 
denticuladas,  sob  o  pseudo-estigma  salientado  em  ângulo,  dorso  arredondado,  na 
face  um  tanto  côncava. 

Descrito  em  2008  como  uma  nova  espécie  para  a  regiâo  norte  de  Mato  Grosso,  o 
Catasetum  apolloi  é,  comprovadamente,  um  hibrido  natural  entre  C.  schmidtianum  e 
C.  longifolium.  No  entanto,  as  observaçôes  iniciais  nâo  foram  conclusivas,  o  que 
provocou  a  realizaçâo  de  experimentos  de  hibridaçào  conduzida,  visando  obter 
um  resultado  que  confirmasse  a  condiçâo  de  hibrido  natural. 


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Correction  taxinomique  -  Benelli  &  Grade 


Em  11. X. 2008  foi  realizada  a  polinizaçâo  com  sucesso  de  C.  schmidtianum 
utilizando-se  uma  polfnea  viâvel  de  C.  longifolium.  A  capsula  résultante  foi 
semeada  em  06.V.2009.  Das  26  plântulas  résultantes,  oito  atingiram  a  fase  adulta  e 
iniciaram  floraçâo  em  Janeiro  de  2012.  Os  espécimes  que  floresceram  tiveram  flores 
destacadas  e  morfologicamente  analisadas,  comparando-se  com  flores  do 
espécime-tipo  de  Catasetum  apolloi  pertencente  a  uma  das  autoras  (AG). 

A  comparaçâo  dos  aspectos  morfolôgicos  das  floraçôes  das  oito  plantas  résultantes 
da  hibridaçâo  provocada  entre  C.  schmidtianum  e  C.  longifolium  comprovou  a 
similaridade  com  C.  apolloi.  Pequenas  variaçôes  na  morfologia  do  labelo  foram 
registradas,  no  entanto,  nâo  apresentam  significância  que  possibilité  descartar  a 
hipôtese  de  hibridaçâo  natural  apresentada.  Com  base  nos  resultados  observados 
e  no  Art.  50  do  Côdigo  de  Nomenclatura  Botânica  (2006),  propôe-se  a  correçâo  para 
Catasetum  x  apolloi  Benelli  &  Grade. 


1  :  Biôloga,  M.Sc.  Ecologia  e  Conservaçâo  da  Biodiversidade.  Pesquisadora  associada  ao 
Herbârio  UFMT  e  ao  Herbârio  da  Amazônia  Méridional  HERBAM.. 

Adresse  mèl  :  ada.benelli@gmail.com. 

Auteur  pour  contact. 

2  :  Biôloga.  Av.  Jaime  Campos,  945,  Setor  C  -  Alta  Floresta  -  MT,  CEP:  78580-000  -  MT. 


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Correction  taxinomique  -  Benelli  &  Grade 


Fig.  1  :  Catasetum  xapolloi 

fleurs  de  diverses  plantes  obtenues  par 
hybridation  manuelle  -  ph.  Adarilda 
Petini-Benelli  sauf  AG  :  Apolônia 
Grade 


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Un  nouvel  Oeceoclades  (Orchidaceae) 
de  Tîle  de  La  Réunion* 

Jean-Bernard  Castillon1 


Mots-clés/Keywords:  espèce  nouvelle,  La  Réunion,  Oeceoclades 
cordylinophylla,  O.  maculata,  O.  pulchra. 

Résumé 

Un  Oeceoclades ,  connu  depuis  des  années  à  La  Réunion  mais  non  encore 
décrit,  est  proposé  au  rang  d'espèce. 

Abstract 

A  new  Oeceoclades  (Orchidaceae)  from  La  Reunion  Island  -  An 

Oeceoclades ,  known  since  many  years  but  not  yet  described,  is  proposed  at 
the  species  level. 


Le  dernier  livre,  à  peu  près  complet,  sur  les  orchidées  de  La  Réunion 
est  celui  de  Bernet  (2010).  Un  certain  nombre  de  plantes  illustrées 
dans  ce  livre  n'ont  pas  été  nommées  à  ce  jour  et  on  est  en  droit  de 
penser  qu'il  existe  encore  sur  l'île  quelques  espèces  inconnues  pour  la 
science.  Un  Bulbophyllum  nouveau  (pourtant  connu  depuis  longtemps  sous 
des  noms  divers  mais  mal  identifié)  sera  prochainement  proposé.  Le  but 
de  cette  note  est  de  signaler  l'existence  d'un  Oeceoclades  distinct  des  37  espèces 
reconnues  dans  le  genre.  Cette  orchidée,  déjà  connue  de  certains 
randonneurs  amateurs  de  plantes  sauvages  depuis  plusieurs  années  et 
cultivée  au  conservatoire  Mascarin  à  Saint  Leu,  n'a  jamais  été  nommée  car, 
à  ma  connaissance,  aucune  plante  n'avait  été  vue  en  fleurs.  J'ai  eu 
l'occasion  cette  année  d'observer  chez  un  ami  un  spécimen  fleuri  ;  ce 
dernier,  récolté  en  août  2011  sur  une  touffe  tombée  lors  d'un  éboulement 
le  long  d'un  sentier  dans  les  hauts  de  la  ville  du  Port,  a  été  mis  en  culture  et  a 


a  :  manuscrit  reçu  le  15  avril  2012,  accepté  le  4  mai  2012. 


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Richardiana 


XII(4)  -  juin  2012 


Un  nouvel  Oeceoclades  de  La  Réunion  -  Castillon 


fleuri,  dans  le  sud  de  l'île,  pour  la  première  fois  le  29  février  2012.  J'ai  le 
plaisir  de  nommer  cette  nouvelle  espèce  dans  les  lignes  qui  suivent. 

Oeceoclades  lavergneae  J-B  Castillon,  sp.  nov. 

Typus  :  La  Réunion,  falaises  de  la  côte  ouest,  en  forêts,  en  particulier  le 
long  de  la  Rivière  des  Galets,  ait  :  700  m,  collecteur  inconnu,  08/2011,  fl.  en 
culture  31/03/2012,  J. B  Castillon  n°52  [Holotype  :  P  ;  Isotype  :  REU]. 

Floris  forma  et  generale  albo-viride  colore ,  O.  cordylinophyllae  (Rchb.f)  Garay  & 
Taylor  cognata  est  sed,  labelli  lateralibus  lobis  non  striatis ,  erectis  petalibus , 
minore  statura  cum  dissimilibus  marmoratisque  foliis,  praecipue  differt. 

Etymologie  :  cette  orchidée  est  dédiée  à  Mademoiselle  Véronique 
Lavergne  qui  l'a  découverte  il  y  a  quelques  années  sur  un  versant  de 
falaise  bordant  la  Rivière  des  Galets. 

Description  :  plante  vivant  en  touffes  de  13  pseudo-bulbes  environ  dans 
une  épaisseur  de  terre  sur  rocher,  habitant  les  forêts  semi-sèches  des  hauts 
de  la  ville  du  Port,  de  30-40  cm  de  hauteur,  à  rhizomes  souterrains  de  3-4 
mm  de  diamètre  et  munis  d'une  gaine  jaune  paille,  émettant  de  façon 
aléatoire  des  nouvelles  pousses  ;  pseudo-bulbes  en  ligne  ou  en  disposition 
circulaire,  espacés  de  1-2  cm,  vert  sombre  ou  noirâtres,  ovés  et  3-5  gones, 
hauts  de  3  cm  et  épais  de  1,8  cm,  recouverts  de  gaines  fibreuses 
blanchâtres,  les  fibres  disparaissant  avec  l'âge.  Feuilles  vertes,  à  limbe 
bigarré,  1-2  par  pseudo-bulbe  mais  le  plus  souvent  2  ;  pétiole  canaliculé, 
long  de  6-9  cm  et  épais  de  3  mm,  articulé  à  2-3  cm  de  la  base  ;  limbe  plan 
mince,  rigide  mais  non  coriace,  elliptique  allongé  aigu,  de  dimension  assez 
variable  :  6  x  1,5  cm  pour  les  petites  feuilles  et  18  x  2,5  cm  pour  les  plus 
grandes,  marbré  de  vert  sombre  et  de  vert  plus  clair  sur  la  face  supérieure, 
présentant  sur  la  face  inférieure  uniformément  verte  une  nervure  bien 
visible.  Inflorescence  non  ramifiée,  longue  de  30-40  cm,  de  couleur  vert 
brun  mais  vert  plus  clair  sous  le  rachis  ;  pédoncule  long  de  25-35  cm  et  épais 
de  2  mm,  portant  5  gaines  apprimées  longues  de  17  mm  vers  le  bas  et  de  7  mm 
plus  haut,  l'espacement  entre  les  gaines  étant  de  1,5  cm  vers  le  bas  et  jusqu'à 
10  cm  plus  haut  ;  présence  d'une  bractée  stérile  au-dessous  des  premières 
fleurs  ;  rachis  long  de  5-6  cm.  Fleurs,  environ  13  par  hampe,  d'une  grosseur 
moyenne  de  15-20  mm,  l'espacement  entre  les  fleurs  étant  très  variable  ; 


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Richardiana 


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Un  nouvel  Oeceoclades  de  La  Réunion  -  Castillon 


G  25  mm 


5  mm 


1  cm 


5  mm 


160 


Richardiana 


XII(4)  -  juin  2012 


Un  nouvel  Oeceoclades  de  La  Réunion  -  Castillon 


boutons  dressés  et  fleurs  ouvertes  horizontales,  de  couleur  dominante 
verdâtre  ;  bractée  florale  aiguë,  rougeâtre,  de  5  mm  de  long,  appliquée 
contre  le  pédicelle  ;  ovaire  pédicellé  arqué  15  x  1  mm,  le  pédicelle  faisant  à 
peu  près  5  mm.  Tépales  portant  au  dos  une  fine  nervure  vert-rose  ;  sépale 
médian  vert  à  base  rougeâtre,  plus  ou  moins  elliptique,  long  de  1  cm,  large 
de  2  mm  à  la  base  puis  de  4  plus  haut  et  se  terminant  en  pointe  arrondie  ; 
sépales  latéraux  verts,  plus  arqués  mais  de  taille  et  de  forme  plus  ou  moins 
identiques  au  sépale  médian,  à  extrémités  espacées  d'environ  20  mm  ; 
pétales  verts,  dressés,  elliptiques,  semblables  au  sépale  médian  mais 
légèrement  plus  larges.  Labelle  quadrilobé  à  disque  portant  2  cals  blancs 
mais  roses  sur  les  bords,  triangulaires,  hauts  de  1,5  mm,  se  touchant 
presque  à  la  base  en  dessinant  un  tout  petit  sinus  et  divergents  plus  haut  ; 
lobes  latéraux  dressés,  espacés  de  6  mm,  rectangulaires  arrondis,  8x5  mm, 
non  pourvus  de  stries  verticales  mais  à  marges  de  couleur  rose-violet  ;  les 
lobes  du  milieu  divergents,  blancs  mais  présentant  une  macule  allongée 
violacée  à  la  base,  rectangulaires  et  arrondis  à  l'extrémité,  5  x  2-4  mm  ; 
distance  entre  les  extrémités  des  lobes  médians  12  mm  ;  éperon  rose  à  la 
base,  de  couleur  générale  vert  marron,  d'abord  cylindrique  puis 
scrotiforme,  6x4  mm.  Colonne  verte,  incurvée,  munie  d'une  marge 
violette,  plus  épaisse  à  la  base  et  se  rétrécissant  vers  l'anthère,  terminée 
par  deux  marques  violettes  vers  le  haut  et  munie  à  la  base  d'un  labre 
trapézoïdal  arrondi,  convexe  en-dessus  et  un  peu  concave  en-dessous, 
longue  de  5  mm,  large  de  2,5  mm  et  de  1  mm  d'épaisseur  ;  anthère 
blanchâtre,  conique  arrondie,  haute  de  1  mm  et  large  à  la  base  de  1,25  mm  ; 
pollinie  ovoïde,  jaune  paille  0,8  x  0,5  mm.  Fruit  non  vu.  Fig.  1. 


Fig.l  :  Oeceoclades  lavergneae 

page  ci-contre 

A  :  plante  in  situ;  ©  photo  Jacques  Dielen  -  B  :  plante  entière  et  feuille  marbrée  - 
C  :  pédoncule  -  D  :  grappe  de  fleurs  -  E  :  fleur  de  face  et  de  profil  -  F  :  pièces 
florales  -  G  :  colonne  :  vues  diverses  -  H  :  anthère  -  I  :  exemple  d'un  départ  de 
feuilles  avec  gaines 


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Un  nouvel  Oeceoclades  de  La  Réunion  -  Castillon 


Cette  orchidée  fleurit  sur  la  nouvelle  pousse.  La  hampe  florale  apparaît  en 
même  temps  que  la  pousse  qui  se  compose  de  2  (1)  départs  de  feuille  ;  petit 
à  petit,  le  pétiole,  recouvert  de  3  gaines  rougeâtres,  multinervées,  amples, 
qui  s'allongent,  s'allonge  avec  les  feuilles  ;  la  hampe  est  déjà  longue  de  30 
cm  alors  que  les  gaines  recouvrent  encore  le  pétiole  ;  quand  la  hampe 
fleurit,  le  pseudo-bulbe  ne  fait  que  quelques  millimètres  et  il  arrive  à 
maturité  plus  d'un  mois  après  la  floraison.  Cette  plante  se  différencie  de 
Oeceoclades  maculata  (Lindley)  Lindley  par  son  long  pétiole  et  de  O.  pulchra 
(Thouars)  P.J.Cribb  &  M. A. Cléments  par  ses  pseudo-bulbes 
hétéroblastiques.  La  fleur,  par  la  couleur  générale  et  la  forme,  rappelle 
O.  cordylinophylla  (Reichenbach  f.)  Garay  &  P. Taylor,  des  Comores  et  du 
nord  de  Madagascar,  mais  les  différences  morphologiques,  en  particulier 
la  forme  de  la  feuille,  les  marbrures  du  limbe  foliaire  et  les  pétales  érigés, 
séparent  nettement  les  deux  espèces.  Cette  orchidée  parait  très  rare  avec 
seulement  une  station  connue  accessible,  mais  il  en  existe  probablement 
d'autres  le  long  des  falaises  bordant  la  Rivière  des  galets. 

Remerciements 

Je  remercie  mon  ami  Patrice  Bernet  pour  son  aide  dans  l'illustration  de  ce 
nouvel  Oeceoclades. 

Bibliographie 

Bernet,  P,  2010.  Orchidées  de  la  Réunion.  Naturae  Amici  éditions,  Entre- 
Deux,  La  Réunion. 


ph.  Patrice  Bernet  et  Jacques  Dielen 


1  :  Pharmacien,  Professeur  des  Universités  à  la  retraite,  41  Rue  J.  Albany,  97430  Tampon,  La 
Réunion 

jb.castillon@wanadoo.fr 


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Richardiana 


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Une  ou  deux  espèces  dans  le  concept 
Bulbophyllum  imbricatum  (Orchidaceae)  T 

Roger  Bellone* 


Mots  clés/keywords  :  Afrique  /  Africa,  analyse  de  parcimonie  /  parsimony 
analysis,  Bulbophyllum  imbricatum ,  Bulbophyllum  linderi,  Bulbophyllum 
leucorhachis,  synonymie  /  synonymy,  taxinomie  /  taxonomy. 

Résumé 

Plusieurs  noms  sont,  très  souvent,  placés  dans  la  synonymie  de 
Bulbophyllum  imbricatum.  L'analyse  des  caractères  morphologiques  et  de  la 
distribution  géographique  des  entités  représentées  par  ces  noms  montre 
qu'il  existe  en  réalité  deux  groupes  distincts  que  l'on  doit  séparer  au 
niveau  spécifique  :  B.  imbricatum  Lindley  et  B.  leucorhachis.  (Rolfe) 
Schlechter. 

Abstract 

One  or  two  species  within  the  Bulbophyllum  imbricatum  concept?  - 

Several  names  are  usually  placed  in  the  synonymy  of  Bulbophyllum 
imbricatum.  The  analysis  of  morphological  characters  and  distribution  of 
the  entities  linked  to  these  names  shows  that  they  fall  into  two  different 
groups.  Both  groups  should  be  given  a  spécifie  status  under  the  names 
Bulbophyllum  imbricatum  Lindley  and  B.  leucorhachis.  (Rolfe)  Schlechter. 


Introduction 

Lorsqu'il  établit  le  genre  Bulbophyllum ,  Thouars  (1822)  proposa  d'emblée 
les  noms  et  les  dessins  détaillés  de  16  espèces.  Très  vite,  le  genre  apparait 
alors  comme  l'un  des  plus  grands  groupes  d'Orchidaceae.  Avant  même  la 
fin  du  19e  siècle  les  botanistes  en  comptaient  plus  de  300  (Rolfe,  1898),  et 
près  de  1  200  moins  d'un  siècle  plus  tard  (Vermeulen,  1987).  Aujourd'hui 
plus  de  2  000  espèces  ont  été  décrites  de  manière  valide  et  leur  distribution 
dans  le  monde  couvre  quelque  90  régions  tropicales  et  subtropicales. 


a  :  manuscrit  reçu  le  29  janvier  2012,  accepté  le  24  avril  2012. 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Cette  importance  numérique  et  géographique  du  groupe  a  conduit  très  tôt 
les  taxinomistes  à  rassembler  les  espèces  dans  des  sections.  Mais,  pour 
bien  des  plantes  de  ces  sections,  les  variations  morphologiques 
interspécifiques  sont  souvent  si  importantes  que  les  critères  distinctifs 
retenus  ne  permettent  pas  toujours  de  dresser  une  liste  fiable  des 
synonymes  de  chaque  espèce. 

Tel  est  le  cas  d'une  plante  observée  dans  une  zone  assez  étroite  d'Afrique 
de  l'ouest,  nommée  Bulbophyllum  linderi  par  Summerhayes  (1935)  et 
généralement  considérée  comme  synonyme  de  B.  imbricatum  depuis  la 
révision  taxinomique  des  espèces  d'Afrique  continentale  proposée  par 
Vermeulen  (1987).  L'auteur  y  classe  les  Bulbophyllum  de  cette  région 
africaine  dans  onze  groupes.  Le  groupe  5  rassemble  sur  l'espèce 
Bulbophyllum  imbricatum,  décrite  par  Lindley  (1841),  toutes  les  plantes 
ayant  des  inflorescences  en  racème  spiciforme  avec  rachis  aplati.  Ces 
plantes  appartiennent  pour  la  plupart  (mais  pas  toutes)  à  l'ancien  genre 
Megaclinium  établi  également  par  Lindley  (1826),  mais  ramené  au  rang  de 
section  de  Bulbophyllum  par  Summerhayes  (1935).  Lindley  avait  basé  sa 
description  de  ce  genre  sur  une  plante  très  variable  de  Sierra  Leone 
envoyée  par  M.  G.  Don  à  la  Société  royale  d'horticulture  de  Londres  en 
1822,  et  qu'il  avait  nommée  Megaclinium  falcatum  [aujourd'hui 
Bulbophyllum  falcatum  (Lindley)  Reichenbach  f.]. 

Ce  sont  donc  des  caractères  très  peu  nombreux  (racème  spiciforme  au 
rachis  aplati)  que  Vermeulen  a  retenus  pour  définir  l'espèce  B.  imbricatum. 
Il  estime  d'ailleurs  que  les  autres  caractères  ne  sont  pas  pertinents  :  dans 
une  note  de  sa  révision  (Vermeulen,  1987,  p.  105),  il  écrit  en  effet  :  «  Les 
formes  des  parties  florales  sont  très  homogènes  chez  Bulbophyllum 
imbricatum  mais  des  variations  considérables  sont  présentes  dans  les 
dimensions  de  chaque  partie,  le  nombre  de  feuilles  par  pseudobulbe,  la 
forme  du  rachis  et  les  couleurs  des  fleurs.  » 

«  Le  nom  linderi  Summerh.  s'applique  plutôt  à  des  plantes  frêles  aux 
pseudobulbes  unifoliés  et  aux  fleurs  de  couleur  crème.  Ces  plantes  n'existent 
qu'en  Sierra  Leone,  au  Liberia  et  en  Côte  d'ivoire.  Elles  coexistent  avec 
des  plantes  bifoliées  aux  fleurs  pourpres.  »  En  conclusion,  Vermeulen  place 
donc  Bulbophyllum  linderi  parmi  les  synonymes  de  B.  imbricatum. 
Certains  auteurs  ont  suivi  cette  approche  (Szlachetko  &  Olszewski,  2001  ; 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Szlachetko  &  Kowalkowska,  2007  ;  Szlachetko,  2008)  tandis  que  d'autres 
s'en  sont  écartés  (Summerhayes,  1968  ;  Adam,  1981  ;  Perez-Vera,  2003). 
Ayant  eu  l'occasion  d'observer  des  plantes  en  fleurs  de  chacun  des  deux 
groupes,  j'ai  résolu  d'éclaircir  cette  question. 

Matériel  et  méthodes 

Le  matériel  exploité  dans  le  cadre  de  cette  étude  est  de  trois  types. 

Le  premier  consiste  en  des  plantes  vivantes  de  ma  collection.  Elles  ont  été 
collectées  en  Afrique  de  l'ouest  voici  quelques  années.  Les  deux  spécimens 
utilisés  ici  proviennent  respectivement  de  Côte  d'ivoire  (RB  336)  et  de 
République  Centrafricaine,  ou  RCA  (RB  803).  Le  deuxième  matériel  utilisé 
comprend  les  types  des  noms  publiés  dans  ce  complexe,  auxquels  j'ai  pu 
avoir  accès.  Les  publications  originales  des  noms  concernés  ainsi  que  les 
quelques  descriptions  secondaires  disponibles  dans  la  littérature 
constituent  la  troisième  classe  de  matériel. 

La  méthode  adoptée  consiste  à  faire  l'analyse  comparative  des  caractères 
morphologiques  et  des  distributions  géographiques  de  toutes  ces  entités 
afin  de  définir  des  affinités  à  l'intérieur  de  ce  complexe  " Bulbophyllum 
imbricatum  sensu  Vermeulen".  Cette  analyse  a  été  menée  selon  deux 
approches  :  la  première,  subjective,  est  basée  sur  mon  appréciation  des 
différences  morphologiques  entre  tous  ces  spécimens.  Dans  la  seconde, 
une  analyse  de  parcimonie  a  été  exécutée  à  l'aide  de  l'ensemble  de 
programmes  PHYLIP  (Felsenstein,  1989,  1993),  composé  de  SEQBOOT 
version  3.57c,  MIX  version  3.572c  et  CONSENSE  version  3.56c,  à  partir 
d'une  matrice  des  14  caractères  discrets  les  plus  discriminants.  J'ai  adopté 
la  méthode  de  parcimonie  Wagner  (Kluge  &  Faris,  1969)  puisque  les  états 
ancestraux  ne  sont  pas  connus.  Le  test  de  bootstrap  a  été  fait  avec  100 
réplications. 

Résultats 

1  -  Description  originale  et  distribution  géographique  de  chaque  entité. 

Les  diverses  descriptions  sont  reproduites  dans  l'ordre  chronologique  de 
publication  des  noms. 

Notons  au  préalable  que  la  liste  des  synonymes  publiée  dans  WCSP  (2012, 
dernière  consultation  le  22/01/2012)  comporte  par  erreur  un  taxon, 
Megaclinium  gillianum  De  Wildeman,  lequel  n'existe  pas  dans  les  "Annales 
du  Musée  du  Congo"  citées  en  référence. 


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Bulbophyllum  imbricatum  Lindley 

Edwards' s  Botanical  Register  27:  t.  37  (1841). 

Phyllorchis  imbricata  (Lindley)  Kuntze,  Revisio  Generum  Plantarum  2:  677 
(1841)  ;  Megaclinium  imbricatum  (Lindley)  Rolfe,  in  Oliver  &  suc.  (eds.), 
Flora  of  Tropical  Africa  7:  37  (1897). 

Plante  -  Erigée  à  tiges  comportant  des  gaines  distantes  les  unes  des  autres. 
Rachis  -  Fusiforme  subquadrangulaire  légèrement  comprimé. 

Bractées  florales  -  Ovales,  obtuses,  imbriquées,  peu  parcheminées. 

Bouton  floral  -  Cornu,  pubescent.  Sépale  dorsal  linéaire  ;  sépales  latéraux 
brièvement  obliques  ;  pétales  filiformes  pubescents. 

Labelle  -  Ovale  à  base  pectinée. 

Type  -  Sierra  Leone,  Loddiges  s.n.  (K  ?  -  je  ne  suis  pas  parvenu  à  le 
localiser). 

Dans  une  note  suivant  la  diagnose  l'auteur  observe  plus  particulièrement 
que  les  fleurs  sont  «  de  couleur  remarquable,  d'un  pourpre  riche  et 
sombre  »  et  que  la  plante  présente  des  formes  proches  de  celles  des 
Megaclinium. 

Bulbophyllum  strobiliferum  Kraenzlin 

Mittheilungen  von  Forschungsreisenden  und  Gelehrten  aus  den  Deutschen 
Schutzgebieten  2:  155  (1889). 

Megaclinium  strobiliferum  (Kraenzlin)  Rolfe,  in  Oliver  &  suc.  (eds.),  Flora  of 
Tropical  Africa  7:  38  (1897). 

Pseudobulbes  -  Bifoliés  triangulaires  comprimés  ;  à  deux  faces  latérales,  la 
troisième  (moins  large)  concave,  le  long  de  laquelle  passe  le  pédoncule 
floral  ;  pseudobulbes  hauts  de  4  cm,  larges  de  2,5-3  cm. 

Feuilles  -  Longues  de  15-16  cm,  larges  de  3  cm,  oblongues  lancéolées 
obtuses. 

Inflorescence  -  Pédoncule  épais  vigoureux  (1  seul  spécimen  observé,  haut 
de  32  cm),  arqué,  obtus  ;  rachis  couvert  d'écailles  en  forme  de  tuiles  serrées, 
sur  7-8  cm,  charnu,  comprimé,  fusiforme  et  s'épaississant  vers  l'apex.  Epi 
distique,  avec  des  fleurs  cartilagineuses,  pourpres,  de  1  cm  de  diamètre. 
Bractées  florales  densément  imbriquées  depuis  la  base  d'un  rachis  très 
arqué,  larges,  ligulées.  Sépale  dorsal  érigé,  sensiblement  triangulaire,  long, 
acuminé,  glabre,  avec  l'intérieur  plus  ou  moins  pubescent  ;  sépales  latéraux 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


ovales,  arrondis  et  pubescents  à  la  base,  se  rétrécissant  rapidement  en 
apex,  acuminés  et  courbés  en  arrière.  Pétales  linéaires  sensiblement  de  la 
longueur  des  sépales,  pubescents. 

Labelle  -  Avec  épichile  triangulaire,  aigu,  à  base  courbe,  fimbrié,  ailé 
latéralement  en  forme  de  capuchon  ;  anthère  court  en  avant  du  gynostème  ; 
cavité  stigmatique  large. 

Type  -  Cameroun,  Braun  s.  n.  (B,  détruit). 

Megaclinium  triste  Rolfe 

Bulletin  of  Miscellaneous  Information  Kew  1894:  362  (1894). 

Bulbophyllum  triste  (Rolfe)  Schlechter,  Botanische  Jahrbücher  für  Systematik, 
Pflanzengeschichte  und  P flanzengeo graphie  38:  17  (1905),  nom.  illeg.,  non 
Bulbophyllum  triste  Reichenbach  f..  Annales  Botanices  Systematicae  6(2):  253. 
1861 

Pseudobulbes  -  Oblongs,  triangulaires,  obtus  ;  bifoliés. 

Feuilles  -  Linéaires-oblongues,  obtuses,  coriaces. 

Inflorescence  -  Hampe  allongée,  tubuleuse,  à  11  entrenoeuds.  Rachis  sub¬ 
comprimé,  épais,  charnu,  obscurément  crénelé.  Bractées 
approximativement  ovales,  obtuses,  concaves. 

Fleurs  -  Veloutées.  Sépale  dorsal  linéaire-subulé,  aigu,  récurvé  ;  sépales 
latéraux  ovales-falcif ormes,  sub-obtus.  Pétales  subulés  falcif ormes  et 
recourbés. 

Labelle  -  Base  aux  cotés  pectinés,  apex  étroit,  obtus,  recourbé  vers 
l'intérieur. 

Colonne  -  Courte,  à  marge  finement  dentée. 

Type  -  Afrique  de  l'ouest,  sans  localisation  précise,  Godefroy  Lebeuf  s.  n. 
(K,  242400  !)  -  Fig.  1. 

Bulbophyllum  stenorhachis  Kraenzlin 

Botanische  Jahrbücher  für  Systematik ,  Pflanzengeschichte  und 
P  flanzengeo  graphie  22:  25  (1895). 

Rhizome  -  Portant  des  pseudobulbes  séparés  les  uns  des  autres. 
Pseudobulbes  -  Ovoïdes  triangulaires  (à  faces  ovales),  hauts  de  7  cm, 
bifoliés. 

Feuilles  -  Linéaires  à  linéaires-oblongues,  obtuses,  longues  de  20  cm. 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


CuLT.  IN  HORT.  BOT.  REG.  KEW.,  A  190  . 

U, 


ROYAL  BOÎANIC  GARDENS  KEW 

illlflliil 

K000242397 


ROYAL  B0TAN1C  GARDE  NS  KEW 


fflllilillil 

K000242399 


S  CULT.  IN  HORT.  BOT.  REG.  KEW.,  A 


sfis 

li 


Qcu\  , 

_ Ai  *-*-  A.  C& OUu>v 


94.  fitegac  liai  ara  triste,  /&>//<? pweudcbulbi*  oblongis  tngonui  cd>- 
tusanguli*  dipbyliis,  foiiis  iuieari-obkmgtJi  obtusis  coriaceta,  «capot 
*îJoogatni  Tigiim  tabulons  nd  II  toctis,  racki  subcompreso*  cmw 
«mas «  obtusaagula  obscure  crenulsta  tieabridtila,  brute»  approximatif» 
lato  or»li  s  ob  tu  si  s  coneavia  palentibus,  Sorflwi  vdutiuis,  sapait  >  poslK-c 
liiHiari-subulaU)  acuto  recuira  iatenüihn*  lato  faicato-oTatis  subobtiuiis, 
potsslis  subitlaîb»  (klcato-recunrb,  iubol'o  bau  lato  pecllnato  apice  anguatc 
ribtuso  r pch no  intégra,  colnnuia  lxreri  marginal*  dentibus  bruvibus. 


Fîau.— -Not  knovn. 

P  te.udokulbi  1  ^-2  poil,  longs.  Folia  3-5  poil.  long*,  |-l  poli,  lata 
Xi' api  j»cd,  aUi.  Rachis  5  Ho.  lata.  3  Ko.  enuwa.  itrttctnr -4  bu. 
long»,  -4  lin.  Iota*.  $ejKtl*m  posficuin  »  lin.  tanguai  ;  latéral  ta  3  lin 
1*1  R.  P  clair*  4  li«.  tanga,  l.uhtUui n  1  lin.  longue». 

A  very  distinct  ipocks,  allied  to  Megacl inî t*m  leucorm-his.  Rol/t* 
(Æeic  JiniUtin,  Kt&I,  p,  198),  having  »  nunilnr  thickened  rachis  with 
rouuded  obscurcir  crcnulote  mirgias,  wkich,  however,  >»  bbckt&h  in uoloor 
and  the  Howcffl  rtimilar,  inatcad  of  heing  wbite  and  ycllow  respect  iealy 
And  lira  details  of  structure  in  tbo  two  are  naturoliy  quiw»  d  idc  rem 
Iti  tb«  présent  ono  the  flowt-rs  are  veleety,  and  the  petnk  qui  U  btack, 
etcapi  nt  tbeir  tins,  where  a  few  light  grec»  tu&rking»  omir.  The 
sapai*  and  petain  are  alao  b&roxl  and  wpotted  with  black  an  a  light  gr*  •:> 
gruutid,  though  the  markings  greaüy  prepooderate  o*er  the  grouui 
coJour.  lu  or <gin  i*  not  oxactly  kuowu,  but  il  il  beliered  to  hnvo  Iwn 
receirw  with  n  fow  Âfrican  orchlds  sent  by  Mr  Godefroy  Lebeuf,  uf 


Fig.  1  :  type  de  Megaclinium  triste 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Inflorescence  -  Plus  de  deux  fois  plus  longue  que  les  feuilles  (hautes  de  65 
cm)  ;  courtes  bractées  enveloppantes,  obtuses,  émoussées,  situées  à  la  base 
de  12  internoeuds  ;  rachis  linéaire  charnu  multiflore  ;  bractées  florales 
denses,  engainantes,  ovales,  partiellement  réfléchies  (ensemble  de  l'épi 
strobiliforme,  s'allongeant  en  s'amincissant). 

Fleurs  -  Petites.  Sépale  dorsal  finement  triangulaire,  incurvé.  Sépales 
latéraux  sensiblement  ovales,  apiculés,  courbés  vers  le  bas,  pubescents  à 
l'intérieur.  Pétales  de  même  longueur  que  ces  derniers,  linéaires, 
falciformes,  courbés,  pubescents  sur  les  2  faces. 

Labelle  -  A  épichile  triangulaire  obtus,  glabre. 

Colonne  -  Orientée  vers  l'avant,  généralement  courte,  dotée  de  petites 
dents. 

Type  -  Cameroun,  Victoria  (rebaptisé  Limbé  en  1982),  au  pied  du  Mt. 
Cameroun,  Preuss  1241  (B,  détruit). 

Bulbophyllum  laurentianum  Kraenzlin  ex  De  Wildeman  &  T.  Durand 

Comptes-rendus  de  la  Société  Royale  de  Botanique  de  Belgique  38:  58  (1899). 
Megaclinium  laurentianum  (Kraenzlin  ex  De  Wildeman  &  T.  Durand)  De 
Wildeman,  Annales  du  Musée  du  Congo  (Belge).  Botanique,  V,  1:  22  (1903). 
Plante  -  A  tige  rampante  ligneuse  assez  épaisse  et  à  nombreuses  racines. 
Pseudobulbes  -  Séparés  de  5-6  cm,  ovales,  quadrangulaires,  hauts  de  4  cm, 
diamètre  de  1,5  cm  à  la  base  ;  bifoliés. 

Feuilles  -  Linéaires  à  linéaires-lancéolées,  aiguës,  longues  de  15  cm,  larges 
de  2  cm,  coriaces. 

Inflorescence  -  En  racème,  haute  de  20  cm,  à  l'apex  incliné  couvert 
d'écailles  brièvement  aiguës.  Rachis  épais  obscurément  quadrangulaire, 
avec  bractées  presque  engainantes  à  bords  lisses,  retroussées  (en 
dessiccation  ?)  et  fleurs  distiques  incurvées  vers  l'arrière. 

Fleurs  -  Petites  aux  tépales  longs  de  3  mm  à  base  large.  Sépale  dorsal 
ovale-triangulaire  ;  sépales  latéraux  nettement  falciformes  soudés  en 
forme  de  sac  à  la  base  ;  sépales  à  dos  glabres  ;  pétales  linéaires  falciformes. 
Labelle  -  Onglet  du  labelle  brièvement  linéaire  ;  épichile  triangulaire  à 
marge  translucide,  denticulée  à  la  base. 

Colonne  -  Brièvement  dentée  des  2  côtés. 


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Richardiana 


169 


Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Note  de  l'auteur  de  la  diagnose  -  Bulbophyllum  laurentianum  est 
probablement  proche  de  Megaclinium  triste  Rolfe.  La  principale  différence 
réside  dans  le  fait  que  les  fleurs  de  M.  triste  sont  pubescentes  et  que  sa 
colonne  serait  plus  courte  que  celle  de  Bulbophyllum  laurentianum. 

Type  -  République  Démocratique  du  Congo,  lac  Mai  Ndombé  (ex  lac 
Léopold  II),  E.  Laurent,  s.  n.  (BR  holo.,  8809728  !)  -  Fig.  2. 


Herb.  Horti  Bot.  Nat.  Belg.  (BR) 

BR  -  S. P. 


880  972 


Protologue: 

î>uii.  àoc-  toj  .1x3/.  Sei^7  5*j 


Fig.  2  :  type  de  Bulbophyllum  laurentianum 


170 


Richardiana 


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Bulbophyllum  imbrication  -  Bellone 


Megaclinium  congolense  De  Wildeman 

Annales  du  Musée  du  Congo  (Belge).  Botanique ,  V,  1:  21  (1903). 

Bulbophyllum  congolense  (De  Wildeman)  De  Wildeman,  Plantae 
Bequaertianae  1:  82  (1921). 

Rhizome  -  Tige  rampante,  assez  épaisse,  atteignant  7-8  mm  de  diamètre,  à 
racines  nombreuses,  à  bulbes  distants  de  15-30  mm. 

Pseudobulbes  —  Triangulaires,  à  angles  aigus,  saillants,  parfois  munis 
d'une  quatrième  côte  incomplète,  de  3,5-4,5  cm  de  haut  et  de  2,5-3  cm  de 
large,  portant  deux  feuilles  au  sommet,  celles-ci  caduques  (inconnues  pour 
les  échantillons  que  nous  possédons  en  herbier,  précise  l'auteur). 
Inflorescence  —  Pédoncule  dressé  de  25-30  cm  de  long,  muni  de  gaines 
scarieuses,  brunâtres,  tronquées  obliquement,  de  12  mm  de  long  ;  rachis 
épais,  de  10-16  cm  de  long,  de  11-12  mm  de  large  et  de  6  mm  d'épaisseur 
environ.  Bractées  triangulaires  ovales,  sub-aiguës,  de  7  mm  de  large  à  la 
base  et  de  5-6  mm  de  long. 

Fleurs  -  En  mauvais  état. 

Type  -  République  Démocratique  du  Congo,  route  des  Caravanes,  E. 
Laurent,  s.  n.  1892  (BR  holo.,  8809742  !)  -  Fig.  3. 

Dans  des  observations  suivant  la  diagnose,  l'auteur  estime  notamment  que 
la  plante  serait  voisine  de  Bulbophyllum  laurentianum  Kraenzlin.  Il  note 
cependant  que,  contrairement  à  ce  dernier  taxon,  «  sur  huit  bulbes  que  nous 
avons  pu  examiner,  un  seul  présente  quatre  côtés  et  encore  cette  quatrième  côte  est 
incomplète  ». 

Megaclinium  gilletii  De  Wildeman 

Annales  du  Musée  du  Congo  (Belge).  Botanique,  V,  1:  22  (1903). 

Bulbophyllum  gilletii  (De  Wildeman)  De  Wildeman,  Plantae  Bequaertianae  1: 
86  (1921). 

Rhizome  -  Tige  rampante  pouvant  atteindre  5  mm  de  diamètre,  à  racines 
nombreuses  et  à  bulbes  distants  de  4-5  cm. 

Pseudobulbes  -  Aplatis  ou  obscurément  triangulaires,  à  angles  aigus,  de  4- 
5  cm  de  haut  et  de  17  mm  de  large,  munis  de  bractées  basilaires  et  portant 
trois  feuilles  au  sommet. 

Feuilles  -  8-10  cm  de  long  et  13-20  mm  de  large,  glabres. 

Inflorescence  -  Pédoncule  dressé  long  de  25  cm  environ,  muni  de  gaines 
scarieuses,  brunâtres,  tronquées  obliquement,  de  8-9  mm  de  longueur  ;  rachis 


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Richardiana 


171 


Bulbcrphyllum  imbricatum  -  Bellone 


ôsstmm&S  and  imagad 

Africa n  Plan!  initiative 

2004 


TYFl 


HCIO 


ANICI  BRUXELLENS 


Herb.  Horti  Bot.  Nat.  8eig.  (BR)  * 
8R  -  S.P. 

880  974 

Votclogue 

^  (ojçjc,  SoP^SeX.  5^  -4 : 
Ul/boi) 

Cited  in: 

FAC/  O/J ùoU*-C££>C  [Z)  ï 
2>^[^55L) 


Fig.  3  :  type  de  Megaclinium  congolense 


172 


Richardiana 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


d'environ  12  cm  de  longueur,  de  6  mm  de  largeur  et  de  1  mm  d'épaisseur  ; 
bractées  triangulaires-ovales,  obtuses,  de  4-5  mm  de  largeur  à  la  base  et  de 
4  mm  de  longueur. 

Fleurs  -  En  mauvais  état. 

Type  -  République  Démocratique  du  Congo,  vallée  de  la  Djuma,  Gillet, 
1902,  2773b  (BR  holo.,  8809735  !)  -  Fig.  4. 

Dans  des  observations  suivant  la  diagnose,  l'auteur  dit  que  cette  plante  est 
voisine  de  Megaclinium  congolense  et,  par  suite,  de  M.  laurentianum.  Elle 
s'en  différencie  essentiellement  par  le  nombre  de  feuilles,  3.  Observons  ici 
que  Vermeulen,  dans  sa  rédaction  du  genre  Bulbophyllum  dans  Geerinck 
(1992,  p.348),  estime  que  ce  spécimen  2773b  doit  être  considéré  «  comme 
une  monstruosité  »  à  cause  de  ses  pseudobulbes  trifoliés. 

Bulbophyllum  kamerunense  Schlechter 

Botanische  Jahrbücher  für  Systematik,  Pflanzengeschichte  und  Pflanzengeographie 
38:  15  (1905). 

Plante  -  Epiphyte  jusqu'à  45  cm  de  hauteur  avec  petites  racines  filiformes, 
souples  et  légères  ;  rhizome  rampant,  allongé,  cylindrique. 

Pseudobulbes  -  Séparés,  ovoïdes,  triangulaires,  3,5-4  cm  de  haut,  2-2,2  cm 
de  diamètre  à  la  base  ;  bifoliés. 

Feuilles  -  Erigées,  oblongues-ligulées,  obtuses,  apex  brièvement  bilobé, 
longues  de  8-9  cm,  larges  de  2  cm  au  milieu,  coriaces,  pétioles  apparents. 
Inflorescence  -  Erigée,  longue,  avec  des  bractées  engainantes  à  la  base  des 
entrenoeuds.  Rachis  falciforme  sub-flexible,  comprimé,  très  épais,  non  ailé. 
Fleurs  -  Sessiles  érigées.  Sépale  dorsal  lancéolé,  acuminé,  long  de  0,5  cm  ; 
sépales  latéraux  falciformes,  acuminés,  larges  à  la  base,  réfléchis  à  l'apex, 
sensiblement  aussi  larges  que  longs  en  leur  centre.  Pétales  falciformes, 
filiformes,  aigus. 

Labelle  -  Petit,  base  ovale  à  sub-carrée-ovale  ;  apex  ligulé  acuminé 
recourbé. 

Colonne  -  Courte,  subulée,  extrémité  érigée,  dentée  (sous  les  stélidies). 
Capsule  -  Oblongue,  sessile,  longue  de  1,3  cm,  large  de  0,6  cm  au  milieu. 
Type  -  Cameroun,  sans  localisation,  Schlechter  12430  (B,  détruit). 
Schlechter  a  accompagné  son  protologue  d'une  planche  botanique 
reproduite  ici  (Fig.  5). 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


3 


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Herb.  Borti  Bot.  Nat.  Belg.  (BR) 
BR  -  S.P. 


880  973 


Protoiogue 

/Ua.  Hua  Sa.  5,  1; 

ii^SoS) 

Cited  in: 

3W(JSS£) 


du  iarxltf)  botanique  tic  l'Etat. 

UKt'XKU.KB. 


TV  PIS 


■Lu'jL 


dajabasod  antf  iroagad 
Afrlc.n  Plant  Initiative 

ÏOW 


Fig.  4  :  Type  de  Bulbophyllym  gilletii 


174 


Richardiana 


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Nat.  Bot.  Garden  Belgum  -  CopyrigM  reserved 


Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Fig.  5  :  planche-type  de  Bulbophyllum  kamerunense 


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Richardiana 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Megaclinium  leucorhachis  Rolfe 

Bulletin  of  Miscellaneous  Information ,  Kew  1891:  198  (1891). 

Bulbophyllum  leucorhachis  (Rolfe)  Schlechter,  Botanische  Jahrbücher  für 
Systematik,  Pflanzengeschichte  und  P flanzengeo graphie  38:  17  (1905). 

Rhizome  -  Rampant,  robuste. 

Pseudobulbes  -  Ovoïdes-oblongs,  aigus,  tétrangulaires,  longs  de  6,25  cm, 
larges  de  3,25  cm  ;  unifoliés. 

Feuilles  -  Linéaires-oblongues,  obtuses,  longues  de  15-17,5  cm,  larges  de 
2,5  cm. 

Inflorescence  -  Tige  érigée  longue  de  15-17,5  cm.  Rachis  falciforme- 
ensiforme,  obscurément  crénelé,  long  de  7,5  cm,  large  de  8  mm,  de  couleur 
blanchâtre.  Bractées  ovales,  obtuses,  réfléchies,  longues  de  5  mm. 

Fleurs  -  Jaunes,  veloutées.  Sépale  dorsal  subulé-linéaire,  aigu,  long  de  7 
mm  ;  sépales  latéraux  semi-ovales,  falciformes,  acuminés,  très  courts. 
Pétales  falciformes,  linéaires,  aigus,  longs  de  5  mm. 

Labelle  -  Récurvé,  base  à  bords  fimbriés,  apex  linéaire-oblong,  obtus. 
Colonne  -  Courte,  apex  brièvement  quadridenté. 

Type  -  Nigeria,  Lagos,  Moloney,  Millen,  189  (K,  242396  !)  -  Fig.  6. 

Note  de  Rolfe  suivant  la  diagnose  :  plusieurs  spécimens  ont  été  envoyés  à 
Kew  pour  détermination  par  Sir  Trevor  Lawrence,  Bart.,  M.P.,  de  Burford 
Lodge,  Dorking,  en  mai  1890.  Aucun  ne  donne  l'habitat  des  spécimens 
envoyés.  Mais  il  est  certain  que  tous  sont  natifs  d'Afrique. 

En  fait,  la  description  d'origine  est  basée  sur  un  spécimen  provenant  de  Sir 
Trevor  Lawrence  et  mis  en  culture  à  Kew  Gardens. 

Megaclinium  ledermannii  Kraenzlin 

Botanische  Jahrbücher  für  Systematik ,  Pflanzengeschichte  und  P  flanzengeo  graphie 
48:  394  (1912). 

Bulbophyllum  ledermannii  (Kraenzlin)  De  Wildeman,  Plantae  Bequaertianae  1: 
91  (1921). 

Rhizomes  -  Nombreux,  épais  et  ligneux. 

Pseudobulbes  -  Ovoïdes  quadrangulaires  à  faces  triangulaires,  lisses, 
jaunes,  longs  de  4,5-6  cm,  larges  de  2  cm  à  la  base  ;  bifoliés. 

Feuilles  -  Plutôt  étroites,  lancéolées,  apex  obtus,  coriaces,  longues  de  15 
cm,  larges  de  1, 8-2,2  cm. 


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Richardiana 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Fig.  6  :  type  de  Megaclinium  leucorhachis 


Fleurs  -  Serrées  sur  les  bords  du  rachis.  Bractées  florales  triangulaires, 
obtuses,  réfléchies,  parfois  ovales,  peu  allongées.  Sépale  dorsal  linéaire- 
triangulaire,  acuminé,  long  de  1  cm,  large  de  2  mm  à  la  base  ;  sépales 
latéraux  ovales-acuminés,  falciformes,  peu  concaves,  longs  de  7-8  mm, 
larges  de  3  mm  à  la  base.  Pétales  linéaires-filiformes,  à  l'apex  obtus,  longs 


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Richardiana 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


de  7  mm,  larges  d'à  peine  0,5  mm.  Ensemble  nettement  charnu  et 
papilleux,  y  compris  l'ovaire. 

Labelle  -  Court,  triangulaire,  lobe  médian  épaissi,  1  mm  de  diamètre. 
Colonne  -  Large,  à  bord  membraneux,  surmontée  de  3  courtes  dents,  à 
base  charnue. 

Type  -  Cameroun,  Ledermann,  1215  (B,  holo.,  détruit). 

Megaclinium  hebetatum  Kraenzlin 

Vier telj ahrsschrift  der  Naturforschenden  Gesellschaft  in  Zürich  68:  423  (1923). 
Rhizome  -  5  mm  d'épaisseur,  charnu,  rampant. 

Pseudobulbes  -  Allongés-coniques,  quadrangulaires,  à  4  faces  égales  et 
scarieuses,  aigus,  longs  de  6  cm,  épais  de  1,6  cm  à  la  base,  charnus  ; 
bifoliés. 

Feuilles  -  Légèrement  pliées  à  la  base,  linéaires,  inégalement  bilobées  et 
obtuses,  longues  de  13  cm,  larges  de  2  cm,  coriaces. 

Inflorescence  -  Basilaire,  longue  de  14  cm  ;  pédoncule  rond,  arqué,  avec 
bractées  espacées  les  unes  des  autres.  Rachis  claviforme,  sub-comprimé, 
émoussé  (d'où  l'épithète  spécifique),  aigu,  long  de  8  cm.  Fleurs  serrées  sur 
le  rachis,  alternes  latéralement  ;  fleurs  et  bractées  pourpre  terne.  Bractées 
triangulaires,  larges  à  la  base,  plus  rectangulaires  après  floraison,  non 
réfléchies.  Apex  du  rachis  lisse,  aigu,  long  de  3  mm.  Ovaire  courbe  et 
rugeux. 

Fleurs  -  Sépale  dorsal  à  base  large,  linéaire,  apex  courbé,  obtus,  long  de  6- 
7  mm  ;  sépales  latéraux  à  bases  en  cupules  brièvement  connées,  côtés 
ovales,  apex  brièvement  triangulaire,  incurvé,  longs  de  4,5  mm,  larges  de 
2  mm  à  la  base.  Pétales  linéaires  recourbés,  longs  de  6-7  mm.  L'ensemble 
nettement  charnu  et  papilleux. 

Labelle  -  Délicatement  membraneux,  glabre,  ovale,  à  base  obscurément 
auriculée,  légèrement  recourbé,  présentant  3  lignes  légèrement  charnues, 
long  de  2  mm  maximum. 

Colonne  -  Courbée,  sensiblement  membraneuse,  légèrement 
encapuchonnée,  brusquement  étroite  sur  le  tiers  supérieur,  apex  bidenté. 
Type  -  Cameroun,  sans  localisation  précise,  G.  Spellenberg,  s.  n.  (HBG 
501801  !)  -  Fig.  7. 


178 


Richardiana 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


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Fig.  7  :  type  de  Megaclinium  hebetatum 


XII(4)  -  juin  2012 


Richardiana 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Bulbophyllum  linderi  Summerhayes 

Bulletin  of  Miscellaneous  Information ,  Kew  1935:  202  (1935). 

Plante  -  Affine  de  Bulbophyllum  leucorhachis  (Rolfe)  Schlechter  à  cause  des 
pseudobulbes  unifoliés  et  de  la  colonne  aux  lobes  de  stélidies  différents. 
Rhizome  -  Rampant,  cylindrique,  épais,  3-4  mm  de  diamètre,  portant  des 
pseudobulbes  espacés  de  2-3,5  cm. 

Pseudobulbes  -  Ovoïdes  allongés,  obscurément  triangulaires,  longs  de  3- 

4.5  cm,  diamètre  de  1-1,5  cm  à  la  base  ;  unifoliés. 

Feuilles  -  Etroites,  elliptico-oblongues,  brièvement  pétiolées,  obtuses, 
longues  de  10-20  cm,  larges  de  1, 3-2,2  cm. 

Inflorescence  -  Tige  basilaire,  plutôt  terne,  longue  de  14-24  cm,  érigée  avec 
rachis  falciforme,  plus  courte  que  les  feuilles  ;  pédoncule  long  de  11-15  cm, 
mince,  avec  plusieurs  bractées  obtuses  longues  de  4-5  mm  ;  rachis  charnu, 
sub-comprimé,  long  de  3-5  cm,  large  de  3,5-5  mm  ;  bractées  florales  ovales- 
triangulaires,  obtuses  presque  arrondies,  larges  de  3-5  mm  à  la  base,  puis 
recourbées. 

Fleurs  -  Crème,  en  ligne  sur  le  côté  du  rachis.  Sépale  dorsal  étroitement 
lancéolé,  aigu,  incurvé,  long  de  7,5  mm,  large  de  1,5  mm  ;  sépales  latéraux 
nettement  obliques,  falciformes-ovales,  aigus,  longs  de  4,5  mm,  larges  de 

2.5  mm  à  la  base  ;  pétales  linéaires,  aigus,  falciformes,  longs  de  6  mm, 
larges  de  0,6  mm,  densément  papilleux,  uninervurés. 

Labelle  -  Nettement  courbé,  allongé-ovale,  obtus,  entier  vers  le  haut,  base 
pectinée,  apex  papilleux  de  2  mm  de  circonférence. 

Colonne  -  Courbée,  longue  de  2,5  mm,  ailes  intégrées,  stélidies  brièvement 
subulées. 

Ovaire  -  Glabre,  long  de  3  mm. 

Type  -  Liberia,  Bambuma,  1926,  G.  M.  Allen  in  Linder  1325  (Flolo  K, 
242395  !  -  Fig.  8  -  Iso  Ames,  P,  359490  !). 

2  -  Description  des  spécimens  vivants. 

Spécimen  RB  336  (Fig.  9B,  D  et  planche  page  193)  -  Il  provient  de  la  forêt 
d'Agboville,  à  70  km  au  nord  d'Abidjan.  Il  a  été  collecté  en  août  1995  lors 
d'une  visite  de  membres  de  l'AFCPO  (Association  Française  Culture  et 
Protection  des  Orchidées)  organisée  en  collaboration  avec  la  Faculté  des 
Sciences  et  Techniques  d'Abidjan  (Chiron,  1996). 


180 


Richardiana 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


ROYAL  BOTANIC  GARDE  NS  KEW 


K000242395 


Bulbophyllum 


A  l'époque  de  son  observation,  cette  plante  n 'était  pas  fleurie  et  n'avait  été 
étiquetée  que  comme  Bulbophyllum  sp.  Depuis,  le  spécimen  a  été  mis  en 
culture  et  s'est  développé  assez  rapidement.  Il  a  fleuri  régulièrement  et 
notamment  en  avril  2009,  en  avril  et  mai  2010  et  en  avril  2011. 


Fig.  8  :  type  de  Bulbophyllum  linderi 


XII(4)  -  juin  2012 


Richardiana 


181 


Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Fig.  9  :  Bulbophyllum  imbricatum  (A,  C)  et  B.  leucorhachis  (B,  D) 


182 


Richardiana 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Rhizome  -  Rampant,  portant  des  pseudobulbes  espacés  de  0,8  à  1,6  cm. 
Pseudobulbes  -  Ovoïdes  allongés,  triangulaires,  légèrement  aplatis,  longs 
de  2-4  cm,  larges  de  1-2  cm  ;  unifoliés. 

Feuilles  -  Linéaires  avec  apex  sub-aigu,  coriaces,  9,5-17  x  l,6-2,2  cm,  à 
pétiole  très  court  (2,5  mm). 

Inflorescences  -  3-4  tiges  florales  basilaires,  érigées,  plus  ou  moins 
courbées,  en  racème  spiciforme,  plus  courtes  que  les  feuilles  (15-17  cm  de 
longueur)  ;  pédoncule  cylindrique,  6-7  entrenœuds  longs  de  1,5-2  cm,  vert 
clair,  portant  à  la  base  une  bractée  brunâtre  longue  de  2  à  5  mm. 

Rachis  -  Epais  et  un  peu  aplati,  charnu,  plus  ou  moins  coudé,  couleur  très 
claire  du  crème  au  jaune-vert,  long  de  4-6  cm  et  large  de  0,5-0,8  cm. 
Bractées  florales  ovales,  obtuses,  presque  aussi  larges  que  le  rachis, 
imbriquées,  réfléchies  après  l'éclosion  des  fleurs. 

Fleurs  -  12  à  30,  distiques,  s'ouvrant  successivement  sur  le  rachis,  couleur 
jaune  clair.  Sépale  dorsal  érigé,  lancéolé,  aigu,  long  de  7  mm,  large  de 
2  mm  ;  sépales  latéraux  ovales,  falciformes,  obliques,  un  peu  infléchis  à 
l'apex,  longs  de  5-6  mm,  larges  de  2  mm  environ  ;  pétales  linéaires- 
lancéolés,  falciformes,  aigus,  longs  de  5-6  mm,  larges  de  0,6-0,8  mm. 
Labelle  -  Entier,  linguiforme,  long  de  2  à  3  mm,  recourbé  vers  le  bas,  à 
l'apex  aigu  ;  à  base  ovale,  large  d'environ  2  mm,  à  bords  dressés  et 
pectinés. 

Colonne  -  Légèrement  arquée,  longue  de  2  à  3  mm,  s'épaississant  vers  le 
centre,  avec  2  petits  lobes  à  la  base  des  stélidies. 

Spécimen  RB  803  (Fig.  9A,  C  et  planche  page  193)  -  Il  provient  de  la  forêt 
de  Bayanga,  le  long  de  la  Sangha  à  l'extrême  sud  de  la  République 
centrafricaine,  où  il  a  été  collecté  en  février  1996  lors  d'une  mission  de 
recensement  des  espèces  de  la  forêt  de  Ngoto,  organisée  avec  Guy  Chiron 
et  effectuée  avec  les  responsables  locaux  du  programme  ECOFAC 
(Ecosystèmes  Forestiers  d'Afrique  Centrale).  Dans  ce  cas  encore,  l'espèce 
n'a  pas  été  déterminée  in  situ.  Mais  le  spécimen  mis  en  culture  a  fleuri  en 
avril  2008  et,  depuis,  régulièrement  en  avril  et  mai  de  chaque  année.  Une 
division  effectuée  sous  le  numéro  RB  803 A  en  2010  a  également  fleuri  en 
mai  et  juin  2011. 

Rhizome  -  Rampant,  robuste,  portant  des  pseudobulbes  espacés  de  1- 
3,5  cm. 


XII(4)  -  juin  2012 


Richardiana 


183 


Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Feuilles  -  Oblancéolées  avec  apex  sub-aigu,  à  pétiole  court  (2-5  mm), 
coriaces,  10-20  x  2-4  cm. 

Pseudobulbes  -  Ovoïdes,  fortement  aplatis,  triangulaires,  longs  de  3-6  cm, 
larges  de  1, 5-2,5  cm  ;  bifoliés. 

Inflorescences  -  4-5  tiges  florales  basilaires,  érigées,  plus  ou  moins 
courbées,  en  racème  spiciforme,  plus  longues  que  les  feuilles  (25-40  cm  de 
longueur)  ;  pédoncule  cylindrique,  6-7  entrenœuds  longs  de  3-4  cm,  vert 
violacé,  portant  à  la  base  une  bractée  longue  de  5-15  mm,  verdâtre- 
brunâtre. 

Rachis  -  Vigoureux,  épais,  aplati,  charnu,  plus  ou  moins  coudé,  couleur 
pourpre  ou  pourpre  brunâtre,  long  de  6-14  cm,  large  de  1-1,5  cm  dans  sa 
partie  centrale  non  fleurie.  Bractées  florales  ovales,  obtuses,  presque  aussi 
larges  que  le  rachis,  imbriquées,  réfléchies  après  éclosion  des  fleurs. 
Fleurs  -  16  à  35,  distiques,  s'ouvrant  successivement  sur  le  rachis.  Faces 
externes  fortement  tachées  de  pourpre  foncé  sur  fond  jaune,  ce  fond  étant 
bien  apparent  sur  le  labelle,  la  colonne,  les  sépales  latéraux  et  la  base  du 
sépale  dorsal,  mais  presque  inexistant  au-dela  de  cette  base  et  sur  les 
pétales  ;  faces  dorsales  uniformément  et  finement  tachetées  de  pourpre 
sombre  sur  fond  jaune  à  peine  perceptible.  Sépale  dorsal  érigé,  lancéolé, 
aigu,  à  bord  entier,  long  de  8-11  mm,  large  de  3  mm  à  la  base  ;  sépales 
latéraux  obliquement  triangulaires  et  falciformes,  pubescents,  longs  de  5- 
7  mm,  larges  de  3-4  mm  ;  pétales  filiformes  courbés  vers  le  bas,  aigus, 
pubescents,  longs  de  7-8  mm,  larges  de  1  mm  à  la  base. 

Labelle  -  Entier,  linguiforme,  sub-aigu,  courbé  vers  le  bas,  long  d'environ 
3  mm,  base  large  de  1,5-2  mm,  à  bords  pectinés. 

Colonne  -  Légèrement  arquée,  longue  de  2,5-3  mm,  petites  ailes  à  la  base 
de  stélidies  courtes  (0,5-0,7  mm). 

Les  floraisons  simultanées  des  deux  spécimens  en  avril  2010  (puis  en  avril 
et  mai  2011)  ont  favorisé  une  comparaison  directe  de  leurs  caractères 
morphologiques.  Les  différences  sont  importantes  et  significatives  (Tab.  1). 


184 


Richardiana 


XII(4)  -  juin  2012 


Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Une  matrice  de  caractères  discrets  utilisable  en  analyse  de  parcimonie  a  été 
établie  sur  ces  bases  pour  l'ensemble  des  plantes  du  complexe  pour 
lesquelles  j'ai  pu  avoir  accès  à  des  données  suffisantes  (Tab.  2).  Le  résultat 
de  cette  analyse  est  illustré  par  un  arbre  (Fig.  10)  qui  montre  clairement 
deux  groupes  de  noms  bien  distincts,  soutenus  par  des  valeurs  de 
bootstrap  relativement  élevées  :  81%  et  53%.  Dans  l'un  sont  rassemblés 
tous  les  noms  Bulbophyllum  leucorhachis  et  B.  linderi,  tandis  que  les  autres 
noms  sont  réunis  dans  l'autre  groupe. 


80 


53 


-B.  hebetatum  1923 
-B.  strobiliferum  1889 
-B.  imbricatum  1841 
-B.  strobiliferum  1898 
-B.  kamerunense  1905 
-B.  congolense  1903 
-B.  laurentianum  1899 
-B.  stenorhachis  1895 
-B.  triste  1 898 
-B.  triste  1 894 
-B.  ledermannii  1912 
-B.  imbricatum  2003 
-B.  imbricatum  201 1 
-B.  imbricatum  1955 
-B.  gilletii  1903 
-B.  imbricatum  1898 
-B.  linderi  1981 
-B.  linderi  1935 
-B.  leucorhachis  1891 
-B.  leucorhachis  1898 
-B.  leucorhachis  201 1 
-B.  linderi  2003 


B.  imbricatum 


B.  leucorhachis 


Fig.  10  :  arbre  le  plus  parcimonieux  basé  sur  14  caractères  discrets 

Les  valeurs  au-dessous  des  branches  sont  les  pourcentages  de  bootstrap 


XII(4)  -  juin  2012 


Richardiana 


185 


Tableau  1 


Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


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186 


XII(4)  -  juin  2012 


16  à  35 ,  sur  2  rangs,  tournées  à  90°  12  à  30,  sur  2  rangs,  tournées  à  90°  dans 

dans  la  même  direction _ la  même  direction _ 

Hétérogènes  à  dominante  pourpre. 

Faces  externes  des  pièces  florales 


Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


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XII(4)  -  juin  2012 


187 


Labelle  vers  le  bas,  long  d'environ  3  mm,  base  bas,  base  ovale,  large  de  2-3  mm,  à 

_ large  de  1,5-2  mm,  à  bord  pectine _ bord  pectiné _ 

Colonne  Peu  arquée,  de  2,5-3  mm,  base  des  Peu  arquée,  de  2-3  mm,  centre  épais, 

_ stédilies  courte  et  lobée  base  des  stédilies  courte  et  lobée 


Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Tableau  2  -  Matrice  de  caractères 


Spécimens  étudiés 

B.  imbricatum  1841 
B.  leucorhachis  1891 
B.  triste  1894 
B.  stenorhachis  1895 
B.  laurentianum  1899 
B.  congolense  1903 
B.  gilletii  1903 
B.  kamerunense  1905 
B.  ledermannii  1912 
B.  hebetatum  1923 
B.  linderi  1935 
B.  imbricatum  1898 
B.  leucorhachis  1898 
B.  strobiliferum  1898 
B.  triste  1898 
B.  imbricatum  1955 
B.  linderi  1981 
B.  linderi  2003 
B.  imbricatum  2003 
B.  imbricatum  2011 
B.  leucorhachis  2011 


caractères  retenus 

ABCDEFGHI JKLMN 
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?1111????1??11 
??000?0000?0?? 
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1?1?1??????011 
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A  :  espacement  maximum  entre  pseudobulbes  sur  le  rhizome  de  plus  (1)  ou  moins 
(0)  de  1,5  cm  -  B  :  pseudobulbes  très  (1)  ou  peu /très  peu  (0)  aplatis  -  C  : 
pseudobulbes  unifoliés  (0)  ou  bi  /  trifoliés  (1)  -  D  :  inflorescence  longue  de  plus  (1) 
ou  moins  (0)  de  20  cm  -  E  :  inflorescence  plus  longue  (1)  ou  plus  courte /égale  (0) 
que  les  feuilles  -  F  :  gaines  stériles  de  l'inflorescence  longues  de  plus  (1)  ou  moins 
(0)  de  5  mm  -  G  :  longueur  maximale  du  rachis  de  plus  (1)  ou  moins  (0)  de  8  cm  - 
H  :  largeur  du  rachis  de  plus  (1)  ou  moins  (0)  de  8  mm  -  I  :  couleur  dominante  du 
rachis  pourpre  (1)  ou  non  (0)  -  J  :  fleur  à  dominante  pourpre  (1)  ou  autre  [blanc, 
ivoire,  jaune,  vert,  noir]  (0)  -  K  :  couleur  des  fleurs  hétérogènes,  parsemée  de  taches 
(1)  ou  homogène  (0)  -  L  :  sépale  dorsal  long  de  plus  (1)  ou  moins  (0)  de  8  mm  -  M  : 
sépales  latéraux  pubescents  (1)  ou  glabres  (0)  -  N  :  pétales  pubescents  (1)  ou 
glabres  (0). 


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Richardiana 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Discussion 

Observons  tout  d’abord  que  les  caractères  de  Bulbophyllum  imbricatum  tels 
qu'ils  sont  donnés  par  Lindley  en  1841  sont  très  partiels,  notamment  parce 
que  rien  n'est  dit  sur  leurs  pseudobulbes  et  sur  leurs  feuilles.  L'essentiel  de 
la  description  porte  sur  les  fleurs,  mais  reste  assez  sommaire.  Toutefois, 
leur  couleur  est  précisée  dans  une  note  où  Lindley  indique  qu'elle  est  d'un 
«  pourpre  remarquable  ». 

De  l'ensemble  des  descriptions  ci-dessus  se  dégagent  deux  sous-ensembles 
de  plantes,  respectivement  caractérisées  par: 

a)  -  pseudobulbes  unifoliés,  peu  espacés,  peu  ou  pas  aplatis  ;  plantes 
globalement  de  petite  taille  ;  inflorescence  courte,  rachis  court, 
relativement  frêle,  blanchâtre  ;  fleurs  petites,  peu  nombreuses,  de  couleur 
uniforme  claire  (de  l'ivoire  au  jaune  pâle)  ;  sépales  et  pétales  glabres,  ces 
derniers  étant  le  plus  souvent  filiformes. 

b)  -  pseudobulbes  bifoliés,  bien  espacés,  nettement  aplatis  ;  plantes 
nettement  plus  robustes  et  plus  grandes  que  celles  du  groupe  précédent  ; 
inflorescence  longue,  rachis  long,  vigoureux,  pourpre  foncé  ;  fleurs 
nombreuses,  nettement  plus  grandes  et  plus  vigoureuses  que  celles  du 
groupe  précédent,  comportant  des  taches  de  diverses  formes  et  à 
dominante  pourpre  sombre,  se  détachant  parfois  sur  un  fond  discret  jaune  ; 
sépales  et  pétales  grands  et  vigoureux,  fortement  pubescents  en  ce  qui 
concerne  les  sépales  latéraux  et  les  pétales. 

L'analyse  de  parcimonie  confirme  cette  observation,  avec  des  valeurs  de 
bootstrap  significatives  pour  des  caractères  discrets.  Dans  le  premier 
ensemble  on  trouve  Bulbophyllum  leucorhachis  et  B.  linderi.  Une  difficulté 
supplémentaire  a  surgi  au  sujet  de  B.  leucorhachis  depuis  que 
Summerhayes  (1935)  a  cru  pouvoir  indiquer  que  Rolfe  avait  commis  une 
erreur  dans  la  description  de  son  espèce  en  la  décrivant  comme  unifoliée 
alors  que  l'examen  du  type  montre  un  pseudobulbe  bifolié  -  ce  qui  n'est 
pas  vérifié  par  un  examen  attentif  de  la  figure  5.  En  outre  Rolfe  (1898),  sur 
la  base  d'un  autre  spécimen  de  B.  leucorhachis ,  confirme  le  caractère 
unifolié  de  son  espèce.  Il  n'y  a  aucune  raison  de  mettre  en  doute  cette 
observation.  Il  s'agit  probablement  d'une  erreur  d'interprétation  de 
Summerhayes.  Le  spécimen  RB  336  entre  clairement  dans  ce  sous- 
ensemble. 

Dans  le  sous-ensemble  (b),  se  regroupent  toutes  les  autres  entités,  ainsi  que 
le  spécimen  RB  803.  Il  semble  également  qu'il  y  ait  un  consensus  général 


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Richardiana 


189 


Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


depuis  longtemps  sur  le  fait  que  Bulbophyllum  imbricatum  appartient  à  ce 
sous-groupe  (Schlechter,  1906  ;  Summerhayes,  1968  ;  Adam,  1981  ;  Perez- 
Vera,  2003). 

La  distribution  géographique  (Fig.  11)  est  nettement  différente  pour  les 
plantes  du  groupe  (a)  et  celles  du  groupe  (b).  Les  premières  n'ont  été 
observées  que  dans  une  région  limitée  :  sud  de  la  Guinée,  Sierra  Leone, 
Liberia  et  Côte  d'ivoire.  Les  secondes  se  trouvent  dans  une  région 
considérablement  plus  vaste  qui  s'étend  jusqu'en  République 
Centrafricaine  et  en  République  Démocratique  du  Congo. 


Mauritanie 


Sénégal 

kv*.. 


Gambie 


/  Burkina  Faso 


Bénin 


Liberia 


Angola 


Niger 


\  Soudan 


Tchad 


Sierra  Leone 


Guinée-Equatoriale 

Sao  Tomé 

Principe  ^ 


Fig.  11  :  distribution  géographique  de  Bulbophyllum 

imbricatum  et  B.  leucorhachis 


Conclusion 

Le  nom  correct  pour  l'entité  (b)  est  donc  Bulbophyllum  imbricatum  Lindley. 
Synonymes  hétérotypiques  : 

Bulbophyllum  strobiliferum  Kraenzlin 
Bulbophyllum  stenorhachis  Kraenzlin 


190 


Richardiana 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Bulbophyllum  laurentianum  Kraenzlin  ex  De  Wildeman  &  T.  Durand 

Megaclinium  congolense  De  Wildeman 

Megaclinium  gilletii  De  Wildeman 

Bulbophyllum  kamerunense  Schlechter 

Megaclinium  ledermannii  Kraenzlin 

Megaclinium  hebetatum  Kraenzlin 

Megaclinium  triste  Rolfe 

Quant  à  l’entité  (a),  c'est  sous  le  nom  de  B.  leucorhachis  (Rolfe)  Schlechter 
qu'elle  doit  être  désignée. 

Synonyme  hétérotypique  :  Bulbophyllum  linderi  Summerhayes. 

Remerciements 

Je  remercie  les  herbiers  BR,  HBG  et  K  pour  la  mise  à  disposition  d'images 
des  types  illustrés  dans  cet  article.  Je  remercie  également  Guy  Chiron  pour 
son  aide  dans  la  recherche  des  diagnoses  des  orchidées  en  cause  et  pour 
ses  conseils  lors  de  la  préparation  de  cette  étude. 

Bibliographie 

Adam,  J. -G.,  1981.  Flore  descriptive  des  Monts  Nimba  (Côte  d'ivoire ,  Guinée,  Libéria).  5e 
partie,  Orchidaceae.  CNRS,  Paris. 

Chiron,  G.,  1996.  A  la  découverte  des  orchidées  ivoiriennes.  Orchidées,  Culture  & 
Protection,  24:  6-14. 

Felsenstein,  J.,  1989.  PHYLIP  -  Phylogenu  Inference  Package  (version  3.2). 
Cladistics  5  :  164-166. 

Felsenstein,  J.,  1993.  PHYLIP  (Phylogenu  Inference  Package)  version  3.5c.  Distribué 
par  Fauteur,  Université  de  Washington,  Seattle,  Department  of  Genetics. 

Kluge,  A.  G.  &  J.  S.  Farris,  1969.  Quantitative  phyletics  and  the  évolution  of 
anurans.  Systematic  Zoology  18:  1-32. 

Lindley,  J.,  1826.  Megaclinium  falcatum.  Edwards' s  Botanical  Register  12  :  t.989 

Lindley,  J.,  1841.  Miscellaneous  notices.  Edwards' s  Botanical  Register  27  :  37. 

Perez-Vera,  F.,  2003.  Les  orchidées  de  Côte  d'ivoire.  Parthénope  et  IRD,  Mèze  (France). 

Rolfe,  R.  A.,  1898.  Orchidaceae  in  Flora  of  Tropical  Africa.  Lovell  Reeve  &  CO, 
Londres. 

Schlechter,  R.,  1906.  Orchidaceae  africanae.  Botanische  jahrbücher  für  Systematik, 
Pflanzengeschichte  und  Pflanzengeographie  38:  144-165  [156]. 


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Richardiana 


191 


Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


Summerhayes,  V.S.,  1935.  Bulletin  of  Miscellaneous  Information,  Kew,  1935. 

Summerhayes,  V.S.,  1968.  Orchidaceae.  In  Hutchinson  &  Dalziel,  Flora  of  West 
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Szlachetko,  D.  L.,  2008.  Orchidaceae  oflvory  Coast.  CSIC,  Madrid. 

Szlachetko,  D.  &  A.  Kowalkowska,  2007.  Inventaire  préliminaire  de  la  flore  d'orchidées 
de  Guinée,  Afrique  occidentale.  Richardiana,  VII  (4),  174-184. 

Szlachetko,  D.L.  &  T.S.  Olszewski,  2001.  Orchidaceae.  Vol.2,  in  Achoundong  & 
Morat,  Flore  du  Cameroun.  MINREST,  Youndé. 

Thouars,  A.  Aubert  Du  Petit-,  1809.  Mémoires  sur  les  plantes  orchidées  des  îles  australes 
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des  sciences  et  des  Arts,  1809:  336-337.  D.  Colas,  Paris. 

Thouars,  A.  Aubert  Du  Petit-,  1822.  Histoires  particulières  des  plantes  orchidées 
receuillies  sur  les  trois  îles  australes  d'Afrique,  de  France,  de  Bourbon  et  de  Madagascar. 
L'auteur,  A.  Bertrand  libraire,  Treuttel  &  Wurtz,  libraires,  Paris. 

Vermeulen,  J.  J.,  1987.  Orchid  Monographs.  Vol.2,  A  taxonomie  Révision  of  the 
Continental  African  Bulbophyllinae.  E.  J.  Brill,  Leiden,  New  York,  Kobenhavn,  Kôln. 

Vermeulen,  J.  J.,  1992.  Genre  Bulbophyllum.  In  D.  Geerinck,  Flore  d'Afrique  centrale. 
(Zaïre,  Rwanda,  Burundi).  Orchidaceae  (seconde  partie),  pp.  307-374. 

Wildeman,  E.  de,  1903.  Anales  du  Musée  du  Congo.  Botanique,  Série  V.  Etudes  de  la  flore 
du  Bas-  et  du  Moyen  Congo.  Spineux  &  C°,  Bruxelles. 

WCSP,  2012.  World  Checklist  of  Selected  Plant  Families.  mis  à  disposition  par  les  Royal 
Botanic  Gardens,  Kew.  Publié  sur  Internet  à  l'adresse  http:  /  /  apps.kew.org/wcsp/ 


Photographies  page  193  :  R.  Bellone 


*  :  120  impasse  de  la  chapelle.  Boulevard  Coua  de  Can,  F-83550  VIDAUBAN 
adresse  mèl  roger.bellone@orange.fr 


Planche 

page  ci-contre 

1-  rachis  de  Bulbophyllum  imbricatum  RB803  -  2-  rachis  de  B.  leucorhachis  RB336  -  3-  fleurs  de 
RB803  (à  gauche)  et  de  RB336  (à  droite)  -  4-  colonne  et  labelle  de  RB803  (à  gauche)  et  RB336 
(adroite) 


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Bulbophyllum  imbricatum  -  Bellone 


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Richardiana 


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On  the  distribution  of  Zeuxine 
lindleyana,  an  endemic  orchid  of  India3 

Anant  Kumar1,  Avishek  Bhattacharjee1,2  &  P.  Venu1 


Key  words/mots-clés:  Buxa,  distribution,  endemism,  West 
Bengal/  Bengale  occidental. 

Abstract 

Zeuxine  lindleyana  A. N.  Rao,  an  endemic  orchid  of  India,  is  now  reported 
from  the  Buxa  Wildlife  Sanctuary,  West  Bengal,  India.  This  constitutes  a 
new  distributional  record  of  the  species  from  the  State  and  first  secured 
collection  for  CAL.  A  detailed  description,  including  an  illustration  and  an 
in  situ  photograph,  is  provided  to  facilitate  the  identification  of  this  rare 
terrestrial  orchid. 

Résumé 

De  la  distribution  géographique  de  Zeuxine  lindleyana,  une  orchidée 
endémique  d'Inde  -  Zeuxine  lindleyana  A. N.  Rao  est  ici  enregistrée  pour  le 
Bengale  occidental  (Inde),  dans  le  Buxa  Wildlife  Sanctuary.  Ceci  représente 
une  observation  nouvelle  de  l'espèce  dans  cet  état  et  constitue  la  première 
collecte  sûre  pour  CAL.  Une  description  détaillée  et  des  illustrations 
(planche  botanique  et  photographie  in  situ)  sont  proposées  afin  de  faciliter 
l'identification  de  cette  orchidée  terrestre  à  distribution  limitée  et  à 
occurrence  rare. 


Introduction 

The  genus  Zeuxine  Lindley  is  represented  by  about  80  species  (Xinqi  et  al, 
2009)  distributed  from  Tropical  Africa  to  Central  Asia  and  West  Pacific 
(Govaerts  et  al,  2012),  out  of  which  18  species  (Bhattacharjee  &  Sabapathy, 
2007)  are  found  in  India.  One  of  the  authors  (AK)  collected  a  few  specimens 


a  :  manuscrit  reçu  le  19  avril  2012,  accepté  le  18  mai  2012. 


194 


Richardiana 


XII(4)  -  juin  2012 


Zeuxine  lindleyana  -  Kumar  et  al. 


of  a  terrestrial  orchid  during  the  floral  documentation  of  the  Buxa  Wildlife 
Sanctuary,  Jalpaiguri,  West  Bengal,  India.  These  plants  were  subsequently 
identified  as  Zeuxine  lindleyana  A. N.  Rao,  a  species  hitherto  only  known 
from  Arunachal  Pradesh  and  Odisha.  Zeuxine  lindleyana  is  closely  allied  to 
Z.  strateumatica  (L.)  Schlechter  but  can  be  distinguished  (Fig.  1  A  &  B)  by 
its  thinner,  single-lobed,  white  labellum  which  is  lacking  any  callus  or 
appendage  inside  the  basal  sac.  In  contrast,  the  labellum  of  Z.  strateumatica 
is  thicker,  distinctly  3-lobed,  yellow  and  adorned  by  two  calli,  one  on 
either  side  inside  the  basal  sac. 

Zeuxine  lindleyana  A. N.  Rao  in  Arunachal  Forest  News  6(1):  34.  1988; 
S.  Misra  in  Journal  of  the  Orchid  Society  of  India  3  (1  &  2):  65.  1990; 
H.J.  Chowdhery,  Orchid  flora  of  Arunachal  Pradesh :  695,  t.  421.  1998; 

N.  Pearce  &  P.J.  Cribb,  The  Orchids  ofBhutan :  115.  2002;  S.  Misra,  Orchids  of 
Orissa :  310.  2004;  S.  Misra,  Orchids  of  India:  320.  2007. 

Types:  W/Kameng  Dist.,  Tipi  (in  the  lawn  of  Orchid  Centre),  ca.  200  m, 
2.2.83,  A.N.  Rao  6496  -  A  [holotype:  Orchid  Herbarium  Tipi!  (OHT  - 
acronym  not  listed  in  Index  Herbariorum);  A.N.  Rao  6496  -  B  (isotype: 
OHT!);  W  Kameng  dist.,  Tipi,  25-1-83,  A.N.  Rao  6145,  6146  (paratypes: 
OHT!);  W  Kameng  Dist.,  Tipi  (in  the  lawn  of  Orchid  Centre),  ca.  200  m, 
2.2.83,  A.N.  Rao  6500  -  A  &  B  (paratypes:  OHT!);  Udayagiri,  Ganjam,  19  Jan 
1900,  C.A.  Barber  1125  (paratype:  MH!). 

Terrestrial  herbs,  3-25  cm  tall.  Rhizome  vertical  to  sub-horizontal,  1-6  cm 
long,  2-4  mm  thick,  dull  greenish-brown,  rooting  at  nodes.  Roots  fleshy, 

O. 5-4  cm  long,  with  minute  root  hairs.  Stem  terete,  erect,  2-19  cm  long, 
pinkish-green,  glabrous.  Leaves  3-10,  linear  to  linear-oblanceolate,  1.5-6  x 
0.2-0. 5  cm,  grass-like,  crowded  towards  apex  or  slightly  scattered,  green, 
turning  to  reddish-brown  during  maturity,  acuminate  at  apex,  entire  at 
margins,  clasping  stem  with  sheathing  base,  1-veined.  Inflorescence  a 
terminal  spike,  3-to  many  flowered,  glabrous;  peduncle  1-4  (7)  cm  long, 
with  1-3  sheaths;  sheaths  oblong-lanceolate,  1.7-2. 5  x  0. 2-0.4  cm,  pink  to 
pinkish-green,  acuminate  at  apex,  clasping,  glabrous;  rachis  1.5-6  cm  long. 
Floral  bracts  ovate-lanceolate,  0.6-2  x  0.3-0. 5  cm,  longer  than  ovary,  pale 
green  with  pinkish  tinge,  acuminate  at  apex,  margins  sometimes  hyaline,  1 


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Richardiana 


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Zeuxine  lindleyana  -  Kumar  et  al. 


or  3-veined.  Flowers  0.8-1. 2  cm  long,  resupinate.  Sepals  free,  most  often 
pale  green  at  base,  white  flushed  with  pink  in  distal  half,  sparsely  gland- 
dotted,  glabrous;  dorsal  sepal  ovate,  concave,  3.7-7  x  1.7-3  mm,  forming  a 
hood  with  the  petals,  sub-acute  at  apex,  3-veined;  latéral  sepals  ovate- 
lanceolate,  sometimes  oblique,  3-5  x  1-2  mm,  acute  at  apex,  sometimes  with 
2  médian  thin  undulated  lamellae,  1  or  2-veined.  Petals  ovate-lanceolate, 
3.5-5  x  0.9-1. 5  mm,  white,  acute  at  apex,  sparsely  gland-dotted,  glabrous,  2 
or  3-veined.  Labellum  entire,  ovate-lanceolate,  3-5  x  1.5-2. 5  mm  (when 
spread),  cymbiform  with  saccate  base  without  any  callus  or  appendage, 
white  with  greenish  tinge  at  base,  pinkish  tinge  towards  apex,  acute  (in  live 
specimens)  to  sub-acute  (when  spread)  at  apex,  slightly  undulate  at  distal 
half  margins,  sparsely  gland-dotted,  3-veined.  Column  2-2.5  mm  long, 
brownish-red  on  ventral  side,  without  any  wings;  rostellum  ca.  0.4  mm 
long,  white,  bifid,  acute  to  acuminate  at  apex,  slightly  incurved.  Stigma  2- 


Fig.  1:  A.  Zeuxine  lindleyana  ;  B.  Z.  strateumatica 

111.  Anant  Kumar  [A]  &  Avishek  Bhattacharjee  [B] 


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Zeuxine  lindleyana  -  Kumar  et  al. 


lobed,  lobes  well  separated.  Anther  2-loculed,  oblong-ovate  to  sub- 
cordate,  1.2-1. 8  x  0.8-1. 2  mm,  abruptly  acuminate  at  apex,  orange-yellow; 
pollinarium  2-2.5  mm  long;  pollinia  2,  oblong-ovate  to  obclavate,  ca.  1  mm 
long,  dull  yellowish-white,  sectile,  bifid;  caudicles  ca.  0.3  mm  long;  tegula 
linear-oblong  to  spathulate,  0.8-1. 2  mm  long,  semi-transparent;  viscidium 
ca.  0.2  x  0.2  mm,  sub-orbicular  to  elliptic-orbicular,  white  to  hyaline. 
Ovary  oblong-elliptic  to  fusiform,  5-8  x  1-3  mm,  pale  green,  sometimes 
with  pinkish  tinge,  twisted,  glabrous.  (Fig.  IA  &  2). 

Flowering  &  Fruiting:  January-February;  March-May  ( fide  Chowdhery, 
1998). 

Habitat:  the  species  is  found  growing  on  moist,  loamy  soil  in  open  places 
among  grasses  and  herbs  at  200  to  800  m. 

Distribution:  INDIA:  Arunachal  Pradesh,  Odisha  and  West  Bengal; 
endemic.  The  species  is  cited  in  Pearce  &  Cribb  (2002),  but  the  authors 
clearly  mentioned  that  it  is  reported  from  West  Kameng  district  of 
Arunachal  Pradesh  and  not  from  Bhutan. 

Specimens  examined:  INDIA:  Arunachal  Pradesh:  Lower  Subansiri 
District,  Itanagar,  25.02.1992,  H.J.  Chowdhery  1727  [Herbarium  of  BSI 
APRC,  Itanagar  (ARUN)  -  acronym  not  listed  in  Index  Herbariorum].  West 
Bengal:  Jalpaiguri  District,  Buxa  Wildlife  Sanctuary,  Kumargram  Range, 
Hathinala,  21.02.2012,  A.  Kumar  55864  (4  specimens,  CAL). 

Acknowledgements 

The  authors  wish  to  express  their  gratitude  to  Dr.  Paramjit  Singh,  Director 
of  the  Botanical  Survey  of  India,  Kolkata  for  providing  research  facilities. 
They  also  wish  to  thank  the  Forest  Department  of  West  Bengal 
Government  for  granting  the  necessary  permission  and  for  supporting 
their  field  work.  They  are  also  indebted  to  Mr.  D.K.  Sah,  Artist,  BSI, 
Howrah  for  drawing  the  illustration. 

Literature  cited 

Bhattacharjee,  A.  &  C.M.  Sabapathy,  2010.  A  new  species  of  Zeuxine  Lindl. 
(Orchidaceae)  from  India.  Taiwania  55(4):  342-345. 

Chowdhery,  H.J.  1998.  Orchid  flora  of  Arunachal  Pradesh.  Bishen  Singh 
Mahendra  Pal  Singh,  Dehra  Dun. 


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Richardiana 


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Zeuxine  lindleyana  -  Kumar  et  al. 


Fig.  2  -  Zeuxine  lindleyana  A.N.  Rao 

A.  Habit;  B.  Inflorescence;  C.  Flower;  D.  Bract;  E.  Dorsal  sepal;  F.  Latéral  sepal;  G.  Petal;  H. 
Labellum;  I.  Labellum  (side  view);  J.  Column;  K.  Anther;  L.  Pollinarium  (A.  Kumar  55864, 
CAL)  -  111.  D.K.  Sah. 


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Zeuxine  lindleyana  -  Kumar  et  al. 


Govaerts,  R.,  R  Bernet,  K.  Kratochvil,  G.  Gerlach ,  G.  Carr,  P.  Alrich,  A.M. 
Pridgeon,  J.  Pfahl,  M.A.  Campacci,  D.H.  Baptista,  H.  Tigges,  J.  Shaw,  P. 
Cribb,  A.  George,  K.  Kreuz,  J.  Wood,  2012.  World  Checklist  of  Orchidaceae. 
Facilitated  by  the  Royal  Botanic  Gardens,  Kew.  Published  on  the  Internet; 
http:  /  /  apps.kew.org/wcsp/  Retrieved  2012-04-18. 

Pearce,  N. R  &  PJ.  Cribb.  2002.  The  Orchids  of  Bhutan.  In:  Flora  of  Bhutan 
3(3).  Royal  Botanic  Garden,  Edinburgh  and  Royal  Government  of  Bhutan, 


Thimpu. 


Xinqi,  C.,  S.W.  Gale,  PJ.  Cribb  &  P.  Ormerod,  2009.  Zeuxine  Lindl.  In:  Z.Y. 
Wu,  P.H.  Raven  &  D.Y.  Hong  (eds.),  Flora  of  China  25  (Orchidaceae),  pp.  56  - 
57.  Science  Press,  Beijing,  and  Missouri  Botanical  Garden  Press,  St.  Louis. 


e  genre  Zeuxine  Lindley  est  représenté  par  80  espèces  environ,  distribuées 


depuis  l'Afrique  tropicale  jusqu'à  l'Asie  Centrale  et  le  Pacifique  Ouest.  Dix 


huit  espèces  se  rencontrent  en  Inde.  L'un  des  auteurs  (AK)  a  collecté 
quelques  spécimens  d'une  orchidée  terrestre  au  cours  du  travail  de  documentation 
florale  du  Buxa  Wildlife  Sanctuary,  Jalpaiguri,  Bengale  occidental,  Inde.  Ces 
plantes  ont  été  par  la  suite  identifiées  comme  Zeuxine  lindleyana  A. N.  Rao,  une 
espèce  jusqu'ici  connue  seulement  de  Arunachal  Pradesh  et  de  Odisha.  Elle  est 
apparentée  à  Z.  strateumatica  (L.)  Schlechter,  dont  elle  se  différencie  par  son  labelle 
blanc,  unilobé,  plus  fin,  sans  cal  ni  appendice  à  l'intérieur  du  sac  basal,  tandis  que 
Z.  strateumatica  est  plus  épais,  nettement  trilobé,  jaune  et  orné  de  deux  cals  à 
l'intérieur  du  sac  basal. 

Description  :  herbacée  terrestre  haute  de  3-25  cm  ;  rhizome  vertical  à  sub¬ 
horizontal,  long  de  1-6  cm,  épais  de  2-4  mm,  marron  verdâtre,  avec  racines  aux 
nœuds  ;  racines  charnues,  longues  de  0,5-4  cm,  avec  de  minuscules  poils-racines  ; 
tige  cylindrique,  dressée,  longue  de  2-19  cm,  vert  rosâtre,  glabre  ;  feuilles  3-10, 
linéaires  à  linéaires-oblancéolées,  1,5-6  x  0,2-0,5  cm,  semblables  à  de  l'herbe, 
regroupées  en  partie  apicale  de  la  tige  ou  légèrement  dispersées,  vertes,  virant  au 
marron  rougeâtre  à  maturité,  acuminées  à  l'apex,  à  marges  entières,  entourant  la 
tige  de  leur  base  engainante,  uninervées  ;  inflorescence  en  épi  terminal,  3  à 
plusieurs  fleurs,  glabre,  pédoncule  long  de  1-4  (7)  cm,  avec  1-3  gaines  ;  gaines 


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Zeuxine  lindleyana  -  Kumar  et  al. 


oblongues  lancéolées,  l,7-2,5  x  0,2-0,4  cm,  roses  à  vert  rosâtre,  acuminées 
à  l'apex,  serrées,  glabres  ;  rachis  long  de  1,5-6  cm  ;  bractées  florales  ovales 
lancéolées,  0,6-2  x  0,3-0,5  cm,  plus  longues  que  l'ovaire,  vert  pâle  avec  une 
nuance  rosâtre,  acuminées  à  l'apex,  marges  parfois  hyalines,  uni  ou 
trinervées  ;  fleurs  longues  de  0,8-l,2  cm,  résupinées  ;  sépales  libres, 
souvent  vert  pâle  à  la  base,  blanc  lavé  de  rose  en  partie  distale,  avec  des 
glandes  dispersées,  glabres,  le  dorsal  ovale,  concave,  3,7-7  x  1,7-3  mm, 
formant  une  capuche  avec  les  pétales,  sub-aigu  à  l'apex,  triveiné  ;  sépales 
latéraux  ovales  lancéolés,  parfois  obliques,  3-5  xl-2  cm,  aigu  à  l'apex, 
parfois  avec  deux  lamelles  médianes  fines  et  ondulées,  uni  ou  bi-veinés  ; 
pétales  ovales  lancéolés,  3,5-5  x  0,9-l,5  mm,  blancs,  aigus  à  l'apex,  avec  des 
glandes  dispersées,  glabres,  bi  ou  tri-veinés  ;  labelle  entier,  ovale  lancéolé, 
3-5  x  l,5-2,5  mm  étalé,  cymbiforme  avec  une  base  en  sac  sans  cal  ni 
appendice,  blanc  avec  une  teinte  verdâtre  à  la  base,  et  une  teinte  rosâtre 
vers  l'apex,  aigu  (chez  les  spécimens  vivants)  à  sub-aigu  (étalé)  à  l'apex,  à 
marges  légèrement  ondulées  en  partie  distale,  avec  des  glandes  éparses, 
tri-veiné  ;  colonne  longue  de  2-2,5  mm,  rouge  brunâtre  sur  les  côtés 
ventraux,  sans  aile,  rostellum  environ  0,4  mm  de  longueur,  blanc,  bifide, 
aigu  à  acuminé  à  l'apex,  un  peu  incurvé  ;  stigmate  bilobé,  lobes  bien 
séparés  ;  anthère  à  2  loci,  oblongue  ovale  à  sub-cordée,  1,2-1,8  x  0,8-l,2  mm, 
brusquement  acuminée  à  l'apex,  jaune  orange  ;  pollinarium  long  de  2-2,5 
mm  ;  pollinies  2,  oblongues  ovales  à  obclaviformes,  longues  d'environ  1  mm, 
blanc  jaunâtre  terne,  sectiles,  bifides  ;  caudicules  de  0,3  mm  de  longueur 
environ  ;  tegula  linéaire  oblongue  à  spatulée,  longue  de  0,8-1, 2  mm,  semi- 
transparente  ;  viscidium  de  0,2  x  0,2  mm  environ,  sub-orbiculaire  à 
elliptique  orbiculaire,  blanc  à  hyaline  ;  ovaire  oblong  elliptique  à 
fusiforme,  5-8  x  1-3  mm,  vert  pâle,  parfois  avec  une  teinte  rosâtre,  torsadé, 
glabre  (Fig.  IA  &  2). 

Floraison  en  janvier-février,  fructification  en  mars-mai. 

Habitat  :  sols  humides  de  terreau  dans  des  endroits  ouverts,  dans  l'herbe, 
à  200-300  m  d'altitude. 


1  :  Central  National  Herbarium,  Botanical  Survey  of  India,  A.J.C.B.  Indian  Botanic  Garden, 
Howrah  -  711  103. 

2  :  auteur  pour  correspondance  -  E-mail  :  avibsi@rediffmail.com 


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Richardiana 


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Instructions  aux  auteurs 


Sont  pris  en  considération  pour  une  publication  dans  Richardiana  les  articles  relatifs  à  la 
connaissance  scientifique  et  à  la  conservation  des  Orchidées  et  traitant  de  systématique, 
d'histoire,  de  géobotanique,  de  techniques  de  conservation,  ainsi  que  les  notes  biographiques, 
les  critiques  d'ouvrages,  et  les  actualités. 

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soit  sous  forme  imprimée,  soit  sous  forme  d'un  fichier  informatique. 

Les  figures  pourront  être  réduites  ou  agrandies  en  fonction  des  contraintes  éditoriales  :  elles 
doivent  donc  contenir  leur(s)  propre(s)  échelle(s)  interne(s)  ;  les  légendes  doivent  être  fournies 
séparément.  Les  textes  imprimés  sont  destinés  à  être  scannés  et  doivent  donc  être  d'excellente 
qualité,  utiliser  une  police  de  caractères  standard  et  comporter  des  interlignes  simples.  Les 
noms  scientifiques  doivent  être  écrits  en  italiques.  Les  fichiers  informatiques  seront 
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Tout  article  comprendra,  outre  le  titre  et  le(s)  nom(s)  d'auteur(s),  un  résumé  en  français  et  en 
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les  titres  des  revues  ne  doivent  pas  être  abrégés  mais  écrits  in  extenso.  Les  références,  citées 
(conformément  au  Code  international  de  nomenclature  botanique)  uniquement  dans  les 
résumés  taxinomiques,  ne  seront  pas  reprises  en  bibliographie. 

Tout  manuscrit  sera  soumis  à  la  critique  d'un  membre  au  moins  du  Comité  scientifique  ou  d'un 
expert. 

Les  manuscrits  peuvent  être  soumis  en  allemand,  en  anglais,  en  espagnol,  en  français  ou  en 
portugais.  Toutefois  seuls  les  articles  en  langue  anglaise  ou  française  seront  reproduits  en 
l'état  :  les  articles  soumis  dans  l'une  des  trois  autres  langues  seront  traduits  en  français,  la 
traduction  étant  assurée  par  la  rédaction. 


Sommaire  du  numéro  XII  (4) 


153 


Catasetum  apolloi  Benelli  &  Grade  (Orchidaceae)  :  correction 
taxinomique 

Adarilda  Petini-Benelli  &  Apolônia  Grade 


158 


Un  nouvel  Oeceoclades  (Orchidaceae)  de  l'île  de  La  Réunion 

Jean-Bernard  Castillon 


163 


Une  ou  deux  espèces  dans  le  concept  Bulbophyllum  imbricatum 
(Orchidaceae)  ? 

Roger  Bellone 


On  the  distribution  of  Zeuxine  lindleyana,  an  endemic  orchid  of 
India 

Anant  Kumar,  Avishek  Bhattacharjee  &  P.  Venu 


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Volume  XII(5)  -  septembre  2012 


Richardiana®  est  une  revue  trimestrielle  francophone,  consacrée  aux 
Orchidées,  et  éditée  par 

Tropicalia®  -  Jardin  botanique  de  Lyon,  Parc  de  la  Tête  d'Or,  F-69006  LYON 
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Edition  :  Roger  Bellone  et  Guy  Chiron 

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Prof.  Dr.  Guido  Braem,  California  Academy  of  Science  (USA) 

Phillip  Seaton,  président  de  TOSG  «  Ex  situ  Conservation  »  (Grande  Bretagne) 


Bien  que  les  articles  soient  analysés  par  au  moins  un  critique,  les  opinions 
scientifiques  exprimées  par  les  auteurs  restent  de  leur  seule  responsabilité  et  ne 
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Tous  droits  de  reproduction,  par  quelque  moyen  que  ce  soit,  réservés. 

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Dépôt  légal  :  septembre  2012 

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numéro  achevé  d'imprimer  le  12  septembre  2012 


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OAKES  AMES  ORCHID  SEP  1  8  2012 

XJ  LIBRARY 

Contribution  à  l'étude  de  l'écologie  et  à 
la  conservation  in-situ  de  Stanhopea 
hernandezii  (Orchidaceae)3 

Edouard  Faria1 


Mots-clés/Keywords/Palabras  claves:  associations  végétales /plant 
associations  /  asociaciones  végétales,  conservation  et  réintroduction,  corridor 
biologique  Chichinautzin,  Eufriesia  coerulescens,  Ocuilan,  Stanhopea 
hernandezii,  valence  écologique /ecological  valence  /valencia  ecolôgica, 
Temascaltepec. 

Résumé 

Cinq  populations  de  Stanhopea  hernandezii  situées  au  centre  de  son  aire  de 
répartition  dans  les  états  du  Morelos  et  de  Mexico,  au  Mexique,  ont  été 
suivies  et  observées  entre  2006  et  2008  afin  de  déterminer  l'amplitude 
écologique  de  l'espèce.  Cet  article  présente  les  résultats  de  la  corrélation 
entre  les  données  issues  du  recensement  et  la  variation  des  facteurs 
écologiques  entre  stations.  L'état  de  conservation  des  populations  est 
également  détaillé.  Des  propositions  pour  une  meilleure  préservation  de 
l'espèce  sont  faites. 

Abstract 

Contribution  to  ecology  and  in-situ  conservation  of  Stanhopea  hernandezii 
(Orchidaceae)  -  Between  2006  and  2008,  five  populations  of  Stanhopea 
hernandezii  located  at  the  center  of  the  species  distribution  area  in  Morelos 
and  Mexico  States,  Mexico,  hâve  been  observed  and  analyzed  ail  year  round 
in  order  to  détermine  the  extent  of  the  ecological  amplitude  of  the  species. 
This  article  présents  the  results  of  the  corrélation  between  the  census  data 
and  the  ecological  factors  variations  between  stations.  The  conservation 
status  of  these  populations  is  reviewed.  Proposais  for  the  species 
conservation  improvement  are  made. 


a  :  manuscrit  reçu  le  22  février  2012,  manuscrit  révisé  accepté  le  26  avril  2012. 


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Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


Resumen 

Cinco  poblaciones  de  Stanhopea  hernandezii  ubicadas  en  el  centro  de  su  area 
de  distribuciôn  en  los  estados  de  Morelos  y  México,  en  el  pais  de  Mexico, 
fueron  seguidas  y  analizadas  entre  2006  y  2008  al  fin  de  determinar  la 
amplitud  ecolôgica  de  la  especie.  Este  artfculo  présenta  los  resultados  de  la 
correlaciôn  entre  los  datos  de  su  censo  y  la  variaciôn  de  los  factores 
ecolôgicos  entre  estaciones.  El  estado  de  conservaciôn  de  las  poblaciones 
esta  también  detallado.  Propuestas  estân  enumeradas  para  mejorar  la 
conservaciôn  de  la  especie. 


Introduction 

Espèce  emblématique  de  l'orchidoflore  mexicaine  au  point  d'illustrer  la 
couverture  de  Las  Orquideas  de  Mexico  (Soto  et  al,  2005),  Stanhopea  hernandezii 
(Kunth)  Schlechter  occupe  une  place  historique  et  presque  mythique  dans 
l'orchidologie  contemporaine  puisqu'elle  figure  parmi  les  premières 
espèces  d'orchidées  du  Nouveau-Monde  connues  en  Europe  grâce  aux 
illustrations  de  Francisco  Hernandez  (1628). 

Les  circonstances  de  l'épopée  de  Hernandez,  alors  mandaté  par  le  roi 
d'Espagne  Philippe  II  en  1569,  ainsi  que  le  parcours  taxinomique  complexe 
de  Stanhopea  hernandezii  à  travers  les  siècles  qui  suivirent  ont  été  largement 
étudiés  par  R.  Jenny  et  ses  recherches,  conjuguant  histoire,  botanique  et 
taxinomie,  ont  mis  fin  aux  discussions  et  aux  imbroglios  synonymiques  qui 
affectent  souvent  les  espèces  du  genre  Stanhopea  J.Frost  ex  Hooker 
(Jenny,  1993  ;  2010). 

Les  caractères  morphologiques  de  la  plante  et  de  ses  inflorescences  ont 
aussi  été  décrits  et  dessinés  par  M.A.  Soto  (2002)  et  de  nombreuses  photos 
et  dessins  dans  la  littérature  illustrent  ses  fleurs  et  leur  variabilité.  A  ces 
travaux  fondamentaux  s'ajoutent  conseils  et  notes  de  culture  et  étude 
ethnobotanique  (Tournebize,  2010)  pour  tenter  d'éclaircir  le  mythe. 
Cependant,  peu  de  publications  portent  sur  l'étude  de  Stanhopea  hernandezii 
dans  son  biotope.  Endémique  des  états  de  México,  du  Morelos  et  de  deux 
localités  adjacentes  des  états  de  Michoacân  et  de  Guerrero  (fig.l),  seul  un 
aperçu  macroscopique  de  son  écologie  est  délivré  dans  la  littérature  alors 


202 


Richardiana 


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Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


qu'elle  est  une  des  rares  espèces  du  genre  à  adopter  un  mode  de  vie 
lithophyte.  Pour  cause,  l'inaccessibilité  de  certaines  de  ses  stations,  la 
réduction  progressive  des  populations  et  la  floraison  éphémère  et 
hypothétique  demandent  persévérance,  patience  et  énergie  pour  mener  à 
terme  toute  investigation  in  situ  sur  l'espèce.  Ce  manque  de  données, 
générique  aux  Stanhopeinae,  empêche  de  corroborer  certains  résultats  de 
laboratoire  ou  de  lever  certaines  interrogations  taxinomiques  et 
phylogénétiques  (Gerlach,  2010). 

Cet  article  se  propose  d'approfondir  les  connaissances  sur  l'espèce  dans 
son  habitat  à  travers  l'étude  de  sa  valence  aux  facteurs  climatiques  et 
topographiques  et  l'observation  des  relations  interspécifiques 
remarquables.  Etat  de  conservation,  altérations  et  menaces  sont  également 
évoqués. 

Méthodologie 

Le  choix  des  zones  explorées  a  été  déterminé  par  recoupement  des  données 
disponibles  dans  la  littérature  relatives  à  la  distribution  de  Stanhopea 
hernandezii  avec  la  géographie,  la  topographie  et  la  pluviométrie  des  états 
de  México  et  du  Morelos,  mais  aussi  sur  la  base  des  stations  connues, 
indiquées  par  les  biologistes,  les  cultivateurs  et  amateurs  d'orchidées  ou 
même  les  habitants  locaux  qui  cultivent  l'espèce  dans  leur  patio  et  en 
connaissent  les  stations.  Google  Earth  a  été  mis  à  profit  pour  délimiter  les 
stations  et  rendre  l'exploration  d'une  zone  exhaustive  malgré  la 
fragmentation  naturelle  ou  artificielle  d'une  population  et  la  topographie 
particulièrement  accidentée  de  ses  stations.  Les  sentiers  et  les  lits  de 
rivières  ont  permis  de  pénétrer  la  végétation  mais  parfois  le  chemin  a  dû 
être  ouvert  par  ses  propres  moyens. 

Les  données  géographiques  des  espaces  colonisés  par  l'espèce  ont  été 
relevées,  à  savoir  l'altitude,  la  topographie  et  l'orientation.  A  ces  données 
ont  été  corrélés  la  taille  des  colonies,  leur  densité,  la  répartition  spatiale  des 
spécimens,  leurs  modes  de  vie  et  les  principales  associations  végétales.  Le 
comptage  du  nombre  d'individus  a  été  réalisé  surtout  en  saison  sèche 
lorsque  les  plantes  détonent  sur  leur  environnement,  facilitant 
considérablement  leur  repérage  et  leur  dénombrement.  Aucun  artifice  n'a 
été  utilisé  lorsque  les  colonies  étaient  accessibles,  en  revanche,  Stanhopea 


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Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


hernandezii  formant  des  plantes  volumineuses,  les  jumelles  ainsi  que  la 
visualisation  d'agrandissements  photographiques  ont  permis  une  analyse 
et  une  estimation  des  colonies  inaccessibles  et  éloignées. 

La  dynamique  des  populations  a  également  été  évaluée  en  fonction  de  la 
proportion  de  jeunes  individus  et  de  capsules  mais  aussi  par  la  présence  et 
le  comportement  de  son  pollinisateur,  Eufriesea  coerulescens  (Soto,  2003), 
lors  des  floraisons.  La  croissance  de  Stanhopea  hernandezii  étant  sympodiale, 
l'âge  des  plantes  a  été  estimé  en  fonction  de  la  taille  et  du  nombre  de 
pseudobulbes  mais  aussi  en  fonction  de  la  proportion  de  pseudobulbes 
dépourvus  de  leur  feuille,  révélateur  du  vieillissement  d'un  spécimen. 
Toute  altération  flagrante  d'une  population  ou  de  son  milieu  a  été  notifiée 
en  appréciant  visuellement  les  dégâts  occasionnés  sur  l'intégrité  des 
plantes  ou  sur  leur  cycle  biologique. 

Enfin,  les  observations  de  terrain  ont  été  mises  à  profit  pour  actualiser 
l’inventaire  de  l’orchidoflore  des  municipios  visités.  L'identification  des 
espèces  a  été  réalisée  à  l'aide  de  diverses  publications  (Espejo  Serna  et  al., 
1998  ;  2002  ;  Soto  et  al. ,  2005  ;  Hagsater  et  al.,  1990  ;  1993  ;  2003  et  2008). 
Ainsi,  cinq  populations  formant  le  centre  de  distribution  de  l'espèce  ont  été 
observées  et  suivies  entre  2006  et  2008  lors  d'une  quarantaine  de  sorties  sur 
le  terrain  réparties  dans  Tannée.  Il  s'agit  des  populations  des  municipios  de 
Temascaltepec  et  Ocuilan  dans  l'état  de  México  et  celles  des  municipios  de 
Cuernavaca,  Tepoztlan  et  Tlayacapan  dans  l'état  du  Morelos  (fig.  1). 

Populations  et  régions  étudiées 

Etat  de  México  -  Dans  cet  état,  la  population  du  municipio  de  Temascaltepec 
a  été  observée  le  long  du  rio  Temascaltepec  et  de  son  affluent  le  rio  La 
Comunidad  également  nommé  rio  Verde  depuis  le  lieu-dit  Cieneguillas 
(19°06'03"N,  99°57'16"0)  à  2  320  mètres  d'altitude  jusqu'au  point  de 
coordonnées  (19°01'56"N,  100°04'10"0)  en  aval  du  village  de  Temascaltepec 
à  1  650  mètres  d'altitude.  Cette  zone  se  caractérise  par  une  température 
moyenne  entre  16  et  19°C  selon  l'altitude,  des  précipitations  entre  1  200  et 
1  500  mm  par  an,  un  climat  tempéré  à  semi-chaud,  sub-humide  à  régime 
pluviométrique  estival,  les  mois  sans  pluie  s'échelonnant  de  novembre  à 
mai.  Le  sol  est  formé  majoritairement  de  roches  sédimentaires  mais  aussi 
volcaniques  (INEGI). 


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Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


DU  NIORELO 


ETAT  de  MEXICO 
MORELOS  C~ 


MICHOACAN 

GUERRERO 


15  30  km 


Stations  connues  de 
Stanhopea  hernandezii 

Stations  retenues 
pour  cette  étude 

Villages  et  villes  principales 


20  km 


Fig.  1  :  carte  de  distribution  de  Stanhopea  hernandezii 


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Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


La  topographie  est  marquée  par  un  encaissement  prononcé  du  lit  de  la 
rivière  formant  de  nombreux  méandres  et  canyons  étroits  souvent 
inaccessibles  (fig.  2).  Une  multitude  de  petits  ruisseaux  et  torrents  de 
montagnes  pérennes  se  déversent  avec  tumulte  dans  la  rivière  principale  et 
engendrent  une  forte  humidité  tout  au  long  de  l'année.  Les  pins  et  chênes 
sont  dominants,  ils  forment  dans  les  alentours  du  canyon  des  forêts 
tempérées  souvent  mixtes  et,  dans  les  zones  les  plus  enclavées  et  peu 
exposées  au  soleil,  des  forêts  mésophytiques  de  ravins  caractérisées  par 
une  humidité  plus  élevée  permettant  le  développement  d'une  flore 
épiphyte  très  riche.  85  espèces  d'orchidées  ont  été  ainsi  reportées  pour  le 
seul  municipio  de  Temascaltepec  (détail  en  annexe). 

Les  colonies  de  la  région  de  Chalma  en  bordure  de  l'état  du  Morelos, 
municipio  d'Ocuilan,  état  de  México,  ont  aussi  été  étudiées  depuis  les 
premiers  escarpements  rocheux  en  aval  du  lieu-dit  'el  puente'  à  la  sortie 
d'Ocuilan  (18°59'00"N,  99°25'26"0)  à  2  270  mètres  en  suivant  les  deux 
lignes  de  crêtes  est  et  ouest  de  part  et  d'autre  de  la  faille  traversée  par  le  rio 
Chalma  jusqu'au  village  de  Chalma  à  1  680  mètres,  ainsi  que  depuis  le 
village  de  San  Ambrocio  Chalmita  à  1  800  mètres  d'altitude  jusqu'aux  fonds 
des  vallées  formées  par  la  rivière  Acahualtzingo  et  ses  affluents  vers  l'est 
jusqu'à  2  200  mètres  d'altitude.  Les  moyennes  de  températures  et  les 
volumes  de  précipitations  sont  identiques  à  ceux  de  la  station  de 
Temascaltepec.  La  topographie  est  cependant  différente  et  plus  complexe. 

La  faille  qui  s'étend  d'Ocuilan  à  Chalma  sur  5  km  se  divise  en  deux  lignes 
de  crêtes  nord-sud  pseudo-parallèles  et  largement  séparées  par  plusieurs 
centaines  de  mètres,  la  faille  forme  de  grandes  falaises  aux  flancs  plus  ou 
moins  abrupts  et  irréguliers  atteignant  jusqu'à  400  mètres  de  dénivelé.  Le 
réseau  hydrographique  superficiel  est  moins  développé  que  dans  la  région 
de  Temascaltepec  et  les  zones  humides  riches  en  épiphytes  plus  rares,  mais 
la  source  au  pied  du  cyprès  géant  'el  ahuehuete',  devenu  un  lieu  sacré  de 
pèlerinage,  témoigne  d'un  réseau  aquifère  souterrain.  Un  premier 
recensement  réalisé  lors  de  cette  étude  a  dénombré  34  espèces  d'orchidées 
dont  une  vingtaine  d'espèces  épiphytes  (détail  en  annexe).  A  Test  de  San 
Ambrocio  Chalmita,  les  montagnes  prennent  la  forme  de  pitons  rocheux, 
pseudo-tabulaires,  à  roche  sédimentaire  fortement  travaillée  par  l'érosion. 
Ordonnés  de  manière  chaotique  et  fantaisiste,  ils  confèrent  à  cette  zone  une 
beauté  certaine. 


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La  zone  abrite  davantage  d'essences  que  dans  la  région  de  Temascaltepec 
parmi  lesquelles  le  fameux  cyprès  des  marais  'el  ahuehuete'.  Taxodium 
mucronatum  Tenore  ou  des  cèdres,  Juniperus  flaccida  Schlechtendal,  hôtes, 
entre  autres,  des  Laelia  autumnalis  (Lexarza)  Lindley  qui  abondent  dans  la 
région.  La  forêt  tropicale  basse  caducifoliée  apparaît  au  fond  des  vallées 
sous  1  800  mètres. 

Etat  du  Morelos  -  Un  peu  plus  à  l'est,  dans  le  municipio  de  Cuernavaca,  le 
nord-ouest  a  été  exploré  depuis  la  'colonia  del  bosque'  à  la  sortie  de 
Cuernavaca  jusqu'à  l'élevage  de  truites  le  long  de  la  route  qui  relie  Chalma 
à  Cuernavaca  à  2  300  mètres  d'altitude  (18°59'03"N,  99°19'23"0).  Cette 
zone  présente  encore  une  fois  les  mêmes  caractéristiques  climatiques  que 
celles  des  stations  évoquées  précédemment.  La  topographie  se  caractérise 
par  de  longs,  larges  et  profonds  ravins  de  plusieurs  kilomètres,  orientés 
NO-SE,  pseudo-parallèles  et  convergeant  vers  le  volcan  Zempoala.  De 
nombreux  cours  d'eau  drainent  les  pluies  qui  s'abattent  sur  les  flancs  des 
montagnes  et  maintiennent  une  humidité  constante  favorisant,  dans  ces 
contrées  accidentées,  l'établissement  de  forêt  mésophiles.  La  roche  est  ici  de 
nature  extrusive  en  raison  de  l'activité  volcanique  qui  débuta  au  pliocène 
et  se  poursuivit  jusqu'au  pléistocène.  L'orchidoflore  est  très  riche  puisque 
99  espèces  d'orchidées  pour  le  seul  municipio  de  Cuernavaca  (détail  en 
annexe)  ont  été  recensées  mais  l'urbanisation  galopante  de  cette  zone  a 
considérablement  réduit  ces  chiffres  (Espejo  Serna  et  al. ,  2002). 

Encore  plus  à  l'est,  le  long  du  corridor  biologique  Chichinautzin, 
apparaissent  les  montagnes  du  massif  de  Tepoztlan  dans  le  municipio  du 
même  nom  (fig.  3).  Les  flancs  de  ces  montagnes  ont  été  observés  en 
empruntant  le  chemin  qui  mène  à  la  Pyramide  du  Tepozteco,  depuis  le 
camp  scout  à  1  730  mètres  (18°59'46"N,  99°05'08"0)  jusqu'au  village  de 
San  Juan  Tlacatenco,  ainsi  qu'en  empruntant  divers  sentiers  des  pitons 
nord  du  massif.  Les  caractéristiques  topographiques  se  rapprochent  de 
celles  de  la  région  de  Chalma,  pitons  rocheux  et  montagnes  de  roches 
sédimentaires  travaillés  par  l'érosion  sont  recouverts  d'une  végétation 
principalement  constituée  de  pins  et  de  chênes  à  partir  de  2  000  mètres 
d'altitude  et  de  forêts  tropicales  basses  caducifoliées  sous  les  2  000  mètres. 
Cactées  et  succulentes  recouvrent  les  flancs  des  falaises.  Cependant,  bien 


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Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


que  soumises  à  des  températures  similaires  à  celles  des  stations 
précédentes,  ces  montagnes  reçoivent  moins  de  précipitations  avec  une 
moyenne  entre  1  000  et  1  200  mm  par  an. 

Enfin,  dans  le  municipio  de  Tlayacapan,  les  montagnes  'El  Sombrerito'  et 
'Las  Mariposas'  forment  la  zone  de  protection  intégrale  appelée  «  Las 
Mariposas  »  à  la  limite  est  du  corridor  biologique  Chichinautzin. 
L'exploration  a  eu  lieu  depuis  les  flancs  nord  du  cerro  'El  Sombrerito' 
jusqu'au  col  à  2  050  mètres  d'altitude  (18°58'10"N,  99°01'00"0)  au  fond  de 
la  petite  vallée  au  sud-ouest  du  village  de  San  José.  La  topographie  de  la 
zone  est  similaire  au  massif  de  Tepozteco  mais  la  zone  reçoit  des 
précipitations  encore  inférieures  avec  moins  de  1  000  mm  de  pluie  par  an. 
Ces  faibles  pluies  associées  à  l'absence  de  rivière  pérenne  permettent  le 
développement  d'une  flore  épiphyte  peu  exigeante  en  eau,  principalement 
constituée  de  broméliacées  comme  Tillandsia  caput-medusae  E.Morren, 
T.  fasciculata  Swartz,  T.  plumosa  Baker,  T.  recurvata  (L.)  L.  ou  T.  usneoides  (L.)  L. 

Résultats 

Population  du  municipio  de  Temascaltepec  -  La  région  de  Temascaltepec 
concentre  la  plus  importante  population,  estimée  entre  1  000  et  1  200 
spécimens.  Elle  s'étale  entre  1  700  mètres  et  2  200  mètres  d'altitude  dans  les 
canyons  et  gorges  formés  par  le  Rio  la  Comunidad  et  le  Rio  Temascaltepec. 
L'essentiel  de  l'effectif  se  rencontre  entre  1  950  et  2  200  mètres  d'altitude  et 
les  colonies  les  plus  importantes  se  concentrent  à  la  limite  altitudinale 
supérieure.  Au-delà  de  2  200  mètres  et  sans  transition,  plus  aucun  spécimen 
ne  s'établit.  Sous  1  950  et  jusque  1  700  mètres,  les  effectifs  sont  dégressifs  et 
confinés  aux  abords  immédiats  de  la  rivière  apportant  fraîcheur  et 
humidité. 

Les  plantes  investissent  les  versants  des  canyons  orientés  plein  nord,  nord- 
est  ou  nord-ouest  dans  les  zones  les  plus  humides,  souvent  moussues, 
enclavées,  peu  ou  pas  ensoleillées,  abritant  des  forêts  mésophytiques  de 
ravins.  Quelques  individus,  végétativement  moins  développés  mais  plus 
florifères,  peuvent  se  rencontrer  en  situation  plus  exposée. 

A  2  200  mètres,  les  colonies  sont  particulièrement  denses,  formées  de 
plusieurs  dizaines  d'individus  sur  quelques  mètres  carrés  recouvrant  alors 
totalement  rochers  et  talus.  Les  plantes  de  Stanhopea  hernandezii  constituent 


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alors  la  principale  biomasse  et,  s'entremêlant  les  unes  aux  autres,  elles  sont 
difficiles  à  délimiter  et  à  dénombrer.  Entre  2  200  et  1  950  mètres,  la  densité 
des  colonies  reste  importante  mais  plus  faible. 

Mode  de  vie  et  associations  végétales  -  Le  mode  de  vie  de  cette  population  est 
rupicole  pour  plus  de  95%  des  individus.  L'épiphytisme  de  l'espèce  -  sont 
considérées  comme  épiphytes  des  plantes  poussant  sans  contact  avec  le  sol, 
sur  d'autres  végétaux  qu'elles  utilisent  comme  simples  supports  -  se 
manifeste  dans  la  plage  altitudinale  médiane  et  inférieure  aux  abords 
immédiats  des  cours  d'eau,  à  hauteur  d'homme,  entre  la  base  des  troncs  et 
jusqu'à  2  mètres  du  sol  sur  chênes  ou  d'autres  essences  à  écorce  épaisse  et 
rugueuse  ou  crevassée.  Les  spécimens  épiphytes  éloignés  des  cours  d'eau 
sont  exceptionnels. 

A  2  200  mètres,  quelques  spécimens  pouvant  être  qualifiés  de  semi- 
terrestres  s'établissent  dans  l'humus  et  la  mousse  des  éboulis  rocheux  sur 
un  plan  quasi  horizontal  obligeant  les  inflorescences,  à  géotropisme  positif, 
à  se  redresser  pour  permettre  l'épanouissement  des  fleurs.  Dans  cet  habitat 
très  humide,  l'association  avec  des  bryophytes,  des  polypodes  comme 
Polypodium  madrense  J.  Smith,  P.  polypoides  var.  aciculare  Weath,  et  d'autres 
ptéridophytes  est  systématique.  Les  mousses  sont  parfois  si  prolifiques 
qu'elles  recouvrent  complètement  les  pseudobulbes  voire  même  le  pétiole 
des  feuilles  ne  laissant  émerger  que  les  limbes  (fig.  4).  Plus  en  aval,  cette 
association  avec  les  mousses  se  réduit  progressivement  au  fur  et  à  mesure 
du  réchauffement  et  de  l'assèchement  du  milieu  en  raison  de  la  diminution 
de  l'altitude  mais  les  individus  rupicoles  accrochés  aux  roches  sans  aucune 
association  végétale  ni  humus  à  leurs  racines  sont  ici  exceptionnels. 

Les  espèces  d'orchidées  partageant  le  même  habitat  sont  nombreuses.  On 
peut  citer  Bletia  reflexa  Lindley,  Bletia  purpurata  A. Richard  &  Galeotti, 
Dichaea  squarrosa  Lindley,  Epidendrum  anisatum  Lexarza,  Prosthechea 
michuacana  (Lexarza)  W.E.Higgins,  P.  varicosa  (Bateman  ex  Lindley) 
W.E.Higgins,  Maxillaria  lexarzana  Soto  Arenas  &  F.Chiang,  Oncidium 
graminifolium  (Lindley)  Lindley,  Isochilus  bracteatus  (Lexarza)  Espejo  & 
Lôpez-Ferrari  et  Rhynchostele  cervantesii  (Lexarza)  Soto  Arenas  &  Salazar 
subsp.  cervantesii  qui  ici  est  parfois  saxicole.  A  noter  également  la  présence 
d'une  succulente,  Echeveria  secunda  Booth  ex  Lindley  et  d'une  carnivore, 
Pinguicula  moranensis  Kunth  sur  les  mêmes  éboulis  rocheux. 


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Dynamisme  et  reproduction  de  la  population  -  Cette  population  est  peuplée 
d'individus  dont  l'âge  est  estimé  entre  8  et  15  ans  pour  l'essentiel  de 
l'effectif.  Très  peu  de  jeunes  plantes  ont  été  observées  et  elles  représentent 
moins  de  1%  de  la  population.  D'autre  part,  aucune  capsule  n'a  été 
observée  durant  trois  saisons  consécutives  dans  les  colonies  au-dessus  de 
1  950  mètres  et  les  restes  asséchés  de  capsules  plus  anciennes  étaient  rares. 
Paradoxalement,  sous  1  950  mètres,  les  fécondations  sont  relativement  plus 
fréquentes. 

Le  faible  dynamisme  de  ces  colonies,  pourtant  denses  et  nombreuses,  peut 
être  dû  à  de  nombreux  facteurs  :  disparition  du  pollinisateur  Eufriesia 
coerulescens ,  appauvrissement  génétique  de  la  population,  saturation  du 
milieu  par  l'espèce,  carence  d'inductions  florales,  etc...  mais  l'observation 
de  nombreuses  inflorescences  survenues  aux  mois  de  juin  et  juillet  2007  a 
balayé  toutes  ces  hypothèses.  En  effet,  alors  que  les  boutons  floraux  étaient 
encore  en  formation,  ils  ont  été  systématiquement  sectionnés  à  hauteur  de 
l'ovaire  quelques  jours  avant  éclosion  et  seuls  deux  inflorescences 
parvinrent  à  s'épanouir  pour  une  colonie  comprenant  plusieurs  dizaines 
d'individus.  La  floraison  des  espèces  du  genre  Stanhopea  ne  durant  que 
quelques  jours,  la  probabilité  que  différents  spécimens  parviennent  à 
fleurir  simultanément  dans  un  périmètre  restreint  permettant  alors  une 
fécondation  croisée,  plus  fertile  qu'une  autofécondation  et  garantissant  la 
pérennité  d'une  population,  devient  donc  inéluctablement  infime.  L'origine 
de  ces  méfaits  est  inconnue,  mais  ils  sont  sans  doute  imputables  aux  rats 
qui  pullulent  dans  la  région.  Il  resterait  à  en  comprendre  la  cause.  En  effet, 
les  boutons  floraux  étaient  simplement  sectionnés  sans  être  consommés.  La 
lourde  fragrance  des  fleurs  et  ses  composés  chimiques  seraient-ils 
incommodants  pour  ces  rongeurs  ?  Davantage  d'investigations  seraient 
nécessaires  pour  comprendre  et  endiguer  ce  phénomène  qui,  à  terme, 
menace  la  pérennité  de  cette  population.  Cependant,  les  deux  seules 
inflorescences  qui  ont  pu  être  observées  étaient  accompagnées  d'un  balai 
incessant  de  plusieurs  Eufriesia  coerulescens  confirmant  la  présence  du 
pollinisateur  dans  la  région.  Ce  cas  de  dégradation  n'est  pas  isolé,  j'ai  pu 
observer  en  Nouvelle-Calédonie  de  larges  populations  de  Gonatostylis 
vieillardii  (Reichenbach  f.)  Schlechter  dont  les  inflorescences  étaient 
systématiquement  dévorées  par  les  rats. 


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Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


Altérations  et  menaces  -  Outre  une  reproduction  sexuée  perturbée,  deux 
autres  facteurs  mettent  à  mal  cette  population  aux  mois  les  plus  secs  de 
l'année.  Les  forêts  sont  souvent  victimes  d'incendies  qui  se  déclenchent  au 
mois  de  mai  et,  bien  qu'ils  atteignent  rarement  les  abords  des  rivières  encore 
suffisamment  humides  pour  stopper  la  propagation  des  flammes,  certaines 
colonies  sont  parfois  touchées.  Ces  incendies  de  forêts  ne  seraient  pas  aussi 
néfastes  pour  la  biodiversité  de  la  région  si  les  actions  de  reboisement  qui 
s'en  suivent  ne  se  limitaient  pas  à  un  reboisement  par  des  pins  dispensés 
par  PROBOSQUE.  Les  chênes,  principaux  hôtes  de  la  flore  épiphyte,  sont 
ainsi  supplantés  et  la  zone  incendiée  ne  retrouve  plus  sa  biodiversité 
originelle. 

D'autre  part,  Stanhopea  hernandezii  est  un  des  rares  végétaux  à  conserver  ses 
feuilles  vertes  durant  la  saison  sèche  hormis  les  agaves  et  autres 
succulentes  (fig.  5).  Les  plantes  se  repèrent  donc  facilement  au  milieu  d'une 
végétation  désolée  qui  n'a  pas  reçu  une  goutte  de  pluie  depuis  six  mois  et 
les  éleveurs  de  bétail  de  la  région  coupent  leurs  feuilles  au  mois  de  mai 
pour  nourrir  le  bétail  faute  de  fourrage.  Durant  les  mois  succédant  la  saison 
sèche  de  2007,  plusieurs  colonies  auparavant  saines  ont  ainsi  été 
retrouvées,  dégarnies  de  leurs  feuilles  coupées  à  hauteur  du  pétiole.  Cette 
mutilation  n'est  pas  dramatique  en  soi  puisqu'elle  ne  concerne  que 
quelques  colonies  facilement  accessibles  mais  elle  affaiblit  les  plantes  qui, 
plus  vulnérables,  contractent  et  entretiennent  des  maladies 
cryptogamiques.  Ces  maladies  sont  incontrôlables  dans  la  nature  et 
peuvent  disparaitre  spontanément  comme  contaminer  l'ensemble  d'une 
population  lors  d'un  stress  ou  d'un  affaiblissement  ponctuel  (saison  sèche 
ou  pluvieuse  plus  marquée,  pollutions  diverses,  déforestation,  attaque 
parasitaire,  etc...).  11  serait  préférable  que  les  plantes  soient  purement  et 
simplement  prélevées  par  les  éleveurs  plutôt  que  mutilées.  Ce  même 
processus  infectieux  frappe  les  populations  de  Laelia  speciosa  (Kunth) 
Schlechter,  au  Mexique  également,  dont  les  derniers  pseudobulbes  fleuris 
d'une  plante  sont  prélevés  pour  alimenter  les  marchés  locaux  (Halbinger  & 
Soto,  1997). 

Population  du  municipio  d'Ocuilan  -  Ici  encore,  l'espèce  est  abondante 
avec  une  population  estimée  entre  500  et  600  individus.  Elle  s'étale  entre 
1  850  m  et  2  250  mètres  d'altitude  depuis  les  premiers  éboulis  rocheux  à 


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Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


2  250  mètres  en  sortie  du  village  d'Ocuilan  jusqu'aux  abords  du  Rio 
Acahualtzingo  à  1  850  mètres  d'altitude  à  l'est  de  San  Ambrocio  Chalmita. 
Les  colonies  les  plus  peuplées  et  les  plus  denses  se  situent  à  2  000  mètres 
d'altitude  à  l'est  de  San  Ambrocio  Chalmita.  Des  dizaines  de  plantes  se 
succèdent  sans  discontinuité  sur  plusieurs  mètres  au  sommet  de  formations 
rocheuses  pseudotabulaires  formant  de  larges  couronnes  saillantes, 
inaccessibles,  assimilables  à  des  corniches  végétales  (fig.  6).  Au-dessus  des 
2  000  mètres  et  jusqu'à  la  limite  altitudinale  de  l’espèce,  de  petites  colonies 
plus  clairsemées  d'une  dizaine  d'individus,  parfois  plus,  sont  accrochées 
aux  flancs  des  grandes  falaises  qui  jalonnent  les  crêtes  jusqu'au  village 
d'Ocuilan  (fig.  7).  Sous  2  000  mètres  et  jusqu'à  1  850  mètres,  seuls  quelques 
individus  isolés  ont  été  rencontrés,  le  plus  souvent  aux  abords  des  rivières. 

Encore  une  fois,  les  plantes  colonisent  exclusivement  les  versants  orientés 
nord,  plus  humides.  L'établissement  systématique  sur  des  pentes  orientées 
nord,  alors  que  ces  falaises,  en  accordéon,  présentent  de  larges  et 
nombreuses  pentes  orientées  tous  azimuts,  démontre  bien  que  cette 
orientation  est  un  facteur-clé,  relevant  d'une  exigence  vitale  stricte  de 
l'espèce  et  n'est  pas  dû  à  une  limite  topographique  de  la  station.  A 
contrario,  Euchile  citrina  (Lexarza)  Withner,  ici  très  rare  et  à  la  limite  de  son 
aire  de  distribution,  ne  s'établit  que  sur  quelques  chênes  accrochés  aux 
pentes  orientées  plein  sud. 

Mode  de  vie  et  associations  végétales  -  Cette  population  est  également 
essentiellement  rupicole  et  les  individus  épiphytes  font  ici  figure 
d'exception,  seuls  deux  cas  ont  été  observés  sous  les  2  000  mètres  d'altitude 
dans  des  conditions  similaires  à  la  région  de  Temascaltepec. 

Le  long  des  grandes  falaises  exposées  aux  vents  où  aucune  canopée 
n'apporte  ni  ombre  ni  humidité,  l'espèce  s'établit  au  milieu  d'une  flore 
xérophyte  comprenant  de  beaux  spécimens  de  Laelia  autumnalis  mais  aussi 
quelques  espèces  typiques  des  régions  semi-arides  et  des  forêts  sèches 
mexicaines  comme  Agave  dasylirioides  Jacobi  &  Bouché,  A.  horrida  Lemaire 
ex  Jacobi,  Senecio  praecox  (Cavanilles)  de  Candolle  (palo  loco),  Opuntia 
velutina  F.A.C.  Weber,  Sedum  frutescens  Rose  et  Tillandsia  usneoides  (fig.  8  et 
9). 


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Stanhopea  hernaridezii  -  Faria 


A  2  000  mètres,  à  l'est  de  San  Ambrocio  Chalmita,  les  formations  rocheuses 
où  s'établissent  les  colonies  les  plus  grandes  et  les  plus  denses  sont  de 
dimensions  plus  faibles,  moins  abruptes  et  de  grands  arbres  parviennent  à 
s'enraciner.  Ils  forment  un  couvert  végétal  qui  apporte  fraîcheur  et 
humidité  au  sous-bois  permettant  le  développement  de  différentes  espèces 
de  polypodes,  lichens  et  mousses  qui  tapissent  la  roche  et  s'entremêlent  aux 
Stanhopea.  Ces  végétaux,  en  plus  de  réguler  l'humidité  et  de  retenir 
l'humus,  jouent  aussi  un  rôle  mécanique  en  permettant  une  meilleure 
fixation  des  autres  espèces  rupicoles  plus  volumineuses  et  plus  lourdes.  En 
effet,  les  plus  imposants  spécimens  dépourvus  de  toute  association 
végétale  se  détachent  naturellement  de  la  roche  lors  des  fortes  pluies 
estivales.  Laelia  autumnalis,  également  rupicole,  suit  la  même  règle. 

Dynamisme  et  reproduction  de  la  population  -  De  nombreuses  jeunes  plantes 
jalonnent  les  colonies  à  l'est  de  San  Ambrocio  Chalmita,  les  capsules  et  les 
restes  d'anciennes  capsules  sont  fréquents  et  les  abeilles  pollinisatrices 
nombreuses  à  virevolter  autour  des  fleurs.  Aucune  perturbation  ne  semble 
troubler  le  renouvellement  naturel  de  cette  population,  contrairement  à  la 
station  de  Temascaltepec. 

Altérations  et  menaces  -  La  dimension  sacrée  des  lieux  et  sa  topographie 
fantaisiste  imposent  le  respect  du  peuple  mexicain  qui  chérit  cette  région. 
Elle  a  ainsi  conservé  une  grande  partie  de  sa  biodiversité  mais  n'est  pas 
exempte  de  toute  dégradation.  Certaines  essences,  comme  les  cèdres  et  les 
chênes,  sont  utilisées  pour  la  confection  de  charbon  par  les  paysans  les  plus 
démunis  qui  en  tirent  quelques  revenus,  et  les  coupes,  sans  jamais  être 
excessives,  restent  régulières.  La  transformation  de  la  forêt  en  parcelles 
cultivables,  bien  que  limitée,  affecte  également  les  zones  les  plus  accessibles 
et  a  détruit  certaines  colonies  de  Stanhopea  mais  c'est  surtout  l'exploitation 
illégale,  à  grande  échelle,  par  des  réseaux  organisés,  qui  représente  la  plus 
grande  menace.  Dans  le  parc  national  de  Zempoala  à  quelques  kilomètres 
plus  au  nord,  des  représailles  mortelles  envers  les  écologistes  défendant  le 
parc  ont  même  eu  lieu  en  2007. 

Stanhopea  hernandezii  est  peu  collecté  dans  la  région.  Cependant,  comme 
l’espèce  est  très  localisée,  la  transformation  en  parcelle  cultivable  de 
quelques  ares  ou  la  coupe  de  quelques  arbres  peuvent  suffire  à  anéantir  de 


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Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


grandes  colonies  et  seules  les  plantes  accrochées  aux  grandes  falaises 
semblent  affranchies  de  cette  menace  (fig.  10). 

Certaines  espèces  d'orchidées  sont  d'ailleurs  déjà  en  cours  d'extinction 
dans  cette  zone,  comme  Hintonella  mexicana  Ames  très  sensible  à  la 
dégradation  de  son  environnement,  Liparis  greenwoodiana  Espejo  dont  les 
quelques  plantes  rencontrées  en  2007  ont  été  détruites  depuis  ou  encore 
Euchile  citrina,  naturellement  rare  dans  cette  station  et  menacée  par 
l'extension  des  cultures  vivrières. 

Populations  de  l'état  du  Morelos  -  La  situation  des  populations  de  l'état 
du  Morelos  est  très  différente  de  celle  des  populations  de  l'état  de  México. 
La  croissance  exponentielle  des  populations  humaines  dans  l'état  a  accru 
considérablement  les  pressions  démographiques  sur  l'habitat  de  l'espèce. 
Urbanisation  et  déforestation  en  ont  considérablement  réduit  l'effectif. 

Dans  le  municipio  de  Cuernavaca,  au  nord-ouest  de  la  ville  à  l'éternel 
printemps,  l'extension  désordonnée  des  faubourgs  a  atteint  la  forêt 
mésophile  abritant  les  colonies  de  Stanhopea  hernandezii  et  seules  quelques 
plantes  ont  trouvé  refuge  le  long  des  talus  formés  par  l'ouverture  de  la 
route  à  travers  la  roche.  Cette  quasi-disparition  de  l'espèce  dans  cette 
station  s'ajoute  à  la  longue  liste  des  espèces  d'orchidées  autrefois  présentes 
dans  cette  station  et  qui  en  disparaissent  progressivement  (Espejo  Serna  et 
al,  2002). 

Dans  la  région  de  Tlayacapan,  la  situation  n'est  guère  plus  réjouissante.  La 
biologiste  R.  Cerros  Tlatilpa  (1998)  répertoria  21  espèces  d'orchidées  mais 
la  transformation  de  la  forêt  tropicale  basse  caducifoliée  aux  pieds  des 
pitons  rocheux  en  champs  de  nopales  et  l'établissement  de  cultures  vivrières 
dans  les  premiers  terrains  parfois  très  pentus  du  massif  ont  eu  raison  de 
l'orchidoflore  dont  il  ne  reste  que  de  rares  spécimens  fortement  compromis 
(détail  en  annexe).  Selon  R.  Cerros  Tlatilpa,  Stanhopea  hernandezii,  autrefois 
abondante,  aurait  complètement  disparu  de  ce  municipio,  mais,  après 
d'intenses  recherches  et  un  examen  minutieux  de  chaque  piton  rocheux, 
une  dernière  colonie  d'une  trentaine  d'individus  a  été  rencontrée  à  2  000 
mètres  d'altitude  sur  une  pente  verticale  orientée  nord,  au  sein  d'une  forêt 
mixte  de  pins  et  de  chênes.  Cette  (re)découverte,  dans  la  station  la  plus 
sèche  de  l'espèce  avec  moins  de  1  000  mm  de  précipitations  et  aucune 


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Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


rivière  pérenne,  nous  permet  d'évaluer  la  valence  écologique  de  l'espèce. 
Dans  un  milieu  beaucoup  plus  sec  que  dans  ses  autres  stations,  cette 
dernière  colonie  s'agrippe  sur  une  roche  friable  et  verticale  sans  aucune 
autre  association  végétale  (fig.  11). 

Enfin,  dans  le  massif  de  Tepozteco,  de  larges  colonies  de  Coatzonte  Coxochitl 
-  dénomination  de  Stanhopea  hernandezii  en  nahuatl  par  les  Aztèques  qui 
cultivaient  l'espèce  avant  l'arrivée  des  espagnols  -  auraient  été  trouvées  à 
proximité  de  la  pyramide  de  Tepozteco  au  début  du  XXème  siècle  sans 
savoir  si  ces  plantes  s'y  sont  établies  naturellement  ou  ont  été  amenées  par 
les  Aztèques.  Aujourd'hui,  l'espèce  est  encore  présente  dans  le  massif  à 
partir  de  1  950  mètres  en  forêt  de  chênes  et  de  pins  au  sommet  de  quelques 
pitons,  formant  des  colonies  denses  en  corniche  identiques  à  celles  des 
pitons  à  l'est  de  Chalma  (fig.  5).  La  population  est  estimée  à  environ  200 
individus  mais  l'espèce  reste  rare  et  extrêmement  localisée  en  comparaison 
aux  autres  espèces  rupicoles  de  Sedum  L.,  Mammillaria  Haworth  et  Agave  L. 
abondantes  et  régulièrement  réparties  ici. 

Aucun  spécimen  épiphyte  n'a  été  observé  dans  ces  stations  mais  le  stade 
avancé  de  dégradation  ne  permet  pas  d'en  tirer  des  conclusions. 

Dynamisme  et  reproduction  des  populations  -  Les  colonies  du  municipio  de 
Tlayacapan  et  de  Cuernavaca  ne  sont  plus  viables.  Comme  énoncé 
précédemment,  les  populations  doivent  présenter  suffisamment 
d'individus  pour  augmenter  les  chances  de  fécondation  croisée 
garantissant  un  brassage  génétique  et,  sans  réhabilitation  des  écosystèmes 
et  réintroduction  de  spécimens,  les  survivants  de  ces  populations  sont 
condamnés  d'autant  plus  que  leur  habitat  continue  à  se  détériorer. 

Un  prélèvement  de  quelques  spécimens  de  ces  stations  pour  une 
conservation  ex  situ  de  toute  la  diversité  génétique  de  cette  espèce  à 
coloration  variable  est  pleinement  justifié.  Cet  échantillonnage  est  d'autant 
plus  fondé  qu'aucune  étude  de  variabilité  n'a  été  menée  et  encore  moins 
recoupée  avec  la  distribution  de  l'espèce. 

Conclusion 

Le  recoupement  des  différentes  données  relatives  aux  cinq  stations  étudiées 
nous  permet  de  nuancer  et  d'enrichir  les  connaissances  sur  l'écologie  de 
l'espèce  et  d'en  définir  les  facteurs  limitants. 


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L'analyse  de  la  répartition  altitudinale  démontre  que  Stanhopea  hernandezii 
occupe  typiquement  une  plage  d'altitude  réduite,  entre  1  950  mètres  et 
2  250  mètres.  Au-delà  des  2  250  mètres,  l'espèce  disparaît  brusquement  et, 
sous  les  1  950  mètres,  les  effectifs  se  réduisent  graduellement  jusqu'à  1  700 
mètres  où  sa  présence  est  anecdotique  et  confinée  aux  abords  des  rivières 
apportant  fraicheur  et  humidité.  Cette  plage  altitudinale  bénéficie  d'une 
température  moyenne  située  entre  16  et  18°C  et  correspond  à  la  frontière 
entre  les  forêts  tropicales  basses  et  caducifoliées  du  bassin  du  Rio  Balsas  et 
les  pineraies  et  forêts  de  sapins  des  hauteurs  de  la  ceinture  volcanique 
transversale. 

Rupicole,  l'espèce  s'établit  spontanément  dans  les  zones  où  le  relief  est 
particulièrement  accidenté,  caractérisé  par  des  roches  extrusives  ou 
sédimentaires  travaillées  par  l'érosion,  formant  éboulis,  pitons  pseudo¬ 
tabulaires,  ravins  ou  profonds  canyons.  Elle  colonise  systématiquement  des 
escarpements  orientés  nord,  nord-est  ou  nord-ouest,  le  plus  souvent  dans 
des  zones  enclavées  au  sein  de  forêts  identifiées  comme  mésophytiques  ou, 
dans  ses  stations  plus  sèches,  au  sein  de  forêts  mixtes  de  pins  et  de  chênes. 
Elle  tolère  également  des  zones  plus  ouvertes  comme  les  pentes  quasi- 
verticales  de  grandes  falaises  bien  qu'elle  y  soit  moins  prolifique. 

De  répartition  agrégative,  elle  forme  des  colonies  plus  ou  moins  denses  où 
il  est  parfois  difficile  de  délimiter  les  individus  sur  les  rochers  les  plus 
saturés.  Les  colonies  sont  localisées  et  comptent  dans  quelques  rares  cas 
plus  d'une  centaine  d'individus  mais  elles  restent  typiquement  inférieures 
à  une  trentaine  de  spécimens.  Regroupées,  ces  colonies  forment  des 
populations  réduites  à  quelques  individus  pour  les  stations  les  plus 
dégradées  de  l'état  du  Morelos  à  plus  d'un  millier  d'individus  pour  la 
population  de  Temascaltepec. 

Sa  faible  plage  de  répartition  altitudinale  indique  des  exigences  en 
température  strictes,  en  revanche  ses  exigences  en  eau  et  en  humidité  sont 
plus  larges  comme  en  témoigne  la  plage  de  précipitations  moyennes 
annuelles  de  ses  stations,  qui  se  situent  entre  900  et  1  500  mm  ainsi  que  la 
variation  de  la  flore  qui  partage  son  habitat.  L'espèce  peut  aussi  bien  être 
dépourvue  de  toute  association  végétale  dans  ses  stations  les  plus  sèches, 
s'intégrer  à  une  flore  xérophyte  ou  encore  s'établir  dans  les  zones  les  plus 
humides  et  moussues. 


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Néanmoins,  son  occurrence  est  favorisée  par  la  présence  d'une  canopée 
apportant  fraîcheur  et  humidité  au  sous-bois  permettant  le  développement 
de  mousses,  polypodes  et  lichens  qui,  s'entremêlant  aux  Stanhopea,  leur 
apportent  non  seulement  des  nutriments  et  une  régulation  hydrique  mais 
aussi  une  meilleure  fixation  à  la  roche.  Par  conséquent,  les  éboulis  rocheux 
à  fort  dénivelé  et  dissimulés  sous  une  couverture  forestière  abritent  les 
colonies  les  plus  grandes  et  les  plus  denses  contrairement  aux  grandes 
falaises  verticales  exposées  aux  vents  qui  ne  concentrent  que  de  petites 
colonies  éparses. 

L'épiphytisme  ne  représente  qu'un  pourcentage  très  faible  estimé  à  2  ou  3% 
de  l'effectif  total.  Il  s'observe  surtout  dans  la  station  de  Temascaltepec,  où 
l'espèce  est  la  plus  prolifique,  et  se  manifeste  aux  abords  immédiats  des 
cours  d'eau  entre  la  base  des  troncs  et  jusqu'à  2  mètres  du  sol  sur  chênes  ou 
d'autres  essences  à  écorce  épaisse  et  rugueuse  ou  crevassée  (fig.  12). 

Son  pollinisateur,  Eufriesia  coerulescens,  compte  encore  largement  parmi  les 
écosystèmes  de  ses  stations  et  permet  une  régénération  pérenne  des 
populations  de  Temascaltepec,  Chalma  et  de  Tepoztlan,  bien  que  des 
troubles,  avec  pour  origine  probable  les  rats,  aient  été  notés  dans  les  plus 
grandes  colonies  de  la  station  de  Temascaltepec.  En  revanche,  la  survie  des 
populations  des  régions  de  Cuernavaca  et  de  Tlayacapan  est  fortement 
compromise  en  raison  des  effectifs  devenus  trop  faibles. 

Au  vu  des  limites  écologiques  résumées  ici,  toute  tentative  de 
réintroduction  ou  de  repeuplement  dans  les  stations  où  l'espèce  se  raréfie 
pourra  s'appuyer  sur  les  recommandations  suivantes  afin  de  sélectionner 
les  meilleures  zones  et  maximiser  les  chances  de  réintroduction  : 

1-  plage  altitudinale  comprise  entre  1  950  et  2  250  mètres, 

2-  éboulis  ou  pitons  rocheux  orientés  nord,  nord-est  ou  nord-ouest, 

3-  dénivelé  important  entre  50°  et  80°,  grandes  falaises  verticales  exposées 
aux  vents  à  éviter, 

4-  présence  de  chênes  et  de  pins  enracinés  dans  les  éboulis  rocheux  formant 
une  couverture  végétale, 

5-  présence  de  rivières  tumultueuses  ou  torrents  de  montagne  dans  un 
rayon  de  50  mètres,  mais  sans  crachin  direct  d'une  chute  d'eau  sur  les 
plantes. 


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6-  présence  de  mousses  et  polypodes  en  association  sur  les  roches, 

7-  roches  fissurées  ou  friables  sans  préférence  sur  leur  origine  sédimentaire 
ou  extrusive, 

8-  disposition  des  plantes  à  la  jonction  entre  les  pentes  pseudo-verticales  et 
pseudo-horizontales  des  escarpements  rocheux  (en  corniche), 

9-  réintroduction  par  colonies  de  5  à  10  jeunes  individus  de  souches 
différentes  espacés  de  40  à  50  cm. 

Contrairement  à  d'autres  espèces  mexicaines  du  même  genre  comme 
Stanhopea  oculata  (Loddiges)  Lindley  et  S.  tigrina  Bateman  ex  Lindley, 
S.  hernandezii  a  peu  souffert  de  collectes  destinées  à  alimenter  les  collections 
locales  ou  internationales,  ce  qui  lui  permit  d'être  encore  largement 
présente  dans  son  habitat  jusqu'à  la  fin  du  XXème  siècle,  mais  les  menaces 
qui  pèsent  sur  l'espèce  se  sont  depuis  diversifiées  et  intensifiées. 
L'explosion  démographique  des  états  centraux  du  Mexique,  conjuguée  aux 
problèmes  socio-économiques  et  politiques  du  pays,  a  accéléré  la 
transformation  des  forêts  et  leur  exploitation  à  différentes  échelles. 
L'établissement  de  cultures  vivrières  dans  les  zones  accidentées  et  propices 
au  développement  de  Stanhopea  hernandezii  mais  aussi  à  beaucoup  d'autres 
espèces  ne  parvient  pas  à  être  endigué  et  le  développement  d'une 
urbanisation  incontrôlée  en  périphérie  des  grandes  villes  continue  de 
réduire  toujours  plus  son  habitat.  A  cela  s'ajoutent  les  altérations  directes 
comme  les  incendies  de  forêts,  les  quelques  collectes,  les  mutilations 
entraînant  le  développement  de  maladies  cryptogamiques  ou  encore 
l'introduction  d'espèces  animales  nuisibles  déséquilibrant  les  écosystèmes 
et  perturbant  le  cycle  reproductif  des  populations. 

L'espèce  n'intègre  aucune  catégorie  de  la  norme  officielle  de  protection  de 
l'environnement  NOM-059-SEMARNAT-2010  remise  à  jour  en  décembre 
2010  (Bulletin  Officiel,  2010)  mais  son  aire  de  distribution  restreinte,  la 
diversification  et  la  multiplication  des  facteurs  altérant  son  habitat  et  ses 
populations,  sa  distribution  extrêmement  localisée  et  agrégative,  sa 
dépendance  à  un  pollinisateur  spécifique  et  la  nette  réduction  des  effectifs 
de  l'état  du  Morelos  incitent  à  reconsidérer  son  statut.  L'intégration  de 
l'espèce  à  la  catégorie  des  espèces  sujettes  à  protection  spéciale  «  Pr  »  dans 
la  norme  ci-dessus  semble  plus  appropriée  et  permettrait  une  adéquation 
avec  son  statut  au  sein  de  la  norme  IUCN  où  l'espèce  apparaît  déjà  dans  la 
catégorie  des  espèces  dites  «  vulnérables  »  (Walter  &  Gillet,  1998). 


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Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


Préserver  toute  la  diversité  génétique  de  l'espèce  à  travers  un  programme 
de  conservation  ex  situ  est  aujourd'hui  parfaitement  justifié  et  il  faut 
poursuivre  les  études  portant  sur  son  écologie  comme  protéger  ses  stations. 
D'autres  espèces,  encore  plus  sténoèces,  et  cantonnées  à  la  même  biorégion 
comme  Ponera  dressleriana  Soto  Arenas  et  Stelis  nigriflora  (L.O.  Williams) 
Pridgeon  &  M.W.  Chase  ou  encore  Rhynchostele  cervantesii  subsp.  cervantesii 
et  Oncidium  tigrinum  Lexarza,  menacées  d'extinction,  demandent  des 
actions  similaires. 

Cette  étude  n'est  donc  qu'une  première  étape  dans  l'amélioration  des 
connaissances  sur  Stanhopea  hernandezii  dans  son  biotope  et  ouvre  la  voie 
vers  d'autres  travaux  complémentaires.  Il  serait  particulièrement 
intéressant  d'étendre  cette  étude  aux  populations  en  limite  périphérique  de 
son  aire  de  répartition  et  de  corréler  les  résultats.  Des  données  relatives  à  la 
variabilité  de  ses  fleurs  intrinsèque  à  ses  populations  et  entre  populations 
font  également  défaut  et  pourraient,  pour  conclure,  être  recoupées  avec  sa 
distribution  et  ses  variations  écologiques. 


Conclusion 

Al  correlacionar  los  diferentes  datos  relativos  a  las  cinco  poblaciones  estudiadas 
podemos  enriquecer  los  conocimientos  sobre  la  ecologfa  de  la  especie  y  définir  sus 
factores  limitantes. 

El  anâlisis  de  su  reparto  altitudinal  demuestra  que  Stanhopea  hernandezii  se 
encuentra  tfpicamente  en  un  rango  reducido  entre  1950  msnm  y  2250  msnm.  Arriba 
de  2250  msnm,  la  especie  desaparece  bruscamente,  y  bajo  los  1950  msnm,  los 
especfmenes  se  reducen  gradualmente  hasta  los  1700  msnm  en  donde  la  presencia 
de  la  especie  es  anecdôtica  y  restringida  a  las  orillas  de  los  nos  que  brindan  frescura 
y  humedad.  Este  rango  altitudinal  esta  sometido  a  una  temperatura  mediana  entre 
16  y  18°C  y  corresponde  a  la  frontera  entre  los  bosques  tropicales  bajos 
caducifoliados  de  la  cuenca  del  Rio  Balsas  y  los  pinares  o  bosques  de  abetos  en  las 
alturas  del  eje  volcânico  transversal. 

Rupfcola,  la  especie  se  establece  en  donde  el  relieve  esta  muy  accidentado, 
caracterizado  por  rocas  igneas  extrusivas  o  sedimentarias  trabajadas  por  la 
érosion  y  formando  pedregales,  pitones,  barrancas  y  acantilados  profundos. 
Coloniza  sistemâticamente  las  barrancas  orientadas  al  norte,  noreste  u  noroeste. 


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frecuentemente  en  las  zonas  enclavadas  con  bosques  identificados  como  mesofiticos 
de  barrancas  o,  en  sus  estaciones  las  mas  secas,  con  bosques  templados  de  pinos  y 
encinos.  También  toléra  zonas  mas  abiertas  como  las  paredes  verticales  de  grandes 
acantilados  pero  sin  desenvolverse  en  colonias  muy  numerosas. 

De  reparticiôn  agregativa,  forma  colonias  mas  o  menos  densas  donde  a  veces  es 
diffcil  de  delimitar  los  individuos  en  las  rocas  las  mas  saturadas.  Las  colonias  estân 
localizadas  y  cuentan  tfpicamente  menos  de  treinta  individuos  pero  en  algunos 
casos  raros,  puede  contar  hasta  cien  especfmenes  o  mas.  Reagrupadas,  estas 
colonias  forman  populaciones  reducidas  a  algunos  individuos  por  las  estaciones 
mas  degradadas  del  Estado  de  Morelos  y  hasta  mas  de  mil  individuos  en  la  estaciôn 
de  Temascaltepec. 

Su  débil  rango  de  reparto  altitudinal  indica  exigencias  estrictas  en  temperatura,  en 
revancha  sus  exigencias  en  agua  y  en  humedad  son  mas  extensas,  como  lo  indica  la 
variaciôn  de  las  precipitaciones  medianas  anuales  entre  900  mm  y  1500  mm  segün 
sus  estaciones  y  la  variaciôn  de  la  flora  que  comparte  su  habitat.  La  especie  también 
puede  desenvolverse  sin  ninguna  asociaciôn  végétal  conviviendo  en  sus  estaciones 
mas  secas,  o  integrândose  a  una  flora  mas  xerofftica  contando  con  algunos 
représentantes  de  los  bosques  secos  o  semiâridos  mexicanos,  o  aun  establecerse  en 
las  zonas  muy  hümedas,  musgosas  y  saturadas  de  agua. 

Sin  embargo,  su  ocurrencia  esta  favorecida  por  la  presencia  de  un  dosel  forestal 
brindando  frescura  y  humedad  al  sotobosque  lo  que  permite  el  desarrollo  de 
musgos,  polipodios  y  lfquenes  que  mezclândose  con  las  Stanhopeas,  les  brinda 
nutrimientos,  una  regulaciôn  hfdrica  y  también  una  mejor  fijaciôn  sobre  las  rocas. 
Los  pedregales  con  un  desnivel  importante  bajo  una  capa  forestal  contienen  las 
colonias  mas  grandes  y  densas  contrariamente  a  los  largos  y  grandes  acantilados 
verticales  expuestos  a  los  vientos  que  solo  concentran  pequenas  y  escasas  colonias. 
El  epifitismo  solo  représenta  un  porcentaje  muy  débil  estimado  a  2  o  3%  de  los 
especfmenes.  Se  observa  principalmente  en  la  estaciôn  de  Temascaltepec  donde  la 
especie  es  la  mas  prolffica  y  ocurre  entre  el  rango  mediano  e  inferior  de  su 
reparticiôn  altitudinal  (entre  1700  hasta  2000  msnm)  a  las  orillas  de  los  arroyos.  Las 
plantas  se  establecen  entre  la  base  de  los  troncos  hasta  2  métros  de  altura  sobre  los 
encinos  u  otros  ârboles  de  câscara  gruesa  y  rugosa  o  agrietada  (fig.  12). 

Su  polinizador,  Eufriesia  coerulescens,  es  todavfa  frecuente  en  sus  estaciones  y 
permite  una  regeneraciôn  perenne  de  las  poblaciones  de  Temascaltepec,  Chalma  y 
Tepoztlan,  pero  se  han  notado  perturbaciones  en  las  mas  grandes  colonias  de 
Temascaltepec  con  origen  probable  de  ratas.  Sin  embargo,  las  poblaciones  de  los 
municipios  de  Cuernavaca  y  Tlayacapan  estân  condenadas  porque  su  habitat  sigue 
siendo  cada  vez  mas  degradado  y  sus  efectivos  estân  muy  reducidos. 

Para  una  tentativa  de  reintroducciôn  o  repoblamiento  de  sus  estaciones  dégradas 
podrân  basarse  en  las  siguientes  recomendaciones  para  elegir  los  lugares  ôptimos: 


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1.  rango  altitudinal  entre  2000  y  2200  msnm 

2.  pedregal  o  pitones  rocosos  orientados  norte,  noreste  u  noroeste 

3.  desnivel  importante  entre  50  y  80  grados,  evitar  los  altos  y  anchos 
acantilados  verticales  expuestos  al  viento 

4.  presencia  de  encinos  o  pinos  arraigados  en  los  pedregales  formando  una 
capa  boscosa 

5.  presencia  de  nos  o  arroyos  a  menos  de  50  métros,  pero  evitar  la  llovizna 
directa  de  una  cascada  sobre  las  plantas 

6.  presencia  de  musgo  y  polipodios  en  asociacion 

7.  rocas  fisuradas  o  friables  sin  tomar  en  cuanta  su  origen  sedimentaria  o 
fgneas  extrusivas 

8.  disposiciôn  de  las  plantas  en  la  junciôn  entre  las  laderas  verticales  y 
horizontales  arriba  de  las  rocas  (en  cornisa) 

9.  reintroducciôn  por  colonias  de  5  a  10  individuos  con  50  a  60  cm  de  espacio 
entre  cada  planta 

Al  contrario  de  otras  especies  mexicanas  del  mismo  género  como  Stanhopea  oculata 
y  S.  tigrina,  S.  hernandezii  sufriô  pocas  recolectas  destinadas  a  ampliar  las 
colecciones  locales  o  internacionales  de  orqufdeas  lo  que  le  permitiô  que  se 
encuentre  aun  numerosa  en  su  habitat  hasta  el  final  del  siglo  veinte,  pero  desde  las 
ultimas  décadas,  las  amenazas  y  alteraciones  se  han  diversificado  e  intensificado. 
La  explosion  demogrâfica  de  los  estados  centrales  mexicanos  conjugada  a  los 
problemas  socio-econômicos  y  polfticos  acelerô  la  transformaciôn  de  los  bosques  y 
su  explotaciôn  a  diferentes  niveles.  El  desarrollo  de  las  culturas  de  subsistencias  en 
zonas  accidentadas  y  propicias  a  Stanhopea  hernandezii  como  a  muchas  otras 
especies  es  diffcil  controlar  de  la  misma  forma  que  el  desarrollo  urbano  a  la  periferia 
de  las  grandes  ciudades  que  reduce  cada  vez  mas  su  habitat.  A  eso,  se  anaden  las 
alteraciones  directas  como  los  incendios  forestales,  las  recolectas  de  plantas,  las 
mutilaciones  favoreciendo  el  desarrollo  de  enfermedades  criptogâmicas  o  la 
introducciôn  de  animales  perjudiciales,  desequilibrando  los  ecosistemas  y 
perturbando  el  ciclo  reproductivo  de  las  poblaciones. 

La  especie  no  integra  la  norma  oficial  mexicana  de  protecciôn  ambiental  NOM-059- 
SEMARNAT-2010  actualizada  en  2010  (Diario  Oficial,  2010)  pero  su  area  de 
distribuciôn  reducida,  la  diversificaciôn  y  la  multiplicaciôn  de  los  factores  alterando 
su  habitat,  su  reparticion  extremamente  localizada  y  agregativa,  su  dependencia  a 
un  solo  polinizador  y  la  reducciôn  importante  de  las  poblaciones  del  estado  de 
Morelos  incita  a  reconsiderar  su  estatuto.  La  inclusion  de  Stanhopea  hernandezii  en  la 
categorfa  "Pr"  -  primera  categorfa  de  riesgo,  especies  que  podrfan  encontrarse 
amenazadas  por  factores  que  inciden  negativamente  en  su  viabilidad,  por  lo  que  se 


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détermina  la  necesidad  de  propiciar  su  recuperaciôn  y  conservaciôn  de  poblaciones 
de  especies  asociadas  -  en  la  norma  mexicana  parece  mas  adecuado  y  permitirfa 
coordinar  su  estatuô  con  la  norma  IUCN  en  donde  ya  aparece  en  la  categorfa  de  las 
especies  vulnérables  (Walter  &  Gillet,  1998). 

Hoy  es  claramente  justificado  preservar  toda  la  diversidad  genética  de  la  especie 
con  un  programa  de  conservaciôn  ex-situ  y  continuar  las  investigaciones  sobre  su 
ecologfa  como  protéger  sus  estaciones.  También  necesitan  acciones  similares  otras 
especies  endémicas  de  la  misma  bioregiôn  y  todavfa  mas  estenoecias  como  Ponera 
dressleriana  y  Stelis  nigriflora  o  Rhynchostele  cervantesii  subsp.  cervantesii  y  Oncidium 
tigrinum,  declaradas  como  amenazadas  en  la  norma  NOM-059-  SEMARNAT  -2010. 
Este  trabajo  consiste  en  una  primera  etapa  en  mejorar  los  conocimientos  ecolôgicos 
de  la  especie  y  abre  la  via  a  trabajos  complementarios,  séria  particularmente 
interesante  extender  este  trabajo  incluyendo  las  poblaciones  del  limite  periférico  de 
su  area  de  distribuciôn  y  comparar  resultados.  Hace  también  falta  un  estudio  de 
variabilidad  de  sus  flores  en  una  misma  poblaciôn  y  entre  las  diferentes  poblaciones 
y  se  podrfa,  en  conclusion,  cruzar  los  datos  relativos  a  los  diferentes  estudios. 


Remerciements 

Je  tiens  à  remercier  les  biologistes  Alejandro  Flores  Palacio  et  Rosa  Cerros 
Tlatilpa  de  EUniversité  Autonome  de  l'Etat  du  Morelos  pour  leurs 
précieuses  indications  sur  l'orchidoflore  de  l'état  de  Morelos,  Jésus 
Hernandez,  étudiant  en  biologie  à  l'Université  Nationale  Autonome  de 
México,  pour  son  aide  lors  des  sorties  in  situ  ainsi  que  ma  femme  Rosabel 
Faria  et  mon  père  Fernand  Faria  pour  leurs  diverses  contributions. 


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monocotiledôneas  del  corredor  biolôgico  Chichinautzin,  Thèse  de  Doctorat 
en  Biologie  de  V.A.  Pulido-Esparza,  México  D.F,  UAMIZ. 

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'NORMA  Oficial  Mexicana  NOM-059-SEMARNAT-2010',  Diario  oficial  de 
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L'Amérique  aztèque  des  Oncidium  cebolleta  et  Stanhopea  hernandezii, 
http://kovidara.chez.eom/doc/l.pdf. 


photographies  de  l'auteur. 


1  :  17  rue  Victor  Hugo,  70290  Champagney  (France)  -  fariaedd@gmail.com 


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Fig.  6 


Fig.  7 


Fig.  9 


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Fig.  10 


Fig.  11 


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Annexe 

Notes  sur  l'orchidoflore  des  municipios  de  Temascaltepec, 
Ocuilan  (état  de  Mexico),  Cuernavaca,  Tepoztlân  et 

Tlayacapan  (Morelos). 

Au  total,  155  espèces  ont  été  reportées  de  ces  cinq  municipios,  la  sous-tribu 
ou  tribu  la  plus  représentée  est  celle  des  Laeliinae  avec  29  espèces  suivie 
des  Spiranthinae  (25),  Malaxidinae  (20),  Oncidiinae  (19),  Bletiinae  (14), 
Haberiinae  (14),  Pleurothallidinae  (9),  Cranichidinae  (7),  Corallorhizinae 
(5),  Goveniinae  (3),  Maxillariinae  (2),  Zygopetalinae  (1),  Bulbophyllinae  (1), 
Arpophyllinae  (1),  Triphoreae  (1),  Goodyerinae  (1),  Ornithocephalinae  (1), 
Cypripedioideae  (1)  et  Stanhopeinae  (1). 

99  espèces  sont  reportées  du  municipio  de  Cuernavaca,  suivi  de 
Temascaltepec  (85),  Tepoztlân  (69),  Ocuilan  (34)  et  Tlayacapan  (29). 

Dans  le  municipio  de  Temascaltepec,  les  recensements  précédents  avaient 
identifiés  731  espèces  (Matuda,  1971  ;  Tapia,  1984  ;  Laguna  Cerda  et  al, 
2005).  12  nouvelles  espèces  pour  ce  municipio  ont  été  observées  lors  des 
sorties  in-situ  pour  la  présente  étude  portant  le  décompte  à  85.  Ces 
nouvelles  espèces,  principalement  terrestres,  sont  Bletia  roezlii  Reichenbach  f., 
Hexalectris  brevicaulis  L. O. Williams,  Habenaria  entomantha  (Lexarza) 
Lindley,  H.  filifera  S.Watson,  H.  jaliscana  S.Watson,  H.  novemfida  Lindley, 
H.  virens  A. Richard  &  Galeotti,  Malaxis  maianthemifolia  Schlechtendal  & 
Chamisso,  Prosthechea  cretacea  (Dressler  &  G.E.Pollard)  W.E.Higgins, 
Sarcoglottis  pauciflora  (A. Richard  &  Galeotti)  Schlechter,  Sarcoglottis 
schaffneri  (Reichenbach  f.)  Ames  et  Schiedeella  llaveana  (Lindley)  Schlechter. 
Le  recensement  de  l'orchidoflore  de  ce  municipio  semble  aujourd'hui 
exhaustif  pour  les  espèces  épiphytes  et  lithophytes  mais  encore  incomplet 
pour  les  espèces  terrestres  comme  en  témoigne  les  onze  espèces  reportées 
ici.  De  futures  investigations  dans  les  pinèdes  et  forêts  tempérées  supérieures 


1  75  espèces  ont  été  comptabilisées  lors  de  la  dernière  actualisation  de  l'orchidoflore  du 
municipio  de  Temascaltepec  (Laguna  Cerda  et  al,  2005)  mais  deux  taxons  n'ont  pas  été  retenus  ici 
ramenant  le  décompte  à  73  espèces.  Il  s'agit  de  Bletia  reflexa  Lindl  pour  être  un  synonyme  de 
Bletia  neglecta  Sosa  également  reporté,  ainsi  que  Encyclia  mocino,  cette  dénomination  ne 
renvoyant  à  aucune  référence  taxinomique. 


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à  2  300m,  non  visitées  lors  de  cette  étude,  devraient  compléter  la  liste  dans 
les  sous-tribus  Malaxidinae,  Spiranthinae  et  autres  terrestres. 

Dans  le  municipio  d'Ocuilan,  seules  les  espèces  les  plus  abondantes  étaient 
connues  de  la  région  et  ces  investigations  ont  permis  d'étoffer  le  nombre 
d'espèces  reportées  de  ce  municipio  en  le  portant  à  34.  Bien  que  faible  par 
rapport  aux  autres  stations  décrites  ici,  de  nombreuses  espèces  d'intérêt 
botanique  comme  horticole  ont  été  rencontrées.  Retenons  Ponera 
dressleriana  Soto  Arenas  qui  était  jusqu'ici  uniquement  reporté  des  pitons 
rocheux  du  massif  du  Tepozteco  et  était  donc  considéré  comme  endémique 
de  l'état  du  Morelos  ou  encore  Habenaria  gonzalez-tamayoi  Garcia  Cruz, 
R.Jiménez  &  L. Sanchez,  récemment  décrite  en  1995  à  partir  d'un  spécimen 
du  municipio  de  Puente  de  Ixtla,  Morelos,  et  dont  on  ne  connaissait  jusqu'ici 
encore  aucune  autre  station.  Enfin,  Stelis  xerophila  (Schlechter)  Soto  Arenas 
a  été  rencontré  levant  le  doute  sur  la  présence  de  cette  espèce  dans  ces 
régions  centrales  du  Mexique.  Ce  Stelis  se  rencontre  le  long  de  la  Sierra 
Madré  Occidental  et  une  seule  collecte  jugée  douteuse  (Morelos,  Oestlund 
2678,  AMES!)  en  attestait  auparavant  sa  présence  (Soto,  2003).  Les 
investigations  futures  révéleront  sans  doute  la  présence  d'autres  espèces,  la 
topographie  accidentée  favorisant  la  multiplication  des  biotopes  et  un 
confinement  des  espèces  les  plus  sténoèces  à  leur  niche  écologique. 

Les  recensements  des  espèces  des  municipios  du  Morelos  sont  quant  à  eux 
beaucoup  plus  exhaustifs  et  aboutis.  Ils  ont  d'ailleurs  donné  lieu  à  la 
publication  d'un  ouvrage  qui  leur  est  dédié  (Espejo  Serna  et  al.,  2002)  mais 
aujourd'hui,  la  tendance  est  malheureusement  plutôt  au  décompte  du 
nombre  d'espèces  encore  sauvages  en  raison  de  la  dégradation  des  espaces 
naturels.  Ainsi,  sur  les  99  espèces  reportées  du  municipio  de  Cuernavaca,  8 
sont  considérées  comme  éteintes  et  39  sont  en  déclin  ou  en  cours 
d'extinction.  Idem  pour  l'état  de  Tlayacapan  où  la  situation  est  encore  plus 
critique  avec  13  espèces  considérées  comme  exterminées  soit  45%  de  la 
diversité  en  orchidées  de  ce  municipio. 

La  table  suivante  récapitule  les  espèces  reportées  pour  chaque  municipio  sur 
la  base  des  collectes  et  recensements  précédents,  dirigés  principalement  par 
A.  Espejo  Cerna  pour  l'état  du  Morelos  et  A.  Laguna  Cerda  pour  le 
municipio  de  Temascaltepec  ainsi  que  sur  la  base  des  observations  et 
enregistrements  personnels. 


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XII(5)  -  septembre  2012 


Richardiana 


233 


Bulbophyllinae  (1) _ _ 

Bulbophyllum  nagelii  L.O.  Rare,  en  forêts  mésophytiques  de  ravin  à  Temascaltepec  TEM, 

Williams  comme  à  Cuernavaca.  Ep,fl  :  IX-XI,  2000-2200  m.  CUER\ 


Stanhopea  hernandezii  -  Faria 


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235 


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236 


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XII(5)  -  septembre  2012 


Richardiana 


239 


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XII(5)  -  septembre  2012 


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XII(5)  -  septembre  2012 


Richardiana 


241 


Malaxidinae  (20) 

Liparis  cordiformis  C.  Espèce  discrète  des  forêts  mésophiles,  en  situation  CUER, 

Schweinf.  ombragée.  Ter ,  Sax,fl  :  VIII,  2100-  2500m.  TEP 


Espèce  proche  de  L.  vexillifera  mais  plus  grêle.  Un  seul  TEM, 

peuplement  a  été  observé  à  Ocuilan  à  2250m  aux  côtés  de  OCt, 

Liparis  greenzvoodiana  Espejo  S.  hernandezii  mais  il  a  été  détruit  entre  2007  et  2008  lors  CUER\ 

de  collectes  de  S.  hernandezii.  Ter ,  Sax,  fl  :  V1I-ÏX,  1900-  TEP, 
2300m.  TLAY+ 


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Richardiana 


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XII(5)  -  septembre  2012 


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Instructions  aux  auteurs 


Sont  pris  en  considération  pour  une  publication  dans  Richardiana  les  articles  relatifs  à  la 
connaissance  scientifique  et  à  la  conservation  des  Orchidées  et  traitant  de  systématique, 
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Les  manuscrits  doivent  être  adressés  à  : 

Richardiana 
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Les  figures  pourront  être  réduites  ou  agrandies  en  fonction  des  contraintes  éditoriales  :  elles 
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Tout  manuscrit  sera  soumis  à  la  critique  d'un  membre  au  moins  du  Comité  scientifique  ou  d'un 
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Les  manuscrits  peuvent  être  soumis  en  allemand,  en  anglais,  en  espagnol,  en  français  ou  en 
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traduction  étant  assurée  par  la  rédaction. 


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Sommaire  du  numéro  XII  (5) 

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201 


Contribution  à  l'étude  de  l'écologie  et  à  la  conservation  in-situ  de 
Stanhopea  hernandezii  (Orchidaceae) 

Edouard  Faria 


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